Nos articles d’actualité et d’analyse sur les évolutions des différents marchés de matières premières (blé, maïs, gaz, charbon, cuivre, fer, terres rares etc.) et sur les principaux acteurs internationaux du secteur.
Edouard Philippe a annoncé lundi, au dernier jour de sa visite en Chine, la signature d’un protocole sanitaire d’exportation de la viande bovine française vers la Chine, tournant la page de dix-sept années d’embargo, et s’est réjoui de la «volonté forte» de Pékin concernant des acquisitions d’Airbus.
Les fonds d’investissement sont à nouveau positifs sur la céréale alors que la récolte en Russie pourrait souffrir de conditions climatiques difficiles.
Les autorités chinoises ont donné pour instruction cette semaine à leurs entreprises du secteur énergétique de cesser d’accumuler des réserves de charbon thermique et elles ont demandé aux groupes miniers de baisser leurs prix, rapportait hier Reuters, de deux sources proches du dossier. Il s’agit de leur première intervention directe depuis le milieu de l’année 2016 pour faire baisser le prix du charbon. Au cours d’une réunion avec des représentants de compagnies d’électricité, de groupes miniers et d’autorités portuaires, la Commission nationale du développement et de la réforme (CNDR) a demandé aux exploitants miniers de ramener le prix du charbon sous 570 yuans (75,88 euros) la tonne d’ici au 10 juin alors qu’il est récemment monté jusqu’à 650 yuans, selon ces sources. Les compagnies d’électricité ont, pour leur part, été invitées à cesser leurs achats au cours des deux à trois prochaines semaines ou à conserver de faibles stocks pour faciliter le recul des prix.
Le groupe de courtage de matières premières agricoles Louis Dreyfus Company (LDC) a annoncé hier la nomination d’Andrea Maserati comme directeur des opérations et de Ian McIntosh à la direction de la stratégie. LDC est le dernier grand courtier agricole à revoir son équipe de direction après une période marquée par l’érosion de leurs marges liée à une volatilité réduite. Ian McIntosh était en charge de la filiale de gestion d’actifs de LDC, Edesia, jusqu’à sa liquidation en fin d’année dernière. LDC a également annoncé un élargissement de son comité exécutif.
Les Etats-Unis ont ouvert la porte lundi à un allègement des sanctions contre le producteur d’aluminium russe Rusal. Le département du Commerce a indiqué qu’il pourrait revenir sur celles-ci si l’oligarque Oleg Deripaska cédait le contrôle de la société. Il a par ailleurs repoussé la date butoir pour que les entreprises américaines cessent leurs relations d’affaires avec Rusal, du 5 juin au 23 octobre. Ces annonces ont fait chuter les cours de l’aluminium jusqu’à 10% et bondir les titres Rusal à la Bourse de Moscou de 13%.
Eramet a annoncé ce matin une hausse de 2% sur un an de son chiffre d’affaires au premier trimestre, à 870 millions d’euros contre 854 millions d’euros, porté par la bonne tenue de sa division manganèse, malgré des effets de change défavorables. A taux de change et périmètre constants, la croissance s’est établie à 14% par rapport au premier trimestre 2017.
La crainte d’une extension des sanctions à Nornickel a fait grimper les cours du nickel de 12% hier, tandis que l’alumine atteint des sommets historiques.
Glencore a annoncé mardi matin que son directeur général, Ivan Glasenberg, avait démissionné de son poste d’administrateur du producteur russe d’aluminium Rusal, récemment placé sur la liste des entreprises visées par des sanctions américaines aux côtés de son actionnaire de contrôle EN+. Le groupe minier a déclaré qu’il comptait respecter toutes les sanctions et prenait les mesures nécessaires pour contenir les risques que représente l’inclusion de Rusal et EN+ dans la liste des entreprises visées par les sanctions américaines.
Le groupe de matières premières agricoles, qui a suspendu son dividende en 2017, injecte 1,05 milliard de dollars de fonds propres au capital de son sucrier.
La déconfiture de Goldman Sachs dans le courtage de matières premières était connue, mais ses conséquences sur la hiérarchie du marché restaient incertaines. D’après une étude publiée hier par Coalition Development, une filiale de S&P Global, Goldman Sachs n’a pas fait partie en 2017 des premières banques sur ce marché. Morgan Stanley et JPMorgan se partagent la première place, devant Citi, alors que Goldman Sachs est reléguée entre la quatrième et la sixième place, en compagnie de HSBC et de la Société Générale. L’étude de Coalition ne prend toutefois pas en compte les banques australiennes, canadiennes ou de pays émergents, qui peuvent être très actives sur ces marchés.
Louis Dreyfus Company a réalisé en 2017 un chiffre d’affaires de 43 milliards de dollars (35 milliards d’euros), en hausse de 5,9% par rapport à 2016. Le courtier et producteur de matières premières agricoles a profité d’une reprise des volumes (+5%). Hors activités en cours de cession, l’Ebitda a progressé de 6,1% à 800 millions de dollars. Le groupe familial met ainsi fin à deux années de baisse consécutives. Son bénéfice net a augmenté de 4% à 317 millions de dollars. Le retour sur fonds propres a gagné 0,1 point à 6,4%. La dette nette représente 0,51 fois les fonds propres (0,57 fois en 2016).
L’Union européenne a supprimé ses droits prohibitifs sur les importations de biodiesel de 13 producteurs argentins et indonésiens à l’issue d’une décision de la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE), selon un document de la Commission. La Commission européenne avait imposé en 2013 des droits antidumping sur les importations de ce carburant en provenance de ces deux pays, ce qui a donné lieu à plusieurs plaintes au niveau de la CJUE et de l’Organisation mondiale du Commerce (OMC). Les deux entités se sont prononcées contre ces mesures. L’exécutif européen a fait appel d’une décision de la CJUE du 26 septembre, puis a renoncé à son appel en début d’année. Les entreprises ayant porté plainte auprès de la CJUE ne se verront plus imposer de droits antidumping. Il s’agit notamment des branches argentines des géants du négoce Bunge, Cargill et Louis Dreyfus, ainsi que Molinos Rio de la Plata, l’indonesien Ciliandra Perkasa et la division indonésienne de Wilmar.
Louis Dreyfus Company a réalisé en 2017 un chiffre d’affaires de 43 milliards de dollars (35 milliards d’euros), en hausse de 5,9% par rapport à 2016. Le courtier et producteur de matières premières agricoles a profité d’une reprise des volumes (+5%). Hors activités en cours de cession, l’Ebitda a atteint 800 millions de dollars, soit une croissance de 6,1%. Le groupe familial met ainsi fin à deux années de baisse consécutives. Le bénéfice net part du groupe a progressé de 4% à 317 millions de dollars. Le retour sur fonds propres a gagné 0,1 point à 6,4%. La dette nette représente 0,51 fois les fonds propres (0,57 fois en 2016).
Le groupe minier anglo-australien Rio Tinto va vendre à Glencore ses participations dans les mines de charbon de Hail Creek et de Valeria dans le Queensland, en Australie, pour 1,7 milliard de dollars (1,4 milliard d’euros). Cette vente «permet de dégager une valeur intéressante pour nos actionnaires et s’inscrit dans la poursuite de notre stratégie de consolidation de notre portefeuille», a déclaré Rio Tinto. L’an dernier, il a déjà vendu les houillères australiennes de Hunter Valley, à Yancoal pour 2,7 milliards de dollars. Rio Tinto compte encore vendre le reste de ses actifs de charbon en Australie.