Nos articles d’actualité et d’analyse sur les évolutions des différents marchés de matières premières (blé, maïs, gaz, charbon, cuivre, fer, terres rares etc.) et sur les principaux acteurs internationaux du secteur.
L’Organisation des Nations-Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a relevé jeudi ses prévisions relatives à la production mondiale de céréales, qui atteindrait 2,611 milliards de tonnes, un nouveau record historique. Une partie de cette production devrait venir alimenter les stocks, les portant eux aussi à un nouveau sommet historique à la clôture de la saison en 2018, et ce en dépit d’une hausse de la consommation. Les stocks céréaliers devraient atteindre 719 millions de tonnes, en hausse de 2% par rapport à l’ouverture de la saison, portés par de bonnes récoltes de blé en Russie et de maïs au Brésil. La production mondiale de riz devrait également atteindre un niveau record cette année, d’après la FAO.
BHP Billiton envisage de céder 25% dans son projet de mine de potasse au Canada, une participation dont la valeur pourrait être proche de 2 milliards de dollars (1,68 milliard d’euros), rapportait vendredi Reuters de sources proches du dossier. Le premier groupe minier mondial est soumis à la pression du fonds activiste Elliott Management pour changer de stratégie. Selon les sources, BHP travaille avec une banque d’affaires en vue d’une éventuelle cession de son projet partiellement construit de mine de potasse à Jansen, dans le Saskatchewan.
Des facteurs techniques mais surtout la baisse du dollar et une croissance chinoise plus forte que prévu dopent les cours du cuivre, du zinc, de l'aluminium...
La Russie pourrait finalement battre le record établi sous l’URSS pour sa plus importante moisson céréalière. D’après le consultant ProZerno, les agriculteurs russes devraient récolter plus de 130 millions de tonnes de céréales cette année, soit 2,6% de plus que lors du précédent record datant de 1978. «Les conditions météorologiques cette année ont été idéales», souligne Vladimir Petrichenko, patron de ProZerno. Le consultant estime que la moisson de blé devrait atteindre 80 millions de tonnes, pouvant monter jusqu’à 85 millions de tonnes si la récolte se déroule mieux que prévu en Sibérie, ce qui risque de peser encore sur les prix internationaux.
Pénalisé par la baisse des prix de la potasse, le producteur allemand de sel fournira de nouvelles prévisions à moyen et long terme cet automne et ajustera ses objectifs d’endettement.
Les restrictions de production pour réduire la pollution prennent le relais des politiques de soutien à l’activité, faisant grimper les prix des métaux.
Les investissements dans le secteur de l'électricité ont dépassé ceux destinés au pétrole et au gaz en 2016 pour la première fois de l’histoire, la faiblesse prolongée des prix mondiaux du brut entraînant toujours d’importantes coupes dans les programmes pétroliers et gaziers, a déclaré ce matin l’Agence internationale de l’Energie (AIE). Les dépenses globales en énergie ont baissé l’an dernier de 12% à 1.700 milliards de dollars (1.500 milliards d’euros), leur deuxième année consécutive de repli, du fait de la chute de 26% à 650 milliards de dollars des investissements dans le pétrole et le gaz et à un recul de 5% de la production d'électricité. Les investissements dans l'électricité à l'échelle mondiale ont atteint 718 milliards de dollars en 2016, soutenus par une hausse des dépenses dans les réseaux de distribution venue compenser la baisse des investissements dans la production.
Le groupe céréalier Axéréal a annoncé hier avoir levé 150 millions d’euros en procédant à une augmentation de capital de sa filiale spécialisée dans le malt, Boortmalt. L’augmentation de capital a été assurée par Temasek et Unigrains et par son actionnaire minoritaire Tereos, précise le groupe.
Le groupe céréalier Axéréal a annoncé mercredi avoir levé 150 millions d’euros en procédant à une augmentation de capital de sa filiale spécialisée dans le malt, Boortmalt. L’augmentation de capital a été assurée par Temasek et Unigrains et par son actionnaire minoritaire Tereos, précise le groupe.
LDC Metals a enregistré une croissance de 25% de son bénéfice avant impôts en 2016 grâce à une activité soutenue dans le négoce de zinc et d’aluminium.
Rio Tinto a rejeté l’offre améliorée de Glencore pour ses mines australiennes de charbon, confirmant sa préférence pour l’offre du chinois Yancoal Australia, relevée à 2,69 milliards de dollars (2,40 milliards d’euros). Glencore avait soumis vendredi une offre entièrement en numéraire de 2,68 milliards de dollars, assurant qu’elle était totalement financée et dépassait d’au moins 225 millions d’euros celle de Yancoal Australia. Présentée en janvier 2017, la proposition initiale de Yancoal s'élevait à 2,45 milliards de dollars, avant que Glencore ne surenchérisse par deux fois.
Rio Tinto a rejeté l’offre améliorée de Glencore pour ses mines australiennes de charbon, confirmant sa préférence pour l’offre du chinois Yancoal Australia, relevée à 2,69 milliards de dollars. Glencore avait soumis vendredi une offre entièrement en numéraire de 2,68 milliards de dollars, assurant qu’elle était totalement financée et dépassait d’au moins 225 millions d’euros celle de Yancoal Australia. Présentée en janvier 2017, la proposition initiale de Yancoal s'élevait à 2,45 milliards de dollars, avant que Glencore ne surenchérisse par deux fois.
Le négociant en matières premières Glencore envisage de déménager ses équipes spécialisées dans le négoce du sucre de Londres à Rotterdam d’ici la fin de l’année ou au début de 2018, rapportait hier Bloomberg d’une personne proche des discussions. Glencore maintient déjà à Rotterdam ses équipes de négoce pour les matières premières agricoles en Europe. Le déménagement fait suite à la scission des activités liées à l’agriculture opérée l’année dernière, à l’occasion de laquelle Glencore a cédé une participation de 49% au Canada Pension Plan Investment Board et à British Columbia Investment Management pour 3,1 milliards de dollars.
Le développement du marché des voitures électriques va entraîner une forte hausse de la demande de cuivre dans ce secteur au cours des 10 prochaines années, selon un rapport publié mardi par le cabinet de conseil IDTechEX pour le compte de l’Association internationale du cuivre (International Copper Association, ICA). La demande de cuivre pour équiper les voitures et bus électriques devrait passer de 185.000 tonnes en 2017 à 1,74 million de tonnes en 2027, soit une multiplication par neuf, estime Franco Gonzalez, analyste d’IDTechEx et auteur du rapport. Les véhicules électriques utilisent du cuivre dans leurs batteries mais aussi pour des éléments du moteur. Un véhicule peut avoir jusqu'à 6 km de câbles en cuivre, selon l’ICA.