Nos articles d’actualité et d’analyse sur les évolutions des différents marchés de matières premières (blé, maïs, gaz, charbon, cuivre, fer, terres rares etc.) et sur les principaux acteurs internationaux du secteur.
La Corée du Sud a annoncé mardi qu’elle ramenait à zéro les taxes sur les importations de produits à base d’oeufs (ovoproduits) pour faire face à la pénurie d’oeufs en raison des abattages provoqués par l'épizootie de grippe aviaire. Cette mesure, qui concerne huit types d’ovoproduits dont les oeufs frais, entrera en vigueur mercredi jusqu’au 30 juin et pourra être prolongée si nécessaire. Les ovoproduits étaient jusqu'à présent taxés de 8 à 30%. La Corée du Sud n’a plus importé d’oeufs frais depuis 1999.
Les pays producteurs de pétrole hors Opep se sont engagés samedi à réduire leur production de 558.000 barils par jour (bpj) à partir du 1er janvier 2017 dans le cadre d’un accord avec les membres du cartel pétrolier sans précédent depuis 2001. La décision, en discussion depuis près d’un an, a été prise lors d’une réunion à Vienne avec les treize pays membres de l’Opep, dans le but de soutenir les cours. Fin novembre, les pays de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole s'étaient déjà engagés à diminuer leur production de 1,2 million de bpj à compter également du 1er janvier. Les 25 pays représentés aux discussions de Vienne produisent 55% du pétrole dans le monde, a précisé le ministre russe de l’Energie, Alexander Novak, dont le pays diminuera de 300.000 bpj sa production au cours du premier semestre de 2017. Les baisses prévues représentent globalement 2% de l’offre mondiale.
La Chine a entériné la fusion de deux de ses plus gros sidérurgistes pour donner naissance au numéro deux mondial de l’acier, derrière ArcelorMittal. China Baowu Steel est issu de la fusion entre Baosteel et Wuhan Iron and Steel Group. Ce groupe gère des actifs cumulés de 730 milliards de yuans (99,7 milliards d’euros) et compte 228.000 employés. Baosteel et Wuhan Iron and Steel occupaient respectivement les cinquième et onzième rangs mondiaux en termes de capacités. La Chine produit environ la moitié de l’acier mondial, mais ses aciéries croulent sous les surcapacités en raison du ralentissement de l'économie. Pékin a promis de réduire les capacités de 100 à 150 millions de tonnes, sur un total de plus d’un milliard de tonnes, d’ici 2020.
Les prix très élevés du concentré semblent intégrer une aggravation du déséquilibre entre offre et demande. Pourtant, un redressement de la production est possible.
Selon une source du cartel, cet accord fera passer la production mondiale d'or noir à 32,5 millions de barils par jour, contre 33,6 millions de bpj actuellement
L’Organisation internationale du sucre (ISO) a révisé à la baisse sa prévision du déficit sur le marché mondial du sucre en 2016-2017. L’ISO attend désormais que la consommation dépasse la demande de 6,19 millions de tonnes sur la période octobre 2016-septembre 2017, alors qu’elle prévoyait en août un déficit de 7,05 millions de tonnes. Il s’agirait de la deuxième année de déficit pour le marché du sucre. Depuis le point bas atteint en août 2015, à 329 dollars la tonne de sucre brut à Londres, les cours ont grimpé de 88,15% pour atteindre un plus haut de trois ans et demi, à 619 dollars en septembre 2016.
Le ministre iranien du Pétrole est optimiste quant à la possibilité de parvenir à un accord sur une limitation de la production de l’Opep lors de la réunion ministérielle du cartel le 30 novembre à Vienne. Bijan Zanganeh estime même que les cours pourraient monter jusqu'à 55 dollars le baril si un accord est conclu et que les pays extérieurs à l’Opep s’y associent. Interrogé au sujet de la proposition de l’Opep de limiter la production iranienne à 3,92 millions de barils par jour, Bijan Zanganeh a répondu: «Nous n’avons pas conclu d’accord. Nous avons exprimé notre point de vue et nous sommes impatients de l’expliquer.» Le baril de Brent de la mer du Nord a fini vendredi à 46,86 dollars, le WTI américain à 45,58 dollars.
L’Organisation internationale du sucre (ISO) a révisé à la baisse sa prévision du déficit sur le marché mondial du sucre en 2016-2017. L’ISO attend désormais que la consommation dépasse la demande de 6,19 millions de tonnes sur la période octobre 2016-septembre 2017, alors qu’elle avait prévu en août un déficit de 7,05 millions de tonnes. Il s’agirait de la deuxième année de déficit pour le marché du sucre. « Ces deux saisons pourraient faire baisser les réserves mondiales de sucre de 11,1 millions de tonnes, ce qui pourrait contribuer à faire grimper les prix », a prévenu l’ISO. Depuis le point bas atteint en août 2015, à 329 dollars la tonne de sucre brut à Londres, les cours ont grimpé de 88,15% pour atteindre leur point haut en trois ans et demi, à 619 dollars en septembre 2016.
Des ministres de l’Opep auront probablement des discussions informelles à Doha vendredi pour «bâtir un consensus» autour des décisions prises par l’organisation à Alger en septembre dernier, indique Reuters, en citant une source du secteur de l'énergie en Algérie. Une réunion du Forum des pays exportateurs de gaz (FPEG) se tiendra cette semaine à Doha. Plusieurs sources avaient indiqué mardi que les ministres de l’Energie d’Arabie saoudite et de Russie pourraient se rencontrer à cette occasion.
Des ministres de l’Opep auront probablement des discussions informelles à Doha vendredi pour «bâtir un consensus» autour des décisions prises par l’Organisation des pays exportateurs de pétrole à Alger en septembre dernier, indique ce mercredi Reuters, en citant une source du secteur de l'énergie en Algérie. Une réunion du Forum des pays exportateurs de gaz (FPEG) se tiendra cette semaine à Doha. Des sources du secteur ont dit mardi que les ministres de l’Energie d’Arabie saoudite et de Russie pourraient se rencontrer à cette occasion.
La production de l’Opep a augmenté en octobre, pour atteindre un volume record de 33,64 millions de barils par jour soit 240.000 de plus qu’en septembre, l’excédent venant surtout de Libye, du Nigeria et de l’Irak, des pays qui veulent être exemptés de toute réduction de leur production en raison de conflits, selon le rapport mensuel du cartel publié vendredi. L’Iran, qui veut aussi être exempté pour retrouver sa production antérieure aux sanctions occidentales, a également extrait plus d’or noir. L’annonce a pesé sur les cours du pétrole qui ont terminé en baisse de près de 3% vendredi sur le marché new-yorkais Nymex. Le contrat décembre sur le brut léger américain (WTI) a perdu 1,25 dollar, soit 2,8%, à 43,41 dollars le baril. Au moment de la clôture du Nymex, l'échéance janvier sur le Brent cédait 1,25 dollar (-2,73%) à 44,59 dollars.
Le groupe pétrolier américain ConocoPhillips veut céder des actifs aux Etats-Unis pour un montant de 5 à 8 milliards d’actifs dans les prochaines années pour financer un programme de réduction de dette et de rachat d’actions. L’objectif est de réduire la dette de 20 milliards de dollars d’ici à 2019 dans un environnement de prix du pétrole bas. ConocoPhillips base ses projections sur un prix du baril de Brent inférieur à 50 dollars. Il se situe actuellement autour de 46 dollars. Le montant du programme de rachat d’actions est fixé à 3 milliards de dollars.
Le marché mondial du pétrole risque de rester en situation d’offre excédentaire en 2017 si l’Opep ne réduit pas sa production, a déclaré jeudi l’Agence internationale de l’Energie (AIE). Les ministres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) doivent se réunir fin novembre à Vienne pour entériner un accord sur une baisse de la production du cartel mais des dissensions persistent entre ses membres. «Si aucun accord n’est conclu et que certains membres continuent d’augmenter leur production alors le marché restera en excédent tout au long de l’année, avec une faible perspective de remontée significative des cours. En effet, si l’excédent d’offre persiste en 2017, il y a un risque que les cours repartent à la baisse», explique l’AIE dans son rapport mensuel.
Les Bourses chinoises ont relevé durant ces derniers jours leurs frais de trading sur un certain nombre de contrats portant sur le charbon thermique et métallurgique, le caoutchouc et l’acier, dans l’espoir de réduire la volatilité et la spéculation sur ces marchés. Une technique similaire avait été mise à l’œuvre au printemps dernier, avec succès. Les investisseurs chinois ont aidé le prix du charbon à rebondir fortement, portant le prix d’une tonne de charbon métallurgique à plus de 300 dollars.