Nos articles d’actualité et d’analyse sur les évolutions des différents marchés de matières premières (blé, maïs, gaz, charbon, cuivre, fer, terres rares etc.) et sur les principaux acteurs internationaux du secteur.
Louis Dreyfus Company prévoit une amélioration de ses résultats cette année, et n’a pas l’intention d'être absorbé dans une fusion, a expliqué à Reuters son nouveau directeur général, Ian McIntosh. S’exprimant suite aux démissions surprises du directeur général et du directeur financier, Ian McIntosh dément toute crise au sein de l’entreprise. Il estime que la volatilité liée aux tensions géopolitiques a dopé les marges du groupe, à la faveur de ses positions dans le secteur du soja en Amérique du Sud et en Chine. «Nous sommes partis pour réaliser une bonne année. (...) Nos performances financières se sont à ce stade sensiblement améliorées», a poursuivi Ian McIntosh.
Louis Dreyfus Company prévoit une amélioration de ses résultats cette année et n’a nullement l’intention d'être absorbé dans une fusion, a expliqué à Reuters son nouveau directeur général, Ian McIntosh. S’exprimant quelques heures après sa nomination, à la suite des démissions surprises du directeur général et du directeur financier, Ian McIntosh dément toute crise au sein de l’entreprise, même s’il reconnaît que ce double départ n’est «pas idéal». « En aucune manière, ces départs ne sont liés aux performances financières, aux résultats ou à des divergences stratégiques », a-t-il assuré.
Les groupes miniers Randgold Resources et Barrick Gold ont conclu un accord en vue de fusionner dans le cadre d’une opération entièrement en actions qui donnera naissance à un groupe pesant 18,3 milliards de dollars en Bourse. Selon les termes de l’accord, les actionnaires de Randgold recevront 6,1280 nouvelles actions Barrick par action Randgold détenue. Les actionnaires du canadien Barrick détiendront ainsi environ 66,6% de l’entité issue de la fusion, et ceux de Randgold, les 33,4% restants, ont indiqué les groupes.
Le cimentier français Vicat a confirmé hier discuter avec son homologue brésilien Ciplan en vue d’une opération de croissance externe, suite aux informations du quotidien brésilien Valor Economico. «Le groupe Vicat ne souhaite faire à ce stade aucun commentaire additionnel et communiquera en temps voulu (...)», déclare Vicat dans un communiqué. Selon le journal brésilien, Vicat est dans la dernière ligne droite des discussions pour prendre le contrôle de Ciplan, qui serait ainsi le dernier cimentier brésilien en date à passer sous pavillon étranger. Vicat a clôturé en Bourse à Paris en hausse de 0,87%, à 51.95 euros.
Entre fluctuations de l'offre et de la demande et changements de positions chez les acteurs financiers, les cours pourraient bien continuer d’être chahutés.
Les autorités sanitaires chinoises ont ordonné l’abattage de plus de 20.000 porcs depuis le début d’une épidémie de peste porcine africaine, qui fragilise davantage le premier marché mondial de viande de porc, déjà ébranlé par la chute des prix. Près de 15.000 animaux ont été tués à Lianyungang, dans la province orientale Jiangsu, après qu’un cas de peste porcine, le troisième en deux semaines, y a été détecté pendant le week-end, ont annoncé hier les autorités locales. Le prix moyen du kilo de porc était mercredi de 13,71 yuans (1,72 euro), soit une baisse de 7,2% sur un an, selon les données de China-America Commodity Data Analytics.
Portés par la hausse des prix des matières premières, les résultats ont fortement progressé au premier semestre. Les tensions sino-américaines pèsent sur l’avenir.
Agritel, société de conseil experte sur les marchés de l’agro-industrie, a annoncé vendredi s’attendre à une récolte de blé de 34,17 millions de tonnes en France pour la saison 2018, l’une des trois plus faibles de la dernière décennie. Toutefois, «les conditions particulièrement chaudes et sèches de la fin de cycle ont permis d’atteindre sur une large partie du territoire de très hauts niveaux qualitatifs» note Agritel. «La qualité de la récolte 2018 permettra sans aucun doute à la France d’avoir une offre attractive pour les acheteurs internationaux et européens, et ce d’autant plus que les volumes à commercialiser sont réduits chez nos compétiteurs», souligne Michel Portier, directeur général d’Agritel.
Le groupe de négoce en matières premières agricoles Soufflet Négoce, filiale du groupe Soufflet, s’est vu infligé par l’Autorité des marchés financiers (AMF) une sanction pécuniaire de 100.000 euros pour avoir manipulé le prix du blé sur le marché à terme d’Euronext. Des traders de Soufflet Négoce étaient accusés d’avoir lancé des ordres fictifs pour réduire le prix de clôture de certains contrats à terme au cours de l’année 2014. L’AMF a notamment produit des e-mails à charge échangés entre deux salariés de Soufflet Négoce pour appuyer sa décision. Soufflet a depuis pris des mesures correctives pour éviter que ces infractions se reproduisent.
Freeport a accepté de céder la majorité du capital de la mine de cuivre de Grasberg, la deuxième plus importante au monde, à l’Indonésie via une série d’opérations pour 3,85 milliards de dollars. Freeport conservera la gestion opérationnelle de la mine. L’opération sous-valorise la participation de Freeport mais lui permet de mettre un terme à des années de litige avec le gouvernement indonésien.
Eramet recherche des gisements de lithium au Chili, en Argentine et au Brésil afin de développer sa production de ce métal utilisé dans le stockage d'énergie, notamment dans les batteries pour véhicules électriques, a déclaré hier Christel Bories, PDG du groupe français. Le groupe prendra au premier semestre 2019 une décision d’investissement sur son projet dans le lithium en Argentine, a précisé Christel Bories, évoquant un montant d’environ 400 millions d’euros.
Eramet est à la recherche de gisements de lithium au Chili, en Argentine et au Brésil afin de développer sa production de ce métal utilisé dans le stockage d'énergie, notamment dans les batteries pour véhicules électriques, a déclaré jeudi lors d’une conférence de presse à Tokyo Christel Bories, PDG du groupe minier et métallurgique français. Ce dernier a annoncé en début d’année son intention de se développer dans les métaux comme le lithium, le cobalt et le nickel dans la perspective de la transition vers des énergies moins polluantes, notamment les véhicules électriques.
Le CME a annoncé lundi dans une note à ses clients l’arrêt de ses contrats futures et de ses options sur le blé européen. La Bourse des dérivés de Chicago n’enregistre plus aucun intérêt ouvert sur ces contrats. Le CME avait lancé son contrat à terme en septembre 2016 pour concurrencer Euronext. Un lancement qui a coïncidé avec la pire récolte de blé en 30 ans en France. Pour cette raison, le nouveau contrat n’a jamais décollé. En avril 2017, l’opérateur boursier américain avait annoncé la fermeture de sa plate-forme de dérivés et de sa chambre de compensation basées à Londres.
Euronext perd un concurrent. Le CME a annoncé lundi dans une note à ses clients l’arrêt de ses contrats futures et de ses options sur le blé européen. La Bourse des dérivés de Chicago n’enregistre plus aucun intérêt ouvert sur ces contrats.