Le moratoire sur le prix du carburant fait suite à un autre moratoire dans l’énergie, le gouvernement venant de fixer à 2035 la date de réduction à 50 % du nucléaire dans la production d’électricité, contre 75 % aujourd’hui. En fait, le gouvernement retarde la réduction du parc nucléaire sans pour autant prendre de décision d’avancer. Pendant que les Occidentaux tergiversent (aucune centrale construite par les Etats-Unis depuis 50 ans, des référendums repoussant sans cesse la décision sur le nucléaire en Suisse…), l’Afrique et l’Asie confient la construction de centrales au russe Rosatom. Le souvenir de Tchernobyl devrait nous donner envie de lui faire concurrence ! Sans parler de l’absence de solution réelle de la part des nouvelles sources d’énergie, éolienne, solaire, en batteries au lithium. L’homme continue de tabler sur une solution miracle comme si l’absence de remède à la pollution au charbon ne prouvait pas ses limites…