Nos articles d’actualité et d’analyse sur l’évolution des Bourses, sur les dynamiques à l’oeuvre sur les marchés actions et sur les principales opérations (augmentation de capital, émissions d’actions...).
Selon la dernière enquête de l’agence EIRIS portant sur la manière dont les risques non financiers environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) sont traités à l'échelon du board des 2.200 entreprises du FTSE All-World Developed Index, seul un quart des sociétés affichent un score satifaisant. Mais près d’un quart des financières n’ont pas publié pas de données sur la gestion des risques ESG en 2008, une porportion double de celle de tous les autres secteurs.EIRIS constate également que les progrès sont limités : entre 2005 et 2008, le nombre d’entreprises réalisant un score global moyen en matière de gestion des risques ESG n’a augmenté que de 7,4 %. Enfin, l'étude montre que les meilleurs résultats sont enregistrés par le secteur des ressources naturelles, ce qui s’explique par le fait que les sociétés de ce secteur sont les plus exposées aux critiques de l’opinion publique, à cause de problèmes spectaculaires comme la pollution dans le Golfe du Niger ou l’explosion dans une raffinerie au Texas.
En général, les actions des sociétés immobilières ou des REITS ont tendance à afficher une avance de l’ordre de six mois par rapport au marché direct sous-jacent, indique une étude de l’European Public Real Estate Association (EPRA) réalisée par la société de gestion d’actifs américaine Cohen & Steers. Il semble en effet que la liquidité offre une plus grande transparence de la formation des prix (pricing transparency) et un transfert d’informations plus rapide que le marché physique, moins liquide.L'étude publiée lundi montre aussi que les marchés de l’immobilier coté marquent des hauts et des bas plus prononcés que les marchés directs, ce qui pourrait être lié au fait que les séries sur la performance des titres immobiliers cotés intègrent l’effet de levier ce qui n’est pas le cas pour le marché physique, même si les investisseurs directs recourent aussi à l’effet de levier.Enfin, Cohn & Steers estime que si les actions du secteur immobilier affichent des niveaux de risque plus élevés que l’immobilier physique, il est probable que le risque sous-jacent réel du marché direct est fortement sous-estimé en raison de l’effet de lissage des évaluations (appraisal smoothing). Par exemple, l'écart-type (standard deviation) du marché physique aux Etats-Unis est à peine supérieur à celui des obligations gouvernementales et, pour les marchés physiques britannique et australien, il est même inférieur à celui de la dette souveraine.
«Nous avons non pas quarante ans de pétrole devant nous, mais une vingtaine d’années. À cette échéance, il n’en restera plus qu’en Arabie Saoudite», estime Thomas Porcher, consultant et enseignant à l’université Paris I-Panthéon-Sorbonne, dans un entretien à La Tribune du 20 avril. Il explique notamment cette tendance par la «stratégie bien rodée» des pays producteurs, consistant à épuiser les gisements du reste du monde, afin de se retrouver un jour en situation de quasi-monopole sur le pétrole.
Le marché des fusions et acquisitions est revenu à la vie lundi, avec 10 opérations totalisant plus de 27 milliards de dollars qui ont été annoncées, dont plus de la moitié payée en cash, rapporte le Financial Times. Parmi elles figurent l"acquisition de Sun par Oracle, celle de Stiefel par GSK? Les banquiers estiment que ces opérations signalent une amélioration de la confiance des entreprises et des conditions de marché, mais on est encore loin des niveaux atteints précédemment.
D’après VDOS Stochastics, les actifs gérés par les plans d'épargne retraite individuels a diminué au premier trimestre de 2,98 % ou de 1,44 milliard d’euros pour revenir à 47,06 milliards fin mars, rapporte Cinco Días, précisant que pour l’ensemble de 2008 la baisse a dépassé 9 %. En mars, la baisse s’est limitée à 49 millions. Les trois premiers gestionnaires sont le BBVA (16,86 % de part de marché), le Santander (15,58 %) et Vida Caixa (13,66 %). De son côté, l’association Inverco des sociétés de gestion fait état pour fin mars d’un encours total de 46,64 milliards d’euros gérés sur 7,99 millions de comptes individuels d'épargne retraite. Sur un an et trois ans, les plans affichent des pertes moyennes annuelles pondérées de respectivement 5,49 et 1,57 %. A cinq et dix ans, les performances se limitent à 0,57 % et 0,34 %.
Dans le cadre d’une analyse approfondie sur les activités de ventes à découvert, Abraham Lioui, professeur de finance à l’Edhec, remet en cause à la fois les raisons avancées pour interdire la vente à découvert et les préjugés qui pèsent sur ceux qui emploient cette technique.Le #position paper# de l’Edhec (#The Undesirable Effects of Banning Short Sales#) relève plusieurs conséquences négatives de cette interdiction. La volatilité du marché a fortement augmenté parce que les justifications de la mesure n'étaient pas claires. La recherche montre aussi que l’interdiction de la vente à découvert a eu un impact plus important que la crise financière sur la volatilité du marché. La crise a ainsi accru la volatilité quotidienne d’Axa de 0,03%, tandis que la période d’interdiction sur les ventes à découvert a entraîné un accroissement de la volatilité de 0,13%.L'étude souligne que les cours des actions se sont encore plus éloignés de leur valeur fondamentale et que les choix risque/rendement des investisseurs ont été réduits. Enfin, l’effet escompté sur les tendances de marché n’a pas été atteint et il n’y a pas eu de preuve d’un impact possible de cette mesure sur les mouvements extrêmes du marché. La recherche de l’Edhec, qui confirme par ailleurs que les titres des institutions qui faisaient l’objet de l’interdiction ont été peu affectés par cette mesure, estime en conclusion que les autorités de tutelle doivent faire un effort de pédagogie pour expliquer aux marchés les raisons de leurs décisions, et qu’avant même d’en arriver là, elles devraient mettre en ?uvre des études approfondies. L’auteur suggère qu’il serait peut-être temps que l’Europe réfléchisse à l’introduction de futures sur action (#single stock futures#) lancés aux Etats-Unis en 2004.
Vendredi, le fonds de stabilisation des marchés financiers SoFFin a lancé officiellement son OPA à 1,39 euro par action sur les 92,3 % du capital d’Hypo Real Estate (HRE) qu’il ne détient pas. Cela représente 290 millions d’euros et une prime de 10 % sur le prix minimum légal de 1,26 euro par titre. L’offre est valable jusqu’au 4 mai. Si, à l’issue d’une éventuelle procédure d’expropriation, le prix de l’action devait s’avérer supérieur, l’Etat fédéral s’engage à verser le complément, précise la Börsen-Zeitung. Dans un autre article, le journal précise que l’apport de leurs actions par les porteurs des actions HRE ne sera frappé d’aucun frais ou commission, afin de rendre l’offre aussi alléchante que possible.
Mardi, le sommet sur le sauvetage des banques qui aura lieu à la chancellerie devrait déboucher sur un plan pour les structures de défaisance et sur les catégories de titres dont les banques seront autorisées à se délester. Le potentiel de pertes de ces «bad banks» est estimé à au moins 200 milliards d’euros, mais il sera plus vraisemblablement de 500 milliards, rapporte la Frankfurter Allgemeine Zeitung.
Avec l’aide de l’association BdB des banques du secteur privé, la banque privée hambourgeoise M.M. Warburg (9 milliards d’euros de total de bilan) a acheté pour un montant non divulgué une autre banque privée hambourgeoise, Bankhaus Wölbern (700 millions d’euros) qui appartenait depuis début 2006 au médecin Heinrich Maria Schulte, rapporte la Franfkurter Allgemeine Zeitung. Wölbern, qui contrôle la société de gestion Wölbern Invest, spécialiste des quirats, semble avoir rencontré des problèmes de fonds propres. Elle pourrait être revendue assez rapidement et des candidats repreneurs américains se seraient déjà manifestés.
Selon le Financial Times, le London Stock Exchange prévoit d"utiliser sa plate-forme Baikal pour lancer une offensive en Europe continentale. L"entreprise de marché va dévoiler cette semaine les fournisseurs de technologie pour Baikal.
Les cabinets d’avocats genevois vivent la situation actuelle différemment de leurs homologues new-yorkais ou londoniens, souligne l’Agefi suisse. Les contentieux liés à l"affaire Madoff, les cas de liquidation et l"évolution probable du secret bancaire sont autant de terrains à défricher et un réservoir où puiser de nouveaux dossiers à traiter.
Source, plateforme d"architecture ouverte créée par Bank of America Merrill Lynch, Goldman Sachs et Morgan Stanley, lance ce lundi treize Exchange Traded Funds (ETFs/Trackers) et vingt-deux Exchange Traded Commodities (T-ETC). «L"un des éléments clés pour Source est la liquidité. Aux Etats-Unis, le volume quotidien échangé en Bourse excède 90 milliards de dollars (dont 17% pour les ETFs/Trackers), alors qu"en Europe ce volume est d"environ 2 milliards de dollars (moins de 2% pour les ETFs). Source entend réduire cet écart en centralisant l"ensemble des flux sur une seule Bourse, la Deutsche Börse, en offrant des produits dividendes réinvestis (Total Return) et en proposant aux investisseurs un choix multiple de contreparties afin de créer une concurrence saine au profit de l"investisseur final. Ces éléments représentent des améliorations significatives au regard des produits existants», indique le communiqué de presse.
Selon La Tribune, les taux directeurs dans la zone euro pourraient encore reculer de 25 points de base en mai, ce qui les ramènerait à 1%, selon des propos de Jean-Claude Trichet, rapportés par la presse japonaise.
La Maison-Blanche a annoncé vendredi soir que Herbert M. Allison Jr. sera nommé comme secrétaire adjoint à la stabilité financière du Département du Trésor. Une fois confirmé par le Sénat, il succédera à Neel Kashkari et sera responsable de la mise en ?uvre du plan de sauvetage financier du gouvernement fédéral. Actuellement, l’intéressé est president & CEO de Fannie Mae. Il était auparavant president & chairman du fonds de pension TIAA-CREF.
Le Service Employees International Union, l"un des plus gros syndicats aux Etats-Unis, tente de faire limoger le patron de Bank of America, Ken Lewis, rapporte le Financial Times. Le syndicat vient de publier une vidéo de 4 minutes appelant les actionnaires à «virer Ken Lewis».
Enregistrés aux îles Vierges, les fonds Kingate sont à leur tour poursuivis par la justice américaine. Irving Picard, l"administrateur judiciaire procédant à la liquidation de la firme de Bernard Madoff, poursuit en justice ces fonds d"investissements, visant à récupérer 255 millions de dollars que ces fonds «relais» des îles Vierges avaient touchés de Bernard Madoff, un mois avant l"écroulement de sa martingale. La plainte concerne également Bank of Bermuda, filiale de HSBC ayant organisé les transferts. Au début du mois, le liquidateur new-yorkais avait porté plainte contre la Banque Jacob Safra (Gibraltar) et Vizcaya Partners, afin de récupérer 150 millions reçus l"an dernier de Madoff.
Il apparaît selon The Wall Street Journal que Hank Morris, arrêté le mois dernier pour fraude, et sa société Searle & Co ont perçu des commissions des sociétés de private equity Quadrangle Group et Carlyle pour avoir facilité l’obtention par ces dernières d’investissements de 20 millions de dollars chacune de la part d’un fonds de pension public au Nouveau Mexique. Cela posé, Searle n’est pas accusée de fraude.
D"après Les Echos, le courtier Gras Savoye ne passerait pas sous le contrôle du courtier américain Willis en 2010, comme un accord le prévoyait au départ. Willis s"est en effet endetté pour racheter sn homologue HRH. Gras Savoye chercherait à faire entrer des fonds de capital investissement dans son actionnariat et aurait mandaté la banque Close Brothers à cet effet.
Les Assemblées Générales des grands groupes pourraient être agitées, les petits actionnaires ayant en ligne de mire la gestion des entreprises durant la crise, selon Boursorama citant l"AFP. Selon un récent sondage de l’agence Capitalcom, 80% des actionnaires reprochent aux conseils d’administration de ne pas jouer «pleinement leur rôle dans le contexte actuel», 43% d"entre eux attendant notamment davantage de pédagogie sur la stratégie de l’entreprise face à la crise. Les rémunérations des dirigeants devraient également être la cible de critiques.
Selon L"Echo, le marché belge ne s’est pas effondré en 2008 mais la croissance s’est estompée dans toutes les régions et les catégories de biens. Après une hausse de 13 % en 2006 et de 10 % en 2007, les prix des maisons ordinaires ont progressé de seulement 5 % en 2008 pour atteindre 172 509 euros, selon les chiffres définitifs publiés hier par le SPF Economie.