Nos articles d’actualité et d’analyse sur l’évolution des Bourses, sur les dynamiques à l’oeuvre sur les marchés actions et sur les principales opérations (augmentation de capital, émissions d’actions...).
Selon Les Echos, le directeur général de l’Insee, Jean-Philippe Cotis, s’apprête à rendre le rapport commandé par Nicolas Sarkozy sur le partage de la valeur ajoutée, du profit et les écarts de rémunération. Le document souligne notamment que les dividendes ont représenté 16 % de l’excédent brut d’exploitation des entreprises en 2007, contre 7 % en 1993.
Selon L"Agefi suisse, le chef économiste de Julius Bär, Janwillem Acket, voit des signes d"amélioration, #mais pas de reprise#. Il évoque les indicateurs avancés pour émettre un point de vue positif, mais rappelle que les statistiques qui montrent l"état de l"économie demeurent peu encourageantes. Du côté de l"inflation, la banque table sur un recul des prix cette année et une faible inflation en 2010. L"économiste évoque néanmoins une probabilité de 25% que l"économie mondiale souffre de déflation en 2009 avec un taux négatif ou proche de zéro au-delà. En revanche, il accorde peu de crédit à un scénario inflationniste.
Alors que l’obésité sévère et ses conséquences sur la santé préoccupent de plus en plus les pouvoirs publics, investir dans des sociétés qui proposent une gamme de produits plus sains «s"avère un choix intéressant à long terme et un excellent moyen de profiter de la tendance croissante en faveur de la santé et du bien-être», estime Dexia Asset Management dans une étude. La société de gestion favorise particulièrement des valeurs comme Danone et Nestlé, deux titres qui occupent une place centrale dans le fonds Dexia Sustainable Europe, qui investit dans des actions européennes bien positionnées en vue des défis à long terme liés au développement durable. Si la crise économique peut, à court terme, provoquer un léger fléchissement sur le marché de la santé et du bien-être étant donné que le prix constituera un important facteur de différenciation, «l"avenir du secteur est toutefois assuré», souligne Stephanie Dunn, analyste senior de Dexia AM couvrant le secteur de l"alimentation et des boissons. Elle estime que «malgré la crise économique actuelle, une approche proactive saine constituera une importante source de gain de compétitivité».
Selon Henry Azzam, directeur général de la Deutsche Bank pour la région Proche-Orient à Dubai, les fonds souverains arabes auraient perdu l’an dernier 450 milliards de dollars, soit l'équivalent d’un an d’exportations pétrolières. Le consensus veut qu’ils aient accusé des pertes comprises entre 25 et 30 %, rapporte la Frankfurter Allgemeine Zeitung, mais l’américain Council on Foreign Relations estime la baisse des encours à seulement 88 %, à 1.200 milliards de dollars.Ces fonds deviennent plus prudents et se tournent à présent vers la politique industrielle, s’intéressant aux entreprises dans les secteurs de la chimie, de la pétrochimie, de l'énergie et des transports.
La remontée des résultats des principales banques d"investissement au premier trimestre a alimenté les spéculations sur l’identité des gagnants de demain, analyse le Financial Times. Six banques sont souvent citées : JPMorgan Chase, Goldman Sachs, Morgan Stanley, Credit Suisse, Deutsche Bank et Barclays. Mais il reste trop d"incertitudes pour pouvoir identifier dès maintenant ceux qui s"en sortiront.
Fitch Ratings a dégradé à «négative» la perspective attachée à la note long terme BBB- de la dette souveraine bulgare, rapporte la Börsen-Zeitung. Sofia risque donc de perdre le statut investment grade.
Après 603 millions d’euros de perte au T4 de 2008, Erste Group affiche pour janvier mars un bénéfice net de 232 millions, ce qui est supérieur aux attentes des analystes (172 millions d’euros en moyenne), rapporte la Börsen-Zeitung. A l’exception de celle d’Ukraine, les filiales dans les huit pays où la banque autrichienne est présente ont affiché des résultats positifs. Les provisions pour risques ont plus que doublé à 370 millions d’euros et les moins-values sur le portefeuille de 54,8 milliards d’ABS et CDO ont fait baisser le bénéfice de 26,5 % en glissement annuel.
Les banques devraient cultiver un vivier d"anciens dirigeants expérimentés pouvant servir d"administrateurs non exécutifs, et s"intéresser à la gestion du risque davantage que ce que la plupart des conseils d"administration font actuellement, selon une étude sur la gouvernance des banques de Nestor Advisers citée par le Financial Times.
Les banques devraient cultiver un vivier d"anciens dirigeants expérimentés pouvant servir d"administrateurs non exécutifs, et s"intéresser à la gestion du risque davantage que ce que la plupart des conseils d"administration font actuellement, selon une étude sur la gouvernance des banques de Nestor Advisers citée par le Financial Times.
Selon une étude réalisée à Londres à la mi-avril par Schroders auprès de ses clients distributeurs tels que les banques privées, les plateformes, les conseillers en gestion de patrimoine, etc, les actifs risqués suscitent à nouveau l"intérêt des conseillers financiers. Ainsi, à partir d"une population composé de plus de 80 professionnels il ressort qu"environ 45% d"entre eux compte accroître le poids des actifs risqués dans leur allocation au cours du prochain trimestre. Et d"ici à la fin de l"année, ce sont 80 % des personnes interrogées qui modifieraient leur allocation d"actifs en faveur des actifs risqués. Le changement est notable dans la mesure où la majorité d"entre eux sont encore aujourd"hui sous-pondérée en actifs risqués (actions, matières premières et obligations d"entreprise). De son coté, Schroders a enregistré une collecte nette positive depuis le début de l"année de près de 800 millions d"euros, en grande partie investie sur les fonds de sa gamme taux/crédit - dont Schroder ISF EURO Corporate Bond. Ce fonds a vu son encours multiplié par sept depuis le début de l"année pour atteindre 1,75 milliards d"euros fin avril.
A fin 2008, les Sicav, véhicule favori des grandes fortunes espagnoles avaient perdu en un an plus de 20 % de leur encours. En valeur absolue et en ne comptant que les treize plus grandes fortunes du pays, les pertes ont totalisé 1,2 milliard d’euros, constate Expansión. Mais pendant le même temps, les marchés boursiers ont perdu 40 %. Les actifs des Sicav d’Amancio Ortega (fondateur et président d’Inditex) ont chuté dans des proportions de 32 à 52 %, mais cela tient en bonne partie à des retraits de 350 millions d’euros qui ont été réinvestis dans l’immobilier. Autres baisses significatives, celles de 41 % de Soixa, de la famille Hernández Callejas (Ebro Puleva), de 34 % de Nomit IV des Polanco (Prisa) et de 44 % d’Arbarin (Juan Abelló) qui était investie à 81 % en actions. Keeper Inversiones (famille Del Pino, Ferrovial), exposée à 65 % aux actions, a rétréci pour sa part de 48 %. En revanche, les Sicav d’Isak Andic (président de Mango et actionnaire à 5,6 % du Sabadell) sont investies uniquement en obligations et leur encours a augmenté 2008 de 9 %, à 517 millions.
Pour l’assemblée générale de la Commerzbank qui se tiendra 15 et 16 mai, RiskMetrics recommande aux investisseurs institutionnels (qui détiennent au total 58 % du capital) de voter en faveur de la prise par l’Etat fédéral (au travers du Fonds de stabilisation des marchés financiers SoFFin) d’une participation de 25 % plus une action dans la banque, rapporte la Frankfurter Allgemeine Zeitung. Le service d’aide à la politique de vote préconise aussi de voter en faveur de l’audit spécial demandé par trois actionnaires individuels sur les circonstances exactes de l’acquisition de la Dresdner Bank. Pour le cas où la motion concernant l’entrée du SoFFin à la faveur d’une augmentation de capital sans droit de vote serait rejetée, RiskMetrics appuierait la résolution prévoyant une augmentation du capital avec droit de vote. Le représentant de RiskMetrics en Allemagne juge positif que la Commerzbank soumette la prise de participation par le SoFFin à un vote des actionnaires, alors qu’elle n’y était pas obligée.
Selon les informations du Handelsblatt, Hypo Real Estate (HRE) aurait subi une perte supplémentaire de l’ordre de 500 millions d’euros au premier trimestre. Les chiffres seront publiés mardi.
Avox Ltd, filiale de la Deutsche Börse a conclu un accord de coopération avec CUSIP Global Services (filiale de l’American Bankers Association gérée par S&P) pour l’introduction de la nomenclature standardisée des entreprises par le code CABRE (CUSIP Avox Business Reference Entity identifier). CABRE est un code de 10 signes désormais disponible sous divers formats informatiques pour les clients d’Avox et de S&P/CUSIP. La publication d’un annuaire des codes CABRE et des données de base sur 250.000 entreprises de tous les secteurs dans le monde entier est prévue pour avant fin juin.Avox exploite un procédé nouveau de vérification, d’ajustement et d’extension des données sur des entreprises, données qui sont régulièrement mises à jour ; la filiale de Deutsche Börse a constituté un pool de données avec sa clientèle qui comprend notamment SWIFT, Allianz, Citi, Barclays, Nomura et Standard Bank of South Africa.Ces informations sont recoupées avec celles en provenance des autorités de régulation, des registres du commerce et des rapports financiers publiés par les entreprises.
Selon L’Agefi suisse, la plainte déposée aux Etats-Unis contre la banque helvétique UBS dans une affaire de fraude fiscale «viole» le droit suisse et les conventions entre les deux pays, a affirmé vendredi le ministère suisse de la Justice qui appelle la justice américaine à «rejeter» la plainte. Selon le ministère, qui a envoyé un mémoire exposant le point de vue du gouvernement helvétique au tribunal du district fédéral de Miami, «l"échange d"informations doit se dérouler selon une procédure arrêtée d"un commun accord par les parties contractantes». La première banque suisse UBS a accepté en février de payer 780 millions de dollars (586,9 millions d"euros) pour solder une affaire d"évasion fiscale et a livré les identités d"environ 300 clients américains qu"elle avait aidés à échapper au fisc.
Stephen Friedman, le chairman de la Fed de New York, est administrateur de Goldman Sachs. Cela provoque quelques remous dans la mesure où la Fed de New York a très vite donné son autorisation à Goldman Sachs de prendre le statut de holding bancaire. De plus, Goldman a ensuite rapidement obtenu une injection d’argent public de 10 milliards de dollars, rappelle The Wall Street Journal. Pour sa part, Stephen Friedman, qui détenait déjà des actions Goldman auparavant, en a acheté 37.300 supplémentaires en décembre, qui ont depuis lors généré une plus-value de 1,7 million de dollars. De plus, Stephen Friedman a chapeauté la recherche d’un nouveau president pour la Fed de New York, pour remplacer Tim Geithner qui est devenu secrétaire au Trésor. Or, la Fed de New York joue un rôle crucial dans la politique monétaire et la personnalité choisie comme president a été William Dudley, un ancien économiste de chez Goldman Sachs. Cela posé, la Fed n’a aucun règlement obligeant ses administrateurs à déclarer leurs achats d’actions. Elle est actuellement en train d’en mettre un au point.
De Big Board à Big Bored : avec l’avènement des transactions électroniques, nombre de cambistes à la criée de Wall Street se trouvent oisifs une bonne partie de la journée, rapporte The Wall Street Journal. En fait, le gros de l’activité du marché se situe au moment de l’ouverture à 9h30 et lors de la clôture à 16h. Ce qui laisse beaucoup de temps libre, pour regarder des DVD dans une salle un étage plus bas, aller au gymnase, faire ses emplettes sur Internet ou reprendre des études.
Selon les Echos, Les obligations d’entreprise non financières ont vu leur prime de risque diminuer de près de 50 points de base en avril. Il s’agit de la détente la plus forte depuis le début de l’année. Outre l’engouement des investisseurs pour les titres privés, les volumes de nouveaux papiers mis sur le marché ont diminué en avril.
Selon L"Agefi suisse, Olivier Steimer, président de la BCV, a déclaré à l"occasion de l"Assemblée générale de la banque que « la BCV est actuellement bien équipée pour affronter cette crise. Sa santé financière est intacte. Avec un taux de couverture de nos fonds propres de 180% actuellement, nous disposons de réserves suffisantes ».
Urs Rüegsegger, CEO de SIX Group, estime que 92 à 96 % des actions suisses sont toujours traitées sur les places helvétiques, grâce à la fidélité des membres de la Bourse suisse, souligne la Börsen-Zeitung. D’autres entreprises de marché ont perdu beaucoup plus de volume repris par les opérateurs alternatifs bon marché. Et, depuis l’effondrement de Lehman, les transactions reviennent vers les marchés traditionnels.