Nos articles d’actualité et d’analyse sur l’évolution des Bourses, sur les dynamiques à l’oeuvre sur les marchés actions et sur les principales opérations (augmentation de capital, émissions d’actions...).
Pariant sur un rebond proche des introductions en Bourse, rapporte la Tribune, le fonds d’investissement KKR, poids lourd américain de l’investissement dans le non-coté (47,3 milliards de dollars d’actifs sous gestion) a signé un partenariat avec Fidelity, l’un des leaders mondiaux de la gestion d’actifs (1.300 milliards d’actifs sous gestion). Ce dernier sera le distributeur exclusif des titres émis à chaque fois que KKR cédera une de ses sociétés en l’introduisant en Bourse,. Cela étant, rappelle le quotidien, compte tenu de la déprime des marchés, KKR n’a effectué aucune introduction en Bourse depuis deux ans. Mark Haggerty, le président de Fidelity Capital Markets, note cependant que l’on commence à observer des signes de reprise. Aussi, une forte part des sociétés détenues par KKR arrivent en fin de cycle d’investissement et sont donc susceptibles d'être introduites sur les marchés. Au total, l’américain détient près de 50 participations, dont le français PagesJaunes, qui ont généré plus de 200 milliards de dollars de chiffre d’affaires en 2008.
Selon L’Echo, quatre pays du Conseil de coopération du Golfe (CCG), soit l’Arabie saoudite, Bahreïn, Koweït et le Qatar, ont signé dimanche à Ryad un accord sur la création d’une union monétaire. C’est un nouveau pas vers le lancement d’une monnaie unique, a indiqué un porte-parole du CCG.
La Tribune rapporte que les fonds d’investissement ont enregistré une dépréciation moyenne de leur portefeuille de 17,6 % au quatrième trimestre 2008 par rapport à l’an passé. Ce résultat est à rapprocher de la perte de 38,5 % de l’indice S&P 500 souvent pris en référence D’après Cogent Partners cité : les pertes de valeur constatées sur les marchés n’ont pas été intégralement répercutées dans les comptes des fonds. Par ailleurs, l’EVCA, l’association européenne du capital-investissement, a publié ses chiffres définitifs pour 2008, mettant en avant la baisse de 28 % du volume d’investissement en Europe l’an dernier, à 54 milliards d’euros, largement tiré vers le bas par les grosses opérations, en repli de 40 %.
Dow Jones Indexes annonce que la société française Rodriguez Group est exclue de l’indice Dow Jones Luxury Index, en raison du déclenchement d’une procédure de sauvegarde pour renégocier sa dette bancaire. Elle sera remplacée par la valeur italienne Aeffe S.p.A.
La société Newton Investment Management - filiale de BNY Mellon Asset Management - vient d'éditer un livre blanc intitulé «The expected impact of all change on the asset management industry». ce dernier met en évidence le fait que les gestionnaires d’actifs qui pourront apporter des solutions crédibles en matière de performance et non en matière de produits, répondront aux objectifs de leurs clients et seront les gagnants de la période post crise financière.Selon Helena Morrissey, directeur général de Newton Investment Management, «le livre blanc analyse le changement profond qui doit se produire pour que les gestionnaires d’actifs s’adaptent au nouvel environnement.»En effet, le secteur a évolué vers la distribution et les produits, dans lequel la crédibilité et la réussite d’une société étaient généralement associées au montant de ses actifs sous gestion. «Or, la mauvaise performance de certains grands noms du secteur, note encore Helena Morrissey, et la faiblesse générale des rendements absolus, a conduit à un renversement de cette tendance. Désormais la réputation et la culture d’une entreprise dépendront davantage de sa capacité à obtenir des performances régulières d’une manière claire et transparente.» Toujours selon l'étude, il est nécessaire de regagner la confiance des clients en leur proposant des produits simples, répondant à des besoins réels. A l’opposé d’offres d’ instruments financiers complexes et de modèles du type «boîte noire». Le livre blanc montre que les gestionnaires présentant un historique de qualité, des process solides et une gestion des risques reconnue et transparente, seront très prisés et attireront le plus l’intérêt des investisseurs. Aussi, les sociétés de gestion d’actifs gagnantes seront celles en mesure d’afficher : 1) Une performance des placements forte et régulière 2) Des organisations permettant d’attirer et de retenir les meilleurs professionnels de l’investissement 3) Une image de marque claire et une forte conviction sur ses principes 4) Des relations étroites avec les clients, axées sur le service 5) Une distribution large et efficace, équilibrée par une orientation sur l’investissement 6) La capacité à fonctionner avec succès dans un cadre réglementaire beaucoup plus strict 7) Des approches d’investissement simples et transparentes 8) La capacité à traiter avec succès le changement structurel induit par le passage de régimes à prestations définies à régimes à cotisations définies.
Selon L’Agefi suisse, la Confédération helvétique peut dès aujourd’hui replacer le crédit de soutien accordé à UBS en octobre dernier, sous la forme d’un emprunt convertible de 6 milliards de francs. Berne peut revendre l’emprunt sur le marché des capitaux mais peut aussi convertir les 6 milliards en actions UBS qu’elle peut revendre en bourse. Ou encore conserver l’emprunt jusqu’à son échéance fixée à fin juin 2011 et le convertir seulement à cette date en actions.
Après le retrait à l’Irlande de son prestigieux triple A le 30 mars dernier, rapporte la Tribune, l’agence d'évaluation Standard and Poor’s a de nouveau abaissé la note de crédit souveraine du pays, désormais à AA. S&P redoute que le plan de sauvetage des banques irlandaises, ne soit très couteux pour les finances publiques du pays. En conséquence, la monnaie unique a baissé face au dollar, l’Irlande étant l’un des pays membres de la zone euro. A cela se sont ajoutées des rumeurs d’une prochaine remontée des taux de la banque centrale américaine.
Selon la Tribune, la Bourse de Hong Kong retrouve son pouvoir d’attraction auprès des entreprises chinoises. Nombre d’entre elles semblent prêtes à ouvrir leur capital en se cotant sur cette place. Outre le beau parcours d’un titre comme China Zhongwang dont le cours est au-dessus de son prix d’offre, le retour de la liquidité et la récente flambée des indices (+ 52 % depuis le premier janvier à Shanghai et + 26,8 % à Hong Kong) séduit. Hong Kong a déjà attiré huit entreprises cette année pour 1,6 milliard de dollars levés. Onze autres devrait suivre selon le Thomson Financial cité par la Tribune. La bourse de Shangai en fait les frais puisque aucune n’est allé se coter. Parmi les entreprises candidates, la Tribune cite Lumena Resources, une société de chimie qui souhaite lever jusqu'à 190 millions de dollars. Le secteur financier n’est pas en reste. Au-delà de la cotation de la branche assurance-vie en Asie du groupe AIG, Hong Kong pourrait également bientôt accueillir la chinoise China Minsheng Banking.
Malgré la crise économique et financière, Siemens sera en mesure d’atteindre son objectif de 25 milliards d’euros de chiffre d’affaires avec des produits écologiques en 2011, a estimé Barbara Kux, membre du directoire responsable des activités vertes, rapporte la Frankfurter Allgemeine Zeitung. En effet, les marchés des produits écologiques croissent plus rapidement que les autres en période de crise. De plus, ils bénéficient de commandes passées dans le cadre de programmes de long terme.En 2008, précise le premier rapport développement durable, Siemens a réalisé 19 milliards d’euros de CA avec des éoliennes, des centrales électriques et des turbines efficientes ainsi que des lampes basse consommation, ce qui représente plus du quart du CA total (77,3 milliards d’euros). Les produits sont labellisés «verts» sur la base d’un cahier des charges établi par PricewaterhouseCoopers (PwC).
Vendredi, S&P a ramené à A+/A-1, perspective stable, les notes long et court termes AA-/A-1+ de Siemens, indique la Frankfurter Allgemeine Zeitung. Cet abaissement est imputable au ralentissement des encaissements et à l’augmentation de l’endettement imputables à la récession, Siemens risquant d'être plus durement touché par la crise qu’on ne l’escomptait jusqu'à présent.
On avait enterré un peu trop vite les bons vieux fonds d’actions traditionnels. Depuis l'étiage du marché le 6 mars, le DekaFonds, le plus gros fonds d’actions allemandes avec près de 3 milliards d’euros, affiche une performance de 42 %, contre 38 % pour le Dax. Il gagne aussi 8,4 % depuis de l’année, soit 3 points de plus que l’indice, constate Die Welt. La même remarque vaut pour le DWS Investa, qui a gagné 43,3 % depuis début mars et affiche une performance à deux chiffres depuis le début de l’année.Le Fondak de cominvest s’est très bien comporté lui aussi, alors que les ETF, qui sont tellement à la mode actuellement, font moins bien. Le iShares sur le Dax est en retard d’un point de pourcentage sur l’indice qu’il est censé répliquer. Quant au DWS Deutsche Aktien 130/30, il n’a produit que 2,6 % cette année ; et il a perdu 37 % sur douze mois, soit 10 points de plus que le Dax.
Filiales du Crédit Mutuel Arkea, BCME et CAMEFI BANQUE, deux banques dédiées aux entreprises, annoncent le lancement de Cash Fidelity. Ce produit qui a pour objectif de pallier la faiblesse des taux courts est un dépôt à terme à taux progressif sur deux ans. Sa rémunération est indexée sur l’euribor trois mois, majoré d’un pourcentage qui progresse au fil du temps, afin de récompenser la fidélité des clients. A titre d’exemple, sur l’offre en vigueur du 2 au 12 juin, la rémunération est égale à l’euribor 3 mois le premier trimestre, puis l’euribor trois mois auquel s’ajoute 0,15 % le deuxième trimestre, etc. Le huitième trimestre (soit les trois derniers de la deuxième année), la majoration est de 1,65 %. Le capital reste disponible tout le long de la vie du produit et les rachats qui portent sur les intérêts versés à chaque fin de trimestre sont possibles sans frais ni pénalités. Le montant minimum de souscription est de 150 000 euros.
La résurgence des marchés émergents cette année a relancé la thèse du découplage de ces économies par rapport au monde développé, analyse le Financial Times. Jim O’Neill, chef économiste de Goldman Sachs, pense par exemple que la Chine et l’Inde vont croître fortement cette année. Pour lui, ces pays bénéficient de la poursuite de la croissance de la consommation domestique.
Les produits structurés souffrent depuis la faillite de Lehman Brothers d’une mauvaise image. Selon une contribution de Laurent Roussel, directeur adjoint de la recherche d’Exane Derivatives, dans Le Temps, pour retrouver la confiance des investisseurs, l’industrie des produits structurés s’est rapidement adaptée à cette situation, avec les mécanismes de nantissement de la composante obligataire. «L’obligation mise en gage survit au défaut éventuel de l’émetteur du produit structuré. Corollaire de la maîtrise du risque émetteur, cette nouvelle génération de produits structurés gagne également en liquidité: le produit se valorise mieux sur le marché secondaire», explique-t-il.
Dans son dernier rapport trimestriel, la Banque des règlements internationaux (BRI) estime que le sentiment selon lequel le plus dur de la crise serait derrière nous a incité les investisseurs à prendre davantage de risques entre fin février et fin mai, rapporte la Frankfurter Allgemeine Zeitung. Cependant, à fin mai, les indices d’actions étaient encore de 20-30 % inférieurs à leur niveau d’avant la faillite de Lehman à la mi-septembre et les primes de risque sur les marchés du crédit ne sont pas retombées à leur faible niveau antérieur malgré un fort repli. L’amélioration a été patente, cela posé, sur les marchés interbancaires.
Les prix de l’immobilier de bureaux dans la City de Londres ont tellement chuté que ce quartier est devenu le seul au monde à offrir aux investisseurs internationaux des possibilités de réaliser de bonnes affaires, rapporte le Financial Times, qui se fait l'écho de l'étude annuelle «Money into Property» du consultant DTZ. Cette étude couvre 38 pays en Europe, dans la zone Asie-Pacifique et aux Amériques.Les perspectives pour l’investissement immobilier à l'échelon mondial restent bouchées, avec des rendements qui vont diminuer d’un cinquième en 2009 et des prix qui ne se stabiliseront qu’en 2010. Pour le Royaume-Uni, les rendements de 2008-2010 seront les plus mauvais depuis le début de la série en 1921. Les loyers pour les meilleurs emplacements dans la City et le West End ont chuté de 31 % et 23 % respectivement depuis leur pic de 2007 et DTZ s’attend à des baisses supplémentaires de 14 et 20 % pour les deux ans à venir.
«La température est nettement en hausse dans les produits structurés. La demande dépasse même le niveau d’avant la crise de l’automne dernier», déclare au Temps Lionel Pilloud, responsable pour la Suisse romande auprès de Vontobel, à Genève. Il souligne que ce sont les structures simples et transparentes qui fonctionnent sur des thèmes porteurs comme les marchés émergents, notamment le Brésil, la Russie et l’Asie.
Selon des chiffres remontant à 2007, le marché chinois de la gestion de fortune avait doublé par rapport à 2000 pour représenter 350 milliards de dollars. On recensait fin 2007 environ 415.000 particuliers haut de gamme (HNWI) avec une épargne financière supérieure à 1 million de dollars et 6.038 personnes très haut de gamme (UHNWI) avec plus de 30 millions de dollars, révèle une étude de Celent (http://www.celent.com/124_1600.htm).D’après Hua Zhang, analyste de l’Asia Research Group de Celent, les principaux défis à relever par le secteur de la gestion de fortune réside dans le fait que les produits ne sont pas suffisamment personnalisés («undifferentiated») et dans l’ignorance de l’allocation globale d’actifs. A cela s’ajoute le manque de protection des données personnelles du client ainsi que d’une véritable gestion du risque. Enfin, le secteur souffre d’une pénurie de professionnels de grande qualité.
La Deutsche Börse a annoncé jeudi soir que les actions Escada et Vivicon seront retirées du SDax, la capitalisation boursière de ces deux titres ne répondant plus aux critères plancher pour se maintenir dans l’indice. L’action Escada est remplacée par celle de OVB Holding tandis que celle de Tipp24 remplace celle de Vivicon.
Le versement de dividendes en actions est une stratégie qui séduit de nombreuses entreprises du CAC 40, note l’Agefi. «Ce sont des augmentations de capital déguisées», rappelle Olivier Lazar, président du directoire d’Olympia Capital Gestion, qui confie au quotidien avoir systématiquement opté pour le versement en actions.