Nos articles d’actualité et d’analyse sur l’évolution des Bourses, sur les dynamiques à l’oeuvre sur les marchés actions et sur les principales opérations (augmentation de capital, émissions d’actions...).
Selon la Tribune du 13 juillet qui cite Olivier Boyadjian, le président du fonds de retournement HIG Capital - chargé du redressement de sociétés en difficulté - , «nombre d’entreprises n’auront d’autres choix que de se placer en redressement judiciaire à la fin de l'été.» Ces défaillances à venir feront le jeu de HIG Capital qui dispose de 600 millions d’euros et espère investir intégralement cette somme «en dix-huit mois» à partir de la fin de l'été. Outre HIG Capital, des concurrents comme Butler, Caravelle, Perceva, Sun Capital, etc. comptent eux aussi reprendre des entreprises, les redresser, puis les revendre après avoir créé une valeur substantielle. Les redressements judiciaires risquent d'être plus nombreux demain qu’aujourd’hui, précise également le quotidien, dans la mesure où l'État a été le principal artisan d’un sauvetage momentané. A force d’exonération de charges sociales et de taxe sur la valeur ajoutée, etc auxquelles il faut ajouter les effets de l’affacturage, afin de se faire payer rapidement ses factures. Cela étant, «l’activité commerciale pendant la période estivale étant en général particulièrement faible, cet outil va perdre de son intérêt, voire devenir dangereux», rappelle Olivier Boyadjian. Résultat, note la Tribune, nombre d’entreprises se trouveront dans l’impasse et leurs sorts seront alors discutés à la barre du tribunal de commerce.
Selon Le Temps, les banques des deux grands distributeurs suisses, Coop et Migros, progressent et se félicitent d’un afflux constant de nouveaux fonds. La Banque Coop, contrôlée par la Banque cantonale de Bâle, a vu son bénéfice net a croître de 1,9% par rapport à la même période de l’an passé, à 36,63 millions de francs suisses. Pour sa part, la Banque Migros a vu son bénéfice brut reculer de 2,1% au premier semestre 2009, à 127,9 millions de francs suisses. Mais elle se prévaut d’un important afflux de fonds de clients (+3,2%), pour 773 millions de francs suisses, et de l’arrivée de 32 000 nouveaux clients depuis le début de l’année.
Lyxor AM vient de communiquer les performances des indices « Lyxor Hedge Indices ». L’indice «Lyxor Hedge Fund Index» a enregistré une performance positive de + 0.04% au mois de juin 2009. Sur le mois, les stratégies alternatives les plus performantes sont les stratégie L/S Credit Arbitrage (+3.93%), L/S Equity Long Bias (+2.49%) et L/S Equity Statistical Arbitrage (+1.90%). De son coté, l’indice thématique «Lyxor Emerging Market Index» a généré une performance négative de - 2.83% en juin 2009, soit une baisse sur l’année de 7,62 %. Nom de l’indice Performance juin 2009* Performance 2009* Indice global Lyxor Hedge Fund Index 0.04% 2.17% Indice de stratégie Lyxor L/S Equity Long Bias Index 2.49% 18.09% Lyxor L/S Equity Market Neutral Index 0.07% -1.66% Lyxor L/S Equity Short Bias Index -1.65% -14.28% Lyxor L/S Equity Statistical Arbitrage Index 1.90% 5.11% Lyxor L/S Equity Variable Bias Index -0.15% -2.69% Lyxor Convertible Bonds & Volatility Arbitrage Index 1.10% 7.41% Lyxor Distressed Securities Index -0.05% -4.88% Lyxor Merger Arbitrage Index 1.64% 3.80% Lyxor Special Situations Index 1.05% 9.62% Lyxor L/S Credit Arbitrage Index 3.93% 21.56% Lyxor Fixed Income Arbitrage Index 0.68% 12.92% Lyxor CTAs Long Term Index -1.79% -6.81% Lyxor CTAs Short Term Index -1.61% 2.44% Lyxor Global Macro Index -1.48% -0.63% Indice thématique Lyxor Emerging Markets Index -2.83% -7.62% (*) Les performances sur l’année 2009 sont calculées du 31 décembre 2008 au 30 juin.
Au premier semestre 2009, 3821 parts de fonds ont été fermées selon une étude de Morningstar citée par la Tribune du 13 juillet. Ces fermetures ont été décidées dans un souci d'économies et de rationalisation des gammes. Sur un an, cela porte les fermetures à 7600 parts, soit 45 % de plus qu’en 2008 et 120 % de plus qu’en 2007.
A fin juin, le nombre d’ETF cotés sur NYSE Euronext atteignait 416 unités cotés quatre cent soixante quatre fois et lancés par quatorze promoteurs différents. Ils répliquaient 285 indices sur plusieurs classes d’actifs et/ou stratégies. Au premier semestre, le nombre d’ETF cotés a augmenté de 20 %, avec 71 lancements et 3 retraits. En juin, Euronext a ainsi admis à la négociation 21 produits, dont 17 de CASAM (obligataires, stratégies et mondiaux) et 4 stratégiques d’ETF Securities.Par rapport à mai, le volume de transactions journalier moyen a diminué de 10 % à 294 millions d’euros pendant que le nombre de transactions se contractait de 12 % à 6.736 unités.Enfin, le spread moyen a baissé à 45,51 points de base contre 55,96 en mai.
Stoxx Ltd a annoncé le lancement de la gamme Dow Jones Stoxx 600 Optimised Supersector Indexes qui se compose d’indice développés en coopération avec Source, le promoteur d’exchange traded products créé par Bank of America Merrill Lynch, Goldman Sachs et Morgan Stanley (lire nos dépêches des 20 et 21 avril). Source a autorisé Stoxx à utiliser 18 de ses 19 secteurs pour créer des indices de référence destinés à des ETF qui seront lancés durant les semaines qui viennent. L’une des principales caractéristiques de ces indices qui couvrent 16 pays européens est qu’ils sont les premiers à prendre en compte la possibilité d’emprunter une action sur le marché du prêt de titres. Pour intégrer cet aspect particulier, Stoxx utilise des données fournies par Data Explorers, un fournisseur d’information spécialiste du prêt de titres et du «short interest». L’univers initial est celui du Dow Jones Stoxx 600 duquel ont été retirés la Grèce et l’Italie et au maximum les 60 actions les moins liquides. Les actions restantes sont classées en fonction du volume journalier de transactions par rapport au flottant et de la possibilité de les emprunter. Ces titres sont ensuite subdivisés en 19 supersecteurs conformément à leur catégorie, chaque secteur étant ensuite optimisé en fonction d’un facteur spécifique de liquidité par rapport au poids de chaque titre dans le secteur par rapport à sa capitalisation ajustée du flottant, en réduisant le poids des titres avec des ratios de volume de transactions élevés par rapport au flottant tout en préservant la pondération des titres les plus liquides. De plus, les plus grands titres de chaque supersecteur sont plafonnés entre 10 et 20 % selon le nombre de titres dans le secteur concerné.
Selon la Tribune, la plate-forme de Nyse-Euronext dédiée aux échanges de blocs de titres semble susciter l’intérêt. Quatorze nouveaux membres sont venus rejoindre ce «dark pool"qui permet d'échanger des blocs de titres en toute discrétion, tout en respectant les règles en vigueur. Lancé en février dernier en partenariat avec JP Morgan, BNP Paribas etHSBC, Smart Pool a enregistré depuis un essor d’activité de plus de 90 %. Pour autant, les régulateurs de marché ne sont pas particulièrement à l’aise avec ces marchés. Selon le « Financial Times », cité par le quotidien, le Comité européen des régulateurs (CESR) doit tenir une réunion avec quatre d’entre eux aujourd’hui.
Les particuliers en Europe et aux Etats-Unis accordent la première place à la sécurité dans leurs placements financiers et sont prêts pour cela à se contenter de performances plus modestes. Environ la moitié des personnes interrogées en Europe et 70 % des Américains ont placé de l’argent dans des dépôts d'épargne. Parallèlement, la proportion de non-épargnants a diminué des deux côtés de l’Atlantique. Tels sont les principaux résultats de l'étude Investmentbarometer réalisée en mars et avril 2009 par GfK Custom Research pour le compte de The Wall Street Journal auprès de 11.000 personnes dans onze pays (Allemagne, Belgique, Espagne, Etats-Unis, France, Hongrie, Italie, République tchèque, Royaume-Uni et Suède).Chez les Européens de l’Ouest, les investissements en actions ou en fonds d’actions ne sont que le troisième placement préféré, après les dépôts d'épargne et l’assurance vie, avec seulement 22 % du panel, alors qu’ils sont les premiers au palmarès des Américains, avec 80 %.
Le Comité technique de l’organisation internationale des commissions de valeurs (OICV) a publié le 13 juillet son rapport définitif , Principles for Outsourcing by Markets, qui propose un ensemble de principes à destination des entreprises de marché et des autorités de marché pour les aider à mieux gérer leurs accords d’externalisation. Les plates-formes multilatérales de trading (MTS ou ATS) ne sont pas concernées par ce document.
L’industrie de la gestion britannique est encore très vivement secouée par les turbulences financières. Les fortes baisses des marchés au quatrième trimestre 2008 devraient avoir un impact marqué sur l’ensemble du secteur en 2009, souligne l’association britannique de la gestion (IMA) dans son rapport annuel 2008. Malgré les opérations de fusions-acquisitions réalisées l’an dernier, la gestion britannique reste fragmentée, relève l’IMA.En 2008, le total des actifs gérés au Royaume-Uni par les sociétés membres de l’IMA s’est élevé à 3.000 milliards de livres contre 3.400 milliards fin 2007. Sur ce total, 1.000 milliards de livres (montant inchangé par rapport à 2007) sont gérés pour le compte de clients internationaux, 500 milliards (contre 570 milliards) sont logés dans des fonds offshore et 362 milliards (contre 468 milliards) sont dans des fonds domiciliés au Royaume-Uni. La part du marché actions détenue par les gérants britanniques s’est repliée à 43% contre 44% l’année précédente. Les gains dégagés par les sociétés de gestion sont tombés 9,4 milliards de livres contre 10,2 milliards en 2007.
Selon Le Temps, les banques des deux grands distributeurs suisses, Coop et Migros, progressent et se félicitent d’un afflux constant de nouveaux fonds. La Banque Coop, contrôlée par la Banque cantonale de Bâle, a vu son bénéfice net a croître de 1,9% par rapport à la même période de l’an passé, à 36,63 millions de francs suisses. Pour sa part, la Banque Migros a vu son bénéfice brut reculer de 2,1% au premier semestre 2009, à 127,9 millions de francs suisses. Mais elle se prévaut d’un important afflux de fonds de clients (+3,2%), pour 773 millions de francs suisses, et de l’arrivée de 32 000 nouveaux clients depuis le début de l’année.
Selon les statistiques mensuelles de la société Europerformance-SIX Telekurs concernant les fonds d’investissement de droit français, les souscriptions nettes (entrées auxquelles on a retranché les sorties de capitaux) de l’ensemble des fonds de trésorerie affichent une baisse, en juin, de 16,5 milliards d’euros. Cette évolution est essentiellement le fait de retraits sur les monétaires régulières (-15,27 milliards d’euros). Hormis ce mouvement - qui s’explique en grande partie par une période d'écriture comptable - les souscriptions nettes dans les autres catégories n’ont pas connu de telle ampleur. On notera également un regain d’intérêt des investisseurs pour les différentes classes d’actifs, l’ensemble des catégories de fonds de toute nature affichant des soldes «entrées moins sorties de capital " positifs - exception faite des fonds à formule (-250 millions d’euros). Dans le détail, ce sont les fonds diversifiés qui entregistrent la collecte nette la plus forte (+2,46 milliards d’euros) au cours de ce mois de juin, devant les fonds obligataires (1,07 milliard d’euros) et les fonds investis en actions (1,03 milliard d’euros). A noter cependant que pour deux catégories «actions» - composées de fonds investis en actions françaises et en titres de la zone euro - les soucriptions nettes ont été négatives ( respectivement -370 millions d’euros et et -80 millions d’euros).Cela posé, depuis le début de l’année, ce sont les fonds monétaires et les fonds diversifiés qui affichent la variation de leur encours - intégrant un effet marché et un effet souscriptions - la plus forte toutes catégories confondues (+9,9 %). Derrière suivent les fonds actions (+8,2 %) et les fonds obligataires (+7,2 %). Dans le détail, les fonds investis en actions Asie/Pacifique et ceux investis à l’international ont enregistré un bond de leur encours de 37,2 % et 27 % respectivement. Du coté des obligations, ce sont les fonds «high yield» qui ont vu leur encours afficher une forte progression (+18,8 %). L’ensemble de ces chiffres sont à rapprocher des performances de ces catégories. A titre d’exemple, sur le premier semestre, les fonds investis en actions Asie/Pacifique ont progressé en moyenne de 13,86 %, et à l’international de 9,27 %. Du coté des fonds «high yield», la progression est encore plus nette puisqu’elle est de 29,29 %. Par comparaison, les fonds «actions françaises» et ceux investis sur la zone euro ont affiché une hausse moyenne 2,99 % et 3,17 % respectivement.
En Belgique, les sociétés qui séduisent le plus les actionnaires ne sont pas forcément celles qui distribuent beaucoup de dividendes, ce qui est le cas des sociétés de distribution et de l’agro-alimentaire, rapporte L’Echo. Ainsi, Delhaize Group qui partage à peine 29,6 % de ses profits nets à ses actionnaires est l’action qui offre la meilleure progression depuis mars 2003. Colruyt (avec un « pay out » de 39,3 %) et AB InBev (19,6 %, le taux plus bas) sont dans une situation analogue parmi les sociétés de l’indice Bel 20.
Le total des actifs des OPCVM de la zone euro a continué de diminuer au premier trimestre, dans une moindre mesure toutefois que lors des deux trimestres précédents, revenant de 4232 milliards d’euros en décembre2008 à 4096 milliards à fin mars2009. Cette évolution résulte essentiellement d’une baisse de l’encours des actions et autres titres de participation, revenu de 1133 milliards d’euros à 1044 milliards, indique la Banque centrale européenne dans un communiqué.Si l’on considère l’actif du bilan agrégé des OPCVM de la zone euro à fin mars2009, l’encours des titres autres que des actions représentait 41% du total des actifs contre 40% à fin décembre 2008. Les actions et autres titres de participation figuraient en deuxième position, leur part ressortant à 25% contre 27% précédemment. Les parts d’OPCVM, les dépôts et les immobilisations sont demeurées stables à 13%, 8% et 5%, respectivement, du total des actifs.En ce qui concerne la ventilation par stratégies de placement, la part des fonds obligations dans le total des actifs est ressortie à 32% à fin mars 2009 contre 31% à fin décembre 2008. Les autres composantes sont restées stables, celle des fonds mixtes à 29%, celle des fonds actions à21% et celle des fonds immobiliers à 6% .
Le Hennessee Hedge Fund Index a progressé de 0,64% au mois de juin, ce qui porte sa performance depuis le début de l’année à 11,74%, selon les statistiques publiées par Hennessee Group. Dans le même temps, le S&P 500 s’est avancé de 0,02% (1,78% depuis le début de l’année), le Dow Jones s’est replié» de 0,63% (-3,75%) et le Nasdaq s’est inscrit en hausse de 3,10% (16,36%). «Alors que les marchés ont enregistré un fort rebond en avril et mai, la plupart des gérants sont demeurés très conservateurs. Je pense que nous avons atteint un point d’inflexion, la dynamique haussière semblant s'être évanouie. Nous devrions assister à un retour du stock picking motivé par les fondamentaux, qui sont plutôt négatifs. En outre, les données techniques sont également mauvaises, et laissent présager une correction estivale», explique le co-fondateur de Hennessee Group, Charles Gradante. Le Hennessee Long/short Index a dégagé un gain de 1,10% en juin et 10,95% depuis le début de l’année, le Hennessee Arbitrage/Event Driven a progressé de 1,14% (13,76%), le Convertible Arbitrage Index de 0,21% (21,48%) alors que le Global/Macro a cédé 0,46% mais marque un gain de 10,77% depuis janvier.
La gestion d’actifs semble avoir aboli la loi de l’offre et de la demande. Alors que dans les autres secteurs l’intensification de la concurrence ou la baisse de la demande font baisser les prix, elle augmente ses prix.Chez Deka, tous les fonds d’actions seront assortis d’une commission de performance, chez Union Investment ce type de frais est facturé pour 15 d’entre eux depuis décembre. Ils ont suivi DWS, dont un tiers des 500 fonds facture une commission de performance tandis que chez AGI c’est le cas pour 68 d’entre eux, constate Die Welt. Chez DWS et Deka, elle s’applique même si le fonds est dans le rouge tandis que chez Union elle n’est prélevée qu’en cas de résultat positif, mais sans «high watermark». Le choix du benchmark est de plus souvent arbitraire et peut par exemple ne pas tenir compte des dividendes. Le renchérissement est justifié souvent par celui de la gestion active et de la recherche, mais on s’aperçoit que souvent cette commission est prélevée sur des gros fonds bien établi comme le Dekafonds, le Concentra, l’Unifonds, le DWS Global Value, le Pimco Euro Bond Total Return, l’Arideka, l’UniRenta ou le DWS Geldmarkt Plus.Cela vient s’ajouter à des commissions de gestion qui sont déjà «sportives». D’après Lipper, elles sont passées entre 1998 et 2008 de 0,8 % à environ 1,5 % de moyenne.
Selon la Tribune qui cite une étude du cabinet Preqin, les fonds d’investissement deviennent moins exigeants en matière de frais, notamment lors de la négociation des commissions de gestion (« fees »). Se situant autour de 2 % en 2007, celles-ci ont diminué de 20 points de base, à 1,8 %, pour les fonds de LBO en cours de levée. Une tendance similaire émerge dans le capital-risque. Avec un recul de 15 points de base des «fees» pour les fonds clos en 2009 ou encore en cours de levée. la moyenne des commissions de gestion dans le capital-risque est passée de 2,5 % à 2 %.
La Banque centrale européenne a publié le 9 juillet son examen annuel du rôle international de l’euro (Review of the international role of the euro), en s’attachant plus particulièrement aux évolutions intervenues en 2008. En dépit des turbulences financières, les parts respectives des devises internationales, et notamment celle de l’euro, sont restées stables. Plus précisément, entre fin 2007 et fin 2008, la part des instruments libellés en euros a augmenté d’environ 1 point de pourcentage dans l’encours des titres de créance, de quelque 2 points de pourcentage dans l’encours de prêts et de dépôts transfrontières, et de 1 point de pourcentage environ dans les réserves de change mondiales. Ces variations, mesurées à taux de change constants, sont tout à fait conformes aux évolutions observées les années précédentes, relève la BCE.Le fait que l’utilisation internationale des devises ait résisté aux perturbations financières valide la conclusion des examens antérieurs selon laquelle l’évolution du rôle des devises est un processus intrinsèquement lent. «La faible ampleur des modifications des parts respectives des devises est d’autant plus remarquable qu’elle contraste avec la baisse marquée des volumes globaux échangés sur les marchés financiers en 2008", souligne la BCE. Après plusieurs années de forte expansion des marchés financiers, stimulée par l’innovation financière et la mondialisation, les perturbations financières mondiales ont provoqué une interruption, voire une inversion de la croissance de certains compartiments de marché, notamment à la suite de l’intensification des turbulences mi-septembre 2008.
Grâce aux bonnes performances du premier semestre et au fait que la pression des remboursements semble désormais avoir dépassé son pic, la situation se détend pour les fonds de hedge funds. Les stratégies d’arbitrage d’obligations convertibles et de long/short equity affichent des résultats très positifs grâce à une évolution favorable des marchés, à une amélioration des conditions de crédit et au sentiment que certains actifs ont été trop sévèrement touchés, constate Ficth Ratings dans sa newsletter FoHF Quarterly. Cependant, les opérateurs macro systématiques souffrent toujours du manque de visibilité sur l'évolution des matières premières, des devises et des taux d’intérêt. Dans l’ensemble, poursuit Fitch, les investisseurs commencent timidement à manifester un regain d’appétence pour le risque, mais le positionnement directionnel des hedge funds et des fonds de hedge funds reste défensif compte tenu de la persistance d’incertitudes macroéconomiques.
Le Conseil de planification financière a adopté mercredi un projet autorisant l’Etat fédéral, les Länder et les municipalités à recourir pour 509 milliards d’euros à l’emprunt pour les années 2009 à 2013. Le stock de dette franchira ainsi en 2013 les 2 billions d’euros pour la première fois depuis la seconde guerre mondiale, note Die Welt, soulignant que le déficit de cette année ressortira à 112,5 milliards d’euros, soit 4 points de PIB. Ce ratio augmentera à 6 % en 2010 et reviendra à 5 points de PIB pour chacune des deux années suivantes.