Nos articles d’actualité et d’analyse sur l’évolution des Bourses, sur les dynamiques à l’oeuvre sur les marchés actions et sur les principales opérations (augmentation de capital, émissions d’actions...).
Pas moins de 79 milliards de dollars américains d’obligations ont été émis par des émetteurs des pays émergents (Etats et sociétés) au cours du premier semestre de l’année, ce qui selon un communiqué de la société de gestion F&C Investments constitue un record depuis deux ans. Mieux encore, alors que le volume des émissions de dette émergente se tarit normalement en été, les émissions de nouvelle dette souveraine ont progressé cette année, pour s’élever à 9 milliards de dollars américains en juillet. Il est vrai que ces émissions ont profité de l’appétit des investisseurs, dans l’espoir également que «les plans de sauvetage, les baisses des taux d’intérêt et l’aide de 750 milliards de dollars américains promise par le FMI permettront aux pays en difficulté de surmonter la récession mondiale», précise F&C. Dans le sillage de la hausse des marchés, les écarts de rendement (spread) des obligations émergentes par rapport aux Bons du Trésor américains se sont resserrés de 245pb depuis la fin décembre. Dans le détail, ce sont les obligations souveraines argentines qui figurent parmi celles ayant le plus surperformé le marché avec un spread par rapport aux Bons du Trésor américains qui est passé de 1965 points de base en novembre 2008 à 916 points de base le 27 juillet. Et la marge est encore importante pour que l'écart se réduise à nouveau.
Pas moins de 79 milliards de dollars américains d’obligations ont été émis par des Etats ou sociétés des pays émergents au cours du premier semestre de l’année, ce qui, selon un communiqué de la société de gestion F&C Investments, constitue un record depuis deux ans. Mieux encore, alors que le volume des émissions de dette émergente se tarit normalement en été, les émissions de nouvelle dette souveraine ont progressé cette année, pour s’élever à 9 milliards de dollars américains en juillet. Il est vrai que ces émissions ont profité de l’appétit des investisseurs, dans l’espoir également que «les plans de sauvetage, les baisses des taux d’intérêt et l’aide de 750 milliards de dollars américains promise par le FMI permettront aux pays en difficulté de surmonter la récession mondiale», précise F&C. Dans le sillage de la hausse des marchés, les écarts de rendement (spread) des obligations émergentes par rapport aux Bons du Trésor américains se sont resserrés de 245pb depuis la fin décembre. Dans le détail, ce sont les obligations souveraines argentines qui figurent parmi celles ayant le plus surperformé le marché avec un spread par rapport aux Bons du Trésor américains qui est passé de 1.965 points de base en novembre 2008 à 916 points de base le 27 juillet. Et la marge est encore importante pour que l'écart se réduise à nouveau.
Dans son bulletin hebdomadaire publié lundi 17 août, JP Morgan AM a établi un bilan des publications de bénéfices du 2ème trimestre 2009 réalisées par la quasi-totalité des entreprises du S&P 500. L’ensemble est très positif, «72 % des sociétés ayant publié des résultats supérieurs aux attentes, dont près de 60 % avec un différentiel supérieur à 10 %», précise la société de gestion. Dans le détail, il est noté que les secteurs de la santé, des biens de consommation de base et des biens de consommation discrétionnaire ont généré les meilleures bonnes surprises avec des bénéfices pondérés des capitalisations en recul de 21,7 % sur un an au 2ème trimestre. Le marché a logiquement apprécié. Ainsi, le S&P 500 a bondi de plus de 15 % depuis le 10 juillet. Cela dit, la raison essentielle de ces bonnes nouvelles sur les bénéfices tient aux fortes baisses des coûts réalisées par les entreprises qui ont permis de soutenir les marges. En chiffres, rapporte JP Morgan AM, le coût unitaire du travail a plongé de 5,8 % du 1er au 2ème trimestre 2009. Reste désormais à savoir, une fois ce processus achevé, ce qui soutiendra les marges. Autrement dit, l’amélioration du contexte économique induira t-elle à la fois des recrutements et un maintien de la discipline sur les coûts ? Actuellement, les entreprises font preuve de prudence en matière de prévisions de chiffre d’affaires. Or, ces dernières seront déterminantes lorsque les gains des réductions de coûts seront épuisés, conclut JP Morgan AM.
Selon la Tribune, une tendance se dessine en Europe et auxÉtats-Unis dans le LBO (rachat par effet de levier). Les banques n’hésitent plus à convertir leurs créances en capital. En France, précise le quotidien, l’exemple le plus célèbre reste celui du fabricant de toitures, Monier (ex-Lafarge Roofing) qui, racheté en mars 2007 par le fonds d’investissement français PAI Partners pour 2,4 milliards d’euros, a été cédé aux créanciers en juin dernier, en échange d’une réduction de la dette de 1,7 milliard à 1,1 milliard d’euros.
En juin, l’encours total net des organismes de placement collectif et des fonds d’investissement spécialisés au Luxembourg a augmenté de 0,74 % par rapport à mai à 1.631,25 milliards d’euros, selon les dernières statistiques de la CSSF (Commission de surveillance du secteur financier). Sur les douze derniers mois, les encours sont néanmoins en retrait de 14,24 %.L’augmentation des encours de 11,987 milliards d’euros provient pour 4,272 milliards de souscriptions nettes, le reste étant lié à la hausse des marchés financiers. A fin juin, 20,4 % des encours des OPC luxembourgeois étaient promus par des sociétés allemandes, 20 % par des sociétés américaines et 16,5 % par des sociétés suisses. La France arrive en septième position avec 8,5 % du marché. Par ailleurs, dans sa dernière lettre mensuelle d’août, la CSSF informe qu’une nouvelle société de gestion, NBG Asset Management Luxembourg, a été inscrite sur le tableau officiel des sociétés de gestion régies par le chapitre 13 de la loi du 20 décembre 2002 concernant les organismes de placement collectif. Au total, le régulateur recense 192 sociétés de gestion au 31 juillet.
La banque suédoise Swedbank a annoncé une augmentation de capital de 15 milliards de couronnes suédoises, soit 1,45 milliard d’euros, souscrite à 100 %. L’opération est destinée à renforcer son bilan.
Le quotidien belge L’Echo, qui cite De Tijd, rapporte que les investisseurs de long terme cèdent de plus en plus la place aux investisseurs à la recherche d’un rendement rapide. A la Bourse de Bruxelles par exemple, les investisseurs conservent les plus grosses actions aux alentours de 1,5 et 3 ans. Il y a vingt ans, les actions belges restaient en moyene cinq ans dans un portefeuille. Cette tendance vaut également dans d’autres pays. Aux Etats-Unis, selon une étude de la Société Générale, les actions du New York Stock Exchange restent en moyenne neuf mois dans le portefeuille d’un investisseur contre 10 ans dans les années 40.
Selon les données du deuxième trimestre 2009 publiées par l’European Private Equity & Venture Capital Association (EVCA), le nombre d’entreprises bénéficiaires de fonds du «private equity» a chuté de 8 % par rapport aux trois premiers mois de l’année, tandis que le montant des investissements a baissé de 16 % à 3,9 milliards d’euros. Durant la première moitié de l’année 8,5 milliards d’euros ont été investis au total, soit 65 % de moins que lors des six mois précédents. De son côté, la collecte de ces fonds a bondi de 18 % au deuxième trimestre (à 3,2 milliards d’euros). Les rachats sur les fonds se sont accrus de 28 % sur le premier trimestre à 1,9 milliard d’euros, alors que la hausse, compte tenu de la croissance du capital, a plus que doublé (à 205 millions d’euros). Quoiqu’il en soit, les sommes collectées dans la première moitié de l’année 2009 restent inférieures de 86 % par rapport aux sommes collectées dans la seconde moitié de 2008.
Le nombre d’offres d’emplois dans le secteur des services financiers à Londres a augmenté de 20 % en juin par rapport à mai, rapporte le Financial Times, citant des chiffres de Morgan Mckinley. Il s’agit du niveau le plus élevé de l’année. Juillet a été le deuxième meilleur mois, bien que les offres aient reculé de 7 %. Néanmoins, le nombre d’opportunités d’emplois reste inférieur de 59 % par rapport à l’an dernier.
Selon une étude publiée par l’IFSL (International Financial Services London) citée par L’Agefi, les investissements en matière de private equity ont décliné de 80 % dans le monde à 24 milliards de dollars au cours des six premiers mois de l’année 2009, soit la performance la plus médiocre enregistrée depuis douze ans. Moins de 100 milliards de dollars ont été levés au cours du premier semestre 2009.
Selon la Tribune qui cite Bloomberg, la plate-forme de négociation Turquoise alternative lancée à la fin de l'été 2008 serait à vendre. Des documents de vente auraient été envoyés à 18 candidats potentiels à l’achat dont Nyse-Euronext ou le London Stock Exchange.
Selon la Tribune, ICE Clear Europe, la filiale de compensation européenne de l’IntercontinentalExchange, a compensé, la semaine passée, 734 transactions sur des contrats de couverture contre le risque de défaut d’un émetteur, pour un montant de 50,8 milliards d’euros.
Selon une étude de Hewitt New Bridge Street, citée par le Financial Times, un cinquième des sociétés du FTSE 100 ont versé 90 % des bonus maximum possibles à leurs dirigeants au cours d’une année 2008 où près de 90 % de ces entreprises ont vu leurs cours chuter.
Bloomberg rapporte que les ventes d’obligations japonaises ont établi un record cette année, avec des émissions représentant 109 milliards de dollars, En fait, les entreprises - notamment Toyota qui a vendu pour 130 milliards de yens (1,36 milliards $) d’obligations en juin - profitent de coûts de financement très attractifs, fruit d’une politique du gouvernement nippon pour sortir le pays de la plus grave récession depuis l’après-guerre."Ce devrait être une année record pour des entreprises dont les bénéfices sont en baisse et qui ont besoin de reconstituer leur flux de trésorerie», a confirmé Koyo Ozeki, patron de la recherche dans la région Asie Pacifique chez PIMCO.
Après un deuxième trimestre meilleur que prévu dans la zone euro, avec la hausse inattendue des PIB de l’Allemagne et de la France, Morgan Stanley pense que la croissance va rester proche de zéro au troisième trimestre, les déstockages agressifs au deuxième trimestre et les fortes ventes de voiture étant susceptibles de créer de nouvelles bonnes surprises. En revanche, à plus long terme, la banque américaine estime que la reprise devrait rester fragile. «Les dépenses de consommation devraient s’affaiblir une fois que les achats de voitures subventionnées auront ralenti et la détérioration du marché du travail devrait écorner les revenus et la confiance», indique-t-elle dans une récente étude. Dans ce contexte, Morgan Stanley a légèrement revu ses prévisions pour la zone euro en 2009. La banque anticipe maintenant une baisse du PIB de 4 % contre 4,4 % prévu initialement. Cette révision à la hausse intègre un rehaussement pour l’Allemagne et la France, mais des baisses pour l’Italie, les Pays-Bas et la Belgique. Pour 2010, l’établissement financier table sur une hausse du PIB de 0,6 % contre 0,5 % précédemment.
Les régulateurs américains ont obligé Citigroup à recruter des consultants externes pour évaluer si le management actuel est capable de piloter la banque en ces temps de crise, rapporte le Financial Times. Des personnes proches du dossier affirment que Citi doit présenter un plan d’actions concernant des remaniements au sein de sa direction au conseil d’administration et aux régulateurs avant octobre.
Le nombre de faillites a bondi de 38% au deuxième trimestre aux Etats-Unis, indique la Tribune. 381.073 procédures de faillite ont été entamées, soit une hausse de 15% de plus que lors des trois premiers mois de l’année. Plus de 16.000 entreprises ont déposé leur bilan, un chiffre sans précédent depuis le deuxième trimestre de 1993, précise le quotidien.
Cité par les Echos, le cabinet spécialisé RealtyTrac a indiqué que 360.149 biens immobiliers ont fait l’objet d’une procédure en juillet aux Etats-Unis, soit 7,0% de plus que le mois précédent. Sans distinguer de simples notifications, des retards dans le remboursement de prêts, des expulsions, etc, ce nouveau chiffre constitue un record.
«Les données économiques publiées en juillet témoignent d’une stabilisation de la situation économique en Russie», constate Raiffeisen Capital Management dans sa dernière revue des marchés émergents. «Si la production industrielle a poursuivi son recul en termes de comparaison annuelle, elle est cependant légèrement en hausse par rapport au mois précédent. Le chiffre d’affaires du commerce de détail continue, quant à lui, à baisser. Le déficit budgétaire se creuse encore en raison du recul des recettes fiscales et de l’augmentation des dépenses dévolues au soutien de la conjoncture», commente la société de gestion. Concernant les marchés, elle note «la prédominance manifeste des attentes en matière de reprise de l'économie mondiale, et donc de l’augmentation de la demande en matières premières». Ce qui lui fait dire que «de nouvelles augmentations des prix des matières premières seraient extrêmement profitables à la Russie». Concernant la Chine, Raiffeisen observe qu’au deuxième trimestre 2009, le PIB chinois a enregistré «une croissance surprenante» de 7,9 % (contre 6,1 % au premier trimestre). «Il est donc en bonne voie pour atteindre l’objectif annuel du gouvernement, fixé à 8 %».
Selon Chantana Sam, stratégiste chez Axa IM, le crédit continuera de bénéficier de facteurs techniques «très positifs» au second semestre 2009. En effet, la demande devrait rester soutenue, tandis que le volume d’émissions est voué à ralentir. Du côté de l’offre, Santana Cham estime que le volume d’émission «pourrait chuter de moitié sur la seconde partie de l’année, aux alentours de 300 milliards de dollars pour l’investment grade US contre 600 milliards au 1er semestre». Le ralentissement devrait être «moins marqué» en Europe : un total d’environ 270 milliards d’euros a été émis au premier semestre et le volume d’émission pourrait à nouveau dépasser les 200 milliards au 2S09. Dans ce panorama plutôt optimiste, Axa note tout de même que «le principal facteur négatif pour le crédit reste la détérioration des fondamentaux qui dure depuis plusieurs mois». Selon Moody’s, le taux de défaut HY mondial atteint 10,7 % en juillet, «ce qui est déjà au-dessus du sommet observé lors de la précédente récession (2001-02)», note Chantana Sam, pour qui «le sommet des défauts devrait avoir lieu entre la fin 2009 et la mi-2010». La stratégiste souligne également que si le taux de défaut high yield en Europe reste bas à 6,7 %, il devrait augmenter «rapidement» dans les mois à venir avec un pic autour de 12-15 % selon les agences de rating. En outre, «les valorisations de crédit, qui ont longtemps intégré des scénarios de défaut catastrophiques, sont devenues moins attrayantes». Conclusion, Axa IM reste prudent sur le HY en raison de la détérioration des fondamentaux et favorise l’IG. En outre, la société de gestion privilégie les obligations par rapport aux CDS car les valorisations de ces derniers paraissent moins attrayantes.