Nos articles d’actualité et d’analyse sur l’évolution des Bourses, sur les dynamiques à l’oeuvre sur les marchés actions et sur les principales opérations (augmentation de capital, émissions d’actions...).
Dans l’optique de la conférence des Nations-Unies sur le climat qui doit avoir lieu en décembre à Copenhague, l’agence EIRIS a passé au scanner les trois cents plus grandes sociétés cotées du monde figurant dans l’indice FTSE All World Index pour déterminer comment elles gèrent le changement climatique.Il ressort de cette étude («Climate Change Compass: The road to Copenhagen») que 35,6% de ces sociétés ont du fait de leur activité une influence importante ou très importante sur le climat. Mais 33 % d’entre elles n’entreprennent aucun effort pour réduire les risques du changement climatique en ce qui les concerne.D’autre part, l'étude montre que 99 % des entreprises qui ont une incidence importante ou très importante sur le changement climatique ont publié des documents officiels expliquant comment elles ont l’intention de relever ce défi, contre 84 % en 2008. L’augmentation s’explique par une sensibilisation croissante à la fois à l’intérieur même des entreprises et sous l’impulsion des investisseurs.Enfin, EIRIS souligne que près des trois quarts des entreprises concernées, contre 61 % en 2008, indiquent être disposées à respecter les objectifs et la réglementation internationaux en matière de lutte contre le changement climatique.
Après un huitième trimestre consécutif de recul pour les profits à Wall Street, les bénéfices des entreprises américaines devraient encore baisser au troisième trimestre, mais rebondir en fin d’année, selon L’Echo qui fait référence à une enquête réalisée par Bloomberg. Selon une estimation médiane établie par Bloomberg sur la base des avis d’analystes, les résultats sont encore attendus en baisse de 20 % en moyenne au troisième trimestre. Mais ils rebondiront ensuite de 63 % au cours des trois derniers mois de 2009, et de 24 % entre janvier et mars 2010. Sur l’ensemble de l’année prochaine, les bénéfices devraient remonter de 22 %.
Dans son discours de vendredi 21 août à l’occasion de la traditionnelle rencontre d'économistes à Jackson Hole (Wyoming) organisée par la banque centrale américaine, Ben Bernanke, son président, a estimé que l'économie américaine avait «évité le pire» et apparaissait en train de se stabiliser, avec de «bonnes» perspectives d’un retour à la croissance à court terme, rapporte la Tribune. La reprise devrait cependant «être relativement lente au début» compte tenu des difficultés considérables à avoir accès au crédit» pour de nombreux ménages et entreprises. Ben Bernanke a insisté sur le fait qu’il fallait «construire un nouveau cadre de régulation financière» aux Etats-Unis et dans le monde, qui tirerait «les leçons de la crise et empêcherait la répétition des événements des deux dernières années» De son coté, Jean-Claude Trichet, le président de la Banque centrale européenne, a déclaré qu’il restait une montagne de travail à accomplir et a également précisé qu’il faudrait se pencher sur la réglementation pour rétablir le système financier.
Le Fonds de stabilisation des marchés financiers (SoFFin) a décidé vendredi que l'éviction des derniers minoritaires d’Hypo Real Estate (HRE) se fera sur la base de 1,30 euro par action, le montant retenu par PricewaterhouseCoopers comme cours moyen des trois derniers mois, rapporte la Frankfurter Allgemeine Zeitung. L’offre est de 9 cents inférieure à celle de ce printemps, lors du sauvetage d’urgence de la banque. Spéculer sur un prix plus élevé n’a donc pas été un bon pari.
En net, les transferts de l’Ouest aux nouveaux Länder de l’Est ont porté sur 1,6 billion d’euros entre 1990 et 2009, selon une estimation de l’antenne de Dresde de l’institut de recherches économiques IFO. A titre de comparaison, la dette publique allemande à fin 2008 se montait à 1,52 billion d’euros, souligne la Frankfurter Allgemeine Zeitung.Malgré cela, le taux de chômage en ex-RDA est encore deux fois plus élevé que celui de l’Ouest, et le revenu disponible y ressort à 77 % de celui des Allemands de l’Ouest.
La Tribune rapporte que l’indice Flash PMI composite de l’Institut Markit, qui mesure l’activité selon les directeurs d’achats dans le secteur des services et celui de l’industrie, s’inscrit, pour la France, dans le vert pour la première fois depuis mai 2008. Les deux secteurs sont en hausse, avec un redressement plus net pour les services. Même constat en Allemagne. De son côté, la zone euro est un peu à la traine, avec des indicateurs en progression certes, mais dans une moindre mesure.
Dans un entretien au quotidien Frankfurter Allgemeine Zeitung, Angela Merkel a déploré, vendredi 21 août, que les entreprises européennes soient désavantagées par rapport aux américaines dans l’octroi de crédits, rapporte les Echos. En cause, pour la chancelière allemande, le fait que Washington n’a pas adopté les normes de Bâle II - un dispositif prudentiel international - qui rendent les crédits plus onéreux.
L’United Nations Principles for Responsible Investment (UN PRI) a radié de ses adhérents cinq signataires des Principes de l’investissement responsable des Nations-Unies parce qu’ils n’ont pas satisfait à leurs obligations annuelles de «reporting & assessment», ce qui est portant obligatoire et bien qu’ils aient bénéficié au préalable d’un an de délai de grâce pour se mettre en conformité. Au total, 284 signataires ont participé au PRI Report on Progress, 2009, ce qui représente un taux de réponse de 98 %.Les établissements radiés de l’Initiative sont DESBAN (Brésil), Christopher Reynolds Foundation (Etats-Unis), Foresters Community Finance (Australie), Oasis Group Holdings et Trinity Holdings (Afrique du Sud). En outre trois institutions ont quitté volontairement l’UN PRI, à savoir Mennonite Mutual Aid (MMA), New York State Teachers’ Retirement System (NYSTRS) et Rapaki Property Group, tandis que 93 nouveaux adhérents ont signé la charte. Actuellement, la PRI compte 573 adhérents, dont 182 «asset owners», 282 gestionnaires d’actifs et 109 professionnels des services.
Dans une tribune libre du Financial Times, l’économiste Nouriel Roubini, fameux pour avoir prédit l’ampleur de la crise financière, estime qu’il existe un gros risque de rechute de l’économie mondiale. Il anticipe une croissance anémique dans les économies développées.
Dans une édition spéciale de la lettre d’août de l’UFG, Xavier Lépine, son président, revient sur l’impact de la grippe A sur les Bourses. Selon lui, elle risque fort de contaminer les marchés, et elle est probablement plus dangereuse pour la santé des portefeuilles des investisseurs que pour leur santé à proprement parler.Ainsi, revenant sur des prévisions alarmistes d’experts tablant, notamment en France, sur une population touchée à 35 % par la grippe A, ce qui pourrait occasionner 30.000 décès, Xavier Lépine prévient : «si la réalité sanitaire s’avère moins terrible que celle anticipée par les experts, il n’en demeure pas moins que la peur aura bien essaimé et qu’elle se sera manifestée dans un contexte économique et de marché fragile».Or, actuellement, le récent rebond des places financières a rendu les opérateurs plus nerveux. Avec un risque psychologique fort. Dans ce contetxe, en fonction de la situation sanitaire réelle, l’ampleur de la correction sera différente. Pour Xavier Lépine, elle pourrait être de 10 à 15 % en cas de panique infondée, soit un indice Euro Stoxx 50 compris entre 2.300 et 2.450. Mais, en cas de panique fondée, elle serait de 15 à 20 %, l’indice tutoyant alors son niveau d’avril après l’effondrement de mars (1.750). «Seules des nouvelles économiques bien meilleures qu’attendu pourraient contredire ce pessimisme», conclut Xavier Lépine.
Kohlberg Kravis Roberts et Permira cherchent à acquérir BellSystem24, la principale société de télémarketing au Japon, à Citigroup, rapporte le Financial Times. Ce serait l’une des principales opérations de private equity au Japon cette année.
Au deuxième trimestre, l’économie japonaise est sortie de sa pire récession de la période d’après-guerre. Pas question pour autant de se réjouir. En effet, selon Hervé Lievore, stratégiste d’Axa Investment Managers, «le retour de la croissance au Japon s’explique essentiellement par des facteurs exogènes comme le redémarrage rapide des économies asiatiques et une tendance au restockage dans le secteur manufacturier dont les effets seront de courte durée». En revanche, «la faiblesse des moteurs internes privés ne se dément pas et les mesures prises jusqu'à présent pour renforcer la croissance de manière endogène ne sont guère concluantes».Et quel que soit le vainqueur du scrutin du 30 août prochain pour le renouvellement de la chambre basse du Parlement, «les choix du futur gouvernement seront contraints par un facteur relativement nouveau mais structurel : le coût de la dette», analyse Hervé Lievore.De 1990 à 2005, l’encours de dette obligataire du gouvernement japonais a progressé de manière exponentielle, passant de 170.000 milliards de yen à 530.000 milliards, rappelle Axa IM. «Pendant toute cette période, le gouvernement a pu refinancer sa dette à un coût sans cesse décroissant grâce à la baisse des taux (…). Mais depuis 2007, cet amortisseur ne joue plus et la charge d’intérêt s’accroit rapidement, d’environ 1.000 milliards de yen par an et devrait atteindre, selon les prévisions budgétaires, 9.400 milliards de yen au terme de l’exercice fiscal 2009, soit près de 25% des recettes fiscales», explique le stratégiste. «L’enjeu pour le Japon est donc de parvenir à renforcer son potentiel de croissance tout en évitant la hausse des taux d’intérêt, seule solution pour résorber le fardeau de la dette. Malheureusement, une telle stratégie, si elle était mise en œuvre, mettrait plusieurs années avant de produire ses effets», conclut Hervé Lievore.
Selon une étude de Standard & Poors reprise par le quotidien belge L’Echo, le nombre d’entreprises faisant défaut en matière de remboursement de leurs obligations bat des records en 2009. Avec 201 émetteurs dans ce cas dans le monde sur un total de 453,1 milliards de dollars de dette, c’est plus que le total de 2008 (126 défauts de paiement recensés pour une dette de 433 milliards de dollars)Parmi les entreprises mises en défaut, ajoute le quotidien, la majorité est américaine (143), un chiffre à rapprocher du nombre d’entreprises européennes recensées (12) ou canadiennes (10). A noter que dans les pays émergents, 34 entreprises ont été défaillantes. Logiquement, les taux de défauts sur douze mois des entreprises classées comme «spéculatives» explosent. Ceux dont la dette à long terme est notée «B-" ou moins sont passés à 8,58 % en juillet 2009, contre 0,79 % fin 2007.
ING Investment Management (ING IM) a revu à la hausse ses prévisions de croissance des bénéfices des entreprises pour 2010 à 11 % pour l’Europe, 13 % pour les Etats-Unis et 21% pour le Japon. Au total, ING IM table sur une hausse des bénéfices de 13%.» Comparé à une attente consensuelle de 24%, ceci reflète la prudence relative d’ING IM en ce qui concerne la solidité et la pérennité de la reprise bénéficiaire», commente la société de gestion.Patrick Moonen, stratégiste actions senior chez ING IM, estime que “le redressement sera inférieur à celui des périodes qui ont suivi les précédentes récessions, étant donné que nous nous attendons à un contexte de croissance plus faible au cours des deux prochaines années».
La demande d’or a chuté au cours du deuxième trimestre 2009, en raison de la baisse des ventes de bijoux liée à la crise économique et aussi d’ un prix du métal jaune élevé. De son côté, la demande d’investissement s’accroît, rapporte Citywire. En chiffres, la demande globale pour le métal précieux a baissé de 9 % comparé à un an plus tôt, soit une diminution de 6 % une fois libellée en dollars, à 21,3 milliards de dollars, selon le World Gold Council. Quant à la demande d’investissement pour le métal jaune, elle s’affiche en hausse de 46 % par rapport à la même période en 2008.
Evoquant un risque accru de retard de paiementdes coupons, rapporte les Echos, l’agence de notation Fitch a abaissé les notes des titres hybrides de plusieurs banques européennes dont BPCE, Natixis, Dexia, Lloyds Banking Group, Royal Bank of Scotland, ING et ABN AMRO.
Selon les Echos qui reprend des informations de Dealogic, les émissions obligataires lancées par les entreprises non financières depuis janvier (1.100 milliards de dollars) ont permis aux banques chargées de placer les titres d’empocher 4,6 milliards de dollars de commissions. JP Morgan (465 millions) devance Bank of America (403 millions) et Citi (347 milions).
Bloomberg rapporte les déclarations du milliardaire Warren Buffett à propos de la phénoménale dette des Etats-Unis. Selon lui, elle présente des risques pour l'économie américaine et le dollar. Les Etats-Unis doivent traiter des quantités très importantes de la “monetary medicine” qui a été injectée dans le système financier et constitue désormais une menace pour l'économie la plus importante dans le monde et sa monnaie, a noté Warren Buffet.
L’optimisme des investisseurs mondiaux concernant l’économie mondiale a atteint en août son plus haut niveau en six ans, selon le dernier sondage des gérants de portefeuilles réalisé par Merrill Lynch. Ainsi, 75 % des personnes interrogées pensent que l’économie mondiale va se raffermir dans les 12 mois qui viennent, ce qui constitue le plus haut niveau depuis novembre 2003, et une hausse par rapport aux 63 % de juillet. 70 % du panel s’attend à une augmentation des bénéfices des entreprises sur l’année à venir, contre 51 % le mois dernier.Ce retour de l’optimisme se traduit dans les allocations d’actifs. Ainsi, l’exposition aux actions a fortement augmenté en un mois, 34 % des gérants sondés surpondérant la classe d’actifs, contre 7 % en juillet, tandis que la part du cash est descendue de 4,7 % à 3,5 %. L’indicateur Risk and Liquidity de Merrill Lynch a d’ailleurs augmenté à 41, soit son plus haut niveau en deux ans. Géographiquement parlant, les investisseurs privilégient les marchés émergents, qui sont à l’origine de la reprise. Ainsi, 33 % du panel surpondère ces pays, tandis que le consensus reste sous-pondéré sur les US, la zone euro, le Royaume-Uni et le Japon. En termes de secteurs, ils font la part belle à la technologie, mais restent inquiets sur les banques. En Europe, les gérants se montrent aussi positifs que l’ensemble des gérants mondiaux. 66 % s’attendent à ce que l’économie européenne s’améliore dans l’année qui vient, alors qu’ils n’étaient que 34 % en juillet. En revanche, les investisseurs européens ne sont pas passés à l’acte, et ont préféré augmenter les liquidités. Le sondage a été réalisé auprès de 204 gérants représentant 554 milliards de dollars.
Selon la Tribune, les mises en chantier aux Etats-Unis ont diminué de 1% à 581.000 en rythme annualisé contre en moyenne 600.000 anticipées. Celles de juin ont été révisées à 587.000 contre 582.000 annoncé initialement. Par rapport à juillet 2008, les mises en chantier accusent une chute de 37,7% tandis que les nouveaux permis de construire reculent de 1,8% sur un mois à 560.000 unités. Sur un an, leur baisse atteint 39,4%. Le nombre de logements en cours de construction est également tombé à un plus bas historique de 609.000 le mois dernier.