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Avec les produits structurés, les banques privées ont trouvé le filon qui leur permet de maintenir leur activité à flot malgré la crise. Dans un environnement de fuite des clients, de perte de confiance et de chute des encours, plusieurs établissements ont choisi de restructurer des produits existants, constate Expansión. Par ce moyen, les investisseurs ferment leur position sur un structuré qui a accusé des pertes durant la crise pour acquérir un nouveau produit plus conforme à l’environnement de marché actuel. Cette stratégie permet aux banques privées d’atteindre d’un coup deux objectifs : générer de nouvelles commissions alors que les placements de nouveaux produits sont difficiles, et prolonger la période durant laquelle les clients sont liés à l'établissement.Cette politique commence à porter des fruits : le Banif, la banque privée du Santander, a par exemple affiché un bénéfice net de plus de 8,6 millions d’euros pour janvier-mai alors qu’il avait accusé une perte de 72,9 millions d’euros pour le premier trimestre.
Selon les estimations de l’association Inverco des sociétés de gestion, l’encours des fonds de valeurs mobilières à fin juillet est ressorti à 161,37 milliards d’euros, ce qui représente une progression de plus de 1,26 milliard d’euros ou de 0,8 % sur fin juin et l’accroissement le plus important depuis 27 mois. Parallèlement, les remboursements nets se sont limités à 196 millions d’euros, le montant le plus faible depuis avril 2007.Sur les sept premiers mois de l’année, les sorties nettes se sont contractées à un peu plus de 9,2 milliards d’euros alors qu’elles étaient ressorties à 35,12 milliards d’euros pour la période correspondante de 2008.
Selon le rapport établi par PricewaterhouseCoopers qui a servi de base à l’OPRO à 1,30 euro par action sur Hypo Real Estate (HRE) lancée par le Fonds de stabilisation des marchés financiers (SoFFin), la banque devra solliciter de nouvelles aides de l’Etat pour plusieurs milliards d’euros, indique la Frankfurter Allgemeine Zeitung. Le quotidien Bild croit savoir que les besoins supplémentaires en capitaux pourraient atteindre les 7 milliards d’euros d’ici à la fin de l’année.Le SoFFin et les banques ont déjà sauvé HRE en lui fournissant pour 102 milliards d’euros de garanties, ce à quoi s’ajoute le milliard et demi d’euros dépensé par le SoFFin pour l’acquisition de 90 % de la banque, sur la base de 1,39 euro par action.
La Deutsche Bank a finalement émis pour 1,25 milliard d’euros d’obligations subordonnées (échéance mars 2015) avec un coupon de 9,5 %, un montant supérieur aux attentes. Les ordres auraient en fait dépassé les 3 milliards d’euros, et les milieux financiers doutent que la demande soit venue exclusivement de la clientèle retail du réseau, comme cela avait été primitivement indiqué, souligne la Börsen-Zeitung. Grâce à cette opération, le ratio de fonds propres de premier rang passe à 11,4 % contre 11 % fin juin.
Initialement, l’association BVI a estimé à 3,7 milliards les souscriptions nettes enregistrées par les gestionnaires allemands pour le premier semestre. Cela concernait en fait uniquement les fonds commercialisés en Allemagne. Si l’on y ajoute les fonds commercialisés à l'étranger et les mandats, les rentrées nettes du secteur ont en fait totalisé 16,5 milliards d’euros, précise l’association.A fin juin, l’encours total avait ainsi augmenté de presque 52 milliards d’euros en six mois pour atteindre 1.556,4 milliards d’euros, si bien que les deux tiers de l’accroissement sont attribuables à un effet positif de marché.
Pour relancer le crédit outre-Rhin, le ministre allemand des Finances, Peer Steinbrück (SPD) compte distribuer aux entreprises des emprunts obligataires provenant de la banque publique KfW, à condition que «l’avantage que représentent les taux d’intérêt bon marché profite entièrement aux sociétés».
Selon la Tribune qui cite une étudesur l’ensemble du système bancaire russe à l’horizon 2010-2012 de l’Association des banques régionales de Russie avec la collaboration de l’ancien directeur adjoint de la Banque centrale Russe Alexandre Khandrouïev, les pertes des établissements pourraient atteindre 22 milliards d’euros sur la période. Un tiers des 1.080 banques du pays pourraient perdre leur licence.
Mardi, Daimler a placé pour 2 milliards d’euros d’obligations à 5 ans avec un coupon de 4,625 % alors qu’une opération analogue en janvier lui avait coûté 7,875 %, ce qui montre combien la hausse des obligations d’entreprises a pu améliorer les conditions de financement des émetteurs, souligne la Frankfurter Allgemeine Zeitung. Le spread sur les «midswaps» ressort à présent à 185 points de base tandis que le constructeur automobile avait dû payer 550 points de base en mars pour un emprunt à trois ans.
Les statistiques publiées par l’association BVI des sociétés de gestion montrent qu’au premier semestre presque tous les grands acteurs ont accusé des remboursement nets, parfois importants. Les deux seules exceptions sont des producteurs d’ETF, à savoir db x-trackers (groupe Deutsche Bank), qui a drainé 2,97 milliards d’euros en six mois et atteint 21,37 milliards d’euros d’encours fin juin, et ETFlab (groupe Deka), qui a obtenu 1,85 milliard d’euros. De ce fait, l’ensemble DWS/DB (127,25 milliards d’euros fin juin) est le seul à enregistrer des souscriptions nettes sur les six premiers mois de l’année, avec 2,8 milliards d’euros.En revanche, Barclays Global Investors (BGI), pourtant spécialiste historique des ETF (il a repris Indexchange), affiche des rachats nets de 455,9 millions d’euros pour janvier-juin, l’encours ressortant à 16,6 milliards d’euros au terme du premier semestre. Les plus fortes sorties nettes ont été subies par Allianz Global Investors (72,2 milliards d’euros), avec 2,43 milliards d’euros (malgré des souscriptions nettes de 2,27 milliards pour Pimco Europe) et Deka (102,23 milliards d’euros d’encours fin juin), avec 2,89 milliards d’euros (ETFlab n’est pas comptabilisée dans le groupe de gestion d’actifs des caisses d'épargne).Pioneer (UniCredit), qui affiche fin juin 10,3 milliards d’euros d’actifs sous gestion, a subi des remboursements nets de 876,6 millions en janvier-juin. Enfin, Union Investment (banques populaires) a accusé des sorties nettes de 820,7 millions et ses encours à fin juin se montaient à 77,26 milliards d’euros.
Pour janvier-juin, seuls deux gestionnaires ont enregistré en Allemagne des souscriptions nettes supérieures à 2 milliards d’euros, à savoir db x-trackers avec près de 2,97 milliards et Pimco Europe avec presque 2,27 milliards d’euros, rapporte l’agence Kommalpha, précisant que ces deux maisons sont toutes deux de droit luxembourgeois. Les trois suivants sont des promoteurs allemands : ETFlab (groupe Deka) arrive à plus de 1,85 milliard d’euros, devant sa maison-mère qui pointe à 1,46 milliard et Union Investment Privatfonds (1,41 milliard).Les plus mauvais résultats ont été accusés par cinq sociétés luxembourgeoises, dont quatre ont supporté des sorties nettes supérieures à 2 milliards d’euros. Il s’agit de Deka SA (2,33 milliards), Union Investment Luxembourg (2,24 milliards), IFM (2,12 milliards) et Allianz GI Luxembourg (2,11 milliards). Pour sa part, cominvest SA a connu des rachats nets de 1,12 milliard d’euros.
La Tribune rapporte que nombre d’acteurs, notamment des banques et des hedge funds, se sont débarrassés en toute hâte de leurs dettes LBO pour nettoyer leur bilan fin 2008. Ce mouvement a mécaniquement tiré les prix vers le bas. Mais désormais, précise le quotidien, ce phénomène brusque est passé et il existe un regain d’appétit évident pour ce type d’actif. La fièvre des prix actuelle fait les affaires des vendeurs entrés dans le creux de la vague, mais beaucoup moins celles des acheteurs qui disposent pourtant de plusieurs milliards d’euros à investir. A l’image de l’un des leaders mondiaux du marché de la dette «distressed», l’américain Oaktree Capital Management, à la tête d’un fonds de 10,9 milliards de dollars (7,61 milliards d’euros) qui lève actuellement deux autres véhicules d’investissement de 5milliards de dollars chacun, d’après le cabinet d'études Preqin
L’indice de confiance des investisseurs publié par la division de recherche de State Street Global Markets a progressé de 3,5 points au mois d’août à 122,9 points. Il enregistre ainsi sa huitième hausse mensuelle consécutive. Les investisseurs institutionnels demeurent les plus confiants parmi les acteurs économiques, souligne State Street.Toutefois, le rythme de croissance de l’indice s’est ralenti, le gain de 3,5 points étant le moins important observé depuis mars dernier. En outre, les indices régionaux signalent un repli de la confiance des investisseurs en Amérique du Nord pour la première fois depuis cinq mois. En revanche, l’appétit pour le risque des investisseurs institutionnels européens s’est inscrit en hausse, avec un bond de 4,3 points de l’indice régional, montant ainsi à 109,2 par rapport à 104,9 le mois précédent.
Pour renforcer son bilan et relancer le marché secondaire des titrisations, le Santander propose aux institutionnels qui détiennent des parts dans 27 fonds de titrisation de leur racheter leur créances pour 13,6 milliards d’euros, alors que la valeur faciale de ces papiers est de 16,5 milliards, rapporte Cinco Días. Les ristournes demandées vont de 5 % pour les fonds adossés à des crédits aux PME à 39 % pour les fonds dont le collatéral est constitué par des hypothèques d’UCI, filiale commune du Santander et de BNP Paribas. Si tous les institutionnels acceptaient la proposition, le Santander réaliserait une plus-value de 2,89 milliards d’euros. La date limite d’acceptation est fixée au 7 septembre.
Malgré plus de 9 milliards d’euros de souscriptions, l’encours des fonds de fonds commercialisés en Allemagne a chuté de 19 % au second semestre 2008 pour revenir à 44,9 milliards d’euros fin décembre. Une étude de Fidelity International montre que l’architecture ouverte continue de progresser, puisque les fonds investissant dans des produits de promoteurs tiers représentent désormais 62 % de l’encours total, contre 56 % un an auparavant (lire notre dépêche du 27 août 2008). Toutefois, Andreas Schmid, directeur de la distribution pour les banques privées et les gestionnaires de fortune chez Fidelity International pour l’Allemagne, reconnaît que les fonds de fonds ont probablement été les gagnants de l’introduction au 1er janvier 2009 du prélèvement libératoire, puisque les reclassements au sein d’un fonds de fonds ne sont pas fiscalisables.L'étude montre aussi que les fonds de fonds diversifiés représentaient fin décembre 77 % des actifs totaux contre 70 % douze mois plus tôt. Les fonds de fonds d’actions et ceux d’obligations représentaient 14 % et 5 % des encours totaux, contre 23 % et 7 %.Trois acteurs pèsent plus de 46 % des actifs totauxLe palmarès demeure inchangé en tête de peloton. Avec Deka (caisses d'épargne) largement en tête (13,6 milliards fin 2008), devant DWS (Deutsche Bank, 3,7 milliards) et Union investment (banques popualires) avec 3,6 milliards. Union Investment est des trois celui qui a le moins souffert de la baisse des encours. Au total, les dix premiers gestionnaires pesaient 70 % des actifs totaux, contre 82 % fin 2007. Les encours d’Oppenheim, à contre-tendance se sont accrus de 10 %, ce qui permet à cet acteur de passer du huitième au cinquième rang.En ce qui concerne par ailleurs les fonds cibles, les gestionnaires de fonds de fonds ont privilégié au second semestre les placements de trésorerie et les fonds indiciels, ce qui a permis à Barclays Global Investors (BGI) de se hisser avec 2,4 milliards d’euros du cinquième au deuxième rang qu’occupait auparavant DWS. Cependant, le numéro un demeure Deka avec 9 milliards d’euros. Les quinze premiers promoteurs de fonds cibles couvraient fin décembre environ la moitié du marché, une proportion pratiquement inchangée par rapport au niveau enregistré douze mois plus tôt.
Afin d’augmenter son quotient de fonds propres, la Deutsche Bank envisage de lancer un emprunt subordonné assorti d’un coupon de 9-10 %, rapporte la Frankfurter Allgemeine Zeitung. Selon les proches du dossier, la banque prévoit d’accroître ses fonds propres de premier rang de moins d’un milliard d’euros ; actuellement, ils se situent à 32,5 milliards d’euros.
Guo Shuqing, président du conseil de surveillance de la China Construction Bank, constate l’existence d’incertitudes dans l'économie et de bulles sur le marché des capitaux en Chine, rapporte la Frankfurter Allgemeine Zeitung, relayant Bloomberg. Au premier semestre, en effet, les banques chinoises ont débloqué pour 1,1 billion de dollars de crédits pour soutenir le plan de relance du gouvernement, mais une bonne partie de cette somme est visiblement allée directement sur les marchés financiers.
IMZ vient de rejoindre la famille d’indices SPI, rapporte L’Agefi suisse. Le groupe américain basé à Scottsdale en Arizona, déjà présent sur les marchés actions canadien (à Toronto depuis 1994) et allemand (Francfort), est spécialisé dans l’acquisition, l’exploration et la production «low-cost» de métaux précieux en Amérique latine (Pérou, Equateur). Ses actionnaires principaux sont Gold 2000, Canada Pension Plan, Lombard Odier Darier Hentsch, la Banque cantonale de Zurich, Franklin, Evergreen, Quantex et la banque Julius Baer.
Au premier semestre, les Etats de la zone euro ont déjà émis pour plus de 560 milliards d’euros de dette et ont ainsi couvert 70 % de leurs besoins de financement pour l’année, selon les stratégistes obligataires de Merrill Lynch. Expansión rapporte que, d’après ces spécialistes, le volume d'émissions pour l’ensemble de l’année atteindra 864,9 milliards d’euros contre 623 milliards en 2008, dont 100 milliards pour l’Espagne (hors «letras» du Trésor et titres d’une échéance inférieure à 18 mois).
Selon Les Echos, l’actionnariat des deux plus gros opérateurs boursiers alternatifs d’Europe, Chi-X et Turquoise, est en passe d'évoluer. Turquoise a mandaté la banque suisse UBS pour lui trouver des acquéreurs potentiels. De leur côté, les actionnaires de Chi-X sont ouvertement courtisés par Chi-X Global, une entité de la banque nippone Nomura qui détient déjà plus de la moitié des titres de l’opérateur via le courtier Instinet. La baisse des volumes et la concurrence ont accéléré la maturation de ce jeune segment.
La Tribune rapporte que si l’on excepte les États-Unis et la Suisse, les États venus en aide à leurs banques ces douze derniers mois en entrant à leur capital affichent une perte potentielle totale de 10,8 milliards de dollars (7,54 milliards d’euros) selon des comptes réalisés par le «Financial Times».La Grande-Bretagne fait la plus mauvaise affaire (moins-value de 3,8 milliards d’euros). Grâce aux intérêts perçus via les prêts accordés, la France a enregistré une recette de 1,16 milliard d’euros.