Nos articles d’actualité et d’analyse sur l’évolution des Bourses, sur les dynamiques à l’oeuvre sur les marchés actions et sur les principales opérations (augmentation de capital, émissions d’actions...).
Sur son site internet, la Tribune rapporte que les crédits à la consommation ont chuté de 10,4% en juillet en rythme annuel aux Etats-Unis, soit un niveau record sur un mois. L’encours des crédits à la consommation a reculé de 21,5 milliards de dollars en juillet par rapport au mois de juin tandis que les économistes tablaient sur une baisse de 4 milliards de dollars.
Irene Rosenfeld, la présidente de Kraft, a déclaré mardi espérer un accord à l’amiable avec les dirigeants du groupe Cadbury, sur la base de l’offre actuelle de rachat proposée par le numéro un américain de l’agro-alimentaire, rapporte le Financial Times. La dirigeante de Kraft a souligné que son groupe est capable de financer son offre, sans craindre une dégradation de sa note par les agences de notation de crédit. Selon le quotidien économique britannique, Kraft pourrait aussi appeler à la rescousse le milliardaire Warren Buffett, qui est aussi son principal actionnaire.
Les investisseurs dans l’immobilier commercial qui recherchent des actifs de premier choix comment à se réintéresser à la France, qui se positionne comme deuxième destination la plus recherchée, après le Royaume-Uni, écrit The Wall Street Journal. D’après Aberdeen Property Investors, les investissements ont doublé au deuxième trimestre, ce qui est la plus forte hausse de toute l’Europe, et la reprise de l’activité s’est poursuivie au troisième trimestre.Certes, le marché français a été sinistré comme les autres par la pénurie de crédit et les 2,6 milliards d’euros investis au premier semestre ne représentent que 37 % du montant constaté pour la période correspondante de l’an dernier, d’après Cushman & Wakefield, mais le marché français s’est mieux tenu que beaucoup d’autres en Europe, avec des rendements qui n’ont baissé que de 6 % contre 26 % au Royaume-Uni, selon l’Investment Property Databank Index.Londres attire les investisseurs en partie grâce à la chute des prix, Paris gagne en popularité aussi bien à cause de son manque historique de volatilité et du fait que son marché n’et pas tributaire des sociétés de services financiers.
La Banque Sarasin a retenu 64 sociétés immobilières comme conformes aux exigences du développement durable, sur un univers de 160 entreprises de 17 pays. L'étude «Auf nachhaltige Gebäude bauen» réalisée par Klaus Kämpf, spécialiste de l’analyse «développement durable», a déterminé que les deux premiers au palmarès sont les britanniques Land Securities et Britsh Land. Les français Gecina et Unibail-Rodamco affichent également des résultats supérieurs à la moyenne, de même que Mitsubishi Estate. Pourtant, précise Sarasin, on constate que plusieurs des sociétés affichant une note de développement durable inférieure à la moyenne sont originaires d’Amérique et d’Asie, des régions où les normes environnementales reposent sur le volontariat et des certificats alors qu’en Europe le cahier des charges est fixé par la loi.
Selon la Tribune, les banques européennes sont de plus en plus nombreuses à se financer en émettant des obligations sécurisées («covered bonds»). A ce titre, UBS vient de structurer un programme et devrait bientôt proposer au marché les premiers «covered bonds» jamais lancés par une banque suisse. De son coté, la compagnie d’assurances Aegon a déclaré qu’elle avait l’intention d'émettre des «covered bonds» via sa filiale Aegon Bank, précise le quotidien.En tout près de 70 milliards d’euros d’obligations sécurisées ont été émis depuis le début de l’année.
Selon l'étude annuelle de Robert Half sur les rémunérations dans la banque pour la période 2009-2010, le recul global constaté est lié à la baisse de leur partie variable, rapporte l’Agefi. Et l’impact est beaucoup plus limité dans la banque commerciale que dans la banque d’investissement en raison de bonus plus limités et moins fluctuant. Sur la partie fixe, les banques n’ont pas encore revu à la baisse leurs propositions à l’embauche. La demande des établissements est simplement moins forte pour l’instant. La crise a aussi accentué certains besoins, notamment dans les métiers du contrôle interne et de la déontologie, et la demande augmente à mesure que la réglementation s'étoffe.Le cabinet prévoit que leurs rémunérations progressent de 5 % à 10 % en 2010. Soit un fixe de 65.000 à 80.000 euros pour cinq à sept années d’expérience et de 80.000 à 130.000 euros au-delà, précise l’Agefi. De son coté, la gestion privée échappe aussi à la crise. Les émoluments devraient progresser de 4 % à 7 % en 2010.
Dans la récession actuelle, beaucoup de banques mettent en avant leurs fonds maison afin de conserver les recettes dans leurs comptes, constate le Financial Times. Cela incite les gestionnaires sans réseau de distribution à changer de politique. Ainsi Investec Asset Management a décidé de concentrer ses efforts commerciaux sur les gérants de fonds de fonds et les banques qui recherchent des sub-advisers dans des classes d’actifs où elles ne peuvent pas prétendre à réaliser les meilleures performances.Les banques attendent désormais de leurs partenaires non seulement des performances sur le long terme mais la capacité de décrire aux clients potentiels toutes les caractéristiques du produit, particulièrement en ce qui concerne le risque et la volatilité. Paradoxalement, cette approche pourrait profiter aux gérants avec un état d’esprit institutionnel, plutôt qu’aux spécialistes des produits retail.
Lundi matin, la Deutsche Börse a annoncé que les actions de K+S, Siemens, Metro et Deutsche Börse vont remplacer celles de Daimler, Merck, BMW et Deutsche Bank dans l’indice DivDax à compter du 21 septembre.
Selon les experts, le marché des émissions convertibles devrait rester très dynamique au second semestre, relève la Tribune. Alcatel Lucent par exemple a levé facilement un milliard d’euros contre 870 millions d’euros escomptés. D’après les données de Dealogic, dix entreprises ont déjà eu recours à ce segment de marché obligataire depuis le 1er juillet pour des montants oscillants entre 100 et 750 millions d’euros. Au total, précise le quotidien, le montant total des capitaux réunis, hors secteur financier et obligations d'État, s’est élevé à 9 milliards d’euros au cours des six premiers mois de l’année contre 12 milliards d’euros sur la même période en 2003, année record.
Vendredi, le BBVA a notifié à la CNMV par un communiqué réglementé le lancement d’une émission d’obligations obligatoirement convertibles. Le montant de l'émission est fixé à 1 milliard d’euros mais pourra être augmenté en fonction de la demande. Les titres auront une échéance à 5 ans et un coupon de 5 %.
La rémunération liée à la performance des femmes travaillant dans les sociétés financières britanniques est inférieure d’environ 80 % à celle perçue par les hommes, révèle une étude de l’Equality and Human Rights Commission, citée par le Financial Times. Les femmes gagnent en moyenne 2.875 livres en bonus et autres rémunérations liées à la performance, contre 14.554 livres pour les hommes, indique cette étude menée sur 50 sociétés employant plus d’un cinquième du personnel du secteur.
Selon Les Echos, Eurex va lancer le 14septembre les premiers instruments de couverture sur les Buoni del Tesoro Poliannelli (BTP). L’objectif de ce contrat est d’abord de réduire la prime de risque de l’Italie face à l’Allemagne, souligne Eurex. La nette amélioration des conditions de marché depuis mars n’a pas suffi à ramener les écarts de taux entre pays à leurs niveaux d’avant la crise. A ce jour, le taux à 10 ans italien se traite à 90 points de base au-dessus du Bund allemand, alors que le différentiel se limitait à 20 points de base auparavant. Les spécialistes de marché estiment que la crise financière a durablement changé l’appréhension du risque. «De ce fait, le contrat à terme sur la dette allemande n’est plus très adapté pour se couvrir sur les autres dettes de la zone euro»,explique Eurex.
La participation des investisseurs aux assemblées générales des sociétés européennes a franchi la barre des 50 % pour la première fois sur l’année à fin juillet, rapporte le Wall Street Journal, citant les chiffres de Manifest. En 2006-2007, la proportion n’était que de 40 %. Cette tendance serait liée à la crise financière.
Un sondage auprès des investisseurs institutionnels réalisé par AR Magazine montre que Bridwater Associates (37 milliards de dollars d’encours) est perçu comme le meilleur grand gestionnaire de hedge funds (ceux du «billion dollar club») sur la base de six critères : performance, infrastructure, «alignement des intérêts», surveillance indépendante, liquidité et transparence.Les quatre suivants dans le classement sont Tudor Investment, Paulson & Company (27,2 milliards), Highbridge Capital Management (JP Morgan) et Taconic Capital Advisors. Viennent ensuite King Street Capital management et Davidson Kempner Advisors.
Jeudi soir, la Deutsche Börse a annoncé que l’action Infineon va remplacer celle d’Hannover Rück dans le Dax à partir du 21 septembre.La seconde est affectée au MDax que quitte Arcandor à cause de l’ouverture de la procédure de faillite. Par ailleurs, l’actions Aareal Bank est promue dans le MDax alors que celle d’Hypo Real Estate (HRE) en est évincée. De plus, l’actions BayWa remplace celle de Kuka, toujours dans le MDax.Le SDax accueille les titres Kuka et HRE, en remplacement d’Aareal Bank et de BayWa.Enfin, les actions de Dialog Semiconductor, Manz Automation et Drillisch sont admises dans le TecDax dont sortent Infineon, Singulus Technologies et Solon.
La Tribune croit savoir que dans un courrier envoyé jeudi, la ministre de l'Économie, Christine Lagarde, a demandé aux banques de « poursuivre [leurs] efforts » dans la production de crédit en faveur des entreprises et des ménages. Douze établissements ayant bénéficié de l’aide de l'État via la SPPE représentant 85 % de la production de crédit en France se voient rappelées à l’ordre, même si Bercy est conscient que les banques françaises font sensiblement mieux que les autres établissements de la zone euro. De leur coté, les banques notent que les volumes encore distribués sont équivalents à ceux de 2003, une époque où la croissance du PIB s'élevait à 1,1 %, précise le quotidien.
Selon une étude de La Caixa, le poids des actions espagnoles dans les actifs gérés par les fonds d’investissement distribués dans le pays était tombé à la fin du premier semestre 2009 à son niveau le plus bas depuis 1996, où il dépassait à peine les 5 %, rapporte Cinco Días. Cela tient à l’aversion pour le risque et à la chute des cours. Le nombre de porteur de parts de fonds d’actions espagnoles et de fonds diversifiés à majorité d’actions espagnoles était selon l’association Inverco de 302.757 à fin juin, soit le niveau le plus bas depuis décembre 1996, où il était de 175.448.Cinco Días ajoute que, parallèlement, le nombre de porteurs de parts de fonds d’actions étrangères ressortait à 1 387 228, toujours selon Inverco.
Selon l’agence software-systems.at, dont la base recouvre environ 22.000 classes de parts de fonds commercialisés dans l’espace germanophone (Allemagne, Autriche et Suisse), dont 7.800 fonds d’actions d’un encours total de quelque 750 milliards d’euros, on ne recense dans le monde que 600 valeurs d’une capitalisation boursière supérieure à 10 milliards d’euros et 5 % des titres représentent 65 % du portefeuille des fonds d’actions, rapporte fondsprofessionell. Les dix premières actions européennes arrivent à 7 % du total des actifs gérés. Il s’agit de Nestlé, Roche Holding, E.On, Total, Siemens, Novartis, Telefónica, Allianz, Vodafone et Bayer.
Selon une étude de PricewaterhouseCoopers sur les résultats annuels de 42 établissements, les filiales et succursales luxembourgeoises de banques allemandes ont accusé en 2008 une chute de leur bénéfice net total à 351,8 millions d’euros (hors IKB International, exercice au 31 mars) contre 1,02 milliard l’année précédente, rapporte la Börsen-Zeitung. Mais cette contraction d’environ les deux tiers est moins forte que celle supportée par l’ensemble des banques luxembourgeoises, avec un plongeon de 88 % à 564 millions d’euros.
En coopération avec Markit, HSBC lance cinq nouveaux indices des directeurs d’achats (purchasing managers indices ou PMI), deux pour l’industrie manufacturière en Corée du Sud et trois pour le secteur des services au Brésil, en Chine et en Inde. Ces derniers permettront le calcul de PMI globaux pour ces trois pays.HSBC va lancer d’autres produits, à commencer le 6 octobre par l’indice HSBC EMI (pour emerging markets index) qui devrait être le premier indice «marchés émergents mondial» calculé exclusivement sur la base des PMI.