Nos articles d’actualité et d’analyse sur l’évolution des Bourses, sur les dynamiques à l’oeuvre sur les marchés actions et sur les principales opérations (augmentation de capital, émissions d’actions...).
Selon les statistiques de Morningstar reprises par InvestmentNews dans une enquête parue dimanche 19 juin, seuls 40 % des gérants sont investis dans leurs fonds. Et parmi ces 40 %, 60 % sont des gérants actions. Morningstar a pu établir que plus un gérant investit dans son fonds, le mieux ce dernier performe. Ainsi, pour les fonds dans lesquels leur gérant a investi plus d’un million de dollars, la notation moyenne est de 3,5 étoiles. Quant à la durée moyenne du «pilote» à la tête du fonds, elle se situe à plus de 12 ans.Inversement, les fonds où leur gérant n’investit pas ou peu ont une note moyenne de 2,9 étoiles et la durée moyenne en place du gérant se situe à 4,6 ans.La plupart des sociétés de gestion n’ont pas de règles formelles quant à la question de savoir si les gérants doivent investir dans les fonds qui leur sont confiés. Royce & Associates (groupe Legg Mason) par exemple impose à ses gérants principaux d’investir au moins 1 million de dollars dans leur fonds, les co-gérants devant y placer pour leur part au moins 500.000 dollars. A l’inverse, dans 81 des 114 fonds de Vanguard, le gérant n’y est pas investi.
L’agence de notation Moody ‘s a relevé d’un cran la note du Brésil de Baa3 à Baa2 en notant que le profil de crédit souverain était compatible avec des notes à un niveau supérieur. Les perspectives sur la note reste également positive. Dans le détail, Moody’s a précisé que les ajustements de politique récents devraient aboutir à un scénario macroéconomique durable, avec des perspectives à moyen terme des indicateurs budgétaires et de croissance en amélioration.
Selon les estimations de Hedge Fund Research (HFR), les lancements de hedge funds ont atteint au premier trimestre 2011 et sur les quatre trimestres à fin mars leur plus haut niveau depuis 2007. Le «Market Microstructure hedge fund industry report» recense la création de 298 fonds en janvier-mars, ce qui représente un taux de lancements de 3,3 %, tandis que les encours totaux ont dépassé les 2.000 milliards de dollars pour la première fois.Cela posé, les liquidations ont été aussi les plus nombreuses des douze derniers mois, avec 181 fermetures en janvier-mars, ce qui représente un taux d’attrition de presque 2 %. Sur les douze mois à fin mars, 684 fonds ont été liquidés, de sorte que les créations nettes durant cette période ont porté sur 295 unités, ce qui est aussi le niveau le plus élevé depuis 2007.En matière de performances, la dispersion a continué de s’amenuiser durant le premier trimestre, avec un écart de 55,3 points de pourcentage entre le premier décile (+ 41,3 %) et le dernier décile (- 14 %) sur douze mois. Cet écart est le plus faible observé depuis 2005 et il a diminué de moitié par rapport à 2009 (116 points de pourcentage). Pour les douze mois à fin mars, le HFRI Fund Weighted Composite Index a affiché une performance de 9,4 %.L’analyse de la structure des frais fait apparaître une divergence entre les commissions de gestion et celles de performance. En moyenne, les commissions de gestion sont demeurées inchangées à 1,58 % (lire notre article du 4 mars), mais elles sont remontées à 1,67 % pour les fonds lancés durant les quatre derniers trimestres. D’autre part, les commissions de performance ont baissé au premier trimestre à 18,85 % contre 18,95 % en octobre-décembre. Elles ont baissé de presque 50 points de base depuis le premier trimestre 2008, et les données fournies par les fonds lancés durant les douze derniers mois indiquent que la tendance s’est poursuivie, avec un taux qui a baissé à 17,2 % en moyenne.
L’Agefi rapporte que selon le baromètre semestriel de Coller Capital conduit par IE Consulting auprès de 110 investisseurs (limited partners, ou LP) en mars et avril 2011, ceux parmi ces derniers qui envisagent d’accroître leur exposition au capital-investissement représentent plus du double de ceux qui veulent la réduire (27% contre 12%). Cet optimisme se traduit notamment par une volonté de recrutement chez les investisseurs selon François Aguerre, directeur d’investissement chez Coller Capital. 32% d’entre eux l’envisagent au cours des deux prochaines années. Cela dit, tirant les leçons de la crise et du durcissement de la réglementation financière, les LP continuent de reconfigurer leurs portefeuilles. Les fonds affichant de mauvaises performances ou responsables de mauvaises pratiques (pendant la période faste comme pendant la crise) devraient en subir les conséquences : 43% des LP interrogés estiment ainsi que plus de 20% des équipes n’arriveront pas à lever des fonds.
Thierry Giami, président de l’Observatoire du financement des entreprises par le marché qui présente son premier rapport annuel ce matin, a indiqué à L’Agefi vouloir inciter les investisseurs institutionnels à investir dans les valeurs petites et moyennes. Pour ce faire, certains acteurs de Place militent pour la mise en oeuvre de moyens supplémentaires par Nyse Euronext en faveur des PME tandis que d’autres souhaitent la création d’une plate-forme spécialisée, avec des prix et services adaptés. MiddleNext déclare déjà ouvertement travailler sur une plate-forme alternative.Christine Lagarde attend avant la fin octobre les conclusions du rapport confié à Thierry Giami, et au médiateur du crédit, Gérard Rameix, sur le «financement efficace et disponible des PME et ETI par les marchés dans le contexte d’internationalisation croissante des bourses», ajoute le quotidien.
Après une période d’attentisme pendant la crise, les entreprises françaises montrent un net regain d’intérêt pour le M&A, qui apparaît comme un des leviers privilégiés pour se renforcer géographiquement, ou favoriser au sein d’un groupe le développement de nouvelles technologies ou de nouveaux métiers.Selon une enquête réalisée conjointement pas PwC et l’Association des responsables de fusions-acquisitions en entreprises (Arfa), plus de 80% des entreprises interrogées estiment qu’une accélération de l’activité M&A est prévisible dans leur secteur d’activité. Plus précisément, pour la majorité des entreprises interrogées, les acquisitions qui seront réalisées au cours des cinq prochaines années pourraient représenter entre 10% et 25% de leur chiffre d’affaires. Cette accélération s’explique par le retard pris pendant la crise, qui a obligé les entreprises à être particulièrement sélectives et prudentes dans leurs projets d’acquisiton. Par conséquent, et contrairement aux idées reçues, la crise n’a pas accéléré la consolidation de leur secteur d’activité pour 61% des entreprises interrogées. De même, concernant les cessions, les comportements attentistes en période de crise s’estompent au profit d’une politique dite «normale» (59% des répondants), voire volontariste (22%), qui se traduit par des programmes de désinvestissement déjà engagés pour 31% des entreprises interrogées. En période de sortie de crise, les entreprises cherchent en priorité à réaliser l’acquisition de sociétés de petite ou moyenne taille revêtant une importance stratégique (59% des répondants). «De plus en plus d’entreprises privilégient l’approche «string of pearls» consistant à réaliser successivement plusieurs acquisitions de taille relativement modeste, plutôt qu’une seule opération d’envergure susceptible de modifier de manière significative leur organisation», explique Stéphane Meffre, associé PwC responsable du pôle Transactions.
Selon une étude mondiale publiée le 16 juin par PwC («Banking in 2050»), la Chine pourrait devenir le plus grand marché bancaire mondial dès 2023, c’est-à-dire vingt ans plus tôt que ce qui était prévu avant la crise.L’Inde qui présente un potentiel de croissance à long terme particulièrement élevé, pourrait dépasser le Japon pour devenir la troisième puissance bancaire mondiale d’ici 2035, si elle maintient ses politiques actuelles en matière de croissance. La taille des marchés bancaires de l'«E7», qui regroupe la Chine, l’Inde, le Brésil, la Russie, le Mexique, l’Indonésie et la Turquie, devrait dépasser dès 2036 celle des pays du G7, dix ans plus tôt qu’anticipé dans le cadre de la précédente étude réalisée par PwC avant le début de la crise financière mondiale qui a touché bien plus sévèrement les pays du G7 que ceux de l’E7. Selon Hervé Demoy, associéPwC expert des transactions dans le secteur bancaire, «la France est actuellement la sixième puissance bancaire mondiale derrière les Etats-Unis, le Japon, la Chine, le Royaume-Uni et l’Allemagne. D’ici 2050, elle devrait passer au 8ème rang étant dépassée par l’Inde et le Brésil et talonnée par la Russie et le Mexique. La part de la France dans les actifs bancaires mondiaux devrait ainsi diminuer de moitié passant de 5% en 2009 à 2,5% en 2050». Une évolution cependant nuancée par le fait que les banques françaises sont assez présentes dans les pays émergents et pourront tirer parti de la croissance de ces pays, ce qui n’est pas le cas de certains autres pays du G7, essentiellement présents sur leurs marchés domestiques, relève Hervé Demoy.
Sur les quatre premiers mois de l’année, Deka (caisses d'épargne) a subi des remboursements nets de 3,5 milliards d’euros sur ses fonds de valeurs mobilières offerts au public. Chez Allianz Global Investors (AGI) et chez Union Investment (banques populaires) les sorties nettes ont porté sur 1,7 milliard et 556 millions d’euros. Seul DWS (Deutsche Bank) est parvenu à drainer des souscriptions nettes de 390 millions d’euros, remarque la Frankfurter Allgemeine Zeitung. Ces quatre maisons atteignent ensemble 70 % de part de marché, mais la concurrence étrangère rattrape son retard, attirée par la faiblesse du modèle allemand qui se repose excessivement sur des réseaux captifs.Cela dit, tous les étrangers n’arrivent pas forcément à percer : malgré de bons produits, Pictet n’arrive ainsi qu'à 31,6 millions d’euros d’encours, selon les statistiques du BVI. Prendre pied sur le marché allemand est onéreux : comme il faut compter environ 800.000 euros de frais par an pour entretenir un petit bureau de distribution en Allemagne, l’encours minimum pour couvrir ces coûts fixes est d’environ 100 millions. Voire nettement plus parce que les investisseurs allemands privilégient les fonds obligataires, peu margés, et ne sont guère friands de newcits, de dette corporate émergente ou de petites capitalisations asiatiques, qui sont plus rémunérateurs…
A son tour, après HFR et Dow Jones Credit Suisse (lire notre article du 10 juin), BarclayHedge constate que les hedge funds ont accusé des pertes pour le mois dernier. En moyenne, sur les 1.772 fonds ayant fourni leurs résultats au 15 juin, cette perte se situe à 1,10 %, de sorte que la performance pour les cinq premiers mois de l’année diminue à 1,90 %.Sur les 16 catégories ou stratégies couvertes par BarclayHedge, cinq enregistrent néanmoins des gains, la meilleure performance étant affichée par l’equity short bias (5 fonds), avec 2,02 % tandis que la plus forte perte est supportée par les 254 fonds marchés émergents, avec un recul de 3,69 %.Pour les cinq premiers mois de l’année, seules trois stratégies sont dans le rouge, dont l’equity short bias (- 5,94 %) et les marches émergents (- 1,08 %). La plus forte performance est enregistrée avec 8,73 % par les 21 fonds santé et biotechnologies.
Selon l'étude annuelle de la société de gestion liechtensteinoise Valluga, on recensait en 2010 en Allemagne, en Autriche et en Suisse un record de 1.054.000 personnes disposant d’une épargne financière d’au moins un million d’euros, contre 985.000 en 2009 et 910.000 en 2008. Pour l’an dernier, Valluga a compté 830.000 millionnaires en euros en Allemagne, 150.000 en Suisse et 74.000 en Autriche.A cet accroissement de 7 % du nombre de millionnaires par rapport à 2009 a correspondu une hausse de 9,3 % ou de 243 milliards du patrimoine total. Le total atteint le montant record de 2.849 milliards d’euros, dont 2.191 milliards pour les Allemands, 428 milliards pour les suisses et 230 milliards pour les Autrichiens. A noter que les 10 plus grandes fortunes possèdent 9 % du patrimoine des millionnaires et 3 % de l'épargne financière des ménages. La fortune des milliardaires augmente d’environ 10 % par an, celle des millionnaires de 2 %.En matière d’allocation d’actifs, l'étude de Valluga fait ressortir qu’en 2010 les millionnaires ont affecté 18 % de leur épargne au cash, contre 16 % en 2009. L’exposition aux actions et participations est restée la plus forte, avec 33 % (inchangée). On note aussi une tendance croissante aux placements en actifs dits «réels». Ainsi, l’allocation à l’immobilier augmentait à 15 % contre 14 % en 2009 et 13 % en 2008. Les montants affectés au matières premières représentaient 7 % du total contre 6 % en 2009 et 5 % en 2005. Enfin, la part de l’or s’est accrue à 3 % contre 2 % pour chacune des deux années précédentes. Quant à l’allocation aux hedge funds, elle reste stable avec 4 % du total contre 3 % l’année précédente et 4 % en 2008.
Dans un premier temps, l’agence Scope Analysis va se concentrer sur les principaux fonds commercialisés en Allemagne et se réclamant d’une approche patrimoniale. Mais les experts berlinois se disent décidés à faire le tri dans les quelque 2.000 fonds diversifiés, puisqu’aucune définition communément acceptée des fonds patrimoniaux n’existe dans le pays. Sur la base d’une première analyse quantitative, seuls 800 produits méritent d'être soumis à une évaluation.Les fonds doivent être investis dans au minimum trois classes d’actifs et, si le cash fait partie de cette catégorie, la poche correspondante doit être gérée activement. Le critère le plus important réside dans l’existence prouvée d’une gestion efficace du risque pour limiter les pertes, avec la durée des «underwater periods» et l’amplitude de la perte maximale (maximum draw down ou MDD). Scope se propose d’analyser les fonds sous les angles du «portefeuille» (performance, stratégie, process, philosophie), des «risques et frais» (volatilité, MDD) et de la «qualité du management (transparence, service au client, compétence des gérants). Ces trois composantes donneront une note. Et seuls les fonds qui auront obtenu au moins trois étoiles sur un maximum de cinq obtiendront le label «investissement de fond de portefeuille» (Basisinvestment).
A fin mai, les actifs gérés par les ETF dans le monde représentaient 1.446,6 milliards de dollars, soit 1,6 % de moins que fin avril (1.469,8 milliards), mais ils affichaient encore une hausse de 10,3 % sur le niveau de fin décembre (1.311,3 milliards). A titre de comparaison, l’encours à fin mai 2010 se situait à 1.044,1 milliards de dollars, selon les statistiques de BlackRock.Le gestionnaire américain a dénombré pour la fin du mois dernier un total de 2.747 ETF cotés 6.079 fois et lancés par 142 émetteurs sur 49 Bourses. Depuis le début de 2011, le nombre d’ETF s’est accru de 11,7 %, avec 313 lancements, 7 radiations et 19 fusions. Il existe actuellement des projets de lancement pour 1.022 ETF.Le trio de tête des émetteurs reste inchangé. Ainsi iShares (BlackRock) demeure-t-il largement premier avec 470 ETF et 628,5 milliards de dollars, devant State Street Global Advisors (SSgA, 134 produits et 203,4 milliards) et Vanguard (69 fonds et 177,6 milliards). A eux trois, ils représentent 69,8 % de part de marché, dont 43,5 points pour iShares, 14,1 points pour SSgA et 12,3 points pour Vanguard.Les deux suivants sont Lyxor Asset Management (Société Générale) et db x-trackers (Deutsche Bank) avec des parts de marché respectives et 3,8 % et 3,6 % correspondant à 54,5 milliards et 52,6 milliards de dollars.
Les sicav monétaires retrouvent grâce aux yeux des investisseurs. Sur le mois de mai, selon les chiffres d’Europerformance SIX Telekurs portant sur les OPCVM de droit français, leur encours a progressé de 1,5 %, avec une collecte nette de 4,81 milliards d’euros. Du côté des fonds obligataires, la situation est contrastée. A l'évidence, la crise de la dette souveraine dans la zone euro a laissé des traces. Les souscriptions nettes des fonds de cette nature marquent un repli de 470 millions d’euros tandis que les fonds investis en obligations internationales et à haut rendement ont collecté, en net, dans les deux cas, 80 millions d’euros sur le mois. Quoi qu’il en soit, par un effet marché favorable, les variations de l’encours sont toutes positives. Avec des gains pour les fonds d’obligations de la zone euro de 0,65 %, pour les obligations internationales de 0,71 % et pour les fonds d’obligations à haut rendement de 0,40 %, les actifs sous gestion ont respectivement progressé de 2,8 %, 1,9 % et 4,3 %. Pour les fonds actions, le niveau des souscriptions a sensiblement varié selon les catégories. Ceux investis en actions françaises et américaines ont collecté respectivement 110 millions et 270 millions d’euros. Pour leur part, les fonds européens ont enregistré une collecte beaucoup plus mesurée de 9 millions d’euros. A l’inverse, les fonds d’actions internationales ont perdu 450 millions, ceux de la zone euro 300 millions et les fonds actions Asie/Pacifique, 6 millions d’euros.Mais, là encore, l’effet marché a rebattu les cartes puisque seuls l’encours des fonds actions investis sur la zone Asie Pacifique et sur le marché américain ont progressé. De 0,3 % et 2,8 % respectivement. Sur la même période, les autres catégories de fonds actions ont vu leurs encours baisser. De 0,1 % pour les fonds d’actions françaises, 2,7 % pour les fonds de la zone euro, 0,3 % pour les fonds sur l’Europe et 1,6 % pour ceux investis à l’international. En termes de performances, ce sont effectivement les fonds investis outre-Atlantique qui ont été les plus performants (1,06 %), devant ceux investis sur l’Asie/Pacifique (1,04 %) et à l’international (0,28 %). A l’inverse, on notera le recul des fonds de la zone euro (-2,05 %), sur l’Europe (-0,32 %) et sur la France (-0,06 %).
A fin mai, d’après BlackRock, l’encours des ETF domiciliés en Europe avait baissé de 10 milliards de dollars ou de 3 % en un mois, à 318,2 milliards de dollars, ce qui reste néanmoins supérieur de 12 % au niveau de fin décembre.Durant les cinq premiers mois de l’année, le nombre d’ETF s’est accru de 7,6 % à 1.154 unités (cotées 3.954 fois), avec 108 lancements, sept radiations et 19 fusions.Les souscriptions nettes pour janvier-mai sont ressorties à 15,3 milliards de dollars, dont 7,8 milliards pour iShares et 2,8 milliards pour UBS Global Asset Management, ces deux acteurs captant 75,2 % des rentrées nettes totales. Lyxor Asset Management (Société Générale) a, pour sa part, subi les plus fortes sorties nettes avec 2,1 milliards de dollars. Pour le seul mois de mai, les souscriptions nettes ont porté sur 2,2 milliards de dollars, iShares enregistrant des rentrées nettes de 3,8 milliards et Almundi ETF des souscriptions nettes de 0,4 milliard, alors qu’ETFlab Investment (Deka) subissait des sorties nettes de 1,5 milliard de dollars.En termes d’encours, iShares reste numéro un avec 167 ETF et 115 milliards de dollars (soit 36,1 % de part de marché). Il devance Lyxor AM, qui aligne 161 produits et dont les encours se situent à 53,7 milliards de dollars (16,9 % de part de marché), et db x-trackers (Deutsche Bank), dont la gamme comprenait 158 ETF pour des actifs de 51,3 milliards de dollars et une part de marché de 16,1 %.
Maple Group Acquisition Corp, le véhicule qui a lancé une contre-OPA sur la Bourse de Toronto (TMX, convoitée par le London Stock Exchange) et qui réunit des banques et des fonds de pension canadiens, a annoncé dimanche avoir enregistré quatre nouveaux adhérents : la financière québécoise Desjardins, GMP Capital, Dundee Capital Markets et Manulife Financial, rapport The Wall Street Journal.
La Réserve fédérale américaine ne semblant pas pressée de lancer une nouvelle phase d’assouplissement quantitatif alors que la Banque centrale européenne a laissé entendre qu’elle pourrait relever ses taux en juillet, les investisseurs ont refait tourner leurs portefeuilles en faveur des obligations durant les premiers jours de juin. Selon les dernières estimations d’EPFR Global, les fonds obligataires ont drainé en net 5,98 milliards de dollars durant la semaine au 8 juin. Les fonds monétaires ont pour leur part enregistré une collecte nette de plus de 26 milliards de dollars, alors que les fonds actions subissaient une décollecte nette de 7,74 milliards de dollars.Les fonds dédiés aux actions américaines notamment ont enregistré leur plus forte décollecte depuis la mi-août 2010. Les flux dans les fonds d’actions européennes sont restés positifs avec une collecte de 236 millions de dollars durant la semaine au 8 juin. Cela dit, les engagements des institutionnels se sont surtout portés sur les actions allemandes en 2011. Si l’on ne tient pas compte de ce flux qui représente un montant de plus de 6 milliards de dollars depuis le début de l’année, les fonds d’actions européennes accusent une décollecte de plus de 1,5 milliard de dollars. Les fonds diversifiés ont enregistré une collecte nette de 219 millions de dollars, ce qui porte la collecte depuis le début de l’année à plus de 15,3 milliards de dollars.
Depuis le lancement du premier ETF sur l’or physique en 2003, ce type de fonds a drainé au total 70 milliards de dollars d’actifs. Le cas échéant, ces capitaux auraient été s’investir sur les mines d’or, constate The Wall Street Journal.Dès lors, selon l’institut de recherche indépendant MineFund, treize des principaux producteurs d’or vont distribuer au total 2 milliards de dollars sous forme de dividende, pour susciter à nouveau l’intérêt des investisseurs. Parmi ces sociétés figurent Barrick Gold, Newmont Mining et Goldcorp. Newmont a même instauré un dividende indexé sur le prix de l’or, une distribution qui augmente de 20 cents par tranche de 100 dollars de hausse du prix du métal jaune.
D’après l’enquête annuelle de l’Association française de la gestion financière (AFG) sur l'épargne salariale, les actifs gérés dans ce domaine ressortaient fin décembre 2010 à un record historique de 88,6 milliards d’euros, ce qui représente une progression de 4,5 % sur les 84,8 milliards de fin 2009 (fin 2008, ils étaient tombés à 71,42 milliards contre 87,6 milliards douze mois plus tôt). Ces encours se répartissent entre fonds d’actionnariat salarié, pour 35,6 milliards d’euros, soit 40 % du total, et fonds «diversifiés», investis eux-mêmes largement en actions, pour 53 milliards, et qui augmentent de 8,8% par rapport à fin 2009. Au total, les fonds investis principalement en actions représentent 44,5 milliards d’euros. Les actifs des fonds solidaires ont gonflé de moitié en un an, à 1,5 milliard d’euros. De même, l’encours des fonds ISR, à 8,7 milliards d’euros, affiche un bond en avant de 123 %.Dans le détail, Amundi reste le premier acteur en épargne salariale avec des actifs gérés s'élevant à 31 340,40 millions d’euros, devant Natixis AM (17 922,71 millions d’euros), BNP Paribas IP (9 412,86 millions) et Axa IM Paris (9 212,31). Ces établissements font figure de «poids lourds» puisque le suivant, CM-CIC AM représente 5 235,84 millions d’euros. L’AFG précise que les versements sur des dispositifs d’épargne salariale ont atteint 13,3 milliards d’euros en 2010, contre 11,8 milliards en 2009, soit une hausse de 12,7% «principalement grâce à la progression des versements volontaires des salariés» qui ont représenté à eux seuls 4,2 milliards d’euros. Parallèlement, les rachats ont représenté 10,6 milliards d’euros, de sorte que les souscriptions nettes sont ressorties à 2,7 milliards d’euros dont plus de 880 millions d’euros dans les PERCO (soit un tiers de la collecte nette).Au 31 décembre 2010, 243.219 entreprises disposent d’un plan d’épargne salariale, soit une hausse de plus de 6 % par rapport au 31 décembre 2009 (230.030), dont 236.996 entreprises de moins de 250 salariés (contre 223.758) Le nombre de comptes de porteurs d’épargne salariale atteint 12,2 millions, soit quelque 400.000 de plus qu’en 2009.
Pour avril, les souscriptions nettes des fonds en Europe ont atteint leur niveau le plus élevé depuis 6 mois, avec 24,8 milliards d’euros hors monétaires et 28,6 milliards avec les monétaires (dont 2,4 milliards pour les produits français), selon les estimations de Lipper.Les trois premiers gestionnaires du classement pour les souscriptions ont été Franklin Templeton, qui demeure premier avec 3,3 milliards d’euros, devant Allianz Global Investors/Pimco avec 2 milliards et GAM Holding (1,3 milliard).Si les ventes nettes de parts de fonds obligataires se sont accrues pour le quatrième mois consécutif, à 7 milliards d’euros (contre 4,7 milliards en mars, lire notre article du 13 mai), les fonds d’actions ont connu une reprise spectaculaire, avec 12,9 milliards de souscriptions nettes contre 8,5 milliards de remboursements nets le mois précédent. Lipper note toutefois que sur les quatre premiers mois de l’année, 28,7 milliards d’euros sont sortis des fonds obligataires libellés en euros, tandis que 18,7 milliards sont entrés dans les fonds à haut rendement et 9,8 milliards dans les fonds «globaux». Les montants alloués au «high yield» représentent 167 % des souscriptions nettes des fonds obligataires.En ce qui concerne les fonds à commercialisation transfrontalière, ils ont enregistré des souscriptions nettes de 10,6 milliards dans l’obligataire et de 7,8 milliards pour ceux d’actions, alors que les investisseurs italiens, néerlandais et espagnols opéraient des retraits nets.Lipper met aussi en exergue les bons résultats des fonds de denrées et de matières premières, qui ont drainé en net respectivement 960 millions et 860 millions d’euros, ce qui porte le total pour les quatre premiers mois de l’année à 3,7 milliards et 4,4 milliards.Par ailleurs, les fonds marchés émergents, qui avaient accusé des sorties nettes au premier trimestre, ont collecté en net 4,2 milliards d’euros pour avril.
Une étude conjointe de Communication Lab et de l’Université d’Hohenheim portant sur les rapports annuels de 25 sociétés de gestion prestigieuses (dont Sarasin, Carmignac Gestion, BlackRock, Franklin Templeton, Axa IM, Allianz Global Investors, BNP Paribas AM, Goldman Sachs) fait ressortir qu’en règle générale la facilité de lecture est très faible, avec en moyenne 3,7 points sur 20 contre 16/20 pour le quotidien de boulevard Bild, rapporte Das Investment.Des phrases trop longues et à charnière, trop de notions abstraites, trop de mots étrangers. Néanmoins Carmignac Gestion émerge très nettement du lot, avec une note générale de 12,17/20.