Nos articles d’actualité et d’analyse sur l’évolution des Bourses, sur les dynamiques à l’oeuvre sur les marchés actions et sur les principales opérations (augmentation de capital, émissions d’actions...).
Responsable de la gestion actions à la Française AM, Emmanuel Morano anticipe, dans L’Agefi, une quasi-stagnation du S&P 500. Car la décote sur les actions américaines est moins évidente qu’en Europe. «La saison des résultats au troisième trimestre a été bonne et n’a pas suscité de révisions à la baisse pour cet exercice, explique le gérant, qui note cependant que les attentes pour 2012 ont été révisées. «Il n’y a quasiment plus de distinction sur les attentes de croissance en 2012 par grandes zones géographiques (Etats-Unis, Europe, Emergents). Donc le mix valorisation / croissance est légèrement moins favorable aux Etats-Unis que pour les autres zones géographiques», conclut-il.
D’après les estimations de Morningstar, les mutual funds de long terme (donc hors produits monétaires) ont affiché pour les dix premiers mois de cette année des rentrées nettes de 92,12 milliards de dollars, dont 745 millions en octobre, contre 244,11 milliards pour janvier-octobre 2010.La collecte d’octobre masque une forte dispersion, parce que les souscriptions nettes de 23,7 milliards de dollars pour les fonds d’obligations municipales et «taxables» tandis que les remboursements nets des fonds d’actions américaines et internationales se situaient à 21,1 milliards de dollars. Les rachats supportés par les fonds d’actions américaines ont atteint 18,23 milliards le mois dernier, ce qui porte le total des dix premiers mois de l’année à 53,55 milliards.Morningstar souligne que les remboursements nets des fonds d’actions américaines sont en voie d'égaler ou de dépasser les 63,6 milliards de dollars enregistrés pour l’ensemble de 2010, voire de battre le record de 77,4 milliards de dollars qui avait été enregistré pour l’exercice 2008.Les fonds monétaires ont de leur côté subi des sorties nettes de 19,12 milliards de dollars pour octobre et de 180,7 milliards pour janvier-octobre. Sur les dix premiers mois de 2010, l’hémorragie avait porté sur 476,25 milliards de dollars.
BarclayHedge et TrimTabs estiment que les hedge funds ont subi en septembre des remboursements nets de 5 milliards de dollars, ce qui représente la deuxième sortie nette sur les trois derniers mois sous revue. Quant aux encours, ils ont diminué à 1.720 milliards de dollars, leur plus bas niveau depuis douze mois. Les souscriptions nettes ont pourtant atteint 58,5 milliards de dollars au premier trimestre.Les plus forts rachats ont été supportés par les hedge funds marchés émergents, avec des sorties nettes de 3,7 milliards de dollars. Il s’agit du troisième mois consécutif de remboursements nets et des sorties les plus fortes depuis avril 2009.
L’indice Hennessee des hedge funds a affiché pour octobre une performance de 2,46 % après cinq mois consécutifs de pertes, dont celles de 3,23 % pour août et de 3,81 % pour septembre. Depuis le début de l’année, il affiche une perte de 2,95 %. Toutes les stratégies ont été dans le vert le mois dernier.
A fin octobre, l’encours mondial des ETP (exchange traded products) ressortait à 1.578 milliards de dollars contre 1.428 milliards fin septembre et 1.482 milliards au 31décembre 2010, selon BlackRock. L’augmentation de 150 milliards de dollars enregistrée le mois dernier provient de 123 milliards d’effet de marché et de change positifs et de 26,5 milliards de souscriptions nettes, dont 24,2 milliards aux Etats-Unis et 1,3 milliard en Europe.Depuis le début de cette année, les souscriptions nettes des ETP aux Etats-Unis ont totalisé 102,6 milliards de dollars tandis qu’en Europe elles représentaient 27,9 milliards de dollars.Dans le classement mondial, iShares reste en tête avec 612 milliards de dollars à fin octobre et une augmentation de 15,3 milliards de dollars depuis fin décembre 2010. Néanmoins, cette division de BlackRock a perdu 1,5 point de part de marché durant cette période, à 38,8 %, alors que State Street Global Advisors (SSgA) et Vanguard gagnaient respectivement 0,5 point à 17,4 % et 0,8 point à 10,8 %.En revanche, Lyxor Asset Management (Société Générale) est le seul acteur majeur avec une perte de part de marché (d’un point entier), à 2,6 %. L’encours à fin octobre ressortait à 40,6 milliards de dollars, ce qui représente une contraction de 12,7 milliards par rapport à fin 2010. BlackRock souligne que la gamme de Lyxor fait une grande place aux produits à réplication synthétique qui ont souffert d’importantes sorties nettes en Europe ces derniers temps.
L’indice de prix EDHEC IEIF Immobilier d’Entreprise France a perdu 1,06% en octobre, a annoncé l’Institut de l'épargne immobilière et fonciers (IEIF) mercredi 9 novembre. C’est le cinquième mois consécutif de baisse note l’IEIF qui relève que sur un an, l’indice est étale (0,08 %). En revanche, il fléchit de 1,3% depuis le début de l’année. Le rendement du dividende de l’indice sur le troisième trimestre 2001 s'élève à 5,1%.
L’agence de notation S&P a confirmé mercredi 9 novembre la note de crédit «AAA» de la Finlande avec perspective stable, évoquant la «compétitivité de l'économie» et la «politique budgétaire prudente» du gouvernement, rapporte L’Agefi.
La Chine est de plus en plus tentée de déprécier son taux de change, rapporte L’Agefi. Fan Jianping, chef économiste du State Information Center, «think-tank» chinois proche du gouvernement central, a indiqué que les récentes sorties de capitaux hors du territoire chinois pourraient sonner le glas de la politique d’appréciation du yuan. Après l’adoption par le Sénat américain d’un projet de loi qui autoriserait des taxes compensatoires sur les produits importés de pays sous-évaluant leur monnaie et notamment la Chine, Pékin avait réagi en fixant la parité de son taux de change contre dollar à des niveaux inférieurs. Mais le premier ministre Wen Jiabao avait alors prévenu que le pays ne comptait pas abandonner son poids dans le commerce international en gardant un renminbi «relativement stable».
FTSE Group et la Bourse de Nairobi lancent une famille d’indices sur la Bourse kenyane. Les FTSE NSE Kenya Index Series vont répliquer la performance des valeurs les plus importantes et les plus fréquemment négociées sur la Nairobi Stock Exchange, qui est la quatrième Bourse la plus ancienne d’Afrique, rappelle un communiqué. Pour l’instant, la gamme comporte deux indices : le FTSE NSE Kenya 25 qui reflètera la performance des 25 actions les plus liquides de la Bourse de Nairobi, et le FTSE NSE Kenya 15, qui suivra les 15 principales valeurs du marché en termes de capitalisation. Les deux indices sont calculés en shillings du Kenya et publiés en temps réels. FTSE souligne que les indices pourront être utilisés comme bases pour des ETF et des produits indiciels.
Les bonus à Wall Street vont cette année diminuer de 20 % à 30 % en moyenne par rapport à l’an passé, selon les prévisions de Johnson Associates citées par le Wall Street Journal. La baisse sera encore plus forte pour les traders obligataires. Le managing director empochera en moyenne 900.000 dollars contre 1,2 million en 2010.
Sur les sept pays pour lesquels l’allemand Feri établit un palmarès des sociétés de gestion avec plus de 25 fonds notés et avec la plus forte proportion de fonds notés A et B au 30 septembre, Threadneedle arrive en tête en France en Allemagne, au Royaume-Uni, en Italie et en Autriche avec des scores respectives de 57,4 %, 61,7 %, 63,2 %, 69 % et 46,7 % (voir tableau joint).Fidelity se classe en deuxième position dans trois pays : la France (51,9 %), l’Italie (57,8 %) et l’Autriche (45,5 %).Parmi les gestionnaires avec 8 à 24 fonds notés, la palme revient à Janus Group, qui figure en bonne place dans pratiquement tous les pays.Janus est ainsi : - premier en Suède (81,3 %) et en Italie (84,6 %), - deuxième au Royaume-Uni (76,5 %) derrière Royal London (87,5 %) et en Autriche (68,8 %), derrière Banque de Luxembourg (73,3 %), - troisième en Suisse (70,6 %, derrière JO Hambro (75 %) et Baldifor (73,3 %), et en France (64,7 %), derrière Carmignac Gestion (70 %) et Financière de l’Echiquier (69,2 %)- quatrième en Allemagne (70,6 %) , derrière First State (87,5 %), DJE (76,9 %) et JO Hambro (75 %).Carmignac Gestion, premier en France (70 %), arrive en deuxième position en Italie (77,8 %), au cinquième rang en Allemagne (66,7 %) et au sixième en Suisse (62,5 %)
L’optimisme de courte durée suscité la semaine dernière par les efforts européens pour contenir la crise de la dette a malgré tout redoré le blason des actions.Les fonds d’actions ont ainsi réalisé une collecte nette de 4,9 milliards de dollars durant la semaine au 2 novembre, selon les estimations d’EPFR Global. Les fonds d’actions émergentes ont représenté 70% de ce total, enregistrant leur plus forte collecte depuis le mois d’avril. Dans le sillage des deux semaines précédentes, les fonds high yield ont encore drainé plus de 2,75 milliards de dollars. Les fonds obligataires ont enregistré une collecte nette de 1,6 milliard de dollars. En revanche, les fonds monétaires ont subi des rachats nets pour un montant de plus de 25 milliards de dollars, ce qui porte la décollecte depuis le début de l’année à plus de 218 milliards de dollars contre 518 milliards pour la période correspondante de 2010.
BofA Merrill Lynch Global Research a annoncé le lancement d’un nouvel indice «Dim Sum» dont l’objectif est de suivre la performance des obligations offshore à Hong Kong libellées dans la devises chinoise.L’indice couvre environ la moitié de l’encours de dette libellée dans la monnaie chinoise disponible à Hong Kong (CNH, renminbi offshore).
Depuis le début de 2010, les indices de référence de 77 ETF ont été changés aux Etats-Unis, selon IndexUniverse. Et, dans 44 cas, ces changes ont été substantiels en termes de composants ou de pondération, rapporte The Wall Street Journal.Souvent, ces changements se traduisent dans un premier temps par une baisse de la commission de gestion, ce qui a par exemple été le cas lorsque State Street Global Advisors (SSgA) a remplacé les indices capi-pondérés KBW de cinq de ses ETF par des indices S&P équipondérés. Ce changement a obligé SSgA a vendre les actions de grandes banques de son SPDR S&P Bank ETF, ce qui a substantiellement changé le fonds. En réponse, Invesco a lancé quatre ETF PowerShares utilisant les indices financiers KBW rejetés par SSgA et offre 3 mois gratuits avant de prélever une commission de 0,35 %... comme les fonds de State Street.De même, Russell Investments a réduit les frais sur 13 ETF volatilité, beta et momentum parce que plusieurs concurrents, dont Direxion, ont lancé des produits similaires.Ces réductions de commissions montrent simplement que les gestionnaires d’ETF sont prêts à faire des sacrifices tarifaires pour retenir leurs investisseurs ou pour les inciter à essayer quelque chose de nouveaux lorsque apparaissent des ETF ou des indices concurrents.
Parmi les analystes du Panel Taux de L’Agefi, ceux de Barclays, BNP Paribas, La Banque Postale, La Française AM, Natixis, Robeco, Swiss Life et UBS estiment que les taux de la Banque Centrale Européenne seront encore abaissés de 25 points de base dans les trois prochains mois. D’autres parient sur un nouvel assouplissement dans les six mois, à l’exception de Dexia AM pour qui le «refi» restera à son niveau actuel. Outre-Manche, alors que la Banque d’Angleterre a décidé de relancer son programme d’assouplissement quantitatif le mois dernier, relève le quotidien, Swiss Life AM, reste, comme en octobre, le seul panéliste à parier sur un relèvement des taux à 0,75% d’ici à trois mois.
Comme celle de Francfort depuis quelques mois, la Bourse de Suttgart ouvre depuis ce lundi les transactions sur les ETF, les ETC et les ETN dès huit heures du matin au lieu de 9 heures, rapporte le Handelsblatt. La clôture reste fixée à 20 heures.
D’après une étude d’ETF Securities, l’encours mondial des ETF matières premières s’est accru de 3,7 milliards de dollars au troisième trimestre pour atteindre un record historique de 178,2 milliards de dollars au 30 septembre.Cette hausse masque des évolutions divergentes, avec un gonflement de 11,8 milliards de dollars pour les ETF sur les métaux précieux, tandis que les ETP sur les autres matières premières accusaient une baisse d’encours de 8,1 milliards de dollars. En ce qui concerne les ETP sur l’or, leurs actifs ont augmenté en juillet-septembre de 13,7 milliards, pour atteindre 121,7 milliards de dollars. Ils ont enregistré des souscriptions nettes de 5,8 milliards de dollars durant la période sous revue.
Selon le palmarès exclusif de Funds People, les gestionnaires espagnols affichent actuellement un encours de 3,29 milliards d’euros dans leurs fonds enregistrés au Luxembourg et en Irlande. A fin septembre, le Santander arrivait en tête, avec 1,08 milliard d’euros, suivi d’A&G avec 853 millions et du BBVA avec 846 millions. Cela posé, le Santander et le BBVA ont transféré ces derniers mois tous leurs fonds irlandais à Luxembourg, et d’autres maisons ont déjà décidé de faire de même.
La forte expansion des actifs gérés dans les produits indiciels cotés (ETP) en pleine crise des marchés a valu à ces produits, pour l’essentiel des ETF, une déferlante d’interrogations de la part du Conseil de stabilité financière (FSB et de plusieurs régulateurs nationaux quant à leur lisibilité réelle. SPDR, Lyxor, db x-trackers, se sont lancés dans une campagne d’explications, rejoints par le leader mondial du secteur, iShares. A la mi-octobre, l'équipe SPDR de State Street Global Advisors (SSgA) a publié une étude de 10 pages «ETF Trading and Execution in the European Markets», expliquant le mécanisme de formation des prix et des échanges d’ETF en Bourse et de gré à gré. iShares publie un vademecum pour l’investisseur professionnel, «ETP Due Diligence» (lire Newsmanagers du 19 octobre), avec une check-list des «bonnes questions» à se poser avant d’acquérir ou après avoir acheté un ETP et un rappel des meilleures pratiques auxquelles devraient se tenir les promoteurs.Pour Joe Linhares, managing director d’iShares, EMEA, et David Benmussa, directeur à la succursale parisienne, la question primordiale est de bien classifier les différentes catégories d’ETP (ETF, à réplication physique ou synthétique, ETN et ETC, produits de banque d’investissement, et enfin les ETI, qui s’appuient sur des dérivés).Ensuite, hormis la transparence et la surcollatéralisation, qui valent à des stades divers pour les deux catégories d’ETF, iShares recommande pour les ETF à réplication synthétique l’indépendance entre le promoteur et la contrepartie au swap, et des contreparties multiples.Le prêt de titres, une pratique très encadréeParmi les questions à clarifier avant d’investir, iShares insiste non seulement sur l'écart de suivi (tracking error) mais aussi sur l'écart de performance (tracking difference), ont expliqué Joe Linhares et David Benmussa le 3 novembre à Paris.De même, le coût total de détention ne comporte pas que le TFE : il faut y intégrer le spread, les différences de fiscalité (notamment sur les dividendes), les coûts de transaction et le profit tiré du prêt de titres.Chez iShares, ce dernier est clairement réparti : 60 % pour le fonds, 40 % pour BlackRock. A titre d’illustration pour les produits sur l’Euro Stoxx 50, le gain pour l’investisseur chez iShares a été de 19,2 points de base sur les douze mois à fin juin. La gestion du risque lié au prêt de titres est centralisée pour iShares dans le pôle Risk & Quantitative Analysis (RQA) de BlackRock et il n’y a jamais eu de défaut jusqu'à présent. La surcollatéralisation s’est échelonnée durant la période sous revue entre 102,8 et 129,8 %, mais n’a concerné que 39 fonds sur 150, bien que tous soient statutairement autorisés à pratiquer cette activité. Rappelons que le prêt de titres n’est pas une spécialité restreinte aux ETF à réplication physique : il peut aussi être pratiqué par ceux à réplication synthétique.
A fin septembre, l’encours des fonds chinois ressortait à 2.100 milliards de yuans, ce qui représente une contraction de 9,8 % en un trimestre, largement à cause d’un effet de marché négatif de 251 milliards de yuans, le plus élevé depuis le deuxième trimestre 2010, selon Z-Ben Advisors.A l’exception des fonds monétaires, tous les segments accusent des pertes pour juillet-septembre, avec un recul de 11,76 % pour les fonds d’actions et même une chute de 22,4 % pour les fonds QDII.D’autre part, les souscriptions sont tombées en moyenne sous la barre d’un milliard de yuans et le nombre de nouveaux lancements a diminué à 58 unités contre 63 pour le trimestre précédent.Les sorties «organiques» ont diminué à 27,25 milliards de yuans contre 61 milliards en avril-juin, probablement parce que l’indice CSI a chuté de 15,2 % au troisième trimestre, ce qui aurait incité les investisseurs retail à retarder leurs rachats.