Nos articles d’actualité et d’analyse sur l’évolution des Bourses, sur les dynamiques à l’oeuvre sur les marchés actions et sur les principales opérations (augmentation de capital, émissions d’actions...).
Les gestionnaires de hedge funds sont nerveux actuellement : compte tenu du préavis de 45 à 60 jours en vigueur pour les rachats, ils ne tarderont pas à savoir combien d’argent les investisseurs vont leur retirer à la fin de cette année, note The Wall Street Journal. Les deux mois qui viennent promettent d'être les plus critiques à cet égard depuis les journées les plus sombres de la crise financière. Un sondage de Barclays Capital le 12 octobre auprès de 150 investisseurs a montré sur 35 % du panel ont déjà demandé le remboursement de leurs parts ou vont le faire très prochainement, tandis que 20 % étaient encore hésitants. Cela dit, sur les trois premiers trimestres, les hedge funds ont perdu en moyenne 5,4 %, selon Hedge Fund Research, surperformant ainsi l’indice S&P 500, qui a chuté pour sa part de 10 %.Le journal rapporte aussi que Paulson & Co a indiqué que si tous les investisseurs «éligibles» se faisaient rembourser, cela porterait sur 20 à 25 % de l’encours, mais qu’elle n’aurait aucune difficulté à fournir les liquidités demandées.
La banque espagnole Santander a annoncé vendredi que les sociétés Sponsor Auto Finance Holdings Series et Dundon DFS avaient accepté de souscrire à une augmentation de capital de 1,15 milliard de dollars de sa filiale de crédit automobile aux Etats-Unis, Santander Consumer USA, selon L’Agefi. Cette opération va permettre à la banque de renforcer ses fondspropres. Le consortium Sponsor Auto Finance Holdings Series, qui réunit les fonds de capital investissement KKR, Warburg Pincus et Centerbridge Partners, paiera un milliard de dollars pour détenir 25% du capital de Santander Consumer USA, ce qui la valorise 4 milliards.
Le 8ème baromètre des décideurs de l’assurance d’Eurogroup Consulting réalisé auprès d’une trentaine de sociétés, mutuelles et institutions de prévoyance et cité par L’Agefi indique qu’une grande majorité des professionnels s’attendent désormais à une dégradation des revenus tirés de l’assurance vie, en unités de compte ou en euros, pour la période 2011-2012. L’an passé, ils étaient majoritairement optimistes. En 2011, 55% des professionnels prévoient une baisse de la rentabilité sur ce marché. Outre la situation des marchés et la forte concurrence qui conduit à une réduction des marges, les réformes prudentielles devraient contribuer à faire reculer les revenus issus de ces produits.
L’Agefi rapporte que Nyse Euronext a connu vendredi à la mi-séance un incident ayant entraîné la suspension de la diffusion des indices CAC 40 et BEL 20 pendant vingt minutes, portant à sept le nombre de problèmes techniques rencontrés par l’opérateur boursier depuis le mois de juin. Après avoir été suspendu vers 12h10, le CAC 40 a repris sa diffusion à 12h30, note le quotidien.
Les 2.255 hedge funds qui avaient publié leurs résultats de septembre au 20 octobre ont enregistré selon BarclayHedge une baisse moyenne de 3,96 %. La perte cumulée depuis le début de l’année se situe à 6,60 %.A l’exception de l’equity short bias, neuf fonds qui gagnent en moyenne 8,26 %, et des 29 fonds arbitrages de fusions, qui progressent de 0,08 %, toutes les stratégies sont en perte, la plus forte étant celle de 7,71 % subie par les 337 fonds marchés émergents.Pour les neuf premiers mois de l’année, trois stratégies sont dans le vert : les fonds equity short bias opèrent un bond de 14,57 % pendant que les fonds d’arbitrages de fusion gagnent 1,41 % et que les 25 fonds d’arbitrage de convertibles progressent de 0,31 %.Deux stratégies ont supporté des pertes supérieures à 10 % pour janvier-septembre : les marchés émergents (- 12,36 %) et l’equity long bias (293 fonds) qui chute de 11,81 % et qui a perdu 6,18 % en septembre.
L’agence d'évaluation financière Moody’s a annoncé le 19 octobre avoir abaissé d’un cran les notes de cinq grandes banques espagnoles.Les établissements visés par cette mesure, rendue publique 24 heures après que Moody’s eut abaissé de deux crans, à «A1», la note de solvabilité de l’Espagne, sont Banco Santander, BBVA, CaixaBank, La Caixa, et la confédération de caisses d'épargne CECA.Moody’s Investor Services estime que Santander, BBVA et CaixaBank, restent des émetteurs de haute qualité, mais leur attribue désormais la note «Aa2» et non plus «Aa1». La Caixa, maison mère de CaixaBank, et la CECA, restent dans la catégorie des émetteurs solides mais susceptibles d'être affectés par des changements de la situation économique, leur note étant abaissée de «A1» à «A2», indique Moody’s dans un communiqué.
Les entreprises de taille moyenne sont de plus en plus nombreuses à s’approprier le code de gouvernance MiddleNext, a indiqué le 19 octobre dans un communiqué l’association des valeurs moyennes cotées. Publié en décembre 2009, ce code a pour vocation de proposer aux entreprises cotées moyennes et petites des recommandations fondées sur une « gouvernance raisonnable » et compatibles avec leur taille, leur structure de capital et leur histoire.« Nous sommes heureux de constater que de plus en plus de petites et moyennes entreprises cotées se référent au code MiddleNext » souligne Caroline Weber, directrice générale de MiddleNext, «mais au-delà de la progression quantitative (115 entreprises en 2010 versus 75 en 2009), le plus important est que les entreprises s’approprient les questions de gouvernance; elles sont plus nombreuses à suivre les recommandations, entrent mieux dans la logique « appliquer ou expliquer », leurs réponses sont plus pertinentes, plus précises et mieux documentées. »Bien entendu, il existe encore des points à améliorer, notamment quant à la clarté des informations procurées. Néanmoins, pour sa deuxième année d’application, le code a fortement augmenté son audience et montré la validité de son approche pédagogique, fondée sur l’intelligence des situations. Les entreprises cherchent des solutions adaptées, progressent sur les fondamentaux (nombreuses sont celles qui, en 2010, ont mis en place un règlement intérieur pour leur conseil) et, dans de nombreux cas, font état d’une réflexion lorsqu’elles ne souscrivent pas à une recommandation.
Les investisseurs semblent avoir admis le scénario d’un défaut de la Grèce sur sa dette, selon la dernière enquête mensuelle réalisée entre les 7 et 13 octobre par BofA Merrill Lynch auprès de 286 sociétés représentant 739 milliards de dollars d’actifs sous gestion.Plus de neuf participants sur dix à l’enquête (92%) sont persuadés que la Grèce ne pourra éviter un défaut. Sept sur dix prévoient un défaut d’ici à avril 2012. Malgré ce consensus impressionnant, les investisseurs semblent moins préoccupés qu’il y a un mois par le risque souverain et moins pessimistes sur les perspectives de croissance dans le monde. La dette souveraine européenne reste néanmoins le principal risque extrême dans l’esprit des investisseurs, mais à un moindre degré que le mois précédent, avec un pourcentage de 61% en octobre contre 68% en septembre. On observe par ailleurs une stabilisation des perspectives de croissance, les craintes d’une récession globale passant à l’arrière-plan. La proportion des participants au panel prévoyant un tel événement dans les douze prochains mois est tombée à 25% contre 40% en septembre. «L’enquête montre que le consensus des investisseurs a intégré ou espère un défaut ordonné de la Grèce. L’Europe semble s'éloigner du gouffre. Mais les investisseurs semblent attendre le feu vert à la fois de l’Europe et des marchés émergents pour engager du cash», commente Gary Baker, responsable de la stratégie actions européennes chez BofA Merrill Lynch Research. Pestiférée le mois dernier, l’Europe n’est peut-être pas encore fréquentable mais le sentiment négatif à l'égard de la région est un peu moins marqué. Les investisseurs ne sont plus que 7% à indiquer que la zone euro est la région qu’ils souhaitent le plus sous-pondérer dans les douze prochains mois, contre 40% en septembre. Les allocataires ne sont plus que 29% à être sous-pondérés sur les actions de la zone euro contre 38% en septembre. Sur le terrain européen en revanche, les investisseurs se disent davantage préoccupés par les perspectives macro-économiques, 37% des participants à l’enquête régionale européenne attendant une récession dans les douze prochains mois contre seulement 11% en septembre.
Russell Investments annonce l’extension de la couverture de ses indices «Defensive» et «Dynamic» au-delà des marchés actions américains pour couvrir les 10.000 valeurs suivies par Russell Investments au niveau mondial. «Nous avons élargi le scope de nos indices Defensive et Dynamic pour répondre à l’intérêt croissant porté par les investisseurs à, d’une part, l’application de notre nouvelle méthodologie à un éventail plus large de valeurs et de marchés et d’autre part, à leur volonté d’analyser les marchés mondiaux via un prisme plus défensif», explique Rolf Agather, directeur mondial de la recherche et de l’innovation pour Russell Indexes.
Le défi majeur auquel est confronté aujourd’hui le secteur mondial de la gestion d’investissements est de rétablir la confiance, et le seul moyen d’y parvenir est d’améliorer la transparence, font ressortir trois livres blancs publiés par le SimCorp StrategyLab.Toutefois «les opportunités de croissance sont réservées uniquement aux acteurs les plus à même d’assurer cette transparence vis-à-vis de leurs clients et des autres parties prenantes, en particulier les autorités de réglementation», explique le professeur Ingo Walter, directeur du SimCorp StrategyLab. De fait, selon ce spécialiste, «les sociétés de gestion doivent absolument jouer la carte de la transparence à tous les niveaux, ce qui implique de cerner et comprendre réellement leurs structures de coût et d’améliorer la transparence de leurs processus métier et des produits qu’elles commercialisent».Les trois livres blancs se focalisent sur les grands domaines de la gestion d’investissements : les fonds d’investissement, la gestion d’actifs, et les fonds de pension et d’assurance. En dehors des considérations relatives à la transparence, les principaux résultats de ces études sont les suivants :• La concurrence croissante des prestataires à bas coût constitue un risque majeur• La capacité à gérer les risques, les coûts et la croissance reste fondamentale• L'évolution démographique va modifier les modèles de financement• La volatilité du marché, l’instabilité financière et la pression de la réglementation vont s’intensifier• La portée des solutions, l’internationalisation et le choix du bon système de gestion d’investissements sont des facteurs décisifs.Enfin, SimCorp, qui est lui-même éditeur de tels logiciels, souligne que les trois livres blancs ont aussi mis en évidence que le choix du logiciel de gestion d’investissements est déterminant pour maîtriser les risques liés au marché et à la réglementation, contenir les coûts informatiques et opérationnels et dynamiser la croissance à travers le développement des produits et de l’activité.
Dow Jones vient de lancer une version européenne de l’emblématique Dow Jones Industrial Average américain (DJIA). Depuis le début de l’année, le fournisseur d’indices a notamment proposé six indices européens consacrés aux dividendes et deux indices européens immobiliers. Dow Jones a également lancé une version asiatique de DJIA. Ces indices sont chacun composés de trente valeurs régionales de premier plan.L’indice européen comprend notamment cinq sociétés françaises, cinq allemandes, neuf britanniques, quatre suisses, deux espagnoles et deux suédoises. Les sociétés françaises sont BNP Paribas, Vivendi, Vinci, Schneider Electric et Total.
Les coupables n'étaient pas des traders avec leurs programmes informatiques super-rapides, mais des établissements financiers : quand, fin août, la Deutsche Börse avait été victime à son tour d’un «flash crash» durant lequel les futures sur indices d’actions avaient plongé de 4 % avant de remonter en quelques minutes, c'était en réalité le résultat d’un tir de barrage d’ordres de vente émanant de banques, rapporte The Wall Street Journal.Un rapport interne de la Deutsche Börse, qui n’a pas été largement diffusé montre même que les traders à haute fréquence ont au contraire aidé à absorber une partie du choc subi par le marché.
L’augmentation de 12,5% des salaires des dirigeants et administrateurs des banques européennes en 2010 «n'était tout simplement pas justifiée», indique AlphaValue dans une étude sur le sujet. Non seulement les rémunérations restent encore trop élevées par rapport aux autres secteurs (40 % en moyenne) mais ces hausses sont en contradiction avec les baisses massives de valeur vécues par les actionnaires (86% de baisse entre 2007 et 2011). «La destruction de valeur dans le secteur bancaire constitue un défi quant aux différents «business model» existants. Il y a quelques semaines seulement, certains dirigeants de banques considéraient encore un objectif de ROE à 15% comme un moyen de relever leur valorisation», constate l'étude. Or, ce niveau rémunération du capital ne pourrait être atteint sans prendre d’énormes risques... AlphaValue constate de facto que la gouvernance des banques n’est simplement pas à la hauteur pour ne pas avoir reconsidéré de telles ambitions."A un moment où les actionnaires et les prêteurs de «dernier recours» ont tous affirmé que moins de risque s’imposait, ces ambitions des dirigeants témoignaient d’une incompréhension totale du monde réel», relève l’enquête.Dans le détail, la rémunération moyenne des dirigeants est 5 à 90 fois supérieure à celle des salariés, avec Barclays comme établissement affichant les rémunérations moyennes des dirigeants les plus élevées. AlphaValue relève néanmoins que les administrateurs des banques françaises sont les moins bien rémunérés en Europe tandis que les allemands et les suisses allemands perçoivent les sommes les plus conséquentes. Enfin, toujours selon le bureau d’analyse financière, les femmes administrateurs de banques perçoivent en moyenne 13% de moins que leurs homologues masculins. La totalité de l'étude peut être consultée ci-dessous.
Alors que la zone euro doit faire face à un certain nombre de difficultés économiques, les investisseurs institutionnels européens se montrent confiants sur la survie de la monnaie européenne. C’est ce qui ressort d’une enquête conduite par Allianz Global Investors auprès de 140 investisseurs institutionnels dans 11 pays en Europe. En effet, 80% des sondés croient en la capacité de l’euro à faire face aux défis actuels. Si la création d’euro-obligations est exigée par de nombreux acteurs politiques européens, seulement 25% des institutionnels interrogés jugent importante la probabilité de l’introduction ce type d’instrument financier. La mise en place d’un système budgétaire commun au sein de la région n’est perçue comme une issue probable à court terme que par 11% des sondés.Dans le détail, ce sont les investisseurs institutionnels britanniques qui se montrent les plus sceptiques. 41% des personnes interrogées ne croient pas en la capacité de l’euro à survivre dans sa forme actuelle. En revanche, indique Allianz Global Investors, la grande majorité des sondés en Allemagne et en France estime que l’euro saura résister aux turbulences actuelles.
Les craintes de récession n’empêchent pas les marchés actions européens de rebondir, comme cela a été le cas au cours du dernier mois, notent Jean-Luc Buchalet et Pierre Sabatier (PrimeView) dans L’Agefi. L’indice EuroStoxx 50 a ainsi repris 18,9% ces dernières semaines. Pour que les marchés actions du Vieux continent progressent encore, la saison des publications de résultats qui démarre actuellement sera néanmoins cruciale. Elle indiquera si les craintes macroéconomiques et le choc de confiance des derniers mois se sont transférés à la microéconomie. Jean-Luc Buchalet et Pierre Sabatier ne sont pas, à ce titre, très optimistes. Selon eux, la prudence s’impose à moyen terme sur les marchés actions européens, à la veille de la mise en oeuvre de plans de rigueur budgétaire sans précédent dans la plupart des pays du Vieux Continent. Dans ce contexte, les cycliques vont être les plus vulnérables, concluent-ils.
Paradoxe ? Seulement un particulier fortuné sur trois, en Allemagne, pratique déjà l’investissement «durable» en respectant des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG). Alors qu’ils sont déjà trois sur quatre à penser au développement durable en matière d'électricité et de chauffage, et 72 % achètent des produits alimentaires bio. Tel est du moins le résultat d’un sondage publié par la Commerzbank.De fait, 78 % du panel «peuvent concevoir» d’investir «durable». Mais la majorité n’est disposée à le faire que si le rendement est au moins égal à celui de placements «normaux». Et seuls 38 % sont prêts à accepter une marge bénéficiaire inférieure.Selon Gustav Holtkemper, membre du directoire du pôle gestion de fortune de la Commerzbank, l’Allemagne est très en retard en matière d’investissement responsable. En France, l’encours des produits financiers irréprochables sur les plans écologique, éthique et social avoisine les 2.000 milliards de dollars. Le Royaume-Uni arrive à peu près à la moitié de ce montant, alors que l’Allemagne n’atteint pas les 100 milliards de dollars.
Sur les 424 fonds d’actions internationales bénéficiant d’un agrément de commercialisation en Allemagne et recensés par Das Investment, seuls cinq affichaient au 10 octobre un résultat positif depuis le début de cette année.Les performances s'échelonnent entre + 7,9 % pour le Federated Strategic Value Equity (dont la souscription minimale est fixée à 0,3 million d’euros) et - 42,3 % Global Trend Equity OP du gestionnaire de fortune Globalinvest d’Ingolstadt.Les quatre autres fonds avec des résultats positifs sont le Morgan Stanley Global Brands (+ 5,4 %), l’Investec Global Franchise (+ 3%), le Nordea Global Stable Equity (+ 0,9 %) et le Quants Multistrategy (+ 0,6 %).
En septembre, les 1.273 fonds de pension individuels espagnols ont accusé en moyenne une perte de 3,70 % sur un an, de 0,14 % par an sur trois ans et de 0,72 % par an sur cinq ans, rapporte l’association Inverco des sociétés de gestion. Il faut attendre 10 ans pour enregistrer un résultat positif, de seulement 0,86 % par an. Sur 15 et 20 ans, les performances annualisées ressortent à respectivement 2,55 % et 4,28 %.L’encours, pour sa part, se situait à 49,48 milliards d’euros fin septembre, sur 8,51 millions de comptes. Selon les estimations de VDOS, toutefois, les actifs totaux représentaient 48,89 milliards d’euros. Et, pour les neuf premiers mois de l’année, les encours affichent une contraction de presque 1,84 milliard d’euros ou de 3,62 %, dont 517 millions de sorties nettes et presque 1,32 milliard d’effet de marché négatif.
Au troisième trimestre 2011, le nombre de single hedge funds conformes à la directive OPCVM III s’est accru de 40 unités ou de 6 %, à 705 produits, estime le genevois Alix Capital dans son dernier bulletin (lire notre article du 10 octobre). Depuis le début de l’année, cette «population» s’est ainsi accrue de 21,9 %.Pour les fonds de hedge funds coordonnés, le stock atteint fin septembre 73 unités, ce qui représente des hausses de 7 % pour juillet-septembre et de 28 % pour les neuf premiers mois de 2011.L’encours total du secteur des hedge funds et fonds de hedge funds coordonnés pesait au 30 septembre 121 milliards d’euros, soit 7 % de plus que fin juin et presque 32 % de plus que fin décembre.
Stéphen Ausseur, stratégiste actions chez Natixis se montre plus optimiste sur le CAC 40 que sur le S&P 500, rapporte L’Agefi. Selon lui, l’indice français et les indices de zone euro souffrent d’une décote politique liée à l’absence de solution durable à la crise de la dette.Depuis l’annonce du second plan de sauvetage grec le 21 juillet, la décote politique atteint 12% sur le CAC 40. La volonté des autorités européennes d’apporter une réponse durable à la crise offre un potentiel de 15% en cas de levée des craintes de contagion liées à la dette italienne et espagnole.