Nos articles d’actualité et d’analyse sur l’évolution des Bourses, sur les dynamiques à l’oeuvre sur les marchés actions et sur les principales opérations (augmentation de capital, émissions d’actions...).
Les fortes turbulences de cet été ont découragé bon nombre d’entreprises de lever des fonds, rapporte Les Echos. L’activité primaire (introductions en Bourse, augmentations de capital, émissions de convertibles, etc.) a chuté de 41% dans le monde au troisième trimestre, selon les données préliminaires de Dealogic : presque 86 milliards de dollars ont été levés, contre 146,7 milliards à la même période un an plus tôt. De nombreuses introductions en Bourse ont dû être repoussées un peu partout dans le monde ces derniers mois, si bien que Dealogic comptabilise un nombre record d’IPO «avortées» (217) depuis le début de l’année.
Les investisseurs européens paient des frais de transactions plus élevés pour utiliser les ETF que leurs homologues américains, selon le Financial Times.Par exemple, le spread moyen pour négocier le MSCI Emerging Markets ETF d’iShares sur le London Stock Exchange est de 28 points de base cette semaine. Cela signifie que les investisseurs paient des frais de transactions de 0,28 % pour entrer et sortir du fonds à Londres.A titre de comparaison, sur la même période, le spread moyen sur le produit équivalent négocié à New York était de 8 points de base, soit des frais de 0,08 %. La différence de spreads entre les deux régions s’explique par de faibles volumes de transactions et une fragmentation de la liquidité en Europe, indique le FT.
Pour le mois de septembre, l’indice mondial de confiance des investisseurs «State Street Investor Confidence Index» a légèrement augmenté à 89,9 points par rapport à 88,1 (niveau corrigé) en août. En Europe, l’indice de confiance s’affiche en hausse de 5,6 points pour s’établir à 95,7 points par rapport au niveau corrigé de 90,1 le mois précédent, tandis que l’indice de confiance des investisseurs en Asie a évolué de manière similaire, avec une hausse de 5,5 points pour s’établir à 100,7. En revanche, en Amérique du Nord, la confiance des investisseurs a légèrement fléchi de 1,1 point, passant de 86,2 points (niveau corrigé) en août à 85,1 en septembre."À première vue, il peut paraitre surprenant d’enregistrer une hausse de l’Indice mondial de la confiance des investisseurs alors que la volatilité s’est accrue considérablement au cours de cette période», commente Ken Froot, l’un des concepteurs de l’indice. «Deux observations sont cependant à considérer concernant cette hausse : tout d’abord, le niveau reste proche de 90, un niveau relativement bas, quoique plus élevé que le niveau relevé fin 2008, plus proche de 80. Deuxièmement, malgré toutes les préoccupations liées à l’endettement des États, les bilans des entreprises se portent relativement bien aujourd’hui, et c’est une caractéristique des actions intéressante pour les investisseurs institutionnels».
Selon le sondage trimestriel de Feri EuroRating Services pour le Financial Times Deutschland, plus des trois quarts des institutionnels allemands sont convaincus que la Grèce va devoir rééchelonner sa dette. Seuls 24 % pensent qu’on pourra éviter une telle issue. Feri a interrogé 49 investisseurs institutionnels disposant d’environ 200 milliards d’euros au total.Les trésoriers des entreprises industrielles sont ceux dans le panel qui ont fourni la réponse la plus claire : ils sont pratiquement 100 % à prévoir qu’il y aura un «haircut» pour la Grèce.
D’après Strategic Insight, les mutual funds de long terme ont collecté 370 milliards de dollars en net pour les sept premiers mois de l’année, malgré le ralentissement de juillet, ce qui est certes inférieur aux 570 milliards de dollars enregistrés pour janvier-juillet 2010, mais qui se compare très favorable aux remboursements nets de 170 milliards de dollars subies pour la période correspondante de 2008, rapporte Fundweb.La plupart des sorties nettes ont été concentrées sur l’Europe, où les investisseurs ont réagi de cette manière à la crise de la dette souveraine. Mais les 75 milliards de dollars de rachats en juillet ont été en partie compensés par des flux légèrement positifs en Asie.
Durant la semaine au 21 septembre, les investisseurs sont restés sur la touche dans l’attente des décisions du comité de politique monétaire de la Réserve fédérale. Les fonds d’actions, les fonds obligataires et les fonds monétaires ont subi des décollectes nettes de respectivement 4,46 milliards de dollars, 1,04 milliard de dollars et 11 milliards de dollars, selon les estimations d’EPFR Global.La décollecte des fonds d’actions émergentes s’est élevée à 18 milliards de dollars durant la semaine au 21 septembre. Les fonds d’actions dédiés à l’Europe sont toujours boudés par les investisseurs, la décollecte depuis le début de l’année s'élevant désormais à 2,4 milliards de dollars. Les fonds d’actions dédiés à l’Amérique latine ont subi depuis le début de l’année des rachats nets pour un montant de 7,5 milliards de dollars, à comparer à 2,4 milliards de dollars sur la période correspondante de 2010. Du côté des marchés développés, le seul grand compartiment à terminer sur une note positive a été celui des fonds d’actions internationales, grâce toutefois à des souscriptions dans quelques gros ETF. Les ETF ont également joué un rôle pour les fonds d’actions américaines dont les rachats et souscriptions se sont équilibrés si l’on ne tient pas compte de la décollecte liée à un seul ETF de grandes capitalisations.
Davi Beers, responsable de la notation souveraine chez S&P, a indiqué dans un entretien avec Reuters que si les ressources du Fonds européen de stabilité financière (FESF ou EFSF en anglais) devaient être augmentées, cela pourrait affecter aussi les notes de l’Allemagne et la France, rapporte la Frankfurter Allgemeine Zeitung. D’ailleurs, le CDS sur l’Allemagne a atteint lundi un nouveau record historique de 111 points de base, contre 40 début juillet.
Société Générale Securities Services (SGSS) annonce avoir étendu sa licence de compensation avec SIX x-clear, l’entité de compensation de SIX Securities Services. SSGS devient ainsi «General Clearing Member» sur UBS MTF, une plate-forme multilatérale de négociation. Ce nouveau statut permet à d’offrir à ses clients «un meilleur accès à un nombre croissant de plates-formes d’échanges et de négociations multiples internationales», souligne un communiqué.
D’après une étude du gestionnaire indépendant allemand Lupus alpha, on recensait en Allemagne 351 fonds de performance absolue au 30 juin 2011. Sur ce total 195 justifient d’un historique de performance de trois ans et 67 % d’entre eux ont affiché un résultat positif.La performance moyenne s’est située à 0,98 % par an, pendant que l’Eonia gagnait 1,17 % et l’Euro MTS Government Bond Index 1-3 s’adjugeait 3,65 %.En ce qui concerne la perte maximale (maximum drawdown), elle s’est échelonnée entre 0,14 % et 87,5 %, avec une moyenne de 11,46 %.Quant au taux de frais sur encours, il s'établissait en moyenne à 1,45 %.
Depuis le début de cette année, quatorze sociétés de gestion étrangères ont fait enregistrer leurs fonds pour la vente en Espagne auprès de la CNMV, contre quinze pour l’ensemble de 2010.Funds People a opéré un recensement dont il ressort que 48 entités étrangères disposent d’un bureau ou d’une filiale locales et 30 d’un représentant local, tandis que 24 recourent à des «parachutistes», c’est-à-dire de responsables des ventes qui, sans être basés en Espagne, y viennent régulièrement.Parmi les françaises disposant d’une représentation en Espagne et/ou qui y commercialisent leurs fonds, on relève notamment Amundi, Axa IM, Lyxor Asset Management, Natixis AM et UFG-LFP, Neuflize Private Assets et Mandarine Gestion, la dernière en date.
Selon Michael Mewes, gérant crédit chez JPMorgan AM interrogé par L’Agefi, du fait du ralentissement économique mondial, de nombreux investisseurs craignent un retour en récession aux Etats-Unis, en Europe et dans d’autres parties du monde développé. La société de gestion préfère, pour sa part, se positionner de manière plus défensive (tracking error plus faible, bêta proche de 1 et poche de liquidité plus élevée) en tablant sur un point d’entrée intéressant au cours du quatrième trimestre.Des segments obligataires qui ont été fortement pénalisés en profiteraient, notamment le haut rendement qui intègre actuellement des perspectives de taux de défaut de 7%, contre un niveau réel actuel de 1%.
Saxo Banque a annoncé l’ajout d’une nouvelle paire de devises négociable depuis ses plateformes de trading : l’USDCNH (le dollar américain contre le renminbi). La cotation de l’USDCNH sera proposée en continu pendant les horaires habituels d’ouverture du Forex. Les transactions d’un montant inférieur à 3 millions de dollars seront exécutables au clic, tandis que les transactions d’un montant supérieur fonctionneront en RFQ (Request For Quotes). La paire de devises est proposée avec un effet de levier de 25 :1 et un montant minimum de transaction fixé à 5.000 dollars, précise un communiqué.
Avec ALLQ Derivatives, Bloomberg Fixed Income Trading (FIT) vient de lancer une plate-forme de négoce permettant aux investisseurs institutionnels assujettis à la loi Dodd-Frank sur les dérivés sur swaps de gré à gré (OTC) de se mettre en conformité avec les nouvelles dispositions. La loi Dodd-Frank impose aux entreprises de négocier les CDS et d’autres dérivés sur une Swap Execution Facility (SEF).La nouvelle plate-forme, selon Bloomberg, est la première à fournir une vue d’ensemble de la liquidité disponible sur le marché et de fournir des données multi-devises (4 monnaies, échéances de 1 à 30 ans) sur les swaps de taux d’intérêt (IRS) et les CDS.Parmi les principaux acteurs intervenant sur la plate-forme ALLQ IRS figurent Bank of America Merrill Lynch, Barclays Capital, BNP Paribas, Citigroup, Commerzbank, Credit Suisse, Danske Bank, The Royal Bank of Scotland plc, Société Générale et UBS.Pour la partie CDS (indices CDX et iTraxx), les participants sont Bank of America Merrill Lynch, Barclays Capital, BNP Paribas, Citigroup, Credit Suisse, Goldman Sachs, Nomura, The Royal Bank of Scotland plc et UBS.
Sur une période de 50 jours, les achats de titres effectués par les patrons de l’indice Stoxx 600 ont atteint en valeur 70 millions d’euros, contre une moyenne à long terme de 47 millions, rapporte L’Agefi. Le nombre de sociétés bénéficiant de ce mouvement acheteur, au plus haut depuis cinq ans, est 6 fois plus important que celles dont les titres ont fait l’objet d’une vente en interne.Entre le 8 et le 21 septembre, 54 entreprises de l’indice Stoxx 600 ont fait état d’achats d’actions en interne, seulement 19 sociétés ayant déclaré des ventes de la part de leurs dirigeants. Malgré la chute boursière, les patrons semblent donc confiants sur les perspectives.
Directeur général délégué chez Assya Asset Management, Jean-François Virolle prédit, dans L’Agefi, un CAC 40 à seulement 3.100 dans six mois, avec une remontée très lente de l’indice phare de la place de Paris. Cela dit, les indices actions peuvent reculer avec une volatilité très élevée, estime le professionnel, mais le gros de la baisse est passé et des rebonds techniques sont probables.
Pour les courtiers asiatiques, deux objectifs paraissent particulièrement importants dans le contexte actuel de marché : se différencier pour attirer les clients et automatiser leurs opérations. C’est ce qui ressort d’une enquête commandée par BNP Paribas Securities Services et SWIFT et réalisée en avril et en mai 2011 auprès de cette profession. Plus de 75 % des personnes interrogées considèrent l’externalisation comme une solution adéquate pour gérer la complexité et le coût des processus post-trade.L’enquête indique également que les courtiers de la région ressentent le besoin de privilégier les activités qui génèrent des revenus pour leur propre compte, comme la compensation pour compte de tiers.
Le classement mensuel des fournisseurs d’ETF/ETP par BlackRock fait ressortir que iShares (BlackRock) demeure en tête pour les encours avec 110,7 milliards de dollars, devant db x-trackers (Deutsche Bank) avec 50,6 milliards de dollars et Lyxor Asset Management (Société Générale) avec 43,9 milliards.Les deux premiers ont enregistré des augmentations respectives de leurs encours de 8,9 milliards et de 1,6 milliard de dollars pendant que le troisième a subi une baisse de 8,5 milliards de dollars.En termes de parts de marchés, iShares a encore gagné 0,3 point depuis le début de l’année (à 33 %) tandis que db x-trackers et Lyxor ont perdu respectivement 0,6 % et 3,7 % à 15 % et 13 %.
D’après les données du BlackRock Investment Institute pour L’Agefi, les ETF européens ont enregistré des sorties de 1,8 milliard de dollars en août. Le mouvement d’aversion pour le risque a principalement touché les trackers sur les actions émergentes qui perdent pas moins de 1,5 milliard de dollars de ces fonds tandis que les ETF sur les actions nord-américaines ont enregistré une décollecte de 1,1 milliard de dollars. Les investisseurs semblent s'être focalisés sur leurs marchés intérieurs et les ETF sur les actions européennes qui ont bénéficié d’une collecte de plus d’un milliard de dollars.
Avec un mois d’août en diminution de 11 %, le montant des cotisations collectées sur l’assurance-vie sur les huit premiers mois de l’année s’élève à 88,3 milliards d’euros, soit une baisse de 12 % par rapport à la même période de l’année 2010, indique la la Fédération française des sociétés d’assurance (FFSA). Les versements sur les supports euros sont en forte baisse (- 13 %) avec 74,7 milliards d’euros collectés tandis que les versements sur les unités de compte (UC) diminuent légèrement (- 2 %) avec 13,6 milliards d’euros collectés.La part des UC dans l’ensemble des cotisations est de 15 % à fin août 2011, soit un point de plus qu’à fin 2010. La collecte nette du mois d’août s’établit à 0,1 milliard d’euros, en baisse après quatre mois de progression. Depuis le début de l’année, la collecte nette s’établit à 21 milliards d’euros à fin août 2011, en forte baisse (- 50 %) par rapport à celle de l’année 2010 sur la même période. L’encours des contrats d’assurance vie (provisions mathématiques et provisions pour participation aux bénéfices) progresse de 5 % sur un an, à 1 373,1 milliards d’euros.
A fin août, l’encours mondial des ETF et ETP, d’après BlackRock, se situait à 1.575 milliards de dollars. Malgré 1,6 milliard de souscriptions nettes, il a donc ainsi baissé de 68 milliards de dollars du fait d’une baisse des marchés et d’un effet de change négatif pour au total 70 milliards de dollars. C’est le troisième mois de 2011, après mai et juin, où les encours ont baissé sur le mois précédent.Cependant, sur douze mois, les actifs sous gestion ont progressé de 32 % ou de 378 milliards de dollars, dont 93 milliards depuis le début de cette année : les souscriptions nettes des huit premiers mois de l’année ont atteint 106 milliards, mais la baisse des marchés et l’effet de change ont prélevé un tribut de 13 milliards de dollars.Au 31 août, l’encours du leader, iShares, ressortait à 602 milliards de dollars, soit 6 milliards de plus que fin décembre. Les actifs sous gestion de State Street Global Advisors ont augmenté de 22 milliards, à 272 milliards de dollars tandis que ceux de Vanguard se sont accrus de 17 milliards, à 166 milliards.