Nos articles d’actualité et d’analyse sur l’évolution des Bourses, sur les dynamiques à l’oeuvre sur les marchés actions et sur les principales opérations (augmentation de capital, émissions d’actions...).
Toujours plus ! La manifestation dédiée aux conseillers en gestion de patrimoine indépendants (CGPI) qui se déroule à Lyon les 29 et 30 septembre va accueillir 220 partenaires exposants, soit 30 de plus que l’année dernière. «Nous n’avons subi aucune défection en dépit de la crise», se félicite Jean-Marc Bourmault, directeur des partenariats. «Ce qui démontre la prise de conscience des intervenants de la nécessité de passer un message auprès des congressistes.» Ces derniers - ils étaitent 5 527 l’an dernier - devraient également être en hausse sensible. De l’ordre de 20 % selon l’organisateur de la manifestation, en attendant les chiffres officiels. Dans le détail, les exposants à Patrimonia se divisent peu ou prou en acteurs financiers – représentant environ 40 % de la totalité -, immobiliers – 19 % environ de l’ensemble – assureurs (16 %), plateformes bancaires (5 %) , ou sociétés d’optimisation fiscale (2,5 %), etc. Parmi eux, les «nouveaux» sont pour l’essentiel issus du monde de la finance et de l’immobilier. Pas de grands établissements dans la première catégorie, mais plutôt des petites sociétés de gestion comme GSD Gestion ou Montbleu Finance ayant un réel intérêt à être présentes auprès des CGPI. A noter cependant, toujours du côté des «nouveaux» du millésime 2011, la présence d’un acteur anglo-saxon important, Morgan Stanley. Ce succès n’est pas sans poser quelques problèmes pratiques pour les responsables du salon qui, compte tenu du nombre d’exposants, ont recherché de la place disponible. Les stands réservés à la presse ont été déplacés vers l’accueil, et deux buvettes ont été supprimées. «Patrimonia a trouvé sa place et se positionne comme l'événement de la rentrée», conclut Jean-Marc Bourmault. A charge pour les différents acteurs présents à la manifestation d’orienter des CGPI qui, après une année 2009 particulièrement éprouvante, marquaient un certain optimisme l’an dernier quant au développement de leurs affaires. Cette année, ils risquent à nouveau de faire grise mine. On notera que bien qu'élaborées en début d’année, les quatre conférences plénières qui auront lieu durant les deux jours s’insèrent parfaitement dans l’actualité (*). Avec les 55 ateliers dont l’objectif est de balayer toutes les thématiques patrimoniales, elles devraient donc être largement suivies par une profession en mal de réponses sur les évolutions des marchés et de l'économie mondiale. (*) Jeudi 29 septembre : «Les marchés financiers sous pression : entre crises politiques et réglementations plus contraignantes» «Immobilier : la pierre angulaire du patrimoine» Vendredi 30 septembre: «La fiscalité et la régulation en plein débat""Peut-on croire à un renouveau économique de la zone euro ?’
Au 21 septembre, les 2.299 hedge funds qui avaient communiqué leurs résultats à BarclaysHedge affichaient en moyenne une perte de 3,51 % pour août et de 2,59 % sur les huit premiers mois de l’année. Seule une stratégie sur 18 a terminé dans le vert : l’equity short bias affiche une performance de 7,25 %, mais cela ne concerne que huit fonds. La plus forte perte (-5,32 %) a été supportée par les 296 fonds equity long bias. Au total, plus de 83 % des fonds ont accusé des pertes le mois dernier.Depuis le début de l’année, cinq stratégies ont affiché des gains, la performance la plus élevée étant enregistrée, là encore par l’equity short bias et la perte la plus importante par l’European Equities Index.
Selon les statistiques de l’association VÖIG des sociétés de gestion d’actifs, l’encours des fonds autrichiens avait diminué fin août à 138,1 milliards d’euros contre 142,6 milliards fin juillet.Ce total est inférieur de 6,9 milliards ou de 4,76 % à celui de fin décembre (145 milliards) qui était lui-même bien supérieur aux 136,7 milliards de fin 2009 et aux 126 milliards de fin 2008. Fin 2007, les actifs sous gestion représentaient 163,7 milliards d’euros.A noter toutefois que l’encours avait augmenté à 145,1 milliards en février 2011.
Mardi, selon CMA, le CDS sur la dette souveraine allemande à 5 ans a atteint un nouveau record de 94 points de base, le précédent (90 points de base) ayant été enregistré en février 2009 au plus fort de la crise post-Lehman, rapporte la Frankfurter Allgemeine Zeitung. La prime de risque sur la dette souveraine italienne a aussi marqué un nouveau record, avec 507 points de base.
Selon La Tribune, pour la première fois depuis plus de deux décennies, les Banques centrales européennes ont été acheteuses nettes de métal jaune. Elles ont acquis 25.000 onces (0,8 tonne).
Le pourvoyeur d’indices Dow Jones Indexes a annoncé le 20 septembre le lancement de huit indices témoignant de son intérêt pour l’Europe. Ce sont des produits focalisés sur les dividendes et sur l’immobilier qui vient s’ajouter aux nouveautés européennes de cette année, à savoir deux indices européens de volatilité lancés le 13 septembre (Dow Jones Europe Volatility Risk Control Indexes et Dow Jones Eurozone Volatility Risk Control Indexes) et deux indices de grandes capitalisations lancés le 20 juin (Dow Jones Europe Titans 80 Index et Dow Jones Eurozone Titans 80 Index).Les nouveaux produits sont les suivants :• Dow Jones Europe Select Dividend 30 Index,• Dow Jones Eurozone Select Dividend 30 Index,• Dow Jones Europe Select Dividend 30 Distributing Index,• Dow Jones Eurozone Select Dividend 30 Distributing Index,• Dow Jones France Select Dividend 20 Distributing Index,• Dow Jones Germany Select Dividend 20 Distributing Index• Dow Jones Europe Developed Markets Select Real Estate Securities Index et. Dow Jones Europe Developed Markets Select REIT Index
Les banques européennes et américaines doivent se réformer, rapporte L’Agefi qui reprend la première étude annuelle sur le secteur bancaire réalisée par McKinsey & Company. En 2010, le rendement du capital (RoE), à 9,3% aux Etats-Unis et 9,2% en Europe, reste 1,5 point inférieur au coût du capital, qui a atteint en moyenne 12% l’année dernière, selon le rapport. Côté banques européennes, les profits devront passer de 166 à 328 milliards. Ce sont donc 350 milliards de profits supplémentaires qui devront être générés, en plus des 1.500 milliards nécessaires pour couvrir les besoins pour se conformer aux nouvelles réglementations de Bâle 3.Les établissements devront aussi opérer une mutation géographique de leurs activités, rappelle le quotidien. En effet, selon l'étude, les marchés émergents devraient contribuer à hauteur de 60% aux résultats des banques internationales dans les dix prochaines années, contre environ 30% aujourd’hui.
Sous le titre «sombre mois d’août pour les hedge funds», Edhec-Risk résume bien la situation, soulignant dans son bulletin mensuel que la plupart des stratégies ont été négativement affectées par la chute des marchés d’actions. Sur les 13 catégories de hedge funds régulièrement suivies, seuls les ventes à découvert, qui ont gagné en moyenne 6,97 % et les CTA Global, qui ont progressé de 0,27 % affichent des résultats positifs.En revanche, le long/short equity et le distressed securities ont accusé des pertes respectives de 4;07 % et de 4,08 %.Huit stratégies sur treize sont cependant dans le vert pour l’ensemble des huit premiers mois de l’année, les ventes à découvert caracolant en tête avec une performance de 5,2 %, devant l’arbitrage obligataire (+ 3,8 %). Les catégories dans le rouge sont principalement les marchés émergents (- 3,7 %) et le long/short equity (- 3,2 %).
D’après la Börsen-Zeitung, même si les statistiques d’août ne sont pas encore prêtes, les spécialistes de l’association BVI des sociétés de gestion d’actifs estiment que les turbulences sur les marchés pourraient s'être traduites pour les fonds allemands par des sorties nettes comprises entre 3 milliards et 4 milliards d’euros.
«Il existe un décalage de plus en plus marqué entre l'évolution de l’indice ESRI du climat des affaires au Japon et la performance des marchés d’actions», relève Nuno Teixeira, directeur général adjoint chez Schroders dans L’Agefi. Car le Japon s’est installé depuis deux ans sur un rythme de reprise économique nettement supérieur à sa tendance estimée à long terme. La hausse du PIB devrait donc être proche de zéro cette année, contre une progression de 4% en 2010 et un consensus qui s’attend à un rythme de croissance de près de 3% en 2012."Plus que par la demande extérieure, cette évolution sera tirée par les dépenses de reconstruction, mais aussi par la reprise de l’emploi et la demande des entreprises», note Nuno Texeira
A l’occasion de la publication de son indice France pour le premier semestre 2011, basé sur 1.452 immeubles tertiaires représentant 32,9 milliards d’euros, la société IPD, dédiée à la mesure de performance pour l’immobilier institutionnel, constate qu’après deux semestres de reprise, l’évolution des valeurs de l’immobilier tertiaire marque le pas.Affichant un rendement en capital sur les six premiers mois de 2011 à 1,1%, l’immobilier tertiaire en France voit son rendement global porté à 4,0%. Le rendement en locatif est stable (2,9% sur six mois à décembre 2010 tout comme à juin 2011).L’indice semestriel IPD France au 30 juin 2011 montre que l’appréciation de valeur la plus élevée a concerné les bureaux parisiens situés en dehors du Quartier Central des Affaires (QCA), segment de marché dont le rendement en capital s’est élevé à 2,8% contre 1,0% pour les bureaux situés dans le QCA.La logistique et les locaux d’activité ont quant à eux enregistré un septième semestre de baisse consécutive, le rendement en capital pour ce premier semestre 2011 s’élevant à 0,6%, soit une baisse cumulée de 20% sur les 7 derniers semestres.
Selon La Tribune, la Banque centrale européenne (BCE) a annoncé lundi 19 septembre avoir acquis pour 9,79 milliards d’euros d’obligations d’Etat pour la période se terminant au 14 septembre, soit un montant en retrait par rapport aux 13,96 milliards et 13,3 milliards d’euros annoncés les deux semaines précédentes.
Selon le Financial Times, Siemens a retiré plus d’un demi milliard d’euros de dépôts d’une grande banque française il y a deux semaines pour le transférer à la Banque centrale européenne. Le groupe industriel allemand aurait retiré cet argent en partie en raison d’inquiétudes sur la santé financière de l’établissement et en partie pour profiter des taux d’intérêt plus élevés versés par la BCE, selon une personne connaissant bien le dossier. Siemens disposerait de 4-6 milliards d’euros en dépôt à la BCE, avant tout en dépôt à une semaine.
Les flux d’investissement sur les fonds actions européens domiciliés aux Etats-Unis sont repassés en territoire positif durant les deux dernières semaines, note L’Agefi. Cela dit, l’indice Euro Stoxx accuse une baisse de 14% sur les deux derniers mois, contre un recul de 8% sur le S&P 500, «montrant ainsi que les investisseurs américains ont certainement procédé à des retraits significatifs dans les dernières semaines», estiment les analystes de Deutsche Bank. Ces derniers notent que la récente intervention concertée des Banques centrales destinée à offrir des liquidités en dollars à 3 mois aux banques européennes a certainement contribué à rassurer les investisseurs américains.
Sept noms sont retirés de l’indice iTraxx Europe en raison d’une dégradation de la liquidité et de notations en catégorie high yield, relève L’Agefi. L’indice iTraxx Crossover passe de quarante à cinquante émetteurs. Rhodia et Tomkins sont retirés de la liste, tandis que douze noms sont font leur entrée. Enfin, huit émetteurs, dont BAE Systems et Ahold, sont remplacés au sein de l’indice iTraxx HiVol.
Selon la dernière étude du cabinet McKinsey, les allocations plus prudentes des investisseurs et l’environnement plus contraignant en termes réglementaires ont pour conséquence une moindre profitabilité des banques privées, ce qui pourrait accentuer les mouvements de consolidation, rapporte L’Agefi. Même si les marges opérationnelles se sont améliorées grâce à une baisse des coûts de 4 points de base (pb) en 2010, à 24 pb, elles restent inférieures de 11 pb à leurs niveaux d’avant la crise. Selon Sébastien Lacroix, directeur associé chez McKinsey, les banques privées adossées à des banques universelles qui viennent s’implanter sur des marchés étrangers sans réseau souffrent beaucoup depuis deux ou trois ans. Et les banques gérant moins de 5 milliards d’euros ont en moyenne une base de coût de 20 pb supérieure (à 80pb) à celles dont les actifs dépassent 10 milliards (60 pb). Néanmoins, le fait que les activités de banque privée soient peu gourmandes en fonds propres et génératrices de liquidités devraient limiter la consolidation, ajoute l’expert. En 2010, les actifs sous gestion en banque privée ont progressé de 9% en Europe et la collecte nette a augmenté de 2%, relève McKinsey.
L’Agefi rapporte que selon le responsable de la gestion des actions chinoises chez BNP Paribas Investment Partners, Patrick Ho, les actions chinoises cotées sur les marchés de Hong Kong et Shanghai pourraient gagner 15% sur les 12 prochains mois, le prix des titres suivant la croissance des profits.
L’Agefi rappelle qu’au 1er septembre, sur le marché de l’investissement dans l’immobilier d’entreprise en France, le volume ressort à 5,9 milliards d’euros, en hausse de 13% par rapport à l’an dernier, d’après le conseil en immobilier CB Richard Ellis. En 2011, le marché devrait cependant faire un peu moins bien que l’an dernier. Le volume pourrait atteindre 10 milliards d’euros contre 11 milliards en 2010. Les acheteurs sont très prudents, à la recherche d’actifs ‘zéro défaut’. Dans ce contexte, des dossiers représentant au total 1,3 à 1,5 milliard d’euros ont été abandonnés cette année.La demande placée a progressé de 3% sur les huit premiers mois de l’année à 1,48 million de m² mais CB Richard Ellis s’attend à une stabilisation de la demande placée en 2011 tout en notant l’existence d’un risque de baisse pour 2012, corrélé à l’ampleur de la correction économique.
A fin 2010, l'épargne financière brute des ménages dans le monde s’est accrue de 6,2 % pour atteindre 95.264 milliards d’euros, ce qui est supérieur au record historique de 2007, selon la dernière livraison du Global Wealth Report d’Allianz *. Sur les dix dernières année, la hausse moyenne a été de 4,1 % et même de seulement 3,2 % sur une base par tête.L’augmentation de l'épargne financière brute dans les pays industrialisés a été inférieure à celle enregistrée à l'échelon mondial, de sorte que le stock à fin 2010 était encore légèrement inférieur au niveau d’avant la crise. En revanche l'épargne financière brute des pays émergents d’Asie, d’Amérique latine et d’Europe orientale a enregistré des taux de croissance à deux chiffres sur la dernière décennie, et dans les deux premières régions, même la crise financière n’a pas fait baisser l'épargne financière. Dans les pays les plus pauvres, l'épargne financière par tête se situe déjà à un niveau supérieur de plus de 50 % à celui d’avant la crise.En termes nets, les statistiques d’Allianz font ressortir que le pays où l'épargne financière par tête est la plus élevée est la Suisse (135.558 euros), devant le Japon (84.267 euros) et les Etats-Unis (79.165 euros). Le Royaume-Uni se classe huitième (52.719 euros), la France, onzième (41.550 euros) et l’Allemagne, treizième (41.402 euros).*https://www.allianz.com/static-resources/en/press/media/documents/v_1315928633000/110905_global_wealth_report_europe_2011_e.pdf
Les sociétés basées en Grèce, en Irlande et au Portugal ont assisté à une forte montée du mécontentement des actionnaires cette année, montre une étude européenne des votes en assemblées générales sur les six premiers mois de l’année d’Institutional Shareholder Services citée par le Financial Times Fund Management. Cela s’explique par les turbulences économiques dans ces pays, qui poussent les investisseurs à voter et être plus actifs, selon Jean-Nicolas Caprasse, responsable de la gouvernance d’ISS.