Nos articles d’actualité et d’analyse sur l’évolution des Bourses, sur les dynamiques à l’oeuvre sur les marchés actions et sur les principales opérations (augmentation de capital, émissions d’actions...).
Le plan européen n’a pas réduit les tensions sur les taux italiens, rapporte L’Agefi. Hier, ils ressortaient à 6,17%, un niveau proche des 6,28% atteints début août. Si les taux italiens restent aussi élevés, le coût pour l’Etat risque de devenir insoutenable en 2012, note le quotidien. L’Italie devra alors refinancer 285 milliards d’euros de titres d’Etat qui arriveront à maturité, d’après les estimations de CA Cheuvreux. «En supposant une hausse de 100 pb du coupon des billets de trésorerie et des dettes à taux variable et de 200 pb de celui des obligations à taux fixe de plus de trois ans, les intérêts à payer augmenteraient de 60 %», selon Marco Baccaglio, l’auteur d’un rapport sur l’Italie chez CA Cheuvreux.
Alors que les charges salariales des entreprises ont dans l’ensemble augmenté de 4 % en 2010-2011 par rapport à 2009-2010, les rémunérations dans la gestion d’actifs se sont accrues en moyenne de 18 % (les bonus ont même bondi de 30 %). L'édition 2011 du Asset management reward survey de PricewaterhouseCoopers (PwC), montre d’ailleurs que, dans la gestion d’actifs, les rémunérations (salaires de base et primes) ont augmenté plus rapidement pour les spécialistes de l’investissement que pour ceux de la distribution. Le niveau moyen de rétribution des directeurs de l’investissement (CIO) a augmenté plus vite également que celui de tous les cadres dirigeants, y compris les directeurs généraux (CEO).Le sondage fait ressortir au demeurant que les rémunérations s’accroissent à un rythme plus rapide encore en Asie, où la gestion d’actifs est en croissance et où l’inflation est élevée, mais aussi dans certaines niches de produits comme les ETF, les marchés émergents mondiaux et les actions internationales.PwC souligne que la concurrence pour s’assurer le concours de gérants de fonds talentueux, en une période où l'évolution ultérieure des bénéfices dépend tout particulièrement de la capacité à fournir durablement une performance élevée, s’est traduite par des augmentations significatives des rémunérations.D’autre part, l'étude met en évidence que si la troisième directive européenne sur les fonds propres réglementaires (Capital Requirements Directive ou CRD III en anglais) n’est pas aussi restrictive qu’on le redoutait initialement, elle désavantage les gestionnaires d’actifs européens, notamment par rapport à leurs concurrents asiatiques. 85 % des personnes interrogées pour l'étude PwC ont d’ailleurs indiqué être préoccupées par la nouvelle réglementation, notamment à cause des difficultés pratiques lorsqu’il s’agit de recruter de bons éléments face à la concurrence extra-européenne.
En octobre, les fonds espagnols de valeurs mobilières ont encore subi des remboursements nets de 891 millions d’euros après 681 millions en septembre et 699 millions en août. C’est ainsi le septième mois consécutif de sorties nettes pour ces fonds, d’après l’association espagnole Inverco des sociétés de gestion.En revanche, l’encours total au 31 octobre est ressorti à un peu plus de 129,48 milliards d’euros, demeurant stable par rapport à la première estimation d’Inverco pour fin septembre (lire newsmanagers du 3 octobre), mais affichant une progression de 241 millions en un mois sur le vu du total révisé au 30 septembre.Sur les douze plus grandes maisons par le volume des encours, dix ont subi des remboursements nets en octobre, les plus fortes sorties affectant Santander Asset Management (239,6 millions d’euros), BBVA Asset Management (183 millions) et CatalunyaCaixa Inversió (127,6 millions).Dans le groupe de tête, les deux gestionnaires ayant affiché des souscriptions nettes sont Ahorro Corporación, avec presque 1,5 million d’euros, et Barclays Wealth Management, avec 10,25 millions.
L’association ABI des assureurs britanniques prépare une demande pour exclure les sociétés nouvellement cotées des indices tels que le FTSE 100, et ce pendant une période de trois mois. Une telle règlementation empêcherait les ETF d’investir dans ces sociétés. ABI estime selon Money Marketing, qui cite des informations de The Mail on Sunday, que les ETF ont récemment fait gonfler les prix des titres de sociétés fraichement arrivées sur le marché. Il s’agissait de sociétés minières qui ont directement rejoint le FTSE 100 une fois cotées à Londres.
En octobre, il s’est investi dans le monde 796 millions de dollars dans des ETF focalisés sur la Chine, un montant inégalé depuis 2009. Fondsprofessionell, citant Bloomberg Businessweek, explique cet engouement d’un côté par le fait que le marché juge les actions chinoises sous-évaluées et de l’autre par les attentes des opérateurs qui voient Pékin libéraliser sa politique monétaire.TrimTabs rapporte en outre que les rentrées nettes des ETF spécialistes des marchés émergents ont porté sur 1,5 milliard de dollars en octobre, leur niveau le plus élevé des six derniers mois. Depuis mars 2009, creux de la vague, il s’est investi chaque mois en moyenne 1,4 milliard de dollars dans des ETF marchés émergents.
Le nombre d’emplois à la City de Londres devrait chuter de 27.000 en 2011 à 288.225 postes au total, et retrouver ainsi son niveau de 1998, selon les prévisions du Center for Economics and Business Research (CEBR), rapporte Les Echos. Ce calcul fait écho au récent pessimisme affiché par de nombreuses banques d’investissement qui ont annoncé des réductions de leur force de travail. A l’origine de cette évolution, la perspective d’un resserrement de la réglementation et la crise de la zone euro. Le CEBR n’est pas non plus très optimiste pour l’avenir. En 2012 et 2013, une stagnation devrait être observée et, en 2014, 2015 et 2016, le nombre d’emplois devrait s’accroître chaque année entre 3.000 et 4.000 postes.
Nyse Euronext annonce de nouvelles mesures en faveur des PME et ETI (Entreprises de taille intermédiaire), rapporte L’Agefi. L’entreprise de marché va créer un Comité d’orientation stratégique dédié aux PME-ETI présidé par Fabrice Demarigny, auteur du «Small Business Act boursier européen». Objectif de la structure: améliorer la visibilité des valeurs moyennes et attirer la liquidité. Nyse Euronext va également se doter de deux segments distincts, l’appel public à l'épargne et le placement privé. En outre, une plate-forme dédiée aux obligations des PME-ETI, cotées ou non, va être créée. Enfin, Nyse Euronext prévoit de communiquer davantage avec les entreprises non cotées en vue de les attirer en Bourse.
La capacité des banques à émettre de la dette senior non sécurisée, par opposition aux covered bonds, sera un élément clé du retour de la confiance, note L’Agefi. Or, ce retour n’est pas garanti. Les marchés de la dette souveraine ont réagi de façon beaucoup plus mitigée aux résultats du sommet. Hier soir, le rendement à 10 ans italien ne s’est détendu que de 3 points de base, à 5,86%. Il est le reflet des interrogations sur la puissance de feu réelle de la Facilité européenne de stabilité financière (EFSF) mais aussi de la capacité de l’Italie à tenir, d’ici huit mois, les engagements de réforme qu’elle a pris cette semaine dans une lettre d’intention envoyée à ses partenaires.
Le fonctionnement du nouveau programme de participation du secteur privé (PSI) prévoyant une décote de 50% sur leurs obligations grecques devrait être différent de celui de juillet, rapporte L’Agefi. Cette fois, contrairement au premier plan, qui ne portait que sur les obligations détenues par le privé arrivant à maturité d’ici à 2020 (environ 145 milliards d’euros), il portera sur toutes les obligations grecques soit près de 210 milliards d’euros. Le PSI sera complété par une rallonge de 100 milliards d’euros de la part du Fonds monétaire international et de l’Union européenne dont l’objectif est notamment de recapitaliser les banques hellènes (pour 30 milliards d’euros) jusqu’en 2014, précise le quotidien.
Avec les Manager Access Indices, Barclays Capital (BarCap) vient de lancer une gamme d’indices investissables destinés à fournir des instruments de mesure d’une exposition liquide à certaines stratégies spécifiques de hedge funds. Le premier produit de cette série se focalise sur les stratégies long/short.Chacun des indices permet une exposition à une stratégie de single hedge funds de même qu’une exposition à un gérant direct. L’objectif est de référencer des comptes gérés sur plusieurs plates-formes spécialisées de comptes gérés plutôt que des hedge funds traditionnels, ce qui permet d'élargir l’univers des composantes de l’indice et permet d’accéder à une liquidité au pire hebdomadaire.Pour résumer, Anthony Lazanas, managing director, index, portfolio and risk solutions chez BarCap, souligne que cette nouvelle gamme d’indices permet aux investisseurs d’accéder à des fonds mettant en œuvre des stratégies d’investissement spécifiques tout en bénéficiant de la transparence et de la diversification de plates-formes de comptes gérés multiples.Quant à Arik Ben Dor, director, quantiative portfolio strategy group, il précise que la méthodologie de construction des indices se fonde sur la capacité d’identifier la persistance des performance des fonds, grâce à un outil de mesure exclusif. Le mécanisme de repondération confère un poids supérieur aux fonds qui sont le plus susceptibles de surperformer durablement leurs pairs, avec un ensemble de contraintes destinées à limiter les risques de concentration et les queues de distribution.
Depuis le 30 juin, la banque privée Hauck & Aufhäuser (H&A) et son partenaire Portfolio Consulting n’ont recensé que cinq lancements de fonds «produit blancs (private label funds) sur le marché allemand. D’après les auteurs de l'étude trimestrielle «Der Private Label Fonds Markt» ce phénomène s’explique par le fait que la nouvelle loi sur les fonds d’investissement entrée en vigueur au 1er juillet a ralenti le processus d’agrément par le régulateur, la BaFin.Sur les neuf premiers mois de 2011, il y a eu 57 liquidations et 21 lancements, ce qui a réduit le total à 943 fonds véritablement actifs (contre 979 fin décembre 2010), avec un encours total de 42,9 milliards d’euros contre 46,5 milliards fin juin.Les principaux promoteurs sur le marché sont Universal, avec 166 fonds et un encours total de 5,9 milliards d’euros pour cette activité, et IP Concept/DZ Bank avec 126 produits et presque 9,43 milliards d’euros. Cette année, les deux maisons les plus actives ont été Universal, avec six lancements et H&A avec 4 nouveaux produits.Les banques dépositaires avec le plus grand nombre de clients dans la catégorie produits blancs sont DZ Privatbank avec 9,37 milliards d’euros et 125 fonds, devant H&A, avec 4,56 milliards et 166 fonds.La taille moyenne d’un fonds «blanc» se situait fin septembre à 45,5 millions d’euros contre 47,3 millions fin juin. Mais le plus gros produit de la catégorie pèse 2,5 milliards d’euros.
Selon une étude réalisée par Cerulli pour le compte de Citi et de Mirae Asset que rapporte Asian Investor, les actifs sous gestion ont presque doublé depuis 2006 à 1.170 milliards de dollars. Mais il s’agit avant tout d’une croissance liée aux performances. En 2009 et 2010, les mutual funds ont d’ailleurs subi une décollecte nette. Cerulli estime que le développement des ETF, notamment en Chine, pourrait constituer un levier significatif pour la croissance de la gestion d’actifs en Asie. Actuellement, Hong Kong est le premier marché de la région, avec 28 milliards de dollars d’actifs sous gestion. Les ETF de la zone Asie-Pacifique hors Japon représentaient à fin avril un encours de près de 60 milliards de dollars.
MTS, la plate-forme de trading obligataire en Europe, lance une nouvelle gamme d’indices. L’offre EuroMTS Macro-Weighted AAA Government Bond doit donner aux investisseurs des références reflétant au plus près la situation économique des pays de la zone euro. Les indices sont calculés en utilisant une méthode de pondération basée sur une sélection d’indicateurs mesurant la performance économique à court et long termes des pays membres de la zone euro bénéficiant de la meilleure notation, précise un communiqué. En détail, la gamme inclut un indice global et six sous-indices par tranches de maturité. Afin d’établir le poids de chaque pays dans l’indice, la méthodologie utilise différents indicateurs économiques :- Dette souveraine en pourcentage du PIB- Balance courante en pourcentage du PIB- Croissance trimestrielle du PIB- Taux d’intérêt à long termeLes poids des pays seront revus tous les trimestres alors que les obligations sous-jacentes et leur poids sont révisés chaque mois. MTS table sur le fait que ces indices pourront être à la fois utilisés comme mesures des portefeuilles et répliqués très prochainement par des instruments tels que les ETF.
Les ETF investis sur les actions émergentes ont subi une décollecte nette de 1,9 milliard de dollars en septembre, ce qui ramène les flux d’investissement depuis le début de l’année sur cette catégorie à 394 millions de dollars, rapporte L’Agefi. Ces titres paient le renforcement de l’aversion au risque des investisseurs.
Au mois d’octobre, l’indice de confiance des investisseurs State Street Investor Confidence Index s’affiche en hausse, passant de 90,0 (niveau corrigé) en septembre à 96,7 points. C’est en Amérique du Nord et en Europe que la confiance des investisseurs a enregistré les plus fortes hausses. Ainsi, l’indice de la confiance nord-américain a enregistré une progression de 6,6 points, passant de 85,1 (niveau corrigé) en septembre à 91,7 points en octobre. L’indice européen a augmenté de 3,4 points, passant de 95,9 points (niveau corrigé) en septembre à 99,3 ce mois-ci. En Asie, la tendance est inverse, l’indice de la confiance s’affichant en légère baisse, de 1,8 point à 98,7 points par rapport au mois précédent (100,5 en niveau corrigé).
D’une manière générale, les salariés des sociétés de gestion de hedge funds, toutes qualifications confondues, ont subi cette année une diminution moyenne de 10 % de leur rémunération par rapport à 2010, d’après le Glocap Hedge Fund Compensation Report 2012. Pour les gérants de hedge funds senior, la dispersion a été importante, entre une stabilité au niveau de l’an dernier et une chute de 30 %. Pour les «mid- to junior levels», les rémunérations ont évolué dans une bande de + 7 % à - 10 %. Celles des spécialistes des «opérations» (marketing, service clientèle, comptabilité et conformité) sont demeurées stables ou ont affiché une modeste progression.
Au mois de septembre, les Français ont retiré 11,5 milliards d’euros de leurs contrats d’assurance vie, ce qui a entraîné une collecte nette négative (cotisations-prestations) de 1,8 milliard d’euros, indiquent les derniers chiffres de la Fédération française des sociétés d’assurance (FFSA). Sur les 9 premiers mois de l’année 2011, les souscriptions enregistrées par les contrats d’assurance vie s'élèvent à 98 milliards d’euros, avec une collecte de 9,7 milliards d’euros en septembre, soit une baisse de 11 % par rapport à la même période de l’année précédente, selon la FFSA. La collecte nette depuis le début de l’année s’établit à 19,2 milliards d’euros (- 57 % par rapport à la même période de l’année précédente).Depuis le début de l’année, les versements sur les supports euros représentent 83,4 milliards d’euros et 14,6 milliards d’euros sur les supports en unités de compte, soit respectivement une baisse de - 13 % et - 4 % par rapport à la même période de 2010. La part des unités de compte dans l’ensemble des cotisations s’affiche toujours à 15 % à fin septembre 2011, soit un point de plus qu’à fin 2010. L’encours des contrats d’assurance vie (provisions mathématiques et provisions pour participation aux bénéfices) progresse de 4 % sur un an, à 1 367,7 milliards d’euros.
Selon un rapport publié par Citigroup et Mirae Asset Global Investments sur la base des données de Cerulli Associates, le volume d’actifs du secteur de la gestion d’actifs en Asie hors Japon pourrait bien doubler à 4.000 milliards de dollars d’ici 2015, rapporte L’Agefi. Qui plus est, selon un promoteur du rapport, les gestionnaires asiatiques vont partir à la conquête du monde, note le quotidien.
Les gestionnaires de hedge funds sont nerveux actuellement : compte tenu du préavis de 45 à 60 jours en vigueur pour les rachats, ils ne tarderont pas à savoir combien d’argent les investisseurs vont leur retirer à la fin de cette année, note The Wall Street Journal. Les deux mois qui viennent promettent d'être les plus critiques à cet égard depuis les journées les plus sombres de la crise financière. Un sondage de Barclays Capital le 12 octobre auprès de 150 investisseurs a montré sur 35 % du panel ont déjà demandé le remboursement de leurs parts ou vont le faire très prochainement, tandis que 20 % étaient encore hésitants. Cela dit, sur les trois premiers trimestres, les hedge funds ont perdu en moyenne 5,4 %, selon Hedge Fund Research, surperformant ainsi l’indice S&P 500, qui a chuté pour sa part de 10 %.Le journal rapporte aussi que Paulson & Co a indiqué que si tous les investisseurs «éligibles» se faisaient rembourser, cela porterait sur 20 à 25 % de l’encours, mais qu’elle n’aurait aucune difficulté à fournir les liquidités demandées.