Nos articles d’actualité et d’analyse sur l’évolution des Bourses, sur les dynamiques à l’oeuvre sur les marchés actions et sur les principales opérations (augmentation de capital, émissions d’actions...).
Le marché parisien des bureaux bénéficie de la diversité des secteurs d’activité qui s’installent dans la capitale. C’est ce qui ressort d’une étude réalisée par les équipes Research France de BNP Paribas Real Estate. «Le marché parisien de l’immobilier de bureaux ne repose pas sur un secteur prédominant. C’est ce qui fait sa force et ce qui fait qu’il est moins exposé surtout dans un contexte économique incertain comme celui qui s’annonce pour 2012", analyse Jean-Laurent de la Prade, directeur du pôle Bureaux Location Ile-de-France de 0 à 5000 m². Paris se distingue d’autres villes européennes, notamment Londres et Francfort, où le seul secteur de la finance représente 40% des transactions. Dans la capitale française, le secteur de la banque, de la finance et de l’assurance a certes été le plus dynamique en 2011 avec 26% des volumes placés. Mais le secteur public et parapublic a représenté 20% des volumes, suivi des services juridiques et de conseil, avec 18% des volumes placés. On retrouve à Paris également les autres services (10 %), le secteur transport logistique/distribution (8 %), l’industrie (8 %), la communication/création (5 %) et les technologies de l’information et de la communication (5 %).
Dans une interview donnée à L’Agefi, Marie-Pierre Peillon récemment nommée présidente de la Société française des analystes financiers (SFAF), considère que l’analyse extra-financière ou l’analyse crédit vont être amenées à se développer. L’approche ne sera plus autant centrée sur l'évolution du compte de résultat ou la croissance des résultats que ces dernières années. «On revient aujourd’hui à une démarche globale, d’où l’idée de faire une place à l’extra-financier», a-t-elle rappelé. D’autre part, le besoin en financement des petites sociétés cotées nécessitera de faire de l’analyse financière, note Marie-Pierre Peillon. «Nous devons donc aider les entreprises à aller chercher du financement. C’est dans ce cadre que nous participons depuis 18 mois, aux côtés des pouvoirs publics et de la CDC, à l’Observatoire du financement des entreprises par le marché», a-t-elle ajouté.
Selon les principaux pourvoyeurs d’indices, les hedge funds ont accusé des pertes en décembre et pour l’ensemble de 2011. La perte du mois dernier est ressortie à 0,18 % selon HFR, 0,21 % selon Eurekahege, 0,28 % selon et 0,60 % d’après Hennessee.Sur la totalité de 2011, la perte s'échelonne entre 4,16 % d’après Eurekahedge et 5,28 % selon BarlcayHedge en passant par 4,27 % pour Hennessee et 4,8 % d’après HFR. Le HSBC Hedge Fund Performance Report publie la liste des 20 hedge funds ayant enregistré les plus mauvaises performances en 2011. On y retrouve de grands noms comme le Odey European (-22.7%), RAB Global Mining & Resources Fund (-26.35%), le Paulson Advantage Plus (-47.77% au 30 novembre), Henderson European ABS Return (-42.80%), SenVest Partners (-36.98%), et un hedge fund de Philippe Jabre, le Jabcap Balanced Fund, à -26.88%.Les chiffres BarclayHedge peuvent être consultés en pièce jointe.
Angela Merkel a pressé lundi 9 janvier Athènes de trouver avec ses créanciers privés un accord, seul à même d’entraîner le déblocage d’une nouvelle tranche d’aide, rapporte L’Agefi. Selon Michael Heise, le chef économiste d’Allianz, «un accord pourrait être trouvé ce mois-ci, et l’on peut imaginer une décote supérieure à 50% de la valeur nominale. Le caractère volontaire de l'échange serait préservé même avec 55% ou 60% de décote car la valeur de la dette grecque sur les marchés est encore plus faible».
Les statistiques de l’association allemande BVI des sociétés de gestion montrent que les fonds de valeurs mobilières offerts au public ont accusé pour janvier-novembre 2011 des remboursements nets de presque 14,54 milliards d’euros.Deux des grandes maisons tirent toutefois leur épingle du jeu : d’une part, Allianz Global Investors enregistre des rentrées nettes de 1,465 milliard d’euros, grâce aux 5,58 milliards drainés en net par sa filiale Pimco Europe. De l’autre, BlackRock AM Deutschland peut se targuer du meilleur résultat de toute la profession avec des souscriptions nettes de presque 8,05 milliards d’euros, grâce aux ETF de la marque iShares.Les autres leaders sont tous «dans le rouge», avec d’importantes sorties nettes, avec en tête Deka (caisses d'épargne) qui accuse des remboursements nets de 7,12 milliards d’euros, devant l’ensemble Deutsche Bank (DWS, DB Advisors et autres) qui a subi des rachats de 5,83 milliards d’euros, malgré des 659 millions de rentrées nettes des ETF de db x-trackers, et Union Investment (banques populaires) qui a supporté des rachats de plus de 2,48 milliards d’euros.Pour compléter le tableau, on retiendra aussi que ComStage, la filiale ETF de la Commerzbank, a enregistré une sortie nette de 36 millions d’euros pour les onze premiers mois de cette année, tandis que les remboursements nets d’ETFlab (Deka) se situaient à 1,35 milliard d’euros.
En novembre, les fonds offerts au public en Allemagne ont subi encore des sorties nettes de 5,18 milliards d’euros contre près de 970 millions en octobre, ce qui porte les remboursements nets des onze premiers mois de 2011 à 13,75 milliards d’euros contre des souscriptions nettes de 22,69 milliards pour la période correspondante de l’année précédente.L’association allemande BVI des sociétés de gestion précise que la collecte nette des fonds institutionnels (Spezialfonds) plongé à 38,48 milliards d’euros pour janvier-novembre contre 61,12 milliards sur les onze premiers mois de 2010.Enfin, les rentrées nettes sur les mandats ont représenté 2,43 milliards d’euros (grâce aux souscriptions nettes de 3,95 milliards en novembre) contre des remboursements nets de 2,84 milliards pour janvier-novembre de l’année précédente. Au 30 novembre, l’encours total de la gestion allemande se situait à 1754,45 milliards d’euros contre 1.771,44 milliards fin octobre et 1.825,61 milliards un an auparavant. Sur ce total, les fonds offerts au public (fonds immobiliers compris), représentaient fin novembre 645,47 milliards d’euros alors que les Spezialfonds pesaient 827,06 milliards et que les mandats totalisaient 281,92 milliards.
Le gendarme de la Bourse en Chine a annoncé le 9 janvier des mesures destinées à redonner un coup de fouet à la Bourse de Shanghai qui est au plus bas depuis près de trois ans. La Commission chinoise de régulation des opérations de Bourse a indiqué dans un communiqué que Pékin allait encourager les investisseurs institutionnels, dont le fonds de pension chinois, à investir davantage sur le marché.Le président de la Commission, Guo Shuqing, qui n’a pas fourni de précisions, a ajouté que le gouvernement allait encourager les investisseurs étrangers à investir eux aussi davantage, avec les instruments déjà existant.
L’adjudication de titres monétaires à six mois par l’Agence financière de l’Etat fédéral allemand a permis de lever le 9 janvier un montant 3,9 milliards d’euros à un taux d’intérêt négatif de 0,0122 %, ce qui est une première historique, souligne la Frankfurter Allgemeine Zeitung.L'émission a été sur-souscrite 1,8 fois, les soumissions ayant porté sur 7 milliards d’euros.
D’après Morningstar, les fonds à horizon avec une échéance résiduelle de quatre ans ont en moyenne perdu l’an dernier 0,4 %, alors que l’indice d’actions S&P 500 progressait de 2 % et l’indice obligataire Barclays Capital Aggregate Bond Index gagnait 8 %, constate The Wall Street Journal. Pourtant, ces «target funds» font désormais partie intégrante de beaucoup de plans d'épargne retraite 401(k). Ils représentent au total 368 milliards de dollars d’encours, soit plus du double qu’en 2008.
En Europe, la crainte d’un credit crunch entraîne une défiance à l'égard des valeurs moyennes, rapporte L’Agefi. Ce tarissement du crédit devrait aussi peser sur les volumes de fusions-acquisitions, principal moteur de la surperformance de ces titres. En outre, la pondération beaucoup plus importante en valeurs cycliques des midcaps les expose à la récession européenne. Pourtant, selon Oddo, les valeurs moyennes devraient publier des résultats 2011 record. La société de gestion anticipe une hausse de 13% du résultat opérationnel par rapport à 2010 «grâce notamment à une belle dynamique des chiffres d’affaires». Oddo table aussi sur une hausse de l’opérationnel de 3% en 2012, et de 12% en 2013.
L’actualisation au 1er janvier 2012 des 38 notations souveraines attribuées par l’agence allemande Feri EuroRating Services se caractérise par un maintien du statu quo pour 31 pays et par sept promotions. L’Australie bénéficie désormais d’un AA (contre A auparavant), a égalité avec la France, le Royaume-Uni, le Canada, les Etats-Unis et la Chine ainsi que la Corée du Sud.Le classement comporte six pays notés AAA : l’Allemagne, la Finlande, les Pays-Bas, l’Autriche, la Norvège, la Suède et la Suisse.On constate également la promotion de six pays d’Europe centrale et orientale (PECO), ce qui tient en partie à un changement de méthodologie qui se traduit par une pondération plus importante de la situation des finances publiques et moins importantes des échanges extérieurs. La Slovénie et la République tchèque obtiennent désormais un «A» contre un B+ tandis que l’Estonie, la Slovaquie et la Pologne se voient attribuer un B+ contre un «B» dans les deux premiers cas et un C dans le troisième. Enfin, la Lettonie passe de D- à D, ce qui signifie que les risques de défaut demeurent élevés, mais moins qu’auparavant.
Le ralentissement des échanges sur les ETF s’est poursuivi en décembre sur les places européennes de NYSE Euronext, où ont été enregistrées en moyenne 7.734 transactions (on-book trades) par jour pour un volume de 268,7 millions d’euros, contre 10.965 échanges et 405,8 millions le mois précédent. En octobre, le nombre journalier de transactions avait été de 11.250 pour 433,6 millions d’euros. Sur l’ensemble de l’année, le volume de transactions a plongé de 43,2 %. Décembre a été le mois de l’an dernier où l’activité a été la plus faible.Le négoce de blocs pour décembre a diminué pour sa part à 930,5 millions d’euros contre 974,9 millions en novembre, mais il a opéré un bond en avant par rapport aux 47,5 millions de décembre 2010.Le spread moyen a diminué en décembre à une moyenne de 36,6 points de base contre 40 en novembre. Il avait été de 36,3 % en octobre, de 38,83 % en septembre de 28,5 % en août. Pour sa part, le nombre d’introductions a augmenté sur l’ensemble de 2011 à 157 unités (dont 129 cotations principales et 28 cotations secondaires) contre 133 en 2010 (respectivement 111 et 22). NYSE Euronext précise que les quatre principaux indices sous-jacents pour les ETF traités sur ses places européennes ont été l’an dernier le CAC40 (28 %), l’Euro Stoxx 50 (24 %), le CAC40 Leverage (13 %) et le Dax (6 %).
Les encours sous gestion en Chine ont baissé de 13 % en 2011, de 2.497 milliards de renminbi fin 2010 à 2.169 milliards, selon Z-Ben Advisors. Ce déclin a été particulièrement marqué pour les fonds actions, dont les encours se sont contractés de 927 milliards de renminbi à 704 milliards, et pour les fonds diversifiés, revenus de 741 milliards à 544 milliards.En revanche, la catégorie fixed income a vu ses encours progresser, de 302 milliards de renminbi à 464 milliards. La part du lion revient aux fonds monétaires, dont les encours représentent 295 milliards de renminbi. Cette catégorie a enregistré entre septembre 2011 et décembre un bond en avant de ses encours de 133 %. Mais la tendance devrait se retourner début 2012, anticipe Z-Ben Advisors. Le pessimisme sur les marchés a aussi conduit à une baisse de l’intérêt des investisseurs pour les fonds, note Z-Ben Advisors. Ainsi, sur les trois derniers mois de 2011, un produit nouvellement lancé a attiré en moyenne seulement 1 milliard de renminbi, contre 2 ,6 milliards au dernier trimestre 2010. Cela dit, ce plus faible niveau s’explique aussi par la hausse de 43 % sur un an du nombre de lancements de fonds en 2011.
Les grandes banques vont commencer à présenter leurs résultats du quatrième trimestre (JP Morgan les publiera vendredi) et l’on s’attend que les contre-performances durant cette période incitent les établissements à réduire sévèrement le montant des primes, rapporte The Wall Street Journal. Ainsi les 400 associés de Goldman Sachs pourraient voir leur rémunération pour 2011 diminuer d’au moins la moitié par rapport à 2010 tandis que chez Morgan Stanley, les primes de certains banquiers d’investissement et de traders chuteraient de 30 à 40 %.Si les firmes de Wall Street conservent le même ratio de distribution pour 2011 que pour 2010, les rémunérations et primes pour l’an dernier seront de 159 milliards de dollars pour les 34 sociétés régulièrement suivies par The Wall Street Journal. Ce serait le montant le plus bas depuis 2008, alors que les prévisions au terme des trois premiers trimestres portaient encore sur un record de 172 milliards.
@font-face { font-family: «Cambria"; }p.MsoNormal, li.MsoNormal, div.MsoNormal { margin: 0cm 0cm 0.0001pt; font-size: 12pt; font-family: «Times New Roman"; }div.Section1 { page: Section1; } Le marché de l’art a apporté aux investisseurs un rendement de 11 % en 2011, battant le marché actions pour la deuxième année consécutive, rapporte le Financial Times. La performance de l’indice Mei Moses All Art, basé principalement sur les peintures vendues à New York et Londres, dépasse le S&P 500 de 9 points environ. Cet écart, le plus important depuis 2008, a été alimenté par une forte croissance de la demande chinoise et la hausse des prix pour des artistes populaires comme Andy Warhol, commente le FT.
D’après Feri EuroRating Services, seuls 253 des 727 fonds commercialisés en Allemagne et entrant dans la catégorie «performance absolue» sont parvenus à afficher un résultat positif sur les six derniers mois, c’est-à-dire que 35 % à peine ont tenu leur promesse, rapporte le Handelsblatt. Et encore : parmi ces fonds, 97 ont perdu de l’argent sur un an ou sur trois ans.
Selon les calculs de VDOS relayés par Funds People, 196 fonds garantis représentant un encours de 11,58 milliards d’euros arriveront à échéance cette année en Espagne, dont 118 produits actions (6,78 milliards d’euros) et 78 produits obligataires (4,71 millliards). D’après nos calculs, cela représente presque 9,1 % de l’encours total des fonds espagnols de valeurs mobilières à fin décembre 2011.Les échéances principales seront juin (pour 1,58 milliard d’euros) et novembre (1,25 milliard).Par maisons, le BBVA affichera 37 fonds arrivant à échéance cette année, avec presque 3,97 milliards d’euros d’encours. Les autres gestionnaires avec le plus grand nombre de fonds en bout de course sont le Santander, Ahorro Corporación, Unigest et Bankinter.
Alors que des plans de licenciements sont actuellement annoncés dans le secteur de la finance, ce sont toujours les banques qui recrutent le plus. C’est ce qui ressort du baromètre de l’emploi trimestriel publié par Dogfinance.com, site de recrutement et réseau social financier. Elles ont représenté au dernier trimestre 2011 au total 34,1 % des recrutements du secteur. «Il faut tout de même préciser qu’il s’agit principalement de fonctions commerciales», souligne le baromètre.Pour sa part, l’asset management représente 6,6% du volume total du recrutement en finance, contre 5,03 % pour la banque de financement et 2,5 % respectivement pour le private equity et le M&A. Les recrutements dans le domaine des produits dérivés ne s'élèvent qu'à 0,9 % du total. Les postes dans l’audit et la comptabilité totalisent 24,6 % des embauches, l’assurance 22,3 %, avec également une forte proportion de fonctions commerciales, et l’immobilier 19%.Et alors que l’incertitude est partout, ce sont principalement des contrats à durée illimitée qui ont été signés, à 71,5 %, alors que les CDD et l’intérim représentent 26,4 % des contrats. La proportion de CDI est plus forte dans l’asset management, où ils s'élèvent à 77 % du volume total.En termes de répartition géographique des recrutements, l’Ile de France accueille le plus grand nombre de recrutements en finance en France (23,6 %), suivie de loin par la région Rhône Alpes en deuxième position (6,6 %) et la région Pays de la Loire (4,4 %) en troisième.
Selon les indicateurs du marché de l’immobilier d’entreprise en Ile-de-France pour le quatrième trimestre 2011 publiés par Immostat-IPD, le montant global provisoire des investissements pour le quatrième trimestre 2011 est estimé à 5 milliards d’euros. Sur l’année 2011, ce montant s’établit à 11,25 milliards d’euros.Par ailleurs, le chiffre provisoire pour le volume global de la demande placée de bureaux en Ile-de-France (transactions locatives et ventes utilisateurs) au quatrième trimestre 2011 est de 496.000 m², à comparer à 524.300 m² pour le quatrième trimestre 2010. Sur l’année 2011, ce chiffre est de 2 441 800 m² à comparer à 2 148 800 m² pour 2010. Enfin, le loyer facial moyen provisoire des bureaux de seconde main en Ile-de-France est de 320 euros HT HC/m²/an, en hausse par rapport au trimestre précédent où il était de 318 euros HT HC /m²/an.
En 2011, Freeman & Co a recensé 27 opérations de fusions et acquisitions de plus de 10 milliards de dollars d’encours sous gestion, contre 19 en 2010, rapporte Financial News. Les opérations ont représenté un encours de près de 1.300 milliards de dollars, soit une hausse de 85 %. L’activité devrait aussi être soutenue en 2012, à la faveur de la cession par les banques de leurs sociétés de gestion.