Nos articles d’actualité et d’analyse sur l’évolution des Bourses, sur les dynamiques à l’oeuvre sur les marchés actions et sur les principales opérations (augmentation de capital, émissions d’actions...).
Après des sorties nettes de 2,59 milliards de dollars en septembre et de 9 milliards en octobre, les hedge funds ont enregistré pour novembre des souscriptions nettes de 3,6 milliards de dollars, rapporte BarclayHedge.Quant aux encours, ils se sont accrus à 1.710 milliards de dollars au 30 novembre contre 1.670 milliards fin octobre, ce qui représente la première augmentation après cinq mois de baisse.Selon Sol Waksman, fondateur et président de BarclayHedge, toutes les stratégies ont enregistré des rentrées nettes en novembre, sauf celles des marchés émergents, qui a subi des sorties nettes de 1,3 milliard de dollars, et du long/short equity, qui a supporté des remboursements nets de 1 milliard de dollars.Il s’agit d’une amélioration très nette par rapport à octobre où seules cinq stratégies sur 14 ont enregistré une collecte nette alors que les autres supportaient des sorties nettes, constate de son côté Leon Mirochnik, analyste chez TrimTabs. Les deux catégories les plus favorisées par les investisseurs en novembre ont été le multi-stratégies, qui a drainé 1,5 milliard de dollars ou 5,75 % de ses encours, et le macro, avec 981 millions de dollars ou 8,5 % des actifs gérés.
En 2011, les encours sous gestion en Ecosse ont augmenté à 750 millions de livres contre 650 millions l’année précédente, selon l’association professionnelle Scottish Financial Enterprise citée par le Financial Times, lequel publie un article sur la résilience du secteur financier écossais.Le secteur des services aux fonds a aussi prospéré. Barclays a annoncé la création de 600 emplois et BlackRock va baser son centre de services européen à Edimbourg, ce qui conduira à la création de 250 emplois. State Street a aussi désigné la ville comme centre d’excellence européen et renforcé son activité, qui regroupe ainsi 840 emplois.
La moitié des sociétés de private equity interrogées prévoient d’embaucher cette année, d’après une enquête menée par Dow Jones et le cabinet de recrutement Glocap Search, publiée par La Tribune. En particulier des personnes chargées des relations avec les investisseurs. Par ailleurs, en 2012, les salaires devraient augmenter de 1 % à 4 %. Mais de fortes disparités géographiques existent. En Europe, l’heure est plutôt aux licenciements, comme chez Vestar Capital, qui a récemment fermé ses bureaux de Paris et de Munich. Le bureau francfortois du fonds Cognetas a subi le même sort. À l’inverse, le capital-investissement devrait recruter en Asie, où les LBO ont bondi de 54 % en 2011, à 33 milliards de dollars (hors Japon et Asie Centrale), à l’image de KKR, qui a recruté l’ancienne ministre singapourienne (des Finances, notamment) Lim Hwee Hua comme conseiller senior.
La rubrique argent de The Wall Steet Journal ouvre sur un article consacré à Mark Mahaney, analyste-star de Citigroup dans le domaine des sociétés Internet. Le journal constate que les sociétés ayant confié leur introduction en Bourse à Citigroup ont eu tendance à être particulièrement bien notées par Mark Mahaney.Et les trois introductions pour lesquelles il avait émis une recommandation d’achat ont sous-performé le marché de 5,7 points de pourcentage en moyenne. Cela posé, les «IPO» qu’il a classées «neutre» et qui n’ont pas été menées par Citi ont sous-performé de 45 points. Citigroup a précisé dans un communiqué que les recommandations de Mark Mohaney sont complètement objectives et n’ont aucun lien avec le fait que la banque ait fait partie du consortium ou conseillé une société.
Avec les problèmes des banques espagnoles et les fusions qu’ils provoquent, les sociétés de gestion contrôlées par ces établissements sont également obligées de se rapprocher. Si l’on recense les opérations mentionnées par Funds People depuis le 28 décembre, les regroupements s’accélèrent. Cela a été le cas de Liberbank Gestión, héritière de Cajastur Gestión et de Caja Cantabria, un ensemble qui pèse 874 millions d’euros (fin novembre), dont seulement 84 millions provenant de Caja Cantabria.Ensuite, Caja España Fondos (1,57 milliard d’euros) a déjà absorbé les 21 fonds de Gesduero (547 millions) et devrait prochainement fusionner avec Unicaja Gestión. Elle ne représentera néanmoins que 30 % du nouvel ensemble qu’elle va former avec cette dernière.Les caisses d'épargne basques ont fusionné pour leur part au 1er janvier sous l’enseigne Kutxabank. Le pôle gestion d’actifs de la nouvelle entité pèse 5,16 milliards d’euros d’actifs dans 122 fonds, dont 2,49 milliards apportés par BBK Gestión, 1,18 milliard provenant de Kutxagest, 820 millions de Vitalgestión et 672 millions de GIIC Fineco.
La Chine va créer dès ce trimestre une nouvelle entité appelée Centralised Securities Lending Exchange pour faciliter l’activité de vente à découvert, rapporte le Financial Times. Le régulateur boursier, la China Securities Regulatory Commission, sera le principal actionnaire de cette structure. Cette initiative devrait encourager le développement du secteur des hedge funds en Chine.
La Réserve fédérale veut rassurer les marchés. Selon les minutes du dernier Comité de politique monétaire (FOMC), les responsables de la politique monétaire américaine s’apprêtent à livrer des prévisions détaillées sur l'évolution du taux des Fed funds (fonds fédéraux). Selon L’Agefi, les perspectives d'évolution du taux des Fed funds porteront sur le dernier trimestre de 2012 ainsi que sur les années calendaires suivantes. Cette synthèse indiquera également le calendrier probable d’une première hausse du taux d’intérêt. L’objectif est de faire en sorte qu’une communication plus transparente sur les objectifs à long terme rende tout changement de politique plus efficace, analyse le quotidien.
Selon Bolsas y Mercados Españoles (BME), en 2011, les échanges concernant les ETF ont chuté de 41,4 % à presque 3,5 milliards d’euros. Sur ce total, 305 millions d’euros ont été réalisés en décembre, soit 67 % de plus que pour le mois correspondant de l’année dernière. Le volume total des transactions sur la Bourse espagnole est ressorti en baisse de 10,8 % par rapport à l’année précédente, à 925,33 milliards d’euros et ce malgré une hausse de 13,2 % du nombre de transactions, à 45,8 millions. Quant au nombre de transactions sur les ETF, il a diminué pour l’ensemble de l’année dernière de 31,1 % à 43.461 unités, dont 2.848 comptabilisées en décembre (- 6,6 %).
Peter Praet hérite du poste d'économiste en chef de la Banque Centrale Européenne (BCE), rapporte L’Agefi tandis qu’au nom de la tradition, l’Allemagne voulait placer Jörg Asmussen, et que la France poussait la candidature de Benoît Coeuré, ex-numéro deux du Trésor français. Le Français pilotera à partir du 1er mars les opérations de marchés en lieu et place de l’Espagnol José Manuel Gonzalez-Paramo. Benoît Coeuré sera donc responsable du programme hautement sensible de rachat d’obligations souveraines, précise le quotidien. Jörg Asmussen, de son côté, hérite du portefeuille des relations internationales et européennes.
La Bourse des produits structurés, Scoach, a réalisé l’an dernier un volume de transactions de 62 milliards d’euros à Zurich et Francfort, se positionnant ainsi en leader sur le plan européen. Avec un total de plus de 800.000 produits négociables, Scoach détient même l’offre la plus complète à l'échelon international, souligne la société dans un communiqué publié le 3 janvier.A Francfort, 19,6 milliards d’euros ont été réalisés en 2011, le nombre de transactions exécutées dépassant de 8,6% celui de 2010, à 2,7 millions. Une nouveauté: le dollar hong-kongais (HKD), devise de négoce, a entre autres été introduit en 2011. Sur le marché allemand, le nombre de produits cotés s’est inscrit à la hausse à la fin 2011, à 780.000 (+50% par rapport à la fin 2010). Chaque jour, jusqu’à 6.000 papiers sont admis au négoce, dont – fait nouveau – une part croissante de Collateral Secured Instruments (COSI), lesquels minimisent le risque lié à l’émetteur pour les investisseurs. Le chiffre d’affaires du marché a pour sa part augmenté de 31% à 51,8 milliards de francs suisses, soit 42,4 milliards de d’euros. Les gestionnaires de fortune et les clients institutionnels essentiellement ont de plus en plus recours au négoce boursier réglementé. Le nombre des cotations s’est accru de 27%, passant à plus de 52.000 produits, un record au même titre que le nombre de produits négociables, lequel a entre-temps dépassé les 40.000. Depuis octobre, Scoach Suisse est la première Bourse au monde à soutenir le négoce de produits structurés dans la devise de négoce or (XAU), élargissant de ce fait le plus grand choix au monde de devises de négoce, qui se monte désormais à 24. «Nous entendons maintenant renforcer le caractère international de Scoach à l’avenir de manière encore plus systématique. A l’heure d’aujourd’hui, des investisseurs de 18 pays peuvent déjà être actifs parmi nous. De plus, les discussions en vue d’acquérir de nouveaux acteurs du marché de Hong Kong se déroulent de manière prometteuse et nous sommes confiants dans le fait que les premières transactions sur notre plateforme auront lieu au cours des mois à venir», indique Christian Reuss, CEO de Scoach Suisse SA, cité dans le communiqué.
Les gérants de fonds et les conseillers financiers devraient être obligés d’étudier l’histoire de la finance pour réduire la probabilité de futures paniques sur les marchés et de crash, montre une étude de la Chartered Financial Analyst Society au Royaume-Uni, citée par le Financial Times. Cette étude condamne «l’amnésie financière» des investisseurs institutionnels, et avance que l’incapacité à tirer les leçons des bulles passées est un facteur clé expliquant la crise financière mondiale.
Compte tenu des cinq défaillances de la deuxième semaine de décembre, le taux de défaut d'émetteurs à haut rendement devrait passer de 1,7 % sur douze mois à fin novembre à 1,9 % en 2011 à l'échelle mondiale, rapporte L’Agefi. «Ceci marque une rupture avec la baisse continue du taux de défaut sur les huit derniers mois», soulignent les analystes de l’agence de notation Standard & Poor’s. Toutefois, les spécialistes ne sont pas inquiets. D’après Deutsche Bank, le taux de défaut ressortira à un niveau inférieur ou égal à la moyenne historique, qui est d’environ 5%. SG CIB prévoit même une stabilité des défauts, à 2,5%.
La crise actuelle risque de donner le coup de grâce à l’industrie italienne de la gestion d’actifs, estime Massimo Greco, administrateur délégué de J.P. Morgan Asset Management Italia, interrogé par Plus, le supplément argent d’Il Sole-24 Ore. Pour lui, seuls les opérateurs intégrés verticalement sur la production et la distribution, comme Azimut et Mediolanum, ont un avenir. De son côté, Ennio Doris, président de Banca Mediolanum, pense que les petits acteurs de la gestion disparaîtront, car ils ne pourront supporter les dépenses importantes qu’il faudra engager dans la formation et l’information des conseillers financiers. Enfin, selon Alessandro Baldin, administrateur délégué d’Azimut, la gestion d’actifs aura comme concurrence dans les années qui viennent les bons du trésor italien.
Certaines banques utilisent encore largement la facilité de prêt marginal de la BCE, rapporte L’Agefi. 14,8 milliards d’euros y ont été empruntés le 30 décembre dernier, un niveau inédit depuis mars 2011. Selon les données publiées par la Banque de France, une banque utilise la facilité de prêt marginal depuis septembre pour un total de 2,2 milliards d’euros. Il s’agit sans doute de Dexia pour sa partie française, sans que cela puisse cependant être vérifié, précise le quotidien.
Près de 6.300 milliards de dollars sont partis en fumée sur les marchés en 2011, rapporte le Financial Times. La capitalisation mondiale a chuté de 12,1 % à 45.700 milliards de dollars selon Bloomberg. Dans le même temps, l’euro terminait l’année comme la pire devise majeure. Vendredi, il atteignait son plus bas niveau depuis 10 ans contre le yen.
Les secteurs professionnels voient démarrer avec appréhension la nouvelle année, selon Les Echos. Bâtiment et travaux publics anticipent un très net recul de leur activité. La crise des dettes et les mesures de rigueur ont «fracassé» le mouvement de reprise économique, regrette la fédération du bâtiment. Certains secteurs tirent néanmoins leur épingle du jeu, comme la chimie, la mécanique et l’informatique, avec une activité certes ralentie, mais qui devrait continuer de progresser.
A fin décembre 2011, les actifs gérés par les fonds espagnols de valeurs mobilières ressortaient à un peu moins de 127,6 milliards d’euros, ce qui représente une progression de 0,9 % par rapport à fin novembre mais une contraction de 12,1 % sur les 145,2 milliards constatés à fin 2010. D’après l’association Inverco des sociétés de gestion, l'évolution positive des marchés obligataires a permis aux fonds de renouer avec les niveaux d’encours de fin octobre.En matière de flux, 2011 s’est soldé par des remboursements nets de 8,95 milliards d’euros (dont 1,05 milliard en décembre), contre des sorties nettes de 14,95 milliards l’année précédente. Depuis le début de 2010, les fonds espagnols n’ont enregistré que deux mois de souscriptions nettes, mars et avril 2011. Juin et juillet 2010 avaient été marqués par des sorties record de plus de 3 milliards d’euros à chaque fois.
Dans un entretien aux Echos, Ronan Carr, stratégiste européen chez Morgan Stanley, estime que les profits européens devraient baisser de 8% en Europe, en 2012. «Compte tenu de la valorisation actuelle (avec un multiple cours-bénéfice autour de 9), le marché semble encore relativement confiant, ne prévoyant qu’un recul de 4% des bénéfices l’an prochain, d’où des surprises négatives à attendre. Parallèlement, il faut s’attendre à de nombreuses révisions en baisse des analystes, qui vont, là aussi, pénaliser le marché. Dans cet environnement, nous tablons sur un MSCI Europe à 870 points, soit un recul d’environ 15%. Mais nous n’excluons pas un repli plus marqué -de près de 40%-, si la récession devait être plus forte», explique Ronan Carr.
Au premier trimestre, les marchés surveilleront les émissions obligataires, les opérations de refinancement de la BCE et les réunions des politiques pour sortir de la crise de la dette souveraine, prévient L’Agefi. Sur les marchés obligataires, les émissions souveraines de l’Italie qui doit émettre au minimum 32 milliards d’euros d’obligations à 3,5 et 10 ans retiendront l’attention. Pour sa part, l’Espagne placera des titres les 12 et 19 janvier. Enfin, sur les marchés monétaires, les analystes surveilleront de près les prochaines réunions de la BCE qui sont planifiées pour le 12 janvier et le 9 février.
C’est la fin de l’année boursière 2011. Qualifiée par de nombreux gérants comme «annus horribilis», sur fond de crise de la dette dans la zone euro, elle a vu les principales places boursières européennes finir dans le rouge. La Bourse de Paris s’est certes octroyé un gain de 1,03% vendredi à 3.159,81 points, mais sur l’ensemble de l’année, l’indice vedette parisien dévisse de 16,95%, sa plus mauvaise performance depuis 2008. L’indice FTSE-100 de la Bourse de Londres, qui clôturait vendredi à +0,10% par rapport à jeudi, à 5.572,28 points, a perdu 5,5% en 2011. L’indice phare de la Bourse de Francfort, le Dax, a pour sa part terminé la dernière séance de l’année sur une hausse de 0,85% à 5.898,35 points. Sur l’année, sa performance est de -14,69%.