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Les hedge funds sont à nouveau optimistes sur les actions. Selon le sondage mensuel (décembre) réalisé par TrimTabs/BarclayHedge, 42% des participants étaient ont fait part de leur optimisme sur l'évolution du S&P 500, alors que seulement 30% d’entre eux étaient pessimistes, contre 36% en novembre. C’est la troisième fois cette année, après janvier et juillet, que les gérants affichent un tel optimisme.Un optimisme d’ailleurs confirmé par les flux sur les contrats de futures, relève TrimTabs qui précise que les gérants de hedge funds ont été acheteurs nets de futures sur les actions pendant seulement sept semaines en 2011. Les gérants sont par ailleurs partagés sur l'éventualité d’une nouvelle phase d’assouplissement quantitatif en 2012, les avis négatifs (39%) étant très légèrement majoritaires par rapport au camp des «oui» (37%). A noter aussi que plus de 50% des gérants de hedge funds sont neutres sur les titres du Trésor à long terme. Le pourcentage des avis négatifs sur l'évolution de la note à dix ans est tombé à 28% en décembre contre 34,7% en novembre, la part des optimistes s’inscrivant à 15%.
A quelques heures de la célébration des fêtes de la Saint-Sylvestre, la société de gestion suisse Syz Asset Management s’est essayée à l’exercice périlleux des prévisions. Parmi les «douze surprises qui pourraient survenir en 2012", Syz prévoit que les actions européennes devraient surperformer en 2012. Une hypothèse qui devrait se confirmer si deux au moins des trois points suivants se vérifient l’an prochain. Tout d’abord, la BCE se résigne à utiliser les grands moyens, autrement dit un assouplissement quantitatif de grande ampleur. Ensuite, l’Italie et l’Espagne arrivent à regagner la confiance des marchés, en mettant en place à la fois des mesures d’austérité et des réformes structurelles crédibles pour relever la croissance potentielle de leurs économies.Enfin, la marche en avant vers une Union européenne plus intégrée politiquement et fiscalement se poursuit. Dans ce contexte, les actions européennes devraient terminer dans le vert, au-delà des autres indices mondiaux et malgré une récession économique. Cette surperformance en monnaie locale sera d’autant plus logique que l’euro sera une monnaie faible : selon Syz, le dollar devrait s’apprécier significativement contre l’euro et revenir à 1,15. Syz estime aussi que les obligations gouvernementales de la zone euro devraient surperformer les autres segments du revenu fixe. Le portage devrait être suffisant pour garantir une surperformance de l’indice gouvernemental de la zone euro par rapport aux autres grands indices gouvernementaux (Etats-Unis, Japon), d’autant plus que les obligations des pays au cœur de la zone, réputées plus sûres, bénéficieront d’un contexte économique relativement plus morose que les autres grandes économies. Du côté des obligations non gouvernementales, le high yield américain devrait afficher les meilleures performances, proches de celles du compartiment zone euro gouvernemental. Les obligations d’entreprises devraient connaître une performance honorable mais inférieure, tandis que la dette émergente sera «la grosse déception». Syz table aussi sur une forte reprise de l’immobilier résidentiel américain, la purge du secteur étant «quasiment terminée». L’activité et les prix pourraient connaître un début de véritable reprise en 2012, avec des gains supérieurs à 10%. Dans ce contexte plutôt encourageant où la croissance américaine pourrait s’inscrire autour de 2%, le marché pourrait commencer à anticiper un éventuel changement de cap de la politique monétaire de la Fed, ce qui pourrait entraîner une forte correction du métal jaune pendant les dernières semaines de l’année…
Natixis Asset Management maintient son allocation défensive pour début 2012, la société de gestion n’anticipant ni redémarrage de l'économie dans l’immédiat ni rebond des marchés étant donné les nombreuses incertitudes macroéconomiques actuelles, rapporte l’agence ReutersLa société de gestion, si elle ne croit pas au scénario d’une récession mondiale, n’attend pas pour autant d’embellie sur la première partie de l’année prochaine, malgré le dynamisme économique de certains pays émergents. «Les marchés ne sont pas encore prêts à repartir car il y a encore beaucoup trop d'éléments incertains», explique Franck Nicolas, directeur allocation globale et ALM chez Natixis AM. «Nous n’envisageons pas de redémarrage de l'économie dans l’immédiat, et nous privilégions un scénario instable au premier semestre, suivi d’une reprise un peu plus vive en deuxième partie d’année», estime Franck Nicolas. La zone euro pourrait reprendre de la vigueur au cours de la deuxième partie de 2012, les difficultés de refinancement se concentrant sur la première moitié de l’année, juge Natixis AM, qui mise notamment sur une poursuite des avancées en matière de gouvernance en Europe. «Nous restons défensifs sur l’ensemble de notre allocation, en privilégiant la zone dollar et les actions de cette zone, les secteurs assez défensifs, ainsi que les obligations des pays ‘core’», détaille-t-il, même si sur ce dernier actif les clients commencent à s’interroger sur les valorisations atteintes.
Les fonds de dette distressed s’attendent à une forte augmentation de l’offre de créances douteuses sur le marché chinois, rapporte le Financial Times. Les banques doivent nettoyer leurs bilans pour faire face à une nouvelle montée de créances douteuses liée à la crise financière. En outre, les grandes banques chinoises cotées à Hong Kong devraient aussi céder leurs créances douteuses en raison du durcissement de la réglementation locale.
Les risques dans l’assurance et les fonds de pension se situent à des niveaux élevés plus prononcés qu’au premier semestre 2011, selon le rapport semestriel de stabilité financière publié par l’Autorité européenne des assurances et des pensions (Eiopa). Le document souligne que les risques liés à l’exposition aux dettes souveraines et bancaires ainsi que les perspectives macro-économiques sont les principaux facteurs susceptibles de mettre en péril la stabilité financière des secteurs de l’assurance et des fonds de pension en 2012. Le rapport de stabilité financière présente également les résultats d’un stress test sur le bas niveau des taux d’intérêt. Dans l’hypothèse d’un maintien prolongé de taux d’intérêt bas, les compagnies d’assurances seraient affectées négativement avec des déficits cumulés de fonds propres compris entre 2 milliards et 6 milliards pour les sociétés en difficulté.
Deux poids lourds de la gestion alternative, Bridgewater Associates et AQR Capital Management, s’intéressent de très près au marché des plans de retraite à contributions définies, rapporte InvestmentNews.Alors que les actifs de nombreux programmes de retraite devraient être transférés dans des fonds à horizon sur mesure, les deux sociétés travaillent à la mise à disposition de leurs stratégies pour ces fonds à horizon. Après les performances médiocres des trois dernières années dans un environnement de forte volatilité, les fonds à horizon offrent un meilleur couple risque/rendement en raison de l’intégration de stratégies plus diversifiées comme les hedge funds, l’immobilier ou encore l’approche «ris-parity». Dans cette perspective, Bridgewater propose désormais une version à liquidité quotidienne de sa stratégie «risk-parity» qui repose sur l’idée qu’en l’absence de vues sur les actifs, le portefeuille le plus efficient est celui qui est le plus diversifié. Cette approche baptisée «All Weather» était jusqu’ici disponible avec une liquidité mensuelle. La version proposant la liquidité quotidienne peut être beaucoup plus aisément intégrée dans un fonds à horizon. Les actifs sous gestion de Bridgewater s'élevaient à fin novembre à environ 120 milliards de dollars, dont 45 milliards dans la stratégie «All Weather». AQR propose également une approche «risk parity» mais comme une composante de diversification au sein de programmes à contributions définies, venant enrichir la palette de stratégies alternatives déjà disponibles (global macro, market neutral, managed futures, merger arbitrage et convertible arbitrage). Les actifs sous gestion d’AQR s'élevaient à fin novembre à 42,9 milliards de dollars, dont 5,5 milliards de dollars dans le secteur des mutual funds. Selon les estimations du cabinet de recherche Casey Quirk & Associates, les actifs des programmes à contributions définies pourraient s'élever à 7.700 milliards de dollars d’ici à 2020, dont 48% dans les fonds à horizon, contre 4.400 milliards de dollars en 2010, dont 12,5% dans les fonds à horizon.
Le marché immobilier est sous pression aux Pays-Bas, rapporte Les Echos. En perte de vitesse depuis trois ans, les prix de 2011 ont confirmé la déprime avec une baisse de 5,2 % sur les douze derniers mois. Tournant au ralenti, le secteur a accusé une baisse de 4 % du nombre de transactions. Compte tenu de la crise économique ambiante et de la détérioration plus rapide que prévu des indicateurs, la situation devient explosive au point que certains partis politiques, même au sein de la coalition, veulent crever l’abcès en prenant au plus vite des mesures d’assainissement.
Durant l’année écoulée, le métal jaune a certes progressé de 12% mais dans le même temps les titres des mines d’or ont chuté de près de 16%, rapporte le Wall Street Journal. Certains des plus petits acteurs parmi les mines d’or ont même perdu quelque 40%, sur la base des rendements des ETF dédiés aux mines d’or. Ces écarts surprenants ont surpris certains des plus grands investisseurs à Wall Street, entre autres John Paulson, George Soros, David Einhorn, Seth Klarman et Thomas Kaplan, qui ont tous plus ou moins misé sur les mines d’or allant parfois jusqu’à délaisser le métal jaune.
L’indice mondial de la confiance des investisseurs publié par State Street Associates s’est établi à 99,3 points en décembre, en léger retrait de 0,1 point par rapport au niveau corrigé de 99,4 obtenu en novembre.En Amérique du Nord, la confiance des investisseurs a baissé de 2 points à 96,4 par rapport au niveau corrigé de 98,5 en novembre, tandis qu’en Asie, l’indice régional s’est replié de 1 point à 93,7 comparé à 94,7 points (niveau corrigé) le mois précédent. Les investisseurs institutionnels en Europe échappent à cette tendance, l’indice régional indiquant une hausse de 0,6 point à 102,2 par rapport au niveau corrigé de 101,6 relevé en novembre.« Sur le plan régional, les investisseurs européens sont plus optimistes que leurs homologues en Amérique du Nord et en Asie, et ce pour le second mois consécutif » analyse M. O’Connell, créateur de l’indice. « Cette tendance s’inscrit à l’opposé du premier semestre de l’année, au cours duquel les investisseurs européens affichaient le plus grand pessimisme. Cela ne signifie pas nécessairement que les perspectives pour la région elle-même se sont améliorées, mais la tendance suggère que les institutions européennes sont davantage prêtes à effectuer des allocations en actions, en Europe et ailleurs, qu’elles ne l’étaient en début d’année ».
Les investisseurs n’ont pas donné à l’avant-dernière semaine de l’année les couleurs festives associées habituellement à la trêve des confiseurs. Alors qu’ils clôturent leurs livres, les investisseurs sont restés sur la défensive, selon les dernières estimations communiquées par EPFR Global.Durant la semaine au 21 décembre, les fonds actions ont ainsi subi une décollecte nette de 2,8 milliards de dollars. Exception notable toutefois, les fonds d’actions américaines qui enregistrent une collecte nette de plus de 5 milliards de dollars, grâce aux ETF américains qui ont drainé 8,39 milliards de dollars, compensant largement la décollecte de 3 milliards de dollars sur les actions américaines. Il reste que depuis le début de l’année, la décollecte nette sur les fonds actions dans leur ensemble s'élève à un peu plus de 160 milliards de dollars, à comparer à une collecte nette de 53,6 milliards pour l’ensemble de 2010. Les fonds obligataire ont drainé 1,82 milliard de dollars durant la semaine sous revue, les fonds monétaires enregistrant pour leur part une collecte nette de 5,65 milliards de dollars. Depuis le début de l’année, les fonds obligataires affichent une collecte nette de 108,6 milliards de dollars contre 354,2 milliards pour l’ensemble de 2010 alors que les fonds monétaires accusent une décollecte de 102 milliards de dollars contre près de 500 milliards l’année précédente. A quelques encablures de la fin de l’année, EPFR Global que plusieurs catégories de fonds, entre autres les fonds actions américains, latino-américains, EMEA (Europe, Moyen-Orient,Afrique), BRIC, les fonds d’infrastructures, les fonds du secteur financier ainsi que les fonds dédiés à l’obligataire européen devraient enregistrer des décollectes historiques sur l’ensemble de l’année. En revanche, certaines catégories sont susceptibles de terminer sur des collectes jamais vues, entre autres des fonds sectoriels (services aux collectivités, santé, biotechnologies), les fonds dédiés aux actions allemandes et italiennes et les fonds d’obligations adossées sur des hypothèques.
Outre-Rhin, la grande majorité des gestionnaires de fonds indépendants ne désespèrent pas du marché actions. Ils prévoient même une progression significative de l’indice DAX en 2012, selon un sondage réalisé par DAB Bank auprès de plus de 50 experts.Le sondage indique que 85% des participants prévoient une progression du DAX l’an prochain. Plus précisément, ils sont 54% à tabler sur un indice à plus de 7.000 points, 15% évoquant même un DAX à plus de 8.000. La prévision moyenne d’un DAX à 6.860 points fin 2012 implique une progression de l’ordre de 17% par rapport à son niveau actuel. Du côté de l’obligataire, trois experts sur quatre experts recommandent les titres des entreprises allemandes, 39% donnant la préférence aux PME locales. Seulement 18% des participants préfèrent les emprunts de l’Etat fédéral, 13% donnant la priorité à la dette émergente. Les gérants sont en revanche partagés sur les perspectives d'évolution de l’or, 47% d’entre eux attendant de nouvelles hausses alors que 38% prévoient un recul du métal jaune à moins de 1.500 dollars l’once.
La performance enregistrée ces dix dernières années par cinq mutual funds gérés activement parmi les plus connus (Dodge & Cox Stock, Vanguard Windsor ainsi que trois fonds d’American Funds-Investment Company of America, Fundamental Investors et Growth Fund of America) peut être entièrement expliquée par leur exposition aux trois facteurs que sont le beta, la taille et le style de gestion. Autrement dit, cette analyse réalisée par IndexUniverse pour le compte du Wall Street Journal suggère qu’il serait facile de répliquer ces stratégies en ayant recours à des ETF beaucoup moins coûteux permettant d'économiser des montants significatifs de commissions, estime le Wall Street Journal.
Démentant les pronostics, les obligations municipales américaines ont connu une de leurs meilleures années en 2011. Avec plus de 10% de rendement depuis le début de l’année, les obligations municipales émises par les 45.000 émetteurs (villes, comtés, Etats, écoles, hôpitaux) termineront l’année en tête de tous les placements américains, devant les obligations d’Etat ou celles émises par les entreprises. Les titres municipaux ont bénéficié du mouvement général de baisse des taux d’intérêt à long terme, alors que les collectivités, afin d’éviter un défaut, ont coupé de manière drastique dans leurs dépenses. Elles restent toutefois vulnérables à une rechute de l’activité, compte tenu de leurs finances dégradées.
L’équipe de recherche ESG (environnement, social, gouvernance) de MSCI a identifié dix tendances qui émergent et devraient avoir un impact en 2012 sur la politique des gouvernements, la politique des entreprises, les bénéfices et le sentiment de marché. Ces tendances sont renforcées par le désendettement des économies et des marchés, qui se traduit par exemple par une refonte des systèmes de protection sociaux. Pour MSCI, ce sont les consommateurs qui vont en payer le prix, avec un coût et des risques accrus. Pour MSCI, les dix tendances ESG émergentes à surveiller sont les suivantes : 1. La prise en compte de la valeur sociale2. Les libertés civiles après le printemps arabe3. La prise en compte du capital naturel4. Le changement du débat sur le changement climatique5. Le comblement du fossé des infrastructures en matière de sécurité alimentaire6. La régulation des gaz shale7 . Des conflits du travail en Chine8. Des demandes en eau conflictuelles9. L’élargissement des menaces à la sécurité des données et à la vie privée
Le fonds souverain chinois China Investment Corporation a payé 243 millions de dollars pour une participation de 25 % dans Shanduka Group, une importante société sud africaine qui a investi dans une variété de secteurs comme l’énergie, les mines, les télécommunications et les services financiers, rapporte le Financial Times.
Edhec-Risk Institute vient de communiquer les performances en novembre des stratégies des hedge funds. Parmi les évolutions à retenir, le marché du «fixed income» a été marqué par un net recul, avec pour les obligations classiques leur plus forte perte de l’année (-1,20%) tandis que les obligations convertibles ont perdu la moitié de leurs gains d’octobre (-2,74%). De leur côté, après deux mois de performances élevées, les matières premières (1,55%) ont à nouveau terminé le mois en hausse (0,13 %). Le «credit spread» (-2,23%) a aussi baissé de façon significative pour atteindre son plus bas niveau depuis septembre 2009. On retiendra également que, touchés par le recul des obligations convertibles et le rétrécissement des spreads de crédit, la stratégie Convertible Arbitrage a perdu du terrain malgré le rendement négatif des marchés boursiers (-0,91%). Sans liens à court terme avec les obligations ordinaires, le CTA Global strategy a réussi une rentabilité modeste (0,13% ). Pour sa part, la stratégie Equity Market Neutral a fait preuve de stabilité (+0,02%) en dépit de la forte corrélation à court terme avec les marchés actions. Les stratégies Equity Market Neutral (0.02%) et Merger Arbitrage (0,17%) ont été les seules à s’afficher en hausse tout en étant axées sur les actions à la fois en novembre et sur l’année (respectivement 0,83% et 1,66%). Inversement, les stratégies Event Driven (-0,54%) et Long / Short Equity (-1,36%) n’ont pas pu réitérer leurs performances positives d’octobre. Enfin, en novembre, la stratégie fonds de fonds (-0,91%) a pratiquement perdu le terrain gagné en octobre.
C’est aujourd’hui la Chine, et non plus la zone euro, qui mobilise l’intérêt des analystes et des gérants de hedge funds, rapporte le Financial Times. L’inquiétude monte sur les perspectives mondiales, compte tenu des signaux économiques négatifs émanant du pays. Ainsi, le hedge fund Emerging Sovereign Group, qui est l’un de ceux à avoir anticipé la crise de la zone euro, a le sentiment que le prochain acte de cette crise de la dette mondiale pourrait se jouer à l’Est. La difficulté est que les chiffres officiels de la Chine offrent une vue partielle, indique encore le FT. Nombre de professionnels, comme GLG Partners, recrutent donc des personnes sur place pour vérifier la situation de l’économie.
Les fonds de Singapour, Global Logistic Properties (GLP), et le fonds souverain chinois, China Investment Corp (CIC), se sont associés pour racheter quinze sites logistiques au Japon pour un montant de 1,6 milliard de dollars à LaSalle Investment Management, selon L’Agefi. Les deux fonds prendront chacun 50% dans la coentreprise créée.
EPS Partenaires, conseil en épargne d’entreprise et en protection sociale, propose d’utiliser un moyen ludique pour l’enseignement de l'épargne salariale au sein de l’entreprise. Dans le cadre du droit à la formation, d’une durée d’un jour, les salariés participent à un jeu baptisé «Epargne salariale Cartes sur table» dont l’objectif est de «décomplexifier» le fonctionnement de ce mode d'épargne. EPS Partenaires établit un jeu sur mesure en l’adaptant systématiquement au profil de chaque société cliente (existence d’un abondement ou non, présence d’un Plan d'épargne entreprise, Plan d'épargne retraite collectif…). Parmi les différentes phases de jeu figurent celles consistant à définir tout d’abord une épargne salariale, à élaborer un fonds (solidaire…), puis à faire vivre cette épargne en recevant durant le jeu des avis d’opérations, etc.Actuellement, le groupe Danone propose ce jeu à son personnel mais d’autres entreprises, notamment du CAC 40, se seraient également montrées intéressés.
Les investisseurs d’Europe du Sud (Grèce, Portugal et Italie) demandent à leurs banquiers et avocats des moyens de protéger leur argent en cas d’une faillite d’une banque de la zone euro ou d’un démantèlement de la zone euro, rapporte le Wall Street Journal. Certains convertissent leurs dépôts en devises comme le franc suisse. D’autres acquièrent de l’immobilier en dehors de la zone euro (Londres) ou établissent des trusts dans de lointaines juridictions (Singapour). A l’exception de la Grèce, les montants restent faibles, mais le risque d’un exode plus important reste élevé.