Nos articles d’actualité et d’analyse sur les projets d’investissement d’un point de vue macro comme micro, au niveau des entreprises comme des acteurs financiers.
Le groupe Crédit Foncier lance sur Internet un emprunt obligataire dédié aux particuliers, rapporte Les Echos. Il propose pendant quatre semaines une obligation sur son propre nom pour attirer l’épargne des ménages avec un ticket d’entrée fixé à 100 euros. Une première dans le secteur bancaire, alors que la guerre pour l'épargne fait rage.
La majorité des investisseurs envisagent d’accroître leurs allocations dans les statégies CTA, Market Neutral et Volatility, selon le dernier sondage trimestriel réalisé par le groupe suisse Alix Capital, fournisseur de l’indice alternatif Ucits.Environ 58% des investisseurs prévoient d’augmenter leur stratégie CTA au premier trimestre, 48% d’entre eux donnant la préférence aux stratégies Market Neutral et Volatility. En revanche, 29% des participants envisagent de réduire leur exposition au fixed income qui a pourtant enregistré une performance de 4,15% en 2011. Autre enseignement du sondage, plus des deux tiers de l'échantillon estiment que les actifs Ucits des hedge funds vont continuer d’augmenter en 2012. Pour 40% des personnes interrogées, l’introduction de la directive AIFM devrait avoir un impact positif sur le développement des hedge funds Ucits. Les investisseurs indiquent toutefois que les sociétés de gestion alternative doivent continuer de proposer à la fois des hedge funds Ucits et non Ucits, certains soulignant au passage que certaines stratégies alternatives ne seront de toute façon jamais transposables au format Ucits.
Dans un environnement macro-économique toujours très fragile en Europe, les notations défavorables devraient augmenter dans le secteur du corporate non financier high yield dans toute la région EMEA (Europe, Moyen-Orient et Afrique), selon une étude publiée le 10 janvier par l’agence Moody’s («EMEA High-Yield Non-Financial Corporates : 2011/12 Review and Outlook»).Toutefois, ajoute Moody’s, le taux de défaut, qui s’est maintenu à moins de 3% en 2011, ne devrait pas augmenter dans des proportions «spectaculaires» en 2012. En effet, dans son analyse du taux de défaut, Moody’s prend en considération l’amélioration du profil de liquidité des entreprises notées de même qu’un profil d’amortissement de la dette plus favorable dans le sillage de leurs précédentes activités de refinancement. Néanmoins, l’agence de notation s’attend à une hausse plus rapide du taux de défaut sur le marché des prêts à effet de levier (« leveraged loans ») qui concerne des entreprises non notées. Le marché des émissions s’est tari au second semestre en raison des inquiétudes sur la dette souveraine mais sur l’ensemble de l’année, le secteur, grâce à la forte activité du premier semestre, a émis un montant record de 70 milliards de dollars, contre un précédent record de 65 milliards de dollars en 2010. En 2012, le marché sera un marché d’acheteurs, estime Moody’s. Compte tenu d’options de financement réduites, les émissions de haut rendement pourraient intégrer des modalités plus favorables aux investisseurs, y compris une tarification plus intéressante, des structures plus conservatrices et une transparence accrue.
Contraste garanti avec le début 2011, où les investisseurs étaient sortis des fonds monétaires pour investir dans les actions des marchés développés, les actions et obligations émergentes ainsi que les fonds obligataires high yield. Début 2012, les investisseurs restent sur la défensive.Durant la semaine au 4 janvier, les fonds actions ont subi une décollecte de 1,64 milliard de dollars alors que les fonds obligataires et les fonds monétaires ont drainé respectivement 3,45 milliards de dollars et 2,07 milliards de dollars, selon les statistiques communiquées par EPFR Global. Les fonds d’actions américaines ont débuté l’année sur une décollecte nette de 1,6 milliard de dollars. Les fonds d’actions européennes ont enregistré des souscriptions nettes pour la première fois en neuf semaines. Les fonds d’actions allemandes, qui ont enregistré en 2011 une collecte record de 18,7 milliards de dollars, ont commencé l’année sur une décollecte de 139 millions de dollars. Du côté de l’obligataire, les fonds de dette américaine ont tenu le haut du pavé, les fonds high yield engrangeant pour leur part plus de 1 milliard de dollars.
La méfiance à l'égard des actions atteint des sommets, selon le 15ème baromètre TNS Sofres réalisé pour La Banque Postale et «Les Echos». Avec la chute quasi ininterrompue des indices depuis l'été dernier sur fond d’inquiétudes sur les dettes souveraines, les particuliers se détournent en masse des marchés. Seuls 9% des Français estiment qu’il s’agit d’un «bon moment» pour placer une partie de son épargne en Bourse, du jamais-vu depuis le lancement en 2004 de cette enquête. 93% des sondés jugent les actions risquées et 82% ont la même opinion sur les obligations, des proportions qui, là aussi, atteignent des sommets. Mais la méfiance s'étend aussi à d’autres produits financiers: l’assurance-vie a de moins en moins la cote auprès des Français, au profit des livrets.
La rémunération des fonds en euros va une nouvelle fois diminuer, rapporte Les Echos. Le taux moyen servi au titre de 2011 devrait tourner autour de 3%, contre 3,4% en 2010 et 3,7% en 2009. Baromètre historique du marché, l’Afer, la première association d'épargnants française, dévoilera demain son taux de rendement. La profession ne s’attend pas à une collecte énorme en 2012.
La Frankfurter Allgemeine souligne que la Norvège n’a pas eu besoin de modifier sa constitution ou d’adopter une loi pour plafonner aux 4 % de performance annuelle escomptés le montant que les gouvernements seraient autorisés à prélever sur le Fonds pétrolier créé en 1990 ; et les gouvernements de toutes tendances qui se sont succédé depuis lors ont respecté cette «consigne morale» du cabinet social-démocrate de l'époque.Le Government Pension Fund- Global, qui est alimenté par les recettes publiques tirées du pétrole, représente aujourd’hui une épargne de 80.000 euros par Norvégien. Au titre de 2011, Oslo ne prélèvera en principe que 3,5 % de l’encours.
Quel sera le sujet majeur des prochaines assemblées générales ? Pour 68% des administrateurs du CAC 40, le partage de la valeur sera le sujet central du printemps 2012 et des prochaines assemblées générales avec les actionnaires, selon la première édition de l’analyse du partage de la valeur des entreprises du CAC 40 réalisé par Euro RSCG C&O.Car les entreprises créent de la richesse, même en période de crise. Depuis 2006, le cashflow des entreprises du CAC 40 a progressé de 22%. Les marges opérationnelles ont augmenté de 13% et les résultats nets de 10%. Toutefois, cette réalité positive est occultée par la mauvaise performance boursière de l’indice du CAC 40, qui a perdu 30% depuis 2006. Autrement dit, les entreprises sont confrontées à un grand hiatus : annoncer simultanément de bons résultats pour 2011 et des mesures d’austérité pour 2012 et donc apporter une réponse globale à des publics aux intérêts contradictoires (actionnaires, salariés, clients, opinion publique) et gérer une situation inédite où se mêlent échéances sociales, électorales et financières. «En 2012, la communication financière doit expliciter et clarifier les choix fondamentaux de répartition de la valeur. Il en va de la qualité de la démocratie actionnariale et de la qualité de la relation avec ses parties prenantes», souligne Laurent Habib, président de l’agence Euro RSCG C&O, convaincu que «l’entreprise doit garantir aux parties prenantes le choix d’une création de valeur durable». Après plusieurs années de communication très financière, dans le sillage de la crise de 2008, «arrive un nouveau cycle où l’entreprise est aussi attendue sur sa dimension sociétale. Aujourd’hui, les attentes des différentes parties prenantes ne sont plus seulement financières, et les entreprises doivent aborder simultanément tous les registres, financiers et extra-financiers. La transparence sur la stratégie de partage de la valeur et l’anticipation des sujets sensibles sont déterminants», indique pour sa part Bénédicte Hautefort, partner Euro RSCG C&O. Les sept constats de l’étude :Les entreprises du CAC 40 ont créé de la richesse, même en période de crise. Depuis 2006, leur cash-flow a progressé de 22%Le désendettement est devenu leur priorité La part de l’actionnaire a progressé de 31% en cinq ans, mais il reste perdant Les salaires ont progressé de 13%. Les effectifs ont augmenté de 10% La rémunération des dirigeants a progressé de 34% depuis 2006, tout en étant plus encadréeL’investissement a été réduit de 24%. La croissance externe est très ralentieL’impôt a progressé de 21%, comme le cash-flow créé par les entreprises : il n’y a pas eu de « délocalisation fiscale ». C’est la valeur absolue de l’impôt payé par le CAC 40 qui fait débat.
Dans un entretien à La Tribune, Hervé de La Tour d’Artaise, président de la CGPC (l’Association française des Conseils en gestion de patrimoine certifiés) constate la frilosité des épargnants, qui, effrayés par le chômage et la crise, se replient sur eux-mêmes et donnent la priorité «aux placements courts et non risqués, retenus dans l’attente d’une meilleure visibilité». Ce vent de panique lui paraît exagéré. «Les placements de longue durée conservent leur pertinence. Même s’il est difficile pour la plupart des clients de se projeter au-delà de quatre ou cinq ans, les fondamentaux boursiers restent bons pour le long terme», souligne-t-il.
Actualisée au 1er janvier 2012, la liste noire des sociétés et des pays sur lesquels Stichting Pensioenfonds ABP (ABP, 239 milliards d’euros d’encours) le fonds de pension des fonctionnaires et des enseignants néerlandais s’interdit d’investir du fait de son adhésion aux principes du Pacte Mondial des Nations-Unies (Global Compact) comporte désormais 17 noms pour les actions et 10 pour les obligations souveraines.S’il n’y a plus de sociétés françaises, puisque Zodiac Aerospace en a été retirée pour avoir abandonné sa participation à la production de bombes à sous-munitions (comme General Dynamics, L-3 Communications, Magellan Aerospace et Valentec Systems, d’ailleurs), la liste des entreprises mises en quarantaine comporte quatre nouvelles références, dont deux emblématiques. En effet, ABP exclut désormais d’investir chez l’américain Walmart, en délicatesse avec les directives de l’Organisation internationale du travail (OIT ou ILO en anglais) sur les droits des salariés.D’autre part, le fonds de pension néerlandais refuse d’investir dans PetroChina compte tenu des agissements de la maison-mère de ce dernier, la CNPC, au Soudan et en Birmanie.Les deux autres adjonctions à la liste concernent le sud-coréen Poongsan Holdings Corp et l’israélien Ashot Ashkelon, qui sont tous deux impliqués dans la production d’armes «controversées».Les obligations d’Etat interdites de portefeuille chez ABP le sont toutes pour des motifs d’embargo sur les armements décidé par le conseil de sécurité des Nations-Unies.
La banque centrale des Etats-Unis (Fed) devrait maintenir son taux directeur quasi nul jusqu’en 2014, indique une enquête auprès des spécialistes en valeur du Trésor publiée le 4 janvier. Selon cette enquête réalisée par la Fed elle-même entre les 2 et 5 décembre, 60% de ces établissements qu’elle retient pour l’assister dans la mise en œuvre de sa politique monétaire jugent que la prochaine hausse de taux aux Etats-Unis aura lieu après le 31 décembre 2013: pour 15% des sondés au premier trimestre de 2014, pour 45% après le 31 mars de cette même année.Ce résultat est tiré d’un document synthétisant les réponses à un questionnaire que la Fed envoie avant chacune de ses réunions de politique monétaire (en l’occurence celle du 13 décembre) aux 21 banques et sociétés de courtage auxquelles elle accorde le statut de spécialiste en valeur du Trésor. C’est la première fois que la Fed publie les résultats de cette enquête, conformément à une décision annoncée début décembre et procédant de sa volonté affichée «d’augmenter la transparence» sur son action.
Dans un entretien à L’Agefi Hebdo, Philippe Aurain, responsable des investissements du Fonds de réserve (FRR) pour les retraites, estime que «la notion d’actif sans risque est relative à chaque passif». Une solution au questionnement des actifs sans risque pourrait alors «être de constituer des paniers d’actifs à faible risque», avec les obligations les plus solides afin de diversifier les risques.Concernant la stratégie d’investissement du FRR, le raccourcissement de son horizon et l’avancement des premiers décaissements à partir de 2011 «nous ont obligé à opter pour une politique d’investissement à la fois prudente et active», souligne Philippe Aurain. Le portefeuille a ainsi été scindé en deux : une poche de couverture et une de performance. «Dans la poche de couverture, dont l’objectif est de couvrir 85 % du passif et qui représente 60 % de l’actif, nous sommes investis à moitié en OAT et le reste en crédit et obligations internationales. Nous étions donc déjà depuis 2010 dans une logique de panier avec ce type d’allocation. Pour optimiser le couple risque/rendement d’un actif de taux, nous avons opté pour une large diversification», conclut le responsable des investissements du FRR.
L’autorité des marchés de Hong Kong, la Securities and Futures Commission (SFC) vient d’approuver plusieurs produits libellés en RMB dans le cadre de son programme dédié aux investisseurs institutionnels étrangers qualifiés (RQFII), qui autorise les filiales installées à Hong Kong de sociétés de gestion chinoises à investir sur le marché onshore, rapporte Asian Investor. A la différence du programme QFII, qui donne accès au marché obligataire chinois, relativement étroit, sur la base d’une liquidité mensuelle, le programme RQFII permet d’intervenir sur le marché obligataire interbancaire chinois et autorise les souscriptions et rachats sur une base quotidienne.Les produits concernés sont un fonds RMB Bondplus de China Universal AM Hong Kong, un Shen Zhou RMB fund par CSOP Asset Management, un RMB fixed income fund par Da Cheng International AM et un Great Dragon China Fixed Income fund de Guotai Junan Assets (Asia). Dans le cadre de son programme de quotas d’investissement RQFII d’un montant de 20 milliards de RMB, l’administration chinoise a pour sa part autorisé de nouveaux quotas d’investissement pour un montant de 10,7 milliards de RMB, soit 1,7 milliard de dollars, à une dizaine de détenteurs de licences RQFII. China AMC Hong Kong a reçu le plus gros quota, avec un montant de 1,2 milliard de RMB. Des quotas de 1,1 milliard de RMB chacun ont été attribués à Harvers Global Investors, Da Cheng International, China Universal AM, CSOP Asset Management, HFT Investment Management Hong Kong, Bosera International et Hua An AM.
Les investisseurs internationaux ont acquis pour 28,87 milliards de livres d’obligations souveraines britanniques en octobre et novembre, soit le plus fort niveau sur deux mois depuis 1982, date à laquelle les données ont été collectées la première fois, selon le Financial Times. Le rendement à 10 ans est tombé à 1,96 % la semaine dernière. La demande est alimentée par le programme d’assouplissement quantitatif de la Banque d’Angleterre ainsi que par le statut de refuge du Royaume-Uni face à la zone euro.
Swisscanto a commencé l’année 2012 en surpondérant légèrement son exposition aux actions, en raison de leur évaluation attrayante. «Nous nous attendons à une poursuite de la reprise pour les actions. L’aversion au risque persistante des investisseurs, de même que nos modèles d'évaluation, émettent des signaux à l’achat. Même si les prévisions de bénéfices 2012 viennent d’être une nouvelle fois revues à la baisse pour les entreprises européennes en raison de la récession qui menace l’Europe, leurs actions sont évaluées de manière extrêmement avantageuse», explique le groupe suisse dans un communiqué publié le 3 janvier.A l'échelle régionale, Swisscanto tient compte de la très forte sous-évaluation des actions européennes en les surpondérant légèrement de 1,5 point de pourcentage, au détriment notamment du Japon (-1%). «Les titres ont atteint aujourd’hui une sous-évaluation aussi importante que celle qui prévalait vers la fin de la bulle technologique de l’an 2000", souligne Swisscanto. En ce qui concerne l’allocation par secteurs, le groupe augmente sa pondération des titres bancaires (+1%) au détriment des matières premières (-1%).Sur le chapitre des monnaies, «le franc suisse reste considérablement surévalué par rapport à toutes les autres monnaies. Nous maintenons notre surpondération de la couronne norvégienne par rapport au franc suisse». La couronne norvégienne bénéficie en ce moment de la nouvelle hausse du prix du pétrole alors que l’économie et les finances publiques norvégiennes affichent une santé solide. En outre, Swisscanto met en place une position acheteuse sur la couronne suédoise au détriment du yen japonais, la couronne suédoise étant plus fortement sous-évaluée que le dollar canadien et générant actuellement le quatrième rendement additionnel parmi les monnaies principales.
Selon la National Association of Real Estate Investment Trusts, les REIT américains ont levé 37,5 milliards de dollars en 2011 sous forme d’introductions en Bourse ou d’augmentations de capital, soit 32 % de plus qu’en 2010.C’est un record absolu depuis la création de ce segment en 1960, note The Wall Street Journal, ajoutant que ces trois dernières années les REIT ont drainé des montants très importants mais ont utilisé principalement ces capitaux pour restructurer leur bilan et réduire leur endettement afin de survivre au ralentissement économique.Mais maintenant que la plupart des sociétés immobilières sont recapitalisées, les analystes et les banquiers d’investissement s’attendent que les dernières levées de capitaux soient principalement consacrées à des acquisitions.
Trois Français figurent parmi les dix gérants les plus appréciés des lecteurs de Citywire Global au cours des douze derniers mois, à savoir Nicolas Walewski (Alken) en quatrième position, Edouard Carmignac (Carmignac) en cinquième position et Patrice Lemonnier (Amundi) à la neuvième place. Le trio de tête est constitué dans l’ordre décroissant de Gregor Tachsel (Credit Suisse), Markus Brück (Metzler) et Kristoffer Stensrud (Skagen).Habitué de ce classement, Edouard Carmignac a gagné une place par rapport au classement du milieu de l’année 2011 alors que Patrice Lemonnier, qui gère quatre fonds émergents, progresse d’un rang par rapport à la fin 2010. Nicolas Walewski, en quatrième position, cède un rang par rapport à la fin 2010. Les autres gérants figurant dans la liste des dix premiers sont Jürgen Hackenberg (Union Investment) à la sixième place, Nigel Bolton (BlackRock) à la septième, Devan Kaloo (Aberdeen Asset Management) à la huitième et Ronald Slattery (Fidelity). A noter que quatre parmi les dix gérants sélectionnés sont des spécialistes des marchés émergents, à savoir Patrice Lemonnier, Devan Kaloo, Kristoffer Stensrud et Markus Brück.
Les hedge funds ont renforcé leurs paris contre l’euro fin 2011, rapporte le Financial Times. Le nombre de positions vendeuses sur la monnaie unique européenne a dépassé celui des positions acheteuses de 127.900 contrats au 27 décembre, soit un niveau record. Une semaine avant, la différence était de 113.700 contrats, selon les chiffres de la Commodity Futures Trading Commission. Les analystes sont néanmoins divisés sur l’évolution de la devise en 2012.
En 2011, sept acteurs en Espagne ont signé les Principes de l’investissement responsable des Nations-Unies (UN-PRI), le dernier étant la filiale de fonds de pension d’Ibercaja, constate Funds People. Cela porte à vingt le nombre de signataires des UN-PRI dans le pays, dont huit gestionnaires d’actifs (Arcano Group, Caser Pensiones Entidad Gestora de Pensiones, S.A., Gestión de Previsión y Pensiones E.G.F.P, Ibercaja Pensión E.G.F.P., S.A., MCH Private Equity Investments SGECR SAU, Mercapital, N +1 Capital Privado S.G.E.C.R., S.A.U. et Santander Pensiones, Entidad Gestora de Fondos de Pensiones, S.A.), neuf investisseurs (BanSabadell 25 F.P, BBVA Fondo de Empleo, Fondo de Pensiones Cajasol Empleados, Futurcaval, F.P., Midat Cyclops FP, Pensions Caixa 30 FP, Plan de Pensiones Iberdrola, Santander Empleados Pensiones, F.P. et VidaCaixa) et trois prestataires de services (Consultora de Pensiones y Previsión Social, sociedad de Asesores, SL, Novaster et Oquendo Capital).Funds People relève que le consultant international Sustainalytics, qui a signé à les Principes à l'échelon mondial, travaille également en Espagne dans la fourniture de conseil et de services ISR.
Après plusieurs années de baisse, les budgets des gérants de fortune consacrés aux technologies de l’information (IT) pourraient à nouveau repartir à la hausse en 2012. Les gérants de fortune devraient en moyenne augmenter de 5 à 10% leurs budgets IT, selon une enquête réalisée ces deux derniers mois en Amérique du Nord et en Amérique latine par le cabinet de recherche Celent.Les gérants de fortune latino-américains seront un peu plus agressifs que leurs homologues d’Amérique du Nord et pourraient augmenter leurs dépenses IT de 10% à 15% en moyenne. Alors que pendant les turbulences financières de ces dernières années la plupart des firmes ont concentré leurs efforts sur la maintenance, la perspective d’une sortie de crise pousse certains à se lancer dans de nouveaux projets. Celent reconnaît toutefois que la volonté d’initier de nouveaux chantiers technologiques reste très limitée. Les gérants de fortune du nord de l’Amérique tout comme ceux du sud s’efforcent de doter leurs conseillers de davantage d’outils non seulement pour avoir une vue globale de leurs objectifs et de leurs actifs mais aussi pour améliorer la communication avec la clientèle. Ils essaient également de s’adapter à la demande de la clientèle pour davantage de transparence et de contrôle. Les gérants de fortune vont donc ajouter à leur arsenal de nouveaux systèmes de gestion de la relation client (CRM) et des outils de reporting. Le lancement d’applications mobiles sur les smartphones ou les tablettes constitue la prochaine étape d’amélioration de la communication avec le client. Celent observe toutefois que l’addition de ces applications mobiles à la fois pour les conseillers et les utilisateurs finaux ne progresse que très lentement. Ces technologies ne sont pas encore vraiment considérées comme un élément différenciant indispensable par les gérants de fortune qui, cela dit, auraient plutôt tendance à donner la priorité aux applications «tablettes» pour les conseillers plutôt qu’aux déclinaisons sur smartphones.