Nos articles d’actualité et d’analyse sur les projets d’investissement d’un point de vue macro comme micro, au niveau des entreprises comme des acteurs financiers.
Robert Senz, CIO fixed income, et Christian Link, gérant, ont présenté aux investisseurs français le fonds autrichien d’obligations d’Etat Global-Fundamental-Rent* qui a collecté environ 300 millions d’euros en un an et demi d’existence et qui est l’une des meilleures ventes de Raiffeisen Capital Management (RCM) avec le Global Allocation Strategies Plus.Actuellement, ont-il rappelé, le fonds est investi en obligations de 13 pays développés et émergents (sur un univers éligible de 36 Etats avec un plafond de 16 et un plancher de 8) en fonction de notes attribuées à partir de huit indicateurs équipondérés : croissance du PIB, opérations courantes, équilibre budgétaire, dette publique, réserves de change, dette extérieure, indice de corruption et taux de remplacement de la main d'œuvre - (lire Newsmanagers du 20/04/2012). Les plus fortes pondérations (12,5 %) sont attribuées à la Russie, la Norvège et l’Indonésie, classées à la fois dans le «top 8" et le «top progression». Les seuls pays de la zone euro sont l’Allemagne, l’Autriche et la Slovaquie avec chacun 3,1 %, et le portefeuille ne comporte aucun titre américain ou japonais… ni français, italien ou britannique, d’ailleurs. Mais la Suisse, la suède, la Corée, la Malaisie et la Thailande pèsent chacun 9,4 %.Le rendement moyen du portefeuille est de 3,6 % pour une duration de 4,9 ans. D’après les deux professionnels autrichiens, la limite de capacité de ce produit pourrait se situer aux alentours du milliard d’euros.RCM, dont tous les fonds ont été basculés au format OPCVM IV durant les premiers mois de cette année, a collecté en net 500 millions d’euros à l'étranger (5 milliards d’euros d’encours) sur les quatre premiers mois de 2012 et subi des sorties nettes de 500 millions en Autriche sur les fonds à horizon et à cause de la concurrence des obligations bancaires «poussées» par les réseaux. Au total (fonds et mandats), RCM gère environ 30 milliards d’euros.* AT0000A0KRS5 (distribution) /AT0000A0KRU1 (capitalisation)/AT0000A0LY69 (distribution spéciale)
La société de gestion Dragon Capital envisage de lancer des fonds ouverts sur le marché vietnamien par le biais de son implantation locale, VietFund Management, une co-entreprise avec Sacombank, rapporte Asian Investor. Dragon Capital proposerait des véhicules actions et taux.La mise en œuvre de cette initiative reste toutefois subordonnée à la décision des autorités locales de supprimer l’interdiction d’exercice des gestionnaires étrangers dans le secteur des mutual funds locaux. Mais la levée de cette interdiction pourrait intervenir avant la fin de l’année.
La société de gestion alternative Commonwealth Capital Management, basée à Londres, vient de lancer une stratégie de mutigestion sur dbSelect, la plate-forme de la Deutsche Bank dédiée aux stratégies de hedge funds liquides, rapporte Citywire.La stratégie proposée par Commonwealth comprend une exposition aux CTA (Commodity Trading Advisors), ainsi qu'à d’autres gestionnaires de la sphère alternative.
Selon une étude d’Edhec-Risk sponsorisée par Eurex, l’utilisation d’une position longue sur la volatilité affiche une corrélation fortement négative avec le portefeuille d’actions sous-jacent, ce qui permet d’améliorer la performance ajustée du risque de ce portefeuille. L’effet bénéfique le plus important d’une exposition longue à la volatilité est le plus sensible en période de baisse des marchés.
Le groupe suisse de private banking EFG International a fait savoir le 6 juin dans un communiqué que son exposition à la dette grecque ne représentait que 0,5% du total de ses actifs. Par ailleurs, EFG International s’est engagé auprès de son autorité de réglementation à ne pas augmenter son exposition à la dette grecque. L’exposition a été réduite au point qu’EFG International ne présente plus d’exposition directe à la dette grecque et que son exposition à des filiales européennes de banques grecques ne représente plus que 0,3% du total de ses actifs.EFG souligne qu’elle a tenu à publier ces précisions en raison de la publication ces derniers jours dans la presse suisse de plusieurs articles qui «n’ont pas tenu compte des faits exposés». «On a laissé entendre qu’EFG International est particulièrement exposé à la dette grecque, au simple motif de l’héritage grec de son principal actionnaire et au fait que ce dernier possédait une participation substantielle dans une banque commerciale grecque. Ces allégations sont dénuées de tout fondement», selon EFG International. EFG International opère sur trente sites dans le monde, mais pas en Grèce. Par ailleurs, Eurobank EFG, la banque commerciale grecque, est un établissement complètement distinct d’EFG International, même si leur actionnaire principal est le même.
Le suisse Partners Group investit pour ses clients en Thaïlande dans le projet d'énergie éolienne Wind Energy Holdings, pour un montant non dévoilé, a indiqué la société le 5 juin dans un communiqué . L’entreprise englobe deux parcs éoliens voisins, situés dans la province de Korat, qui compte parmi les régions les plus venteuses du pays.Les deux parcs éoliens West Huaybong 2 et West Huaybong 3 seront probablement mis en exploitation au premier trimestre 2013 et au quatrième trimestre 2012. Les parcs, qui produiront 90 MW, profiteront d’un accord avec l’Electricity Generating Authority of Thailand, destiné aux petits producteurs d'énergie, précise Partners. Les autres investisseurs sont Chubu Electric Power Company, Ratchaburi Electric Generating Holding et Demco Public Company Limited.
La société allemande d’investissement en immobilier Alstria Office Reit-AG vient d’acquérir le «Portefeuille Dive», constitué de cinq immeubles situés à Düsseldorf, Francfort et Hambourg, a annoncé le 5 juin BNP Paribas Real Estate. La transaction a été réalisée par BNP Paribas Real Estate Germany dans le cadre d’un mandat exclusif. Le prix d’achat est d’environ 90 millions d’euros.L’ensemble immobilier comprend notamment le Wehrhahn-Center (complexe associant commerces et bureaux) et le siège allemand de L’Oréal à Düsseldorf.
Siparex a annoncé le 5 juin avoir porté le closing final de son fonds Siparex MidCap II à 130 millions d’euros. Idinvest Partners et un investisseur canadien sont venus compléter le tour de table initial de 120 millions d’euros annoncé en janvier dernier. Ce montant dépasse celui du fonds précédent (124 millions d’euros) et atteint le haut de l’objectif visé. Siparex Midcap II bénéficie du soutien du groupe Crédit Agricole (Crédit Agricole Centre Est et Predica, souscripteurs fidèles de Siparex, accompagnés par sept Caisses Régionales du Crédit Agricole, Champagne Bourgogne, Franche Comté, Nord Est, Sud Rhône Alpes, Loire Haute Loire, Ile de France et Atlantique Vendée), premier investisseur du véhicule avec un apport de 40 millions d’euros, un engagement assorti d’un partenariat commercial destiné à démultiplier les opportunités d’accompagnement des entreprises en région. Parmi les autres principaux souscripteurs de Siparex Midcap II, on trouve Siparex Associés, sponsor des fonds Siparex, CDC Entreprises au travers du programme France Investissement qu’elle mène pour le compte du FSI et des Family Offices (pour un montant de 30 millions d’euros). Siparex Midcap II vise des opérations de Capital Développement et de Transmission, des entreprises indépendantes en croissance valorisées entre 10 et 40 millions d’euros, des investissements compris entre 2,5 et 10 millions d’euros, un total d’une vingtaine de participations. Les premiers investissements sont en cours de finalisation.
Mark Howard-Johnson, CIO de Building & Land Technology après avoir été global head & CIO of Reit management chez Goldman Sachs Asset Management, rejoint BlackRock comme global head of real estate securities management. Il prend la responsabilité du pôle de valeurs immobilières mondiales, une plate-forme d’investissement qui vient d'être créée pour tirer partie de la longue expérience du gestionnaire dans le domaine de l’investissement immobiliet ainsi que dans celui du «fundamental equity».D’ici à la fin de l’année, Mark Howard-Johnson devrait avoir constitué une équipe mondiale de six professionnels de l’investissement qui travaillera en étroite symbiose avec la recherche de BlackRock dans le domaine de l’immobilier ainsi qu’avec les autres spécialistes de l’investissement au sein du groupe.Jack Chandler, global head of real estate, a souligné que BlackRock est déjà le plus gros gestionnaire sur le segment des Reits, et pourra bientôt offrir aux clientèles institutionnelle et retail des produits dédiés gérés de manière active.
La Bourse a perdu 2,3 millions d’actionnaires individuels depuis fin 2008, selon le baromètre TNS Sofres pour La Banque Postale et « Les Echos ». Les indicateurs d’appétit pour les marchés atteignent des points bas depuis le lancement du baromètre sur l'épargne en 2004. Seulement 5 % des Français se disent «incités à acheter des actions», au vu de «l'évolution de la Bourse». Et, malgré les valorisations extrêmement basses, à peine un sondé sur dix estime qu’il s’agit d’un «bon moment» pour placer une partie de son épargne en Bourse (contre 16 % il y a un an). Pis, cette frilosité est partagée par les actionnaires réputés plus avertis : 23 % jugent le moment opportun pour investir, un chiffre en chute de 8 points par rapport à mai 2011. Cette proportion est la plus faible depuis huit ans. Par comparaison, au plus haut, à l’automne 2009, ils étaient 52 % à vouloir miser sur les marchés.
En France, le secteur de l’assurance-vie a continué d’afficher des flux nets négatifs au cours des quatre premiers mois de 2012, relève Moody’s Investors Service dans une étude publiée le 4 juin (1). Si cette décollecte, attribuable à des facteurs tant structurels que conjoncturels, pose des problèmes de rentabilité à moyen terme, elle ne s’accompagne pour l’heure d’un risque de liquidité."Le niveau de décollecte net enregistré en France par les sociétés d’assurance-vie ne met pas pour l’instant en péril la liquidité du secteur», souligne Benjamin Serra, analyste chez Moddy’s et auteur de l'étude. «Il n’est toutefois pas sans poser un problème de rentabilité à moyen terme, d’autant que les possibilités de développer de nouvelles activités pour compenser à l’avenir la baisse des profits générés par l’activité d'épargne restent limitées dans le contexte actuel. Une forte implication du phénomène de décollecte dans les prochains trimestres, sans pour autant constituer le scénario de base retenue par Moody’s, accentuerait les pressions sur les sociétés d’assurance-vie», précise-t-il.Si les acteurs du marché sont tous concernés par le même phénomène de ralentissement des versements et d’accélération des retraits, les flux nets sont variables d’une société à l’autre. Le mouvement de décollecte nette est plus accentué chez certains assureurs, notamment ceux dont les produits s’adressent essentiellement à une clientèle aisée et qui ne peuvent s’appuyer sur des réseaux de distribution propriétaires.(1) «French Life insurers see continued outflows in 2012 : a profitability challenge, but not yet a liquidity issue»
Le fonds de retraite national sud-coréen NPS veut tripler son exposition aux actions internationales entre 2013 et 2017, selon le plan quinquenal d’allocation d’actifs du fonds, rapporte Asian Investor. Parallèlement, le NPS devrait réduire son exposition à l’obligataire sud-coréen. La poche d’actions internationales pourrait ainsi passer de 5,7% à plus de 10% d’ici à 2017.D’ici à la fin 2017, l’allocation actions devrait ainsi représenter au moins 30% de l’ensemble des actifs contre 23,2% actuellement, soit une augmentation de 6,8 points de pourcentage. L’allocation aux obligations sud-coréennes ne dépasserait plus les 60% des actifs, contre 64,5% actuellement. La poche obligataire internationale pourrait passer à plus de 10% contre 4,2%. Le fonds envisage également de porter son exposition à l’invetissement alternatif à plus de 10% contre 7,8% actuellement.L’objectif de performance est relevé à 6,6%, contre 6,5% précédemment, sur la base d’une prévision de croissance de 3,5% à 4% par an et d’une inflation annuelle de 3%.Si le plan se déroule comme prévu, les actifs sous gestion pourraient atteindre 531 milliards de dollars d’ici à la fin de 2017, contre 303 milliards de dollars à la fin 2011.
L’agence de notation financière Standard and Poor’s voit «au moins une chance sur trois» que la Grèce sorte de la zone euro, selon un rapport publié le 4 juin. Mais l’agence ne considère «pas pour l’instant qu’un retrait grec aurait automatiquement de conséquences négatives permanentes sur les perspectives d’autres pays périphériques de rester membres de la zone euro». Et «une sortie de la Grèce en elle-même ne provoquerait pas automatiquement de nouvelles actions de dégradation des notes souveraines ailleurs», ajoute-t-elle. Pour S&P, il y a «une possibilité» que les élections législatives du 17 juin «conduisent à la formation d’un gouvernement fondamentalement opposé à la mise en œuvre des conditions du programme» d’assainissement des finances imposé par l’Union européenne et le FMI en échange de leur aide à Athènes.
L’Europe a trois mois pour sauver l’euro, affirme le milliardaire philanthrope américain George Soros dans le texte d’un discours prononcé samedi et publié dimanche sur son site internet. «De mon point de vue, les autorités disposent d’une fenêtre de trois mois pendant laquelle elles peuvent encore corriger leurs erreurs et inverser les tendances actuelles. Par autorités, je veux dire principalement le gouvernement allemand et la Bundesbank parce que dans une crise les créanciers ont le pouvoir et rien ne peut être fait sans le soutien de l’Allemagne», affirme le milliardaire et ex-spécialiste des raids financiers contre les devises."Je m’attends à ce que les Grecs soient suffisamment effrayés par la perspective d’une expulsion de l’Union européenne pour donner une faible majorité de sièges à la coalition qui est prête à appliquer l’accord actuel avec l’UE, le FMI et les créanciers bancaires», a-t-il ajouté. Mais d’ici trois mois, «l'économie allemande va également s’affaiblir et il sera encore plus difficile pour la chancelière Angela Merkel de persuader l’opinion allemande d’accepter des responsabilités supplémentaires envers l’Europe. C’est ce qui crée cette fenêtre de trois mois», a-t-il précisé.
Selon une étude de Greenwich Associates, les investisseurs institutionnels ont diminué de 9 %, à 6,2 milliards de dollars, les sommes affectées durant les douze mois à fin mars à l’acquisition d'études comme des notes d’analystes et des suggestions de transactions (trading ideas), rapporte le Financial Times.Les hedge funds ont été particulièrement sévères dans leurs coupes, avec une chute de 20 % de la part de la recherche dans le budget des commissions de courtage.
«Notre encours à Paris demeure stable au-dessus des 2 milliards de dollars comme fin 2011, mais nous avons collecté depuis lors 300 millions de dollars en brut et nos souscriptions sont très positives en net», a indiqué jeudi Nicolas Bouët, directeur général délégué (développement) d’Invesco à Paris. La demande provient essentiellement des investisseurs institutionnels, mais aussi, dans une moindre mesure, des banques privées et des multigérants.Les clients ont particulièrement plébiscité le fonds euro Corporate Bond, pour chercher du rendement et le Balanced Risk Allocation, pour la décorrélation et la diversification.En matière d’allocation, Bernard Aybran, directeur général délégué (multigestion), rapporte que le portefeuille patrimonial-type comporte actuellement environ 25 % d’emprunts d’Etat «refuge» (Treasuries US, gilts et bunds), 40 % d’obligations d’entreprises catégorie investissement et de dette émergente en monnaies locales, 15 % d’actions, dont seulement 2,5 % d’européennes (le reste se répartit entre l’Asie et les technologiques américaines), et le reliquat, soit environ 20 % en cash et produits monétaires.
Jusqu’au 20 juillet, le cabinet de courtage associatif Fapes Diffusion lance Asac-Fapes Puissance 8, un EMTN (Euro Medium Term Notes) émis par BNP Paribas Arbitrage Issuance B.V. et dont BNP Paribas S.A. est le garant du remboursement. Le capital est garanti à l'échéance du produit fixée le 3 août 2020, et sa performance est liée à celle du marché d’actions de la zone euro, via l'évolution de l’indice Euro Stoxx 50. En pratique, précise un communiqué, la formule de remboursement est la suivante :1. À la date du 20 juillet 2012, on constate le niveau de clôture de l’indice et on l’enregistre comme niveau d’origine.2. À chaque date anniversaire, on compare tous les niveaux de clôture quotidiens de l’indice sur l’année écoulée et on retient le plus élevé d’entre eux 3. À l’échéance, on calcule la moyenne des 8 niveaux retenus en cours de vie.Si ce niveau moyen est supérieur au niveau d’origine de l’indice, le porteur perçoit la différence sous forme de gain, en plus de son capital. Le gain potentiel n’est donc pas limité. Toutefois, il peut être inférieur à la hausse de l’indice Euro Stoxx au terme des 8 ans, du fait de la prise en compte de la moyenne de 8 niveaux en cours de vie plutôt que le niveau final de l’indice. Si le niveau moyen est inférieur au niveau d’origine de l’indice, le porteur ne perçoit pas de gain ; il récupère seulement son capital. Caractéristiques : Code ISIN : XS0777441188Forme juridique des titres de créance : Euro Medium Term NotesÉmetteur : BNP Paribas Arbitrage Issuance B.V.Garant du remboursement : BNP Paribas S.A. (AA- / Aa3 / A+(1))Valeur nominale : 1 000 €Éligibilité : Compte-titres et assurance vie (Epargne Retraite MultiGestion (Generali) et Epargne Retraite 2 Plus (Allianz))Montant de souscription : 1 000 €Période de commercialisation : Du 21 mai 2012 au 20 juillet 2012Frais : Des commissions relatives à cette transaction ont été payées par BNP Paribas Arbitrage à des tiers. Elles couvrent les coûts de distribution sont d’un montant annuel maximum équivalent à 0,60 % TTC du montant de l‘émission.Date de constatation du niveau d’origine du sous-jacent : 20 juillet 2012Dates anniversaires : 22 juillet 2013, 21 juillet 2014, 20 juillet 2015, 20 juillet 2016, 20 juillet 2017, 20 juillet 2018, 22 juillet 2019, 20 juillet 2020Date d’échéance : 3 août 2020Valorisation : Quotidienne ; le prix de rachat sera basé sur la valorisation
Richard Titherington, CIO actions émergentes de JPMorgan Asset Management à Londres, a annoncé jeudi lors d’une présentation à Paris que le gestionnaire américain envisage de se renforcer au Brésil, où il possède déjà une petite filiale (50 millions de dollars) spécialiste des obligations locales. Il s’agit de se muscler à présent sur les actions brésiliennes, qui représentent actuellement 15,2 % du portefeuille du fonds Emerging Market Opportunities, contre 14 % dans le MSCI Emerging Markets TR.Ce produit pèse actuellement 437 millions de dollars répartis sur 61 lignes et il a collecté environ 150 millions de dollars depuis le début de cette année. L’objectif de taux de rotation est de 50 %, mais il a été de 75 % ces deux dernières années, et de 55 % depuis janvier. La stratégie, avec d’autres fonds gérés par Richard Titherington, affiche environ 1 milliard de dollars.Le point central de l’intervention du CIO Emerging Equities est que les marchés émergents sont toujours attrayants lorsque le ratio cours/valeur comptable (price to book) est inférieur à 2,5. Actuellement, nous sommes aux alentours de 1,4 fois. Et, jusqu'à présent, lorsque ce multiple est tombé en-dessous de 1,5 fois, il y a eu une forte hausse dans les 12 à 24 mois qui ont suivi.Pour l’heure, le fonds est nettement surpondéré en actions chinoises H à 24,9 % contre 18,1 % dans l’indice, en titres brésiliens, russes (8,7 % contre 6,5 %) mais avec prudence avec une dépendance de 90 % par rapport à l'énergie, sud-coréens, turcs et polonais.
L’agence d'évauation financière Fitch Ratings estime que le financement par les fonds devrait prendre de l’importance à l’avenir, le désendettement forcé engagé par le secteur bancaire favorisant un fort mouvement désintermédiation. Les prêts corporate ou les prêts immobiliers seront de plus en plus financés par des fonds, qui auront souvent recours à la dette pour accroître les rendements servis aux fonds de pension ou aux assureurs.Fitch relève que ces fonds sont souvent des limited partnerships, des fonds fermés ou des véhicules très peu régulés investis dans du private equity, des prêts, des obligations et de l’immobilier. Similaires sur de nombreux points à des produits structurés tels que les CLO (Collateralized Loan Obligation), ces fonds sont toutefois différents sur de nombreux points, remarque Fitch, notamment la structure juridique, la flexibilité des avoirs ou encore les sources de financement.
The Wall Street Journal cite les exemples de P. Schoefeld Asset Management, de Marathon Asset Management, d’Octavian Advisors et de Strategic Value Partners pour illustrer le fait que les sociétés de gestion alternative américaines sont de plus en plus nombreuses à «franchir la marre» (hop the Pond), c’est-à-dire traverser l’Atlantique, pour investir, voire s’implanter en Europe alors que les investissements à haut rendement se font rares aux Etats-Unis.Certains gestionnaires alternatifs pensent que les banques vont être obligées de vendre des actifs à des prix sacrifiés (fire-sale prices) tandis que d’autres recherchent des actions qui ont été excessivement malmenées ou de la dette de sociétés qui doit être restructurée en période de crise.