Nos articles d’actualité et d’analyse sur les projets d’investissement d’un point de vue macro comme micro, au niveau des entreprises comme des acteurs financiers.
Le fonds d’investissement européen pour l'énergie, le changement climatique et les infrastructures, ou fonds Marguerite, a annoncé le 22 mai l’acquisition d’une tranche de 36 mégawatts du projet de centrale solaire au sol de Massangis mis en œuvre par EDF Energies Nouvelles. Le Fonds a obtenu le financement de la construction de sa tranche de 36MW dans le cadre d’un prêt accordé par Crédit Agricole CIB.A ce jour, le Fonds Marguerite a investi 80 millions d’euros dans trois projets dits «greenfield» du secteur de l’énergie solaire et de l’éolien offshore pour une capacité totale prévue de 500 mégawatts et un coût de projet supérieur à 1,5 milliard d’euros. La réalisation de ces projets de grande ampleur, en partenariat avec des sociétés de premier plan de l’industrie de l’énergie, contribuera de manière significative à remplir les objectifs de l’Union européenne pour combattre le changement climatique. Le fonds a un programme d’investissements bien avancé dans tous ses secteurs cibles au sein des 27 pays de l’Union et prévoit de réaliser plusieurs transactions en 2012. Pour mémoire, le Fonds Marguerite a été mis mis en place en 2010 par les principales institutions financières nationales européennes, aux côtés de la BEI (Banque Européenne d’Investissement) et de la Commission européenne, pour investir dans des nouveaux projets d’infrastructures et des projets d’extension dans les secteurs des transports, de l’énergie et des énergies renouvelables dans les 27 pays de l’Union européenne.
Le fournisseur de services financiers Pershing (groupe BNY Mellon) vient d’annoncer le lancement de deux nouvelles applications qui viennent compléter l’offre de gestion du collatéral à destination notamment des hedge funds.Ces deux applications, PrimeConnect et PrimConnect40, permettent d’automatiser les processus de contrôle et de migration du collatéral dans le cadre d’une transparence accrue.La volatilité financière actuelle a élevé le rôle de la gestion du collatéral au rang de fonction clé dans la gestion du risque, entre autres le risque de contrepartie, souligne Pershing dans un communiqué.
Plusieurs entreprises se préparent à s’introduire en Bourse, en Asie, rapporte Les Echos. Le joaillier britannique Graff Diamonds et la structure qui gère la formule 1 viennent de lancer leur processus d’entrée aux Bourses de Hong Kong et Singapour. Le groupe de matières premières Felda Global Ventures, qui vient de signer un partenariat avec Louis Dreyfus, se prépare de son côté à entre en juin à la Bourse de Malaisie. Les projets en Europe sont également nombreux mais tous ne pourront pas se faire, compte tenu des turbulences sur les marchés,souligne le quotidien.
Les investisseurs institutionnels sont de plus en plus nombreux à s’intéresser à la dette émergente mais peu nombreux sont ceux qui apprécient véritablement les risques liés à une telle stratégie. C’est en tout cas le point de vue défendu récemment par le patron des marchés émergents de Standish, Alexander Kozhemiakin, à l’occasion d’une conférence organisée par BNY Mellon à Paris. Les institutionnels ont trop souvent tendance à sous-estimer les risques liés aux marchés émergents. «Dans les pays développés, où les gouvernements sont obnubilés par les problématiques de désendettement, les marchés émergents représentent bien évidemment de véritables opportunités, explique Alexander Kozhemiakin. Toutefois, les investisseurs devraient chercher à comprendre pourquoi les pays non riches ont un PIB plus modeste que les pays riches et pourquoi ils n’ont pas pu se développer aussi vite qu’ils auraient dû». Même son de cloche du côté de Colm McDonagh, responsable de la dette émergente chez Insight. «Les marchés émergents sont une classe d’actifs fascinante mais il convient d’investir avec discernement. Je ne toucherais pas à une entreprise chinoise par exemple», a-t-il lancé. Et le responsable de Standish de renchérir. «Si vous considérez un pays comme la Russie par exemple, je ne toucherais pas à la dette corporate, compte tenu du fait que la corruption fausse complètement le potentiel de rentabilité. En revanche, j’investirais volontiers dans la dette souveraine». Autrement dit, le manque de transparence et le risque politique restent des obstacles considérables à l’investissement dans certains pays émergents comme la Chine ou la Russie. Cela dit, les deux responsables estiment par ailleurs que l’intérêt manifesté par les institutionnels pour les marchés émergents est encore loin de se traduire dans les allocations. Colm McDonagh suggère une allocation marchés émergents jusqu'à concurrence de 30% dans un portefeuille institutionnel. Une allocation qui n’est pas si extravagante si l’on veut bien avoir à l’esprit que la part des émergents dans le PIB mondial pourrait avoisiner les 50% dans dix ans. Encore faut-il diversifier son allocation émergente et choisir le ou les bons filons. Dans cette perspective, Colm McDonagh mise sur les obligations corporate, encore pour l’essentiel en catégorie d’investissement mais qui devraient comprendre des catégories plus risquées dans les prochaines années avec l’approfondissement du marché.
Dans un environnement propice aux «actifs réels», l’allemand DWS tient à mettre en exergue actuellement son expertise dans le domaine des actions du secteur agricole dans son ensemble, «l’agribusiness», qui représente un encours de l’ordre de 4 milliards de dollars. Cette stratégie, qui couvre entre autres plusieurs compartiments de la sicav luxembourgeoise DWS Invest, est gérée par un «spin-off», Global Thematic Partners (GTP) de New York, dont les encours totaux représentent quelque 13 milliards de dollars. Les gérants restent les mêmes qu'à l’origine (septembre 2006) chez DWS et la performance sur les trois dernières années a été voisine de 20 % par an. Depuis le début de l’année, les fonds de la stratégie ont gagné un peu moins de 4 %.Ralf Oberbahnscheidt, managing director et head of agribusiness de GTP (créée en 2010), a expliqué mardi lors d’une présentation à Paris que les fonds agribusiness de DWS n’utilisent pas de dérivés. L’univers éligible (liquidité, capitalisation, pureté des critères) se compose d’environ 500 sociétés dans le monde (sur un total de 800) tandis que le portefeuille comporte 75 à 85 valeurs sélectionnés en «bottom-up» ; il n’est pas pas trop concentré, insiste le gérant. Actuellement, 30 % des investissements sont concentrés sur les marchés émergents, où il y a le plus d’inefficiences. Le taux de rotation effectif (changement de sociétés) se limite à 30 % par an, mais, avec les ajustements des lignes, il peut atteindre 90 %.
Le fournisseur d’indices Dow Jones Indexes et la société de conseil Parala lancent ce mercredi 23 mai un nouvel indice selon une méthodologie originale qui prend en compte des facteurs macro-économiques pour pondérer les composants de l’indice.Le Dow Jones Parala Global Sector Macro Allocation Index, qui comprend 19 sous-indices sectoriels de la série des indices Dow Jones Sector Titans, a une approche top down qui dans un premier temps analyse systématiquement les tendances du marché et de l'économie pour déterminer le cadre de son allocation. Parmi les données macro économiques utilisés par l’indice figurent notamment les taux à court terme, les spreads, les rendements des dividendes, les prix spot des matières premières, la production industrielle américaine ou encore l’indice des prix à la consommation dans les pays développés.L’ensemble de ces données permet de surpondérer ou sous-pondérer les indices sous-jacents du nouvel indice par rapport à leur pondération.
Les résultats publiés hier de la dernière enquête réalisée par Swisscanto auprès des caisses de pension suisses montrent que les exigences de rendement pour l’année 2011 couverte par l’étude n’ont pas été remplies. Cela a entraîné une nouvelle baisse des taux de couverture, bien que les institutions de prévoyance de droit privé se situent toujours en moyenne au-dessus de 100%. Cette année encore, le plus grand défi auquel se heurtent les responsables consiste à atteindre les rendements théoriques nécessaires.Les rendements réalisés en 2011 se situent principalement dans la plage entre -2,5% et +2,5%. Un peu moins de la moitié des caisses participantes (46%) a réussi à réaliser un résultat positif. Cela fait déjà plusieurs années que les revenus insatisfaisants du capital pèsent sur la prévoyance professionnelle. Le rendement moyen sur 5 ans de toutes les caisses participantes n’est positif qu’à raison de 0,2% par an, malgré le très bon résultat de 2009.En raison des engagements de prévoyance qui escomptent des taux d’intérêt plus élevés, les taux de couverture se sont fortement repliés. Pour les caisses privées, ces taux ont reculé de 106% à 103%, pour les caisses de droit public à capitalisation complète de 98% à près de 95%.
Le fournisseur de services financiers en ligne Swissquote étoffe son offre avec le lancement du Swiss Derivatives OTC Trading System (Swiss DOTS). Ce nouveau service est proposé en collaboration avec deux banques partenaires, Goldman Sachs et UBS, précise Swissquote dans un communiqué publié le 23 mai. Dès aujourd’hui, sur la plateforme Swissquote, plusieurs milliers de produits dérivés et warrants peuvent être négociés directement avec les banques émettrices, indique mercredi dans un communiqué la banque en ligne.L’offre devrait atteindre 20.000 produits d’ici à la fin de l’année, selon Swissquote. Les produits, exclusivement disponibles sur la plateforme Swissquote, se traitent, directement avec les émetteurs partenaires du lundi au vendredi, de 8h00 à 22h00.
Henderson Global Investors a annoncé le 22 mai le lancement de deux fonds de dette immobilière à destination du marché institutionnel. Les deux nouveaux véhicules veulent tirer parti de la contraction des prêts bancaires en Europe. Ils se se concentreront sur de l’immobilier haut de gamme.Le premier de ces fonds, le Henderson High Income Real Estate Debt Fund, investira dans de la dette immobilière sécurisée à la fois senior et subordonnée. Sur un horizon d’investissement de 7 ans, le fonds a un objectif de rentabilité brute compris entre 8% et 10% largement alimenté par le revenu des coupons.L’autre fonds, le Henderson Senior Secured Real Estate Debt Fund, investira dans prêts immobiliers structurés senior. Les prêts seront sécurisés par de l’immobilier haut de gamme sur les meilleurs sites. Sur un horizon d’investissement de 7 ans, le fonds a un objectif de rentabilité de 5% à 6% par an.
Les professionnels de l’investissement estiment que l’émission commune d’euro-obligations pourrait atténuer la crise de la zone euro, à condition que cette émission soit associée à un ensemble de réformes structurelles, à une intégration fiscale et à un solide cadre de gouvernance commun, selon un sondage réalisé par le CFA Institute auprès de ses membres européens, Suisse incluse.Les euro-obligations, considérées comme un outil potentiel pour atténuer le manque de liquidité que connaissent certains pays de la zone euro et pour renforcer la stabilité financière de la zone, soulèvent un certain nombre de questions intéressantes pour les investisseurs et pour les marchés de capitaux. Les résultats de ce sondage, auquel 798 membres du CFA Institute ont répondu, ont été transmis à la Commission européenne, lui faisant ainsi part des préoccupations des investisseurs professionnels. La majorité des sondés estime qu’une émission commune d’euro-obligations parmi les pays membres de la zone euro permettrait de réduire l’ampleur de la crise de la dette souveraine (55 %), de renforcer la stabilité financière de la zone Euro (52 %) et de faciliter la transmission de la politique monétaire de la zone Euro (56 %) . Concernant la structure de ces euro-obligations, 64 % des membres du CFA Institute estiment qu’une garantie conjointe et solidaire des Etats participants serait la plus efficace. Le sondage relève également que 64 % des membres sont favorables à ce que l’émission d’euro-obligations ne se substitue qu’en partie aux émissions nationales : une partie des besoins en financement des Etats serait donc couverte par ces euro-obligations, le reste étant assuré par des obligations souveraines nationales. L’aléa moral, qui implique que certains pays membres pourraient manquer de discipline budgétaire avec des implications limitées en matière de coût de financement, préoccupe énormément les membres du CFA Institute. Par conséquent, plusieurs éléments apparaissent comme des conditions préalables essentielles à l’émission d’euro-obligations, notamment une intégration économique, financière et politique renforcée des Etats membres (considérée comme essentielle par 86 % des membres du CFA Institute) ainsi qu’une surveillance accrue et intrusive de l’élaboration et la mise en place des politiques fiscales nationales (essentielle pour 88 % des membres). Enfin, 90% des sondés se disent favorables à un accès limité aux euro-obligations pour les Etats membres qui ne respecteraient pas le cadre de gouvernance de la zone euro.
L’Union européenne va pouvoir débloquer une enveloppe de 230 millions d’euros sur son budget pour inciter des capitaux privés à investir dans des projets d’infrastructures stratégiques, a annoncé le 22 mai la présidence danoise de l’Union européenne.Un accord a été trouvé entre les gouvernements européens et le Parlement européen pour lancer cette opération, considérée comme la phase pilote de l’émission d’obligations européennes de financement de projet, ou Project Bond Initiative.L’effet multiplicateur de ces fonds communautaires devrait permettre de mobiliser jusqu’à 4,6 milliards d’euros, a expliqué la Commission. L’idée est de lever des capitaux auprès des fonds de pension, des compagnies d’assurances et d’autres investisseurs privés.
Dans le sillage de la crise financière de 2008, les investisseurs institutionnels n’ont pas hésité à confier des capitaux aux hedge funds qui ont toutefois été invités dans le même temps à améliorer leur efficacité opérationnelle et à faire preuve de davantage de transparence, indique une enquête publiée par le réseau international KPMG et l’association internationale de la gestion alternative AIMA.L'étude de KPMG, intitulée «The Evolution of an Industry», qui est basée sur des entretiens en profondeur avec 150 sociétés de gestion alternative dans le monde dont les actifs cumulés s'élèvent à plus de 550 milliards de dollars, souligne que les hedge funds ont accru leurs infrastructures opérationnelles en ce qui concerne notamment la transparence et la déontologie.Selon l’enquête, 76% des sociétés interrogées ont observé une augmentation des investissements par les fonds de pension depuis 2008, alors que parallèlement, les investisseurs institutionnels dans leur ensemble, y compris les fonds de fonds, représentaient 57% des actifs sous gestion.L’accroissement de l’investissement institutionnel a entraîné une due diligence plus approfondie ainsi qu’une demande pour pour davantage de transparence, 90% des participants à l’enquête faisant état d’une demande accrue d’examens approfondis depuis 2008.
Les investisseurs institutionnels sont de plus en plus nombreux à utiliser les ETF pour faciliter leurs pratiques de gestion, notamment la gestion de la liquidité, selon une étude publiée par Greenwich Associates.L'étude, sponsorisée par iShares, relève qu’un nombre significatif d’investisseurs institutionnels utilisent les ETF pour améliorer la liquidité de leurs portefeuilles."La liquidité est devenue un problème de gouvernance depuis l'éclatement de la crise financière. Les investisseurs institutionnels tirent les enseignements de cette période pour mettre en oeuvre des solutions de liquidité efficaces. Les ETF peuvent dans cette perspective constituer un outil pertinent», indique l'étude.
Après son lancement en France, en Allemagne et au Royaume-Uni en Janvier 2012, Closing Circle (www.closingcircle.com) est maintenant ouvert à tous les pays européens avec l’ambition de devenir le premier réseau social du marché de l’investissement et du M&A en Europe, a annoncé la société dans un communiqué publié le 21 mai. « Je suis très fier de la croissance de notre base de membres. Closing Circle continue de susciter l’intérêt des professionnels et firmes d’investissement et du M&A et nous inscrivons de nouveaux membres chaque jour. » déclare David Chouraqui, le fondateur de Closing Circle, cité dans un communiqué. « Nos membres sont des sociétés de private equity, family offices, investisseurs institutionnels, fonds de fonds, conseils en M&A, banques de financement, cabinets de conseil financier et stratégique. Tous sont des entreprises établies avec un historique solide de transactions. » Des firmes telles que Apax Partners, KPMG, The Gores Group, Riverside Europe Partners, Lincoln International, European Capital, Bryan, Garnier & Co, Qualium Investissement, Better Capital, Bencis Capital Partners, BlackFin, Verdoso, Apposite Capital, Arcano Corporate Finance, da vinci Capital, Easton Corporate Finance, Mountain Cleantech, Mayland, Izurium Capital, M&A International, Serena Capital, GEREJE Corporate Finance, Aloe Private Equity, Vulcain, AEC Partners, Ohana & Co, Consulnor, HDR Partners, Nordic Corporate Finance, Phidelphi Corporate Finance et bien d’autres encore ont déjà rejoint le Cercle. Plateforme internationale, Closing Circle accueille parmi ses membres des entreprises basées en Europe ou ayant un réel appétit pour le marché européen. Les firmes déjà membres sont basées en France, Royaume-Uni, Allemagne, Espagne, Italie, Suisse, Pays-Bas, Belgique, Norvège, Danemark, Israël, Turquie, Russie, Chine, Singapour, Emirats Arabes Unis et Etats-Unis.
D’après une étude sur les fonds institutionnels allemands (Spezialfonds) des agences Kommalpha et Telos obtenue en avant-première par la Börsen-Zeitung, plus d’un investisseur institutionnel sur deux est disposé à changer de gestionnaire d’actifs dans les douze mois qui viennent. Il y a un an, pour l'édition précédente de l’enquête, seul un investisseur institutionnel sur trois se disait prêt à changer de prestataire.
AXA Investment Managers a annoncé le 21 mai le lancement d’une série de stratégies innovantes sur les obligations d’entreprises. Baptisées «SmartBeta», celles-ci ont été conçues pour les investisseurs qui recherchent une exposition crédit à moindre coût, émancipée des défauts des indices de marché. Les stratégies SmartBeta s’appuient sur une méthode active de définition de l’univers d’investissement et visent à offrir une meilleure optimisation du couple rendement / risque qu’une gestion passive indicielle. «Pour capter le rendement des marchés de crédit, les investisseurs institutionnels et les consultants sont très demandeurs d’une approche active intelligente, pragmatique, et moins sujette aux biais des indices qu’une gestion purement passive. Le SmartBeta d’AXA IM, qui a été conçu pour protéger les portefeuilles des risques extrêmes et a pour objectif de générer un rendement moins volatil, constitue une solution de premier choix pour les investisseurs soucieux de la volatilité tout autant que du rendement de leur portefeuille», explique Tim Gardener, responsable des relations consultants d’AXA IM, cité dans un communiqué.Les gérants-analystes de la gestion obligataire d’Axa IM commencent par définir un certain nombre de règles basées sur des filtres fondamentaux qui leur permettent de circonscrire un univers d’investissement. Le portefeuille est ensuite construit de telle sorte qu’il présente une diversification optimale en termes de titres, de secteurs ou d’expositions géographiques ; ainsi, il ne sera pas indûment exposé aux risques extrêmes sur ces dimensions. Déterminées selon un principe de valeur relative, les obligations jugées au meilleur prix sont ensuite achetées et intégrées au portefeuille, chacune pour un poids égal. Etant donné que la valeur d’achat d’une obligation est critique pour le rendement d’une stratégie «buy and hold», cette approche tend à maximiser le béta du portefeuille à moyen terme. L’approche d’Axa IM présente de nombreux éléments de différenciation, en cherchant notamment à optimiser les prix d’achat et à équilibrer les investissements mieux que les fonds indexés classiques. En effet, les techniques de réplication passives obligent à acheter et vendre en suivant les évolutions de l’indice, et à potentiellement inclure ou surpondérer de «mauvais» crédits, là où le SmartBeta d’Axa IM vise à éviter que les obligations mal valorisées ou à risque n’intègrent le portefeuille. Sa gestion repose en outre sur une veille active des gérants : une obligation conservée jusqu’à maturité produit la totalité de son béta dans la mesure où il n’y a pas défaut, même partiel.Les stratégies SmartBeta sont confiées aux gérants de portefeuille séniors de l’équipe de gestion obligataire d’AXA IM. Ainsi, Mark Benstead, responsable Crédit Royaume-Uni et Asie, gérera les portefeuilles SmartBeta Sterling ; Anne Velot, responsable Crédit Europe continentale, aura la responsabilité des stratégies SmartBeta Euro tandis que Nicole Montoya, responsable Crédit global et marchés monétaires, gérera les stratégies Global Credit.
D’après les statistiques de la CNMV exploitées par Cotizalia, Egerton est devenu le septième gestionnaire alternatif à déclarer une position à découvert représentant plus de 0,5 % du capital de l’espagnol Indra. Au total, les positions courtes déclarées sur ce titre représentent 11,3 % du capital.Les autres gestionnaires alternatifs qui sont «short» sur Indra sont Adelphi Capital, Antipodean Advisors, Eminence Capital, Hoplite Capital, Morton Holdings et Odey AM.
Durant la deuxième semaine de mai, l’hypothèque d’un défaut grec et d’un début de démantèlement de l’union monétaire européenne a poussé les investisseurs à délaisser la zone euro et à rechercher des classes d’actifs et des pays offrant un certain niveau de protection.Ainsi, sur la semaine au 16 mai, les fonds du secteur financier ont subi des rachats jamais vus depuis trois ans et les fonds d’actions japonaises et les fonds d’actions allemandes ont réalisé chacun des collectes supérieures à 750 millions de dollars, selon les statistiques communiquées par EPFR Global.Les fonds d’obligations américaines ont drainé plus de 4 milliards de dollars et, pour la première fois depuis juillet 2011, les fonds d’actions américaines ont à nouveau attiré les investisseurs retail.Au total, les fonds d’actions ont terminé la semaine au 16 mai sur une décollecte de 5,12 milliards de dollars. Les fonds obligataires ont en revanche enregistré une collecte nette de 6,57 milliards de dollars. Les fonds monétaires ont subi des rachats pour un montant net de 6,57 milliards de dollars.
Samir Bederr, gérant analyste à La Banque Postale Asset Management, précise dans une interview donnée à L’Agefi que la prudence est de mise en attendant une avancée politique ou une intervention supplémentaire de la BCE. L’accumulation de titres à haut beta dans les portefeuilles doit être réduite. Les titres longs, trop volatils du fait de leur sensibilité aux spreads, devront également être réduits, tout comme les titres d'émetteurs issus de pays périphériques.
Les sociétés de hedge funds et de private equity ont amassé près de 60 milliards d’euros pour acquérir des prêts (loans) aux banques européennes dans les années à venir, selon un sondage de PwC cité par le Financial Times.Les banques européennes disposent d’environ 2.500 milliards d’actifs non stratégiques qu’elles pourraient vendre, estime PwC.