Nos articles d’actualité et d’analyse sur les projets d’investissement d’un point de vue macro comme micro, au niveau des entreprises comme des acteurs financiers.
Plus de quatre personnes sur cinq (82 %) sont soucieuses de ce que sera leur situation financière à la retraite, selon un récent sondage d’Accenture auprès de plus de 8.000 personnes dans 15 pays. Près de neuf personnes sur dix (89 %) déclarent qu’il est important pour elles de commencer à épargner dès aujourd’hui. Malgré cette prise de conscience, plus de la moitié (53 %) des personnes interrogées estiment qu’elles ne disposent pas des informations nécessaires pour préparer au mieux leur retraite ni des moyens financiers suffisants (57 % des répondants) pour investir dans un régime privé de retraite. Pour se renseigner et connaître les meilleures options d'épargne pour la retraite, 51 % des répondants déclarent s’adresser aux conseillers financiers indépendants et 44 % aux amis et à la famille. Seulement 41 % se tournent vers les assureurs et 39 % vers les banques. Le besoin d’information est important, puisque la majorité (86 %) des personnes interrogées déclarent qu’elles ont une connaissance limitée, voire aucune connaissance, des solutions d’épargne retraite offertes par les compagnies d’assurance vie.
La Bourse de l'énergie allemande EEX et son homologue française Powernext, déjà coactionnaires de la Bourse européenne de l'électricité Epex-Spot, ont annoncé le 6 novembre vouloir unir leurs forces pour créer un marché du gaz paneuropéen, basé sur une plateforme technologique commune.Dans le détail, EEX et Powernext resteront deux Bourses du gaz distinctes et ne créeront pas de filiale commune, précise un communiqué conjoint, mais les deux groupes proposeront l’ensemble de leurs produits sur une plateforme Trayport commune, technologie déjà utilisée par Powernext depuis 2004.Ce rapprochement technique, soumis à l’accord des autorités de régulation et de concurrence, permettra aux deux Bourses de l'énergie d’offrir des produits communs, répondant selon elles aux attentes de leurs membres. Cela comprendra une série de produits spread (permettant de parier sur les écarts entre deux marchés gaziers), et d’autres produits gaziers européens.Les services de compensation et de règlement de l’ensemble des transactions seront fournis par la chambre de compensation allemande ECC, spécialisée dans l'énergie et leader en Europe continentale. ECC est détenue majoritairement par EEX.Powernext et EEX sont déjà de solides partenaires, notamment au sein de la Bourse européenne de l'électricité Epex-Spot. Celle-ci est née en 2008 de la fusion des activités électriques au comptant des deux groupes, qui détiennent chacun la moitié de son capital.Selon les deux groupes, ce projet devrait se concrétiser dans le courant du premier trimestre 2013, sous réserve d’obtention des différentes autorisations nécessaires.
D’un sondage avec entretiens anonymisés de 90 minutes et 12 questions réalisés auprès de 35 investisseurs professionnels de plusieurs pays représentant un total de plus de 2.400 milliards d’euros d’encours, iShares a tiré une cartographie assez précise des pratiques en matière de panachage de l’utilisation des gestions active et indicielle en Europe.De cette étude (où la seule allusion à iShares se cantonne au logo sur la couverture de la broche), il ressort d’une part qu’il n’existe pas de solution universelle mais que l’on peut regrouper les investisseurs en trois typologies. D’une part, les 30 % «d’activement actifs», qui donnent la priorité à la génération de surperformance avec une forte conviction en faveur de la gestion active. Ensuite, les 25 % de tenants progressifs du panachage (embracing blending), qui utilisent les produits indiciels pour leur exposition tactique et s’orientent vers une approche de plus en plus combinée des outils. Enfin, les 45 % «d’agnostiques de l’allocation», qui donnent la priorité absolue à l’allocation d’actifs sans se préoccuper outre mesure du type de véhicule.Ce sondage, qui fera l’objet d’une édition biennale, sera la base d’une série d'événements nationaux en Europe début 2013, où «les clients rencontreront les clients» et échangeront sur leurs approches respectives du panachage ainsi que sur les avantages et les inconvénients de cette méthode, a indiqué à Paris David Gardner, head of sales d’iShares pour la zone Europe, Moyen-Orient et Afrique (EMOA ou EMEA en anglais). Pour ce dernier, une analyse didactique de ce type incombe au leader sur le marché et s’inscrit d’ailleurs dans l’offensive d'éducation des investisseurs lancée par BlackRock.D’une manière plus générale, David Gardner souligne que les gestionnaires d’actifs, en Europe comme ailleurs, vont être confrontés à la fois à une hausse de leurs coûts de fabrication (études, réglementation, technologies, rémunérations) et à une compression des commissions, ce qui va réduire les marges. Il faut donc s’attendre à un fort processus de concentration en Europe, une tendance qui profitera aux «first movers» sur les différents produits et aux plus grosses maisons.Le manager s’attend à un doublement du marché européen des ETP (qui représentait 348,3 milliards de dollars fin octobre) sous cinq ans. En revanche, il ne voit pas le «retail» atteindre à cette échéance les 50 % des encours (comme actuellement aux Etats-Unis), contre 30 % environ aujourd’hui. Il est probable en effet que les investisseurs institutionnels européens accapareront une bonne partie des flux, notamment avec une montée en puissance des produits indiciels obligataires.
Le palmarès 2012 des dix premières banques mondiales dans le financement des grands projets (routes, gaz, équipements pétroliers), établi par McKinsey, montre que les banques des pays émergents, Asie en tête, ont totalement éclipsé les banques françaises, les leaders historiques du marché, rapporte Les Echos. BNP Paribas, Crédit Agricole, Société Générale, respectivement numéro 1, 4 et 5 en 2007, ont tout simplement disparu du classement de tête cette année et se trouvent reléguées aux 14ème, 11ème et 13ème places mondiale. Quand, il y a cinq ans, elles octroyaient aux grands projets généreusement entre 3,7 milliards et 7,4 milliards pour la mieux-disante BNP Paribas, elles n’en accordent plus désormais qu’entre 3 et 3,2 milliards au mieux.
L’investisseur activiste Nelson Peltz a acquis une participation de 1 % dans Danone pour environ 300 millions d’euros, rapporte le Financial Times citant des personnes proches du dossier. Il doit aujourd’hui appeler le fabricant de yaourts à réduire ses coûts et faire preuve de davantage de discipline dans l’utilisation de sa trésorerie. Il devrait réclamer une amélioration des marges d’exploitation de 100 points de base à 15,1 % d’ici à 2015 et des rachats d’actions.
La tout nouvelle Globalance Bank suisse est le premier établissement au monde à intégrer dans le diagnostic classique rendement-risque de l’ensemble du portefeuille de chacun de ses clients un bilan de l’impact «durable» des placements dans toutes les différentes classes d’actifs sur le monde réel, rapporte le Handelsblatt.Cette empreinte du portefeuille (Portfolio Footprint) est calculée par les spécialistes de Globalance sur la base des données de MSCI ESG Research en fonction de neuf critères, avec des pondérations différentes pour un même critère en fonction des défis spécifiques de chaque secteur ou classe d’actifs, précise le CEO de Globalance, Reto Ringger.
Le gestionnaire de fortune Partners Group veut augmenter ses investissements et est actuellement en discussions à se sujet avec ses co-fondateurs et actionnaires principaux Marcel Erni, Alfred Gantner et Urs Wietlisbach.Selon un communiqué publié le 5 novembre par la société, on discute d’une proposition selon laquelle les fondateurs investiraient collectivement 300 millions de francs suisses aux côtés des clients de l’entreprise et financeraient cela via le placement d’une partie de leurs actions. Cette part serait d’environ 1,6 million d’actions, ce qui représente environ 6% du capital actions. Le produit de cette opération serait utilisé pour financer des investissements.Partners Group indique s’attendre à un engagement financier plus fort de la clientèle dans le cadre des investissements communs. «Comme la société souhaite garder un bilan aminci, les participations des fondateurs et les participations attendues d’autres membres du Senior Management ont pour objectif de prendre en compte l’intérêt des clients tout en maintenant la stratégie de bilan actuelle», explique le communiqué.Par ailleurs, de nombreux actionnaires et actionnaires potentiels ont à plusieurs reprises exprimé leur intérêt pour un flottant plus élevé de l’action Partners Group. Afin de répondre à ces voeux, les fondateurs, qui détiennent chacun 14,2% du capital, envisagent de réduite leur participation, mais en aucun cas de plus de 4%. «Chaque fondateur détiendrait donc encore plus de 10% du capital après cette opération», souligne le communiqué.A la fin du premier semestre, les actifs sous gestion de Partners Group s'élevaient à 27,1 milliards d’euros contre 24,8 milliards fin 2011.
L’indice Credit Suisse Liquid Alternative Beta (“LAB”), qui se propose de mesurer la performance de l’ensemble du secteur des hedge funds, a reculé en octobre de 0,64%.La stratégie event driven a été la seule contribution positive à la performance du mois sous revue, avec un gain mensuel de 0,94% et un rendement de 9,12% depuis le début de l’année. En revanche, les managed futures ont terminé le mois sur un recul de 2,41%.
Lloyds Banking Group envisage de céder sa participation de 60% dans St James’s Place, selon le Sunday Times.Sur la base d’un cours de 398 pence, la société pèse quelque 2 milliards de livres. Le produit de la cession pourrait ainsi représenter un montant supérieur au milliard de livres que Lloyds utiliserait pour renforcer ses fonds propres.
«L’Amérique fait face à une crise urgente, qui a à peine été abordée pendant la campagne de l’élection de cet automne», prévient un groupe de sociétés de gestion et de fonds de pension dans une publicité d’une page placée dans plusieurs grands journaux des Etats-Unis lundi, rapporte le Financial Times. BlackRock, qui a organisé et financé la publicité, indique que la falaise fiscale est la plus grande inquiétude des investisseurs sondés en octobre et qui gèrent collectivement environ 5.000 milliards de dollars d’encours.
Wells Fargo Asset Management envisage d’acquérir une activité de fonds de hedge funds disposant d’actifs sous gestion jusqu'à concurrence de 12 milliards de dollars, rapporte Financial News.Le patron de Wells Fargo AM, Mike Niedermeyer, souhaite pouvoir proposer à ses clients un expertise en matière d’allocation et de sélection de hedge funds. «C’est ce que demandent les clients le plus souvent», observe Mike Niedermeyer.Récemment, le géant du private equity equity KKR a acheté le gérant de fonds de fonds Prisma Capital Partners dont les actifs sous gestion s'élèvent à 8 milliards de dollars tandis Franklin Templeton vient de prendre une participation majoritaire dans K2 Advisors, une firme de fonds de fonds à la tête de 9 milliards de dollars.
Le fonds d’investissement européen pour l'énergie, le changement climatique et les infrastructures, ou fonds Marguerite, a annoncé le 31 octobre l’acquisition d’une participation de 49,99% dans des fermes éoliennes en Pologne auprès d’une société basée en Autriche, RP Global Group, qui reste majoritaire dans le projet et qui assure la gestion opérationnelle desdites fermes.Cette transaction constitue le premier investissement du fonds Marguerite sur le marché polonais. Le fonds a déjà investi dans quatre projets en Belgique, France et Espagne. Pour mémoire, le fonds Marguerite a été mis mis en place en 2010 par les principales institutions financières nationales européennes, aux côtés de la BEI (Banque Européenne d’Investissement) et de la Commission européenne, pour investir dans des nouveaux projets d’infrastructures et des projets d’extension dans les secteurs des transports, de l'énergie et des énergies renouvelables dans les 27 pays de l’Union européenne.
Au cours de de la seconde quinzaine d’octobre, les fonds monétaires ont subi une décollecte de plus de 40 milliards de dollars, dont 28 milliards durant la semaine au 31 octobre, selon les estimations d’EPFR Global. Les investisseurs sont toutefois restés sur la touche sous l’effet de plusieurs facteurs : des résultats trimestriels mitigés, l’ouragan Sandy et l’approche des élections américaines.Résultat, les fonds obligataires ont enregistré une collecte de seulement 5 milliards de dollars, modeste au regard des flux observés durant les semaines précédentes. Les fonds obligataires européens et émergents ont toutefois continué d’attirer plus de 1 milliard de dollars de souscriptions chacun durant les derniers jours d’octobre.Les fonds actions ont collecté 2,8 milliards de dollars, avec une demande toujours forte pour les fonds d’actions émergentes, les fonds d’actions chinoises ayant attiré 600 millions de dollars.
Les fonds gérés par trois des banques ayant aidé Facebook à s’introduire en Bourse - Morgan Stanley, J.P. Morgan Chase et Wells Fargo - ont été prompts à acquérir des actions lors de la mise sur le marché le 17 mai, relate le Wall Street Journal. Ils ont acheté 8,4 millions de titres pour 319 millions de dollars. Ils ont aussi été parmi les premiers à quitter le navire lorsque le titre a commencé à couler. Fin mai, ils avaient ainsi vendu 3,5 millions d’actions. Entre le 17 mai et le 31 mai, l’action Facebook a chuté de 45 dollars à 29,60 dollars.
Le groupe de Warren Buffett, Berskhire Hathaway, a annoncé l’acquisition auprès de KKR et d’un groupe d’investisseurs du distributeur par correspondance de jouets Oriental Trading. Selon des proches du dossier cités par The Wall Street Journal, la transaction porterait sur environ 500 millions de dollars.Parallèlement, Berkshire Hathaway a fait état d’un bond en avant de 72 % de son bénéfice net pour le troisième trimestre 2012, à 3,92 milliards de dollars, grâce à des plus-values sur les investissements et à une amélioration du portefeuille de dérivés.Cependant, le bénéfice d’exploitation, la variable sur laquelle se focalise Warren Buffett, accuse une contraction de 11 % à 3,4 milliards de dollars. La diminution est imputable à l’effet de base, les activités de réassurance ayant bénéficié en juillet-septembre 2011 d’une importante révision à la hausse de leurs réserves.
Il n’existe pas de définition universelle de l’investissement socialement responsable (ISR) et trois méthodologies, au moins, se disputent les faveurs des gestionnaires, en la matière, entre l’exclusion, le «best-in-class» et l’engagement, avec des variantes intermédiaires. Tel pourrait être le constat à l’issue d’une table ronde organisée à Paris par le belge Petercam, en présence de Grégoire Cousté, délégué dénéral du FIR (Forum pour l’Investissement Responsable), manifestation qui a porté sur les méthodologies, les notations, le reporting et l’obligataire.Tous les participants sont d’accord en tout cas pour constater que l’ISR demeure pour l’instant, en France comme en Belgique un sujet qui interpelle très majoritairement (jusqu'à 90 %) les institutionnels. Et qu’il reste très difficile de prouver l’existence du «double alpha», l’extra-financier et le financier, même si désormais personne ne reproche plus à l’ISR un retard de performance sur la gestion traditionnelle, ce qui constitue une évolution majeure observée ces deux dernières années.Ophélie Mortier, coordinatrice ISR de Petercam, a indiqué que le gestionnaire belge, signataire des Principes de l’investissement responsable des Nations Unies ou UN-PRI, combine «best-in-class» et exclusion (tabac, alcool, pornographie, plus les critères retenus par le Government Pension Fund - Global norvégien) pour produire des fonds ISR et durables. Pour les actions, l’encours du Petercam Equities Europe sustainable représentent environ 10 % de celui du fonds actions Europe, tandis qu’après un triplement depuis le début de l’année à quelque 250 millions d’euros, les actifs gérés dans le Petercam L Bonds Government Sustainable, un fonds de «govies», s’inscrivent dans un encours obligataire de 8 milliards d’euros.
Les hedge funds quantitatifs risquent d’enregistrer en octobre leur plus mauvaise performance depuis le début de la crise financière, les gérants ayant fait des paris perdants sur de nombreuses classes d’actifs, y compris les obligations, les devises et les matières premières, rapporte l’agence Reuters.A la date du 25 octobre, les fonds CTA affichaient une perte de 5,6%, ce qui serait la plus forte baisse depuis août 2007, selon le sous-indice CTA Trend de Newedge.
Le groupe financier de Taiwan SinoPac vient de recruter l’ancien CEO d’Oppenheimer Investments Asia, Steve Bernstein, pour diriger une nouvelle plate-forme de services de gestion de portefeuille qui sera installée à Hong Kong, rapporte Asian Investor.La plate-forme devrait entrer en activité le 1er décembre, a précisé Steve Bernstein qui compte recruter pour assurer son fonctionnement et son développement. Les actifs de SinoPac Financial Holding s'élèvent à quelque 34 milliards de dollars.
A l’occasion de la réunion trimestrielle lundi portant sur l’analyse macro-économique et la stratégie d’investissement de Carmignac Gestion au troisième trimestre, Rose Ouahba, responsable de l'équipe taux est revenue sur la gamme de fonds de la société de gestion en précisant que, concernant l’expertise taux, une offre dans le domaine de la dette émergente manquait encore à l’appel. Ce «vide» pourrait être comblé prochainement si l’on en croit Eric Helderlé, directeur général délégué. Ce dernier a en effet indiqué hier dans Fund Web que Carmignac Gestion envisageait de lancer un fonds de dette émergente destiné aux investisseurs européens. Mais d’abord, il lui faut trouver des gérants idoines, a-t-il précisé. Avec quatre professionnels, Rose Ouahba dispose actuellement de l'équipe la plus importante, Charles Zerah étant fund manager du fonds Carmignac Global Bond.
Le niveau de sophistication appliquée à la due diligence opérationnelle par les investisseurs institutionnels dans les hedge funds a considérablement augmenté, selon une étude européenne réalisée par la Deutsche Bank auprès de professionnels des fonds de fonds et de consultants, représentant plus de 411 milliards de dollars d’actifs sous gestion.Les institutionnels exigent des gérants de hedge funds une beaucoup plus grande transparence, souligne l'étude qui précise que depuis la crise financière, les équipes de due diligence opérationnelle jouent un rôle de plus en plus important, 73% des fonds de fonds et 80% des consultants ayant mis en place des équipes dédiées qui opèrent séparément du processus de due diligence appliqué à l’investissement. Au cours des 18 à 24 derniers mois, les équipes de due diligence opérationnelle ont mis leur veto sur des investissements pour notamment un manque de supervision indépendante, un déficit de transparence, des problèmes de valorisation ou encore une implication insuffisante en termes de capitaux engagés des associés gérants dans leurs fonds. Cela dit, l'étude relève que si les investisseurs disposent désormais de techniques d'évaluation beaucoup plus poussées, les hedge funds ont aussi répondu à leurs nouvelles exigences en accroissant dans de fortes proportions leur niveau de transparence.