Nos articles d’actualité et d’analyse sur les projets d’investissement d’un point de vue macro comme micro, au niveau des entreprises comme des acteurs financiers.
Sur les dix premiers mois de l’année, la stratégie sur l’or de Tocqueville Asset Management continue de progresser dans un environnement très volatil. Les actifs sous gestion s'établissaient fin octobre à environ 3,3 milliards de dollars, contre 2,7 milliards de dollars à fin décembre 2011, a indiqué le 13 novembre Doug Groh, co-gérant du portefeuille sur l’or, de passage à Paris.La collecte nette s’est élevée à environ 450 millions de dollars, dont un gros mandat d’un peu plus de 250 millions de dollars en Europe, le reliquat provenant de l’effet marché. Les investisseurs dans la stratégie sont encore à 70% des particuliers mais les institutionnels sont de plus en plus intéressés par l’or dans une perspective de diversification. Selon Doug Groh, le métal jaune dispose d’atouts importants : après avoir enregistré une moyenne de 1.650 dollars l’once au cours du premier semestre 2012, l’or pourrait progresser autour de 1750 dollars au cours des prochains mois pour ensuite s’approcher, voire dépasser son sommet de 2.300 dollars. Autrement dit, l’or affiche encore un bon potentiel de croissance qui dépendra pour beaucoup de l'évolution des taux, souligne le gérant. Parmi les autres facteurs de soutien de l’or, Doug Groh souligne le niveau très bas des réserves d’or des banques centrales et la volonté des pays émergents d’accroître leurs réserves. Le Mexique a ainsi porté ses réserves d’or à 4,3% de ses réserves totales au troisième trimestre 2012 contre 3,5% en 2011, le pourcentage étant de 15,4% pour la Turquie contre moins de 11% en 2011. Les portefeuilles sur l’or comportent généralement autour de 35 mines d’or, certains portefeuilles comportant jusqu'à 65 lignes en raison de l’intégration de petites sociétés en phase d’exploration ou de développement offrant de meilleures perspectives de valorisation que les grands groupes déjà établis. La performance depuis l’origine du fonds Tocqueville Gold s'élevait à 136,77% dividendes non réinvestis au 31 octobre 2012 contre 72,04% pour l’indice Philadelphia Gold & Silver.
Le nombre d’entreprises étrangères utilisant le yuan chinois comme devise est en forte augmentation depuis la récente introduction de nouvelles mesures de change pour les transactions avec la Chine, selon les Echos qui évoque une information du « China Daily ». D’après le quotidien chinois, qui cite des chiffres de Western Union, les entreprises françaises ayant recours à la devise chinoise ont augmenté de 30 % au deuxième trimestre par rapport aux trois premiers mois de 2012. Un exemple suivi par l’Australie avec une progression de 25 %.
48 % des fonds de pension britanniques envisagent d’investir dans de l’énergie verte, de l’immobilier social, de la microfinance ou des infrastructures dans les 12 à 24 mois qui viennent, selon un sondage réalisé auprès de 47 fonds de pension gérant 143 milliards de livres cité par le Financial Times Fund Management. Il s’agit du double des 23 % qui actuellement détiennent de tels investissements, selon Social Finance et Finethic.
L’indice Euronext IEIF REIT Europe a progressé de 5,2% au mois d’octobre tandis que l’indice Dow Jones Stoxx 50 enregistrait une performance de 0,4%, selon les chiffres publiés le 12 novembre par l’Institut de l’Epargne Immobilière et Foncière (IEIF). Depuis le début de l’année, cet indice enregistré un gain de près de 27%.L’indice Euronext IEIF SIIC France affiche un gain de 6,5%, alors que l’indice CAC 40 n’augmente que de 2,2%. Depuis le 1er janvier, cet indice marque une progression de près de 28%. Alors que les foncières françaises ont publié leurs résultats du troisième trimestre 2012, les investisseurs semblent plus que jamais confiants en l’avenir de la pierre papier.
Au cours des deux dernières années, les fonds monétaires ont ajusté de 20% leur allocation géographique, ce qui représente un montant d’environ 100 milliards d’euros, selon une enquête que vient de publier l’agence d'évaluation financière Fitch Ratings.Les fonds monétaires ont délaissé l’Europe périphérique, les Etats-Unis et le Royaume-Uni au profit de l’Europe, des pays nordiques et dans une moindre mesure, les émetteurs asiatiques et du Moyen-Orient. Les fonds monétaires maintiennent toutefois des expositions importantes aux émetteurs européens, le portefeuille moyen étant exposé à 75% à l’Europe.
Peu après la présentation par Fidelity Worldwide Investments de son logiciel de pilotage des portefeuilles SAM (lire Newsmanagers du 9 novembre), sa filiale FFB (FIL Fondsbank) a annoncé le lancement de l’outil en ligne qui sert de base au SAM, le Modellportfolio-Tool. Ce dernier offre une solution intégrée accessible sur le site Internet de la FFB et qui permet aux CGPI ainsi qu’aux gestionnaires de fortune de mettre en œuvre facilement et de manière automatisée leurs propres stratégies de gestion. De ce fait, les portefeuilles de plusieurs clients dont les attentes sont similaires peuvent être administrés de manière centralisée.
La Frankfurter Allgemeine Zeitung rapporte que les émetteurs ont découvert à la faveur de la controverse dans l’opinion publique sur le manque de 220.000 places de crèche en Allemagne que ces structures (les Kita) peuvent constituer un thème d’investissement. Ainsi Aviarent Capital Management a levé 50 millions d’euros auprès d’investisseurs institutionnels pour le Kita-Fonds Kinderwelten I. Habona Invest a également mis au point un fonds spécialisé, mais qui n’a pas encore obtenu l’agrément de la BaFin.
56 % des investisseurs italiens considèrent les marchés émergents comme plus risqués par rapport aux économies européennes développées, selon un sondage de Gfk Eurisko réalisée pour le compte de Goldman Sachs Asset Management et relayée par Fondionline. La majorité des Italiens estime que les pays développés ont des fondamentaux macroéconomiques plus solides (70 %), des niveaux de consommation interne plus élevés (59 %) et des devises plus fortes (70 %) que les économies émergentes. Au total, 90 % des interviewés n’ont pas l’intention d’augmenter (ou diminuer) leurs investissements dans les marchés émergents.
Au 30 juin 2012, ING Investment Management avait retrouvé ses encours d’un an auparavant sur les portefeuilles de dette émergente, soit 12 milliards d’euros. Cela masque toutefois le fait qu’après la correction intercurrente sur les marchés la collecte nette depuis le début de cette année, à fin octobre, se situe aux alentours de 2 milliards d’euros. Pour la dette émergente en monnaie locale, qui représente environ 5,5 milliards de dollars sur les 15 milliards de dollars d’encours, la collecte nette a été d’environ 500 millions d’euros, a expliqué à Newsmanagers Raoul Luttik, gérant de portefeuille en chef pour la dette émergente en monnaie locale. A cela on peut ajouter aussi quelque 6-6,5 milliards de dollars de poches émergentes dans les divers produits d’allocation.Pour ce spécialiste, les obligations souveraines conservent malgré tout un bon potentiel avec certes une marge de baisse des taux mais des rendements «décents», toujours supérieurs à celui des «govies» des pays industrialisés. Raoul Luttik est également «modérément positif», sur le moyen terme, pour l’aspect revalorisation des monnaies locales contre les devises «dures». Depuis le début de l’année, les portefeuilles ont surperformé l’indice GBI-EM de 95-100 points de base et l’indice ELMI+ d’environ 170 points de base.ING IM aligne actuellement 33 personnes dans les stratégies de dette émergente, un effectif réparti sur les trois zones horaires (Singapour, La Haye et Atlanta). Le gestionnaire n’a pas encore dans sa gamme de fonds dédié spécifiquement à la dette émergente corporate en monnaie locale, mais le dossier est à l'étude. Actuellement, l’offre couvre la govies et les corporates en devises dures ainsi que les obligations souveraines et la duration courte en monnaies locales. Le fonds patrimonial (allocation d’actifs) coiffe ces quatre pôles.Actuellement, Raoul Luttik, dont l'équipe suit une quinzaine de pays au-delà des 23 figurant dans l’indice ELMI+, privilégie le real et les taux brésiliens, le peso chilien, le peso colombien et le nouveau sol péruvien. Il surpondère la Russie, le won sud-coréen, le ringgit malais, les taux philippins et indonésiens, ainsi que les taux nigérians, mais aussi les titres israéliens. En revanche, l'équipe sous-pondère la République tchèque et sa couronne, de même que la Hongrie.
Annoncée en début de semaine dernière, l’augmentation du flottant de Partners Group a été mise en œuvre dans le cadre d’une procédure de book building accélérée. Le prix des actions mises à disposition par les fondateurs et actionnaires principaux Marcel Erni, Alfred Gantner et Urs Wietlisbach a été fixé à 183 francs suisses et 3,3 millions d’actions ont été placées à ce prix unitaire, a annoncé le groupe dans un communiqué publié le 9 novembre.La fourchette de prix d'émission avait auparavant été fixée entre 180 et 185 francs suisses. L’offre a suscité un large intérêt au niveau mondial et a été sursouscrite deux fois, précise Partners Group. Partners Group avait auparavant annoncé que ses fondateurs et actionnaires principaux voulaient libérer 300 millions de francs suisses pour des investissements directs en collaboration avec les clients. Par ailleurs, plusieurs actionnaires actuels et potentiels avaient manifesté leur intérêt pour une augmentation du flottant. La société pourra maintenant investir au moins 300 millions de francs suisses.
Le CFO Forum européen, qui regroupe les directeurs financiers des principaux groupes d’assurances européens dont il défend les intérêts notamment sur le front réglementaire, a annoncé le 9 novembre la nomination du directeur financier du groupe Axa, Gerald Harlin, à la présidence de l’association.Il prend la succession d’Oliver Bäte, CFO du groupe Allianz appelé à occuper d’autres fonctions au sein du groupe Allianz à compter du 1er janvier 2013.
Le Center of Applied Research de State Street a réalisé une vaste étude sur l'évolution ultérieure du métier de la gestion d’actifs sur la prochaine décennie. A partir d’'un sondage auprès de 2.725 investisseurs, 403 gestionnaires et officiels mené en coopération avec l’Economist Intelligence Unit, Scorpio Partnership et TNS Finance Amsterdam dans 14 pays pour le retail, les responsables ont identifié un changement fondamental dans les comportements, à savoir qu'à l’avenir, le vrai benchmark, ce sera l’investisseur.Les réponses ont permis de déterminer un élément fondamental, à savoir que la notion de performance n’est plus un modèle "à taille unique». La gestion d’actifs doit évoluer en direction d’un concept de performance personnalisée. La performance relative calculée actuellement par rapport aux «peer groups» ou aux indices peut certes servir l’intérêt des gestionnaires, mais la conception pour l’investisseur est plus complexe, reflétant son propre panachage de recherche d’alpha et de génération de beta, de protection à la baisse, de contrainte d’actifs et de gestion des revenus.Pour relever ce type de défis, la profession aura besoin de bien appréhender le rôle de l’environnement géographique local dans les systèmes de prise de décision. Il lui faudra aussi simplifier son modèle de fourniture tant au niveau du secteur que de l’organisation, afin de simplifier l’offre et de réorienter les priorités stratégiques pour répondre aux attentes les plus fortes des investisseurs, la performance personnalisée. Enfin, l'étude met en exergue le fait que les gestionnaires devront redéfinir la formule de rendements stables pour tenir compte des objectifs de performance individuels des investisseurs, aligner les commissions sur la valeur apportée au client et faire preuve de la plus complète transparence de manière à ce que l’investisseur puisse véritablement reconnaître cette valeur.
Malgré les assurances de Barack Obama, réélu le 6 novembre à la présidence des Etats-Unis, selon lesquelles «le meilleur est encore à venir», les investisseurs sont surtout restés attentifs aux problèmes en suspens : la dette américaine et les difficultés de la zone euro à sortir de la crise.Dans ce contexte, les fonds monétaires ont collecté plus de 50 milliards de dollars durant la semaine au 7 novembre tandis que les fonds obligataires enregistraient une collecte nette de près de 10 milliards de dollars, selon les estimations communiquées par EPFR Global. Depuis le début de l’année, les fonds obligataires ont drainé plus de 400 milliards de dollars. Les fonds actions ont terminé la semaine sur une collecte de 1,12 milliard de dollars, les fonds à dividende attirant plus de 900 millions de dollars malgré les risques liés à l'évolution de la fiscalité aux Etats-Unis après la victoire de Barack Obama. A noter que les fonds dédiés au secteur financier ont enregistré une collecte de près de 1 milliard de dollars durant la semaine sous revue.
Havas Worldwide Paris et InfoPro, qui organise le salon Actionaria, ont annoncé le 9 novembre la publication du «Livre Blanc pour la promotion de l’actionnariat individuel et salarié» avec pour objectif de proposer des solutions aux décideurs économiques et politiques qui, si elles sont mises en oeuvre, «permettront de restaurer les liens de confiance entre les Français et la Bourse et surtout à ces derniers, de jouer leur rôle dans la croissance économique».Les 23 experts qui ont rédigé ce document ont été guidés par quatre objectifs principaux : - Contribuer au développement économique de la France par l’investissement citoyen - Rajeunir et développer l’actionnariat individuel et salarié - Encourager l’investissement de long terme - Inciter les Français à se constituer un patrimoine diversifié en vue de la retraite Les 5 propositions du Livre Blanc 1. Créer un PEI, Plan d’Epargne Investissement - Accessible dès l’âge de 16 ans, ce PEI pourrait se substituer au PEA. Il serait composé d’actions de grandes entreprises mais également de PME. Il aurait une durée minimale de détention de 12 ans, et un plafond fixé à 200 000 euros. Tout retrait au terme des 12 ans n’empêcherait pas de nouveaux versements. Il serait destiné au financement des risques sociaux individuels : retraite et dépendance. La dénomination « investissement » permettrait en outre d’éviter les connotations négatives liées aujourd’hui au mot « action » et d’inscrire les épargnants dans une culture plus entrepreneuriale autour de la notion d’investissement citoyen. 2. Se doter de moyens réglementaires et fiscaux pour considérer l’investisseur comme un partenaire sur le long terme - Prévoir, par la réglementation, que toute détention d’actions sur le long terme doit être encouragée à l’aide de l’outil fiscal - Rémunérer fiscalement le risque : les placements risqués devront être moins fiscalisés que les autres. - Encourager la détention d’actions au nominatif qui est le seul moyen en l’état pour les sociétés cotées de connaitre leurs actionnaires et favoriser ainsi une bonne communication tout en récompensant leur fidélité (dividende majoré). - Généraliser le droit de vote double, si une durée minimale de détention des actions est atteinte. - Moduler, pour l’actionnariat salarié, le forfait social en fonction de la durée de détention. - Se servir de l’actionnariat salarié comme un levier d’accès du plus grand nombre à la Bourse, en encourageant les entreprises cotées à lancer des plans d’actionnariat salariés. Les entreprises devront délivrer à leurs salariés actionnaires la même information que celle fournie aux actionnaires individuels. A ce titre, le dispositif ne devrait plus être de la responsabilité unique de la direction des ressources humaines, mais bien aussi de la direction générale, de la direction financière et de la direction de la communication. 3- Développer la pédagogie de l’investissement - Offrir une place plus grande à la culture entrepreneuriale et à l’investissement dans les médias du service public aux heures de grande écoute. - Instaurer le principe d’une pédagogie de l’investissement dès l’enseignement secondaire. - Encourager l’émergence de clubs d’investissements notamment dans les grandes écoles et universités. - Imposer aux intermédiaires financiers de proposer systématiquement à leurs clients, dès l’ouverture d’un compte titres, une formation minimale à la Bourse. - Déduire des plus-values éventuelles les actions de formation, abonnements à la presse en lien avec l’investissement dans les sociétés… - Amplifier le rôle pédagogique des journaux patrimoniaux. - Accroitre le suivi des PME par la presse et les analystes financiers 4- Développer la démocratie actionnariale - Donner les moyens aux actionnaires investisseurs d’exercer leurs contrôles et délégations. - Encourager les sociétés cotées à aller plus systématiquement à la rencontre des actionnaires. - Donner accès aux Assemblées Générales au plus grand nombre par une généralisation du vote électronique et l’obtention gratuite auprès des intermédiaires financiers des documents de participation, dont la liste des résolutions. - Encourager la transformation des Assemblées Générales en un lieu de dialogue, de communication et de pédagogie. - Inciter les entreprises cotées à fournir des éléments, au-delà des informations financières par principe sur les exercices passés, sur leur stratégie et leurs perspectives, en toute transparence afin de permettre à leurs actionnaires de les accompagner sur le long terme. - Permettre aux actionnaires individuels d’être représentés dans les conseils d’administration, avec le développement d’administrateurs indépendants, dont le statut ne serait pas lié à leur appartenance ou non à la société, mais bien selon des modalités de leur choix. Leur candidature émanerait ainsi d’instances autres que celles de la société cotée. - Encourager les instances de représentation des actionnaires individuels. 5- Stabiliser la fiscalité - Favoriser l’investissement citoyen par des mesures fiscales afin que les français contribuent directement à la reprise économique de leur propre économie. - Assurer la stabilité des engagements fiscaux. L’Etat devrait s’engager jusqu’au terme des contrats concernés, sans rétroactivité et dans le respect de la parole donnée lors de la création des produits d’investissement. Toute action contraire serait une violation de cette parole.
L’indice de référence du secteur des hedge funds calculé par Lyxor a reculé de 0,58% en octobre, ce qui ramène sa performance depuis le début de l’année à 1,56%.Neuf des stratégies de l’indice sur quatorze ont terminé le mois dans le vert, entre autres le Lyxor Long/short Credit Arbitrage qui affiche un gain de 1,66% sur le mois et de 8,17% depuis le début de l’année et le Lyxor Fixed Income Arbitrage qui a progressé de 0,51% sur le mois et de 8,76% depuis le début de l’année. L’indice le moins performant a été le Lyxor CTA Long Term qui a perdu en octobre 3,58% et qui accuse un repli de 7,08% depuis le début de l’année.
Le réseau des Principes pour l’investissement responsable (PRI) des Nations Unies a publié le 8 novembre un document de consultation sur les hedge funds afin d’aider les investisseurs signataires des PRI à mieux comprendre les risques associés avec certaines stratégies et instruments utilisés par les hedge funds ainsi que l’implication de ces outils pour la performance des portefeuilles et le marché.Ce document répond à l’intérêt croissant des signataires des PRI pour les relations entre l’investissement responsable et les stratégies et instruments d’investissement dans la gestion alternative, y compris le trading à haute fréquence, le levier, les ventes à découvert et l’utilisation des dérivés par les gérants de hedge funds. «De nombreux signataires affichent des allocations significatives dans des hedge funds et les PRI comptent un nombre croissant de signataires gérants de hedge funds. Toutefois, il n’existe pas de consensus évident sur ce que le statut d’investisseur responsable dans un hegde fund implique réellement», remarque Rob Lake, directeur de l’investissement responsable au sein des PRI.
En Allemagne, Fidelity Worldwide Investments vient de mettre à disposition des CGPI une solution complète pour la gestion de fortune individuelle, SAM (pour Systematisches Anlage-Management) couvrant le conseil ainsi que la constitution et la gestion de portefeuille, l’administration de compte, la documentation et le reporting.Le SAM couvre 8.000 fonds de 220 sociétés de gestion, dont il extrait les meilleurs (au moins 4 étaoiles Morningstar) pour chaque classe d’actifs. La composition des portefeuilles est révisée trimestriellement et l’allocation est réajustée une fois par an en fonction du profil de risque. Vers la fin de la période d’investissement, le risque est réduit par un transfert vers des produits monétaires.Pour le CGPI, note Fidelity, cette formule présente l’avantage non seulement d’un gain de temps mais également celui de réduire son risque réglementaire compte tenu du module standardisé de conseil à la clientèle, étayé par une documentation détaillée.Le SAM est adaptable à chaque profil de clientèle ; il est accessible pour des portefeuilles à partir de 10.000 euros. Le droit d’entrée est de 3 % et la commission de gestion se situe à 1 % maximum, plus la TVA.
Les fonds de pension britanniques détiennent davantage d’obligations que d’actions pour la première fois depuis l’apparition du concept du culte des actions dans les années 1950, rapporte le Financial Times. Le Pensions Regulator, qui compile les données de 6.316 plans de retraite à prestations définies, indique que les fonds britanniques détiennent 43,2 % d’obligations contre 38,5 % d’actions.
Les particuliers fortunés européens ont augmenté de 58 % leur exposition aux investissements responsables et durables ces deux dernières années à 1.150 milliards d’euros, montre la troisième étude d’Eurosif sur le sujet réalisée en partenariat avec la Banque Sarasin.Et ce, alors que le patrimoine total global de ces investisseurs – appelés en anglais high net worth individuals – n’a augmenté que de 18 % sur la période.Cette croissance a été principalement alimentée par les flux de nouveaux capitaux de la part des particuliers fortunés (44 %) et par le renforcement de l’allocation investissements durables et responsables des investisseurs existants (37 %). D’ailleurs, la proportion d’investisseurs aisés plaçant plus de la moitié de leurs actifs financiers dans des solutions d’investissement durable et responsable a doublé ces deux dernières années, atteignant ainsi 25% des personnes interrogées. Les stratégies de sélection positive (telles que la méthode best-in-class) et les fonds d’investissement thématiques restent les plus utilisés. Les thèmes d’investissement les plus populaires sont les énergies renouvelables, l’eau et les technologies vertes.L’investissement solidaire ou impact investing, couvert pour la première fois par l’étude, est également populaire chez les particuliers fortunés : la moitié des personnes interrogées y ont recours.L’étude montre par ailleurs que le profil type de l’investisseur fortuné responsable est une femme plutôt jeune, entrepreneur, au patrimoine financier très important. En ce qui concerne l’avenir, 87% des personnes interrogées continuent de prédire une hausse stable, voire forte, des investissements durables et responsables chez les investisseurs aisés, notamment parce qu’une portion croissante d’entre eux perçoivent ce genre d’investissement comme une discipline financière devant être intégrée à toutes les classes d’actifs.
Déprimés par les résultats mitigés des entreprises, les hedge funds ont perdu 1,9% au mois d’octobre, selon des estimations de Bloomberg. Conséquence de cette contre-performance, les hedge funds affichent un gain de seulement 1,1% depuis le début de l’année, alors que les actions dans le monde ont progressé dans le même temps de 13%.Les fonds macro ont perdu 0,6% en octobre et 1,3% depuis le début de l’année. Le fonds phare de Brevan Howard Management a ainsi cédé 0,2% sur le mois au 19 octobre, ce qui a réduit les gains depuis le début de l’année à 1,5%.Les fonds de multi-stratégies ont pour leur part perdu 2,5% le mois dernier et 7,1% depuis le début de l’année alors que fonds long/short equity ont reculé de 1,2%, ce qui a limité les gains depuis le début de l’année à 1,5%.L’indice des hedge funds est par ailleurs en recul de 11% par rapport à son pic de juillet 2007.