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Durant la deuxième semaine de novembre, les investisseurs ont été confrontés à un cocktail plutôt indigeste de mauvaises nouvelles macroéconomiques sur l’Europe, d’escarmouches sur le budget américain, d’instabilité politique au Japon et de violences persistantes au Moyen-Orient. Résultat, la semaine au 14 novembre s’est terminée sur une décollecte nette de plus de 7 milliards de dollars pour les fonds d’actions américaines, et de plus de 1 milliard de dollars pour les fonds d’obligations américaines à haut rendement, selon les estimations communiquées par EPFR Global.Au total, les fonds actions ont terminé la semaine au 14 novembre dans le rouge vif alors que les fonds obligataires drainaient 5,29 milliards de dollars. Les fonds monétaires ont subi des rachats pour un montant net d’un peu plus de 7 milliards de dollars et les fonds diversifiés ont affiché une décollecte de 1,12 milliard de dollars.
Les fonds de Franklin Templeton ont augmenté leur exposition aux obligations irlandaises de plus d’un tiers à au moins 8,4 milliards d’euros au troisième trimestre, rapporte le Financial Times. La société de gestion américaine contrôle ainsi environ un dixième du marché total des obligations gouvernementales irlandaises. La plupart de ces obligations sont aux mains des fonds supervisés par Michael Hasenstab, co-directeur du département obligataire international de Franklin Templeton.
Le réseau international des Principes pour l’investissement responsable a annoncé le 19 novembre la nomination de Fiona Reynolds en qualité de managing director.Dans le cadre de ce poste nouvellement créé, Fiona Reynolds sera responsable du développement de l’organisation et des activités au jour le jour. Elle devrait prendre ses fonctions à Londres en février 2013. Fiona Reynolds est actuellement CEO du Australian Institute of Superannuation Trustees, une organisation qui veille aux intérêts du secteur des fonds de pension australiens.
Selon les milieux financiers, rapporte la Börsen-Zeitung, db x-trackers (Deutsche Bank), qui s’était focalisé exclusivement sur la réplication synthétique, a désormais l’intention de proposer également des ETF à réplication physique qui seront cotés à Francfort, Londres et Milan à partir de fin 2012/début 2013. Dans un premier temps, l’offre se concentrera sur des versions à réplication physique des ETF sur le Dax, le FTSE 100, le S&P 500, l’Euro Stoxx 50 et le Nikkei 225, auxquels s’ajoutera un nouvel ETT physique répliquant l’Euro Stoxx 50 ex Financials. L’offre d’ETF à réplication physique sera progressivement élargie au fil des mois.
Plusieurs gérants de hedge funds vont perdre des centaines de millions de dollars si la fusion d’UPS et de TNT Express échoue, rapporte le Financial Times. Les fonds d’arbitrage de fusion se sont rués sur TNT cette année, anticipant des gains juteux alors que l’opération était sur le point d’être bouclée. Mais, depuis, la Commission européenne a émis des objections, à la surprise générale.
La société de gestion américaine Morgan Creek Capital Management renforce sa présence en Asie avec le recrutement d’Anand Prasanna en qualité de director, responsable de l'équipe «global investment». Il prendra ses fonctions le mois prochain et sera basé à Shanghai où Morgan Creek emploie désormais 8 professionnels de l’investissement.Anand Prasanna, qui travaillait précédemment chez le capital investisseur Squadron Capital, basé à Hong Kong, devrait concentrer ses efforts sur le marché indien. Les actifs sous gestion de Morgan Creek s'élèvent à environ 7 milliards de dollars.
Le groupe Standard Chartered a annoncé le lancement d’un indice sur le RMB qui devrait permettre de suivre le processus d’internationalisation de la devise asiatique, rapporte FinanceAsia.Standard Chartered indique que le RMB devrait devenir une monnaie de réserve internationale, ce qui justifie d’introduire un indice de ce type. L’indice va suivre quatre produits à Hong Kong, Londres et Singapour : les dépôts offshore libellés en RMB, les règlements internationaux, les obligations dim sum (yuan offshore) et les certificats de dépôt. En moins de deux ans, l’indice a progressé à 735 contre une valeur de départ de 100 fin 2010. Cette tendance devrait se poursuivre au cours des prochains mois.
La place financière de Londres souffre de la crise économique avec l’annonce de milliers de suppressions de postes mais aussi des scandales à répétition, à l’instar de celui du Libor, estime Les Echos. Alors que la conjoncture reste morose et que les bonus fondent, les régulateurs continuent de renforcer leur contrôle des activités financières.
Cinco Días rapporte que BlackRock a dépensé 236 millions d’euros pour acquérir 3,77 % de Telefónica Deutschland lors de la récente introduction en Bourse. Le gestionnaire américain est ainsi le deuxième plus gros actionnaire de la société, derrière Telefónica, qui en conserve 76,83 %. BlackRock détient aussi 3,76 % de Telefónica Espagne, ce qui représente actuellement 1,74 milliard d’euros. Il possède aussi 0,48 % de Telefónica Brasil et 1,56 % de Telefónica Tchéquie, pour au total 314 millions d’euros.
Miser contre le Japon n’a pas été payant dans la plupart des cas, mais les gérants de hedge funds américains sont de plus en plus nombreux à parier contre les grandes entreprises nippones comme Nippon Paper, Kobe Steel, Panasonic ou Sony, rapporte The Wall Street Journal. L’idée est que la santé de beaucoup d’entreprises japonaises surchargées de dette se détériore et que le coût de l’assurance contre la faillite, les CDS, ne reflète pas encore cette situation. Parmi les gestionnaires cités dans l’article figurent GAM Holding, SAC Capital Advisors et Scoggan Capital Management.
La Réserve fédérale américaine (Fed) a annoncé le 15 novembre qu’elle demandait aux plus grandes banques du pays de faire la preuve de leur capacité à résister à une récession forte dans le pays en 2013. C’est ce que montrent les trois «scénarios» publiés sur son site internet et qui vont servir de base pour les tests de résistance auxquels elles soumet actuellement les 19 plus grandes banques américaines.Le scénario de référence - qui ne reflète pas les prévisions de la Fed mais celles d'économistes du secteur privé - table sur une poursuite de la croissance économique dans les trois années à venir à un rythme moyen de 2,75% par an aux Etats-Unis.Un scénario intermédiaire retient l’hypothèse d’un affaiblissement de l’activité économique en Amérique, en Europe et en Asie, qui irait de pair avec une brusque poussée d’inflation aux Etats-Unis.Mais le scénario du pire, «hypothétique», insiste la Fed, retient l’idée d’une contraction du PIB américain «de près de 5% entre le troisième trimestre de 2012 et la fin de 2013" entraînant une remontée du taux de chômage de quatre points tandis que la zone euro, la Grande-Bretagne et le Japon seraient en récession et que la Chine, l’Inde et Taïwan connaîtraient une croissance économique faible.Aux termes de la loi de réforme de Wall Street de 2010, la Fed doit s’assurer de la capacité des 19 plus grandes banques américaines à absorber les pertes qu’elles viendraient à subir en pareil cas.
La société de gestion basée à Londres Sanlam Private Investments (SPI) vient de recruter Bruce Ely-Johnston en tant que responsable du développement, rapporte Investment Week.Bruce Ely-Johnston travaillait précédemment chez London & Capital Asset Management. Dans ses nouvelles fonctions, il sera chargé du positionnement stratégique de la société et de l’animation de l'équipe de vente.
Depuis la crise financière, les modifications de la réglementation américaine et l’aversion persistante au risque ont incité les fonds monétaires américains à accroître la liquidité de leurs portefeuilles dans des proportions significatives, selon une nouvelle étude de l’agence d'évaluation financière Fitch Ratings publiée le 14 novembre.A fin septembre 2012, les actifs liquides représentaient approximativement 45% du total des actifs, contre 20% environ à la fin 2006. L'étude relève que les fonds monétaires ont accru leur liquidité à trois occasions ces dernières années: tout d’abord lors de la crise financière, notamment après les tensions d’août 2007 qui ont affecté les véhicules dédiés (SIV) ainsi que le marché que le marché du papier commercial adossé à des actifs (ABCP), ensuite après la modification de la réglementation initiée par la SEC en 2010, et enfin à la mi-2011 lorsque la volatilité dans la zone euro a commencé à augmenter. Les autorités de marché sont très attentives à la capacité des fonds monétaires de faire face aux chos de marché et «une forte liquidité est importante pour répondre aux demandes de remboursement et à maintenir la confiance pendant les périodes de volatilité», souligne Roger Merritt, managing director et responsable du groupe d'évaluation Fund and Asset Manager chez Fitch. L’agence ajoute qu’il est peu probable que les fonds monétaires maintiennent des coussins de liquidité aussi élevés très longtemps dans la mesure où ils dépriment les rendements. Dès que la volatilité du marché diminuera, les fonds monétaires devraient s’intéresser à des possibilités d’investissement plus rémunératrices.
Après avoir déjà fait migrer six de ses fonds des indices MSCI vers leurs équivalents FTSE il y a plus d’un mois (lire Newsmanagers du 3 octobre), Vanguard a souscrit des licences pour deux indices canadiens de FTSE qui serviront de référence à de nouveaux ETF cotés à Toronto, a annoncé FTSE le 14 novembre. Il s’agit en l’occurrence du FTSE Canada High Dividend Yield Index et du FTSE Canada All Cap Real Estate Capped 25% Index.
Le fonds de pension de La Poste coréenne (62 milliards de dollars d’actifs sous gestion) vient de lancer un appel d’offres auprès de gérants de hedge funds locaux et internationaux pour l’attribution de mandats sur quatre stratégies, rapporte Asian Investor.La taille des allocations qui seront finalement attribuées n’a pas encore été déterminée.
Le gestionnaire de fortune Partners Group investit, avec son partenaire GP Investments, dans le groupe brésilien SBF Group. Ce dernier gère une chaîne de 200 magasins d’articles de sport au Brésil. Le montant de l’investissement de Partners Group n’est pas précisé dans le communiqué publié le 13 novembre. Après la transaction, le fondateur de SBF Group reste actionnaire majoritaire, président et CEO. La transaction doit être finalisée d’ici à la fin de cette année.Cité dans le communiqué, Gonzalo Fernandez-Castro, responsable Amérique Latine pour les investissements de private equity de Partners Group, note que SBF est très bien positionné et va profiter des perspectives de croissance à moyen terme au Brésil avec le Mondial de football en 2014 et les Jeux Olympiques en 2016.
Le niveau de confiance dans les perspectives de l'économie chinoise a atteint son plus haut niveau depuis trois ans, soutenant l’optimisme plus large sur l'économie mondiale et les marchés d’actions, selon la dernière enquête BofA Merrill Lynch réalisée entre les 2 et 8 novembre auprès de 248 participants représentant un encours cumulé d’actifs sous gestion de 695 milliards de dollars.Quelque 51% des investisseurs interrogés dans la région Asie-Pacifique, sur les marchés émergents et au Japon, estiment que l'économie chinoise devrait se renforcer au cours des douze prochains mois contre seulement 5% en octobre, soit un écart exceptionnel de 46 points de pourcentage.L’enquête suggère également que l’optimisme dans l'économie mondiale tend à prendre le dessus sur les craintes entourant le problème de la dette américaine. L'économie mondiale devrait se renforcer au cours des douze prochains mois, selon 34% des participants à l’enquête, son plus haut niveau depuis février 2011 et une progression de 14 points de pourcentage par rapport au mois précédent.. La dette américaine apparaît désormais comme le plus gros risque extrême selon 54% des du panel contre 42% en octobre.Dans ce contexte, l’horizon semble s'éclaircir pour les actions. En effet, 42% des participants indiquent vouloir vendre des obligations gouvernementales pour acheter des actions, contre 37% en octobre. L’enquête relève que, pour le cinquième mois consécutif, les investisseurs ont accru leur exposition aux actions tout en diminuant leur allocation en obligations. Un nouveau signe que la recomposition des portefeuilles en faveur des actions est peut-être bien engagée.
Maximilian Zimmerer, membre du directoire d’Allianz chargé du portefeuille d’investissements, indique à la Börsen-Zeitung qu’il souhaiterait doubler à 16 % la part allouée aux placements non cotés. Il est en revanche sceptique à l’encontre des obligations d’Etat allemandes.
Le fonds de pension des fonctionnaires du New Jersey, dont les actifs sous gestion s'élèvent à plus de 79 milliards de dollars, a fait appel à Scopia Fund Management pour la gestion d’un mandat de 150 millions de dollars dans un hedge fund actions long/short dédié aux petites et moyennes capitalisations, rapporte PIONline.Le fonds a également attribué un mandat de 400 millions de dollars à SONJ Private Opportunities Fund II, un fonds géré par BlackRock Private Equity Partners qui investit dans des stratégies de private equity dans le monde entier. Enfin, un mandat de 100 millions de dollars a été investi dans le Golden Tree Credit Opportunities Fund, un fonds de dette géré par Golden Tree Asset Management.
Crédit Mutuel Arkea, via sa filiale de Capital Investissement de long terme, ARKEA Capital Partenaire, a annoncé avoir investi 50 millions d’euros dans la holding du groupe Paprec, le leader indépendant du recyclage en France, à l’occasion de la recomposition de son actionnariat. Il s’agit de la seconde opération réalisée par Arkea Capital Partenaire depuis son lancement en octobre 2011.Crédit Mutuel ARKEA est désormais actionnaire de la holding de contrôle du groupe Paprec aux côtés des actionnaires familiaux historiques, le groupe Les Papiers de Presse et Paprec Entrepreneurs.