Nos articles d’actualité et d’analyse sur les projets d’investissement d’un point de vue macro comme micro, au niveau des entreprises comme des acteurs financiers.
L’encours de titres émis par les OPCVM non monétaires de la zone euro est ressorti en hausse à 6.454 milliards d’euros en novembre 2012, contre 6.372 milliards en octobre 2012, soit un gain de 82 milliards d’euros d’un mois sur l’autre, selon les statistiques communiquées par la Banque centrale européenne. Cette évolution s’explique essentiellement par une augmentation de la valeur des parts.Sur la même période, l’encours de titres émis par les OPCVM monétaires de la zone euro s’est établi à 946 milliards d’euros, sans changement par rapport au mois précédent.Les souscriptions nettes de titres d’OPCVM non monétaires de la zone euro sont ressorties à 25 milliards d’euros en novembre2012, tandis que les souscriptions nettes de titres d’OPCVM monétaires se sont établies à 2 milliards.En ce qui concerne la ventilation par stratégies de placement, le rythme de progression annuel des titres émis par les fonds «obligations» est ressorti à 11,5% en novembre2012 et les souscriptions nettes se sont élevées à 25 milliards d’euros. S’agissant des fonds «actions», le taux de variation annuel est ressorti à ‑0,9% et les rachats nets à 4 milliards d’euros, respectivement. Pour les fonds «mixtes», le taux de croissance s’est établi à 2,7% et les souscriptions nettes à 4 milliards d’euros.
Le groupe allemand Linde a annoncé dans un communiqué boursier du 22 janvier avoir reçu le 18 janvier notification par BlackRock Advisors Holdings que ce gestionnaire américain a franchi à la baisse, le 14 janvier, le seuil de 5 % du capital de Linde AG et que sa participation était revenue à cette date à 4,996 %.
Des représentants de l’économie helvétique, des investisseurs institutionnels et des conseillers en droit de vote ont publié des «Lignes directrices pour les investisseurs institutionnels en vue de l’exercice des droits sociaux dans les sociétés anonymes». «Ils émettent ainsi un signal en faveur d’une autorégulation ciblée», souligne la fondation Ethos, l’une des signataires. Les autres «éditeurs» des lignes directrices sont economiesuisse, l’Association suisse des banquiers, le fonds de compensation Assurance-vieillesse et survivants (AVS), l’Association suisse des banquiers et Swiss Holdings.Le document rassemble les meilleures pratiques dans le domaine considéré et complètent le Code suisse de bonne pratique pour le gouvernement d’entreprise qui concerne les entreprises cotées en Bourse."Les lignes directrices font partie des instruments d’autorégulation auxquels les investisseurs institutionnels et conseillers en droit de vote peuvent souscrire volontairement, s’ils sont d’accord avec les principes énoncés. Il reste néanmoins possible de s’écarter de certaines règles (principe du comply or explain)», précise le communiqué.
Après une année 2012 peu dynamique dans l’Hexagone, les perspectives ne s’annoncent guère meilleures en 2013 pour le capital-investissement, rapporte Les Echos. Alors que les montants investis ont reculé de 47 % en valeur en 2012, tombant à 5 milliards d’euros, ils pourraient encore reculer de 25 % en 2013, selon les prévisions des analystes de Xerfi.Si le capital-investissement joue un rôle de premier plan dans le financement des PME, avec aujourd’hui 5.000 entreprises en portefeuille, il souffre d’un contexte économique défavorable. «Les fonds investissent moins car l’accès à la dette est de plus en plus problématique, les actifs restent chers et les perspectives volatiles. Il y a de ce fait beaucoup d’attentisme», explique Guillaume Kuperfils, avocat associé au cabinet parisien Mayer & Brown, spécialisé dans le capital-investissement. «Et un nouveau durcissement des conditions d’exercice se profile», note Xerfi.
La société de gestion basée à Hong Kong The Pacific Group a décidé de convertir un tiers de ses actifs dans les hedge funds en or physique, rapporte Bloomberg. La société créée par un ancien trader de PaineWebber parie sur une hausse des prix de l’or liée à la politique accommodante des banques centrales.Pacific Group a acheté pour 35 millions de dollars de lingots d’or.
Calstrs, le deuxième fonds de pension aux Etats-Unis, a identifié deux autres fabricants d’armes dans son portefeuille, après la tuerie dans une école américaine le mois dernier, rapporte le Financial Times Fund Management. Il s’agit de Sturm & Ruger et Smith & Wesson. “Ces participations représentent moins de 10 % de nos transactions quotidiennes en actions”, précise Ricardo Duran, de Calstrs. Elles s’ajoutent aux 2,4 % dans Freedom Group, fabricant de l’arme utilisée dans le massacre, qui est en train d’être vendu par son propriétaire, Cerberus, après des pressions de Calstrs.
Primonial REIM a acquis, pour le compte de l’un de ses fonds SCPI – OPCI, un immeuble de bureaux situé dans le quartier commercial Bercy II, à Charenton-le-Pont (94).Situé avenue Charles-de-Gaulle, cet ensemble livré en 1991 développe 10.269 m² et 198 parkings ; il est entièrement loué à une banque française dans le cadre d’un bail ferme de 6 ans.Le montant de l’investissement s'élève à environ 40,4 millions d’euros. La transaction a été réalisée par le département investissement de BNP Paribas Real Estate.
Dans son rapport mensuel de janvier, la Bundesbank constate que les fonds d’investissement dont les parts sont détenues principalement par des particuliers ont davantage tendance que les autres fonds à utiliser les souscriptions pour se constituer des matelas de liquidités afin de pouvoir mieux faire face à des demandes de rachat dans les phases de tensions accrues.Par ailleurs, la banque centrale allemande estime que depuis le début 2007 jusqu’à fin septembre 2012, les investisseurs institutionnels ont confié 237 milliards d’euros d’argent frais aux fonds institutionnels (Spezialfonds), les assureurs étant les plus actifs dans ce domaine.
Les marchés émergents ne sont pas un havre de sécurité. Alors qu’ils font souvent partie des thèmes d’investissement pour 2013, les marchés émergents ne suscitent pas l’enthousiasme chez M&G. Selon Anthony Doyle, investment specialist director chez M&G, qui était le 18 janvier de passage à Paris, l’heure est à la circonspection du côté des marchés émergents, notamment en ce qui concerne la sphère souveraine. Les économies émergentes se portent plutôt bien, reconnaît Anthony Doyle, mais les valorisations sont souvent en avance sur les fondamentaux. Donc, prudence. En outre, certains marchés, et pas des moindres, suscitent quelques inquiétudes. Entre autres la Chine dont la croissance pourrait revenir sur un rythme plus modéré de 5% à 7% alors que l’inflation se maintient à des niveaux élevés. La Chine ne peut pas en outre continuer à fonder son développement sur le crédit et doit passer à un modèle de croissance tirée par la consommation. Ces réserves n’interdisent pas toutefois d’investir sur certaines classes d’actifs comme les obligations corporate émergentes.Autre préoccupation, l’inflation qui, sinon dans l’immédiat du moins à moyen terme, devrait revenir sur le devant de la scène, insiste Anthony Doyle qui relève que l’inflation ne semble plus figurer en tête des préoccupations des banquiers centraux qui s’inquiètent plutôt de l’anémie de la croissance et de la montée du chômage. Par ailleurs,Anthony Doyle, qui rappelle au passage la célèbre formule de Milton Friedman selon laquelle «l’inflation est toujours et partout un phénomène monétaire», estime que le gonflement de la masse monétaire, alimenté par des assouplissements quantitatifs jamais vus, devrait être à terme corrigé.
Les fonds d’actions ont terminé la semaine au 16 janvier sur une collecte nette de 7,19 milliards de dollars grâce à l’engouement des investisseurs pour les actions émergentes, selon les dernières estimations communiquées par EPFR Global. Les fonds d’actions émergentes globales ont notamment enregistré une collecte nette de 3,7 milliards de dollars.Les fonds obligataires, qui ont aussi bénéficié d’une contribution singificative des obligations émergentes, ont de leur côté enregistré une collecte nette de 6,95 milliards de dollars, ce qui porte à plus de 13 milliards de dollars la collecte des deux premières semaines de l’année.
Jürgen Fitschen, co-président du directoire, a annoncé à l’occasion du salon de l’agriculture Grüne Woche à Berlin que la Deutsche Bank va reprendre ses transactions sur les dérivés agricoles, rapporte Die Welt.Cette activité avait été suspendue en mars 2012 dans l’attente des résultats d’une étude qui devait confirmer ou infirmer que ces instruments contribuent par le jeu de la spéculation à faire augmenter artificiellement les prix des denrées alimentaires et aux famines.Aucune preuve indiscutable de cette thèse n’a pu être dégagée, et l’avantage de ces dérivés consiste à permettre aux agriculteurs de se couvrir contre les baisses de prix et de mieux planifier leur offre.Cette décision de la Deutsche Bank a été immédiatement critiquée par l’ONG Food Watch, qui parle de conduite totalement irresponsable.
Une étude réalisée par l’agence Kommalpha pour le compte de l’association allemande BVI des sociétés de gestion montre que les 134 institutionnels interrogés (dont l’encours représente 380 milliards d’euros) souhaiteraient pouvoir réduire leur allocation aux fonds institutionnels spécialistes des produits de taux à 40 % contre 60 % actuellement, rapporte la Frankfurter Allgemeine Zeitung.Interrogés sur l’incidence de la réglementation, ils indiquent que leur allocation aux emprunts d’Etat tomberait à 9 % contre 18 % actuellement si les textes ne les obligeaient pas à investir dans cette classe d’actifs. De même, ils doubleraient à 24 % leur exposition aux actions et ils augmenteraient leur allocation aux fonds immobiliers, de private equity et d’obligations d’entreprises, au détriment des emprunts d’Etat, des Pfandbriefe et des actifs liquides comme les fonds monétaires.
Les villes allemandes offrent les meilleures perspectives d’investissement en 2013 sur le marché de l’immobilier commercial en Europe, selon une enquête annuelle publiée par ULI (Urban Land Institute) et PricewaterhouseCoopers (PwC).intitulée «Emerging Trends in Real Estate Europe 2013". Les quelque 500 spécialistes consultés dans le cadre de cette enquête estiment que les meilleures perspectives de croissance se trouvent à Munich et Berlin, devant Londres, Istanbul et une troisième ville allemande, Hambourg. Les investisseurs, qui continuent de favoriser les actifs refuge, estiment que les trois villes allemandes offrent un environnement micro-économique solide alors que leurs marchés immobiliers respectifs sont très résistants. Londres a progressé de sept places dans le classement 2013 des 27 villes les plus intéressantes sur le front de l’immobilier commercial en raison de la dimension, de la vigueur et de la liquidité de son marché. Paris reste stable à la sixième place, mais l'écart se creuse entre les actifs «prime» du centre ville et les actifs secondaires périphériques; viennent ensuite Zurich, Stockholm, Moscou et Varsovie qui, en dixième position, perd sept places. Sans surprise, les villes les plus mal classées continuent d’affronter les conséquences de la crise financière de 2008, entre autres Athènes, Lisbonne, Dublin, Madrid et Barcelone.
Koen Maes, global head of asset allocation strategy & funds, et Nadège Dufossé Blauwart, gérante d’actifs chez Dexia Asset Management, ont indiqué lors d’une présentation de l’allocation d’actifs pour 2013 à Paris le 18 janvier que leur maison surpondère actuellement les actions de 4-5 % et qu’elle affiche un penchant clair pour les actifs risqués.Les faveurs de Dexia AM vont aux actions européennes et émergentes alors que, compte tenu du beau parcours de 2012, la surpondération du haut rendement tend à s’estomper. A noter que si les économistes maison restent neutres sur le Japon, les fonds de Dexia AM sont déjà quelque peu surpondérés en valeurs nippones.Les stratégistes et les gérants de la maison sont également très favorables aux convertibles ainsi qu'à la dette émergente (qu’elle soit en monnaies «dures» et locales, souveraine ou d’entreprise) alors qu’ils sont nettement sous-exposés à la dette souveraine des pays développés, sauf peut-être à celle de périphériques européens comme l’Italie ou l’Espagne.. pour lesquels ils favorisent aussi les actions à vocation internationale dans les domaines du luxe et de l'énergie, par exemple.Concernant enfin les matières premières, les deux spécialistes refusent tout optimisme excessif.
Yves Maillot, qui présentait pour la première fois à la presse le 17 janvier la stratégie d’investissement de Natixis AM en tant que directeur des actions européennes, a fait part de ses convictions pour l’année 2013. Il s’est montré relativement optimiste dans la mesure où, dans un environnement macroéconomique difficile, un retour graduel des investisseurs sur les actions est possible. Yves Maillot a notamment insisté sur des éléments favorables comme des liquidités abondantes, des valorisations attractives ou l’attractivité des actifs à risques et la très forte baisse de la volatilité. De fait, Yves Maillot a rappelé que les flux constatés durant la première semaine 2013 ont atteint un niveau jamais constaté depuis 2007. «Voilà qui pourrait cependant augurer d’une petite correction à court terme, a néanmoins prévenu le responsable. En termes de performances, Yves Maillot envisage un gain moyen des actions européennes de 8 % à 15 %, avec un rendement de 4 % et une expansion des multiples (P/E) de 1 à 1,5 points. «Deux thématiques pourront être privilégiées cette année», a-t-il également précisé : «celle du dividende – les dividendes dépassant très largement les taux du crédit dans tous les secteurs, à l’exception de celui des assurances – et celle des opérations de fusions-acquisitions et de rachats d’actions - alors que les entreprises disposent désormais de bilans sains.» Enfin, le directeur de la gestion actions européennes a indiqué que 2013 devrait être l’année du retour du «stock-picking» et en particulier de la logique value. La croissance défensive devrait aussi recherchée «même si elle se paie cher», a indiqué Yves Maillot. Autre choix judicieux : les petites et moyennes capitalisations «qui génèrent une prime à moyen-long terme», a-t-il rappelé.
Pour poursuivre sa politique de croissance externe, Naturex a choisi de réserver à deux investisseurs privés une émission d’obligations convertibles pour un montant de 18 millions d’euros qu’elle vient de réaliser. Le FSI a souscrit à hauteur de 12 millions qui lui donneront droit à 2 % du capital du leader mondial des ingrédients de spécialité une fois converties, rapporte Les Echos. De son côté, Salvepar (groupe Tikehau Capital) a pris 6 millions d’euros.
Les stratégistes de Société Générale Private Banking (environ 18 milliards d’euros d’encours «français» contre moins de 17 milliards fin 2011) ont livré le 17 janvier une vue plus optimiste pour 2013, avec «un coin de ciel bleu». Le problème consiste à convaincre une clientèle toujours défensive que «le cash ne paie pas» tandis qu’inflation et fiscalité rongent les avoirs. «Il faut faire toucher du doigt au client que le temps de la diversification est venu, qu’il faut accepter de prendre du temps -cinq ans plutôt que trois mois- et aussi qu’il faut s’accommoder d’une hausse de la volatilité», a souligné Olivier Paccalin, le CIO.Positifs sur les actions depuis l’été, les spécialistes-maison préconisent à présent une surpondération de cette classe d’actifs (55 % dans un portefeuille équilibré théorique 50/50), mais avec une grande sélectivité, sachant que les européennes devraient surperformer les américaines et que SG Private Banking est très positif sur les marchés émergents, même si la typologie de ses clients ne l’autorise guère à allouer davantage que 5 % à ces titres.Sur le front obligataire, la maison continue de favoriser le haut rendement (plus l’européen que l’américain), alors qu’elle est sélective (neutre à sous-pondérée) en catégorie investissement et clairement négative sur le souverain. Mais le temps vient aussi de miser sur le retour des fusions-acquisitions, où «il faut cibler les cibles», rappelle Ollivier Courcier, stratégiste taux.
Au terme d’une année 2012 qui lui a permis d’accroître ses encours de près de 8 % à plus de 90 milliards d’euros et d’enregistrer une appréciable collecte nette auprès de la clientèle externe, Groupama Asset Management (GAM) affiche pour les trois mois à venir une confiance en matière économique et de marchés. Cet «optimisme prudent» se traduit actuellement par une allocation de 55 % aux actions (notamment européennes et émergentes) et 45 % pour l’obligataire dans le cadre d’un portefeuille équilibré théorique 50/50.Antoine de Salins, directeur des gestions, a souligné le 17 janvier que le positionnement sur les actifs risqués est plus marqué en 2013, et que GAM favorise en matière obligataire les périphériques européens ainsi que le haut rendement tout en sous-pondérant les souverains allemands, américains et japonais.Cela posé, le CIO indique aussi que la maison «reste un petit peu en arrière de la main sur l’optimisme ambiant». La modicité des achats de couverture par le biais de la volatilité le rend perplexe et GAM restera prudent tant que les tensions en Europe n’auront pas été intégrées dans les cours.Claire Chaves d’Oliveira, directrice de la gestion actions, a pour sa part estimé que 2013 devrait être une «année de cicatrisation pour les actions» et que GAM revient sur les financières et les titres les plus cycliques, mais se montre réticent sur les défensives.Comme la maison est positive sur les actions et l’obligataire, les convertibles peuvent s’avérer aussi un bon choix. Cela posé, pour toutes les classes d’actifs, l’heure est plus que jamais à la sélectivité et à la différenciation.
Morningstar a annoncé le 17 janvier le lancement du Morningstar US Real Asset Index, un indice constitué d’un portefeuille diversifié d’actifs liquides qui fournissent une protection contre l’inflation, avec entre autres des titres du Trésor undexées sur l’inflation (TIPS), des Reits, des matières premières et des futures sur matières premières.L’indice comprend environ 40% de TIPS, 30% de futures sur matières premières, 15% de Reits et 15% de titres liés à des matières premières, qu’il s’agisse de groupes miniers par exemple ou de sociétés engagées dans le transport des matières premières. L’indice sera révisé sur une base semestrielle.
Dromeus Capital, un hedge fund créé l’an dernier pour profiter des actifs grecs dépréciés, a gagné plus de 40 % sur ses trois premiers mois, rapporte le Financial Times. D’autres hedge funds ont profité des opportunités en Grèce, mais Dromeus est le seul à être entièrement dédié à cela.