Nos articles d’actualité et d’analyse sur les projets d’investissement d’un point de vue macro comme micro, au niveau des entreprises comme des acteurs financiers.
La Bourse des produits structurés Scoach Suisse a enregistré des activités de négoce en recul par rapport à l’exercice record 2011. Le chiffre d’affaires réalisé à Zurich s’est inscrit en 2012 à 31,9 milliards de francs suisses (environ 26,4 milliards d’euros), soit un repli de 38,4% par rapport au résultat historique enregistré l’année précédente, selon un communiqué publié le 4 janvier par Scoach. Le nombre de transactions s’est contracté de 35,2% à 894.139. Un total de 45.023 nouveaux produits structurés ont été cotés, 14,1% de moins qu’en 2011.Pour ce qui est de Scoach à Francfort, le volume du négoce s’est inscrit en 2012 à 16,1 milliards d’euros, ce qui représente un recul de 18% par rapport à 2011. Un nombre total de 1,8 million transactions ont été exécutées, ce qui représente 34% moins qu’en 2011. Le volume moyen des ordres a augmenté de 25% pour s'établir à environ 9.000 euros par transaction, précise le communiqué. Avec un volume de transactions total de 42,6 milliards d’euros, Scoach figure néanmoins en tête des Bourses européennes et occupe la troisième place à l'échelle mondiale, derrière Hong Kong Exchange et Korean Exchange.
Le montant total des 544 transactions réalisées l’an dernier dans le domaine du Private Equity en Europe s’est élevé à 49,5 milliards d’euros, soit 21% de moins qu’en 2011 (63 milliards d’euros), selon la dernière étude publiée par le Centre for Management Buyout Research (CMBOR), et sponsorisée par Equistone Partners Europe et Ernst & Young. Sur les dix plus grosses opérations de l’année, seules deux ont été réalisées dans la zone euro.La France, qui était en tête du classement européen en 2011, passe à la troisième place, derrière le Royaume-Uni et l’Allemagne. La valeur des transactions en France est tombée à 6,2 milliards d’euros en 2012 contre 15 milliards l’année précédente. La valeur des transactions au Royaume-Uni a progressé l’an dernier à 19,4 milliards d’euros contre 14,6 milliards en 2011.Pour les auteurs de l'étude, le repli en France tient notamment à l’incertitude relative à la politique budgétaire du pays avant et après l'élection présidentielle. Après avoir prévu une modification, le gouvernement a finalement choisi de laisser inchangée la fiscalité du carried interest, mécanisme qui permet à des gestionnaires de capital-investissement de recevoir une partie des plus-values réalisées par leur société.Associé au sein d’Equistone Partners et cité dans le communiqué, Christian Marriott pense que cette incertitude a rendu le marché français prudent. Il estime néanmoins qu’on devrait commencer à voir un retour de la confiance dans le marché français du rachat d’entreprises.
Metacapital Management LP, la société de gestion alternative créée par Deepak Narula, figure en tête des meilleurs hedge funds de l’année 2012, rapporte l’agence Bloomberg. Sur les dix premiers mois de l’année, le Metacapital Mortgage Opportunities Fund, qui investit massivement dans les hypothèques des agences fédérales Fannie Mae et Freddie Mac, a dégagé un rendement de 37,8%, ce qui le place en tête du classement Bloomberg des 100 hedge funds les plus performants de l’année dont les actifs sous gestion s'élèvent à 1 milliard de dollars ou plus. Le hedge fund de Metacapital avait déjà enregistré une performance de 23,6% en 2011. Il affiche une progression de 520% depuis son lancement en juillet 2008.
Jochen Zeitz, administrateur de PPR et président du comité développement durable du conseil d’administration, plaide dans une entretien aux Echos pour l’instauration d’une économie de marché durable. «En Allemagne, nous parlons de notre modèle comme d’une économie de marché social. Nous devons passer à un modèle d'économie de marché durable, une économie libre mais avec des règles claires sur les façons d’opérer. Quand je parle de développement durable, ça veut dire que les entreprises doivent être financièrement viables bien sûr, mais aussi en harmonie avec les hommes et la nature, et non pas contre eux», explique Jochen Zeitz. «Je veux faire prendre conscience que la façon dont on fait des affaires n’est pas soutenable sur le long terme, tant pour la société en général que pour notre environnement», insiste Jochen Zeitz.
En attendant l’issue des négociations sur la dette américaine, les investisseurs ont joué la prudence durant les derniers jours de 2012 tout en continuant à favoriser les marchés émergents, notamment les actions asiatiques.Les fonds monétaires ont enregistré une collecte de plus de 40 milliards de dollars durant la semaine au 2 janvier alors que les fonds d’actions dans leur ensemble ont continué de collecter durant la période grâce aux investisseurs institutionnels tandis que la clientèle retail se désengageait, indique EPFR Global sans donner de montant. Le cabinet de recherche précise toutefois que les fonds d’actions émergentes hors Japon et les fonds d’actions émergentes globaux ont tiré leur épingle du jeu.Du côté des pays développés, les fonds d’actions américaines dans leur ensemble ont drainé un peu moins de 1 milliard de dollars, les ETF d’actions américaines attirant plus de 5 milliards de dollars alors que les fonds actifs subissaient une décollecte réduisant dans des proportions considérables ce montant.Du côté obligataire, la collecte s’est élevée à 2,29 milliards de dollars durant la semaine au 2 janvier, dont plus de la moitié dans les fonds d’obligations émergentes.
Les perspectives des gérants du Panel Crédits de L’Agefi sur les obligations d’entreprises montrent un renforcement de l’appétit pour la classe d’actifs en ce début d’année. Malgré l’apparition de premiers signes de surchauffe sur la dette des «corporates», environ 75% des panélistes continuent de surpondérer la classe d’actifs, contre 68% en décembre. Début juillet, ils étaient seulement 30% à privilégier les obligations privées avant le rally de septembre et octobre qui avait porté le niveau des émissions à des montants records.
Les fonds monétaires américains ont accru en novembre leur exposition aux banques de la zone euro pour le cinquième mois consécutif, selon l’agence d'évaluation financière Fitch Ratings.A fin novembre, les allocations dans les banques de la zone euro représentaient 13,7% du total des actifs des fonds monétaires américains, en hausse de 8% par rapport à fin octobre 2012. Durant la même période, les expositions aux banques allemandes et françaises se sont accrues de respectivement 26% et 6%. Malgré ces allocations en progression continue depuis quelques mois, l’exposition des fonds monétaires américains à la zone euro reste 60% en dessous des niveaux observés en mai 2011. Un retour à ces niveaux est peu probable dans l’immédiat, selon Fitch Ratings, compte tenu des efforts des régulateurs européens pour limiter le recours des banques au financement à court terme en dollars.
Le comportement d’investissement des hommes et des femmes diffère, notamment en matière de prises de risque, montre une récente étude conduite par l’association allemande des banques (Deutscher Bankenverband). Les femmes ont été 42 % à choisir des produits peu risqués, contre 34 % des hommes, selon l'étude. Ces derniers choisissent plus volontairement les actions, réputées plus risquées, que les investisseurs féminins. Les investissements en or attirent en revanche proportionnellement autant d’hommes que de femmes, précise Fondsprofessionell.
Les problématiques du développement durable, qu’il s’agisse des aspects environnementaux ou sociaux, ne figurent pas en tête des priorités des assureurs allemands.Seulement 50% des dirigeants des compagnies d’assurances allemandes estiment que l’investissement dans le développement durable peut contribuer à l’amélioration de leur processus de création de valeur, selon un sondage de la société de conseil Steria Mummert Consulting, réalisée avec le concours du F.A.Z.-Institut. Les assureurs se retrouvent ainsi en queue de peloton parmi les secteurs passés en revue par Steria Mummert, la moyenne générale se situant à 74% avec en tête les banques,82% d’entre elles investissant en envisageant d’investir dans le développement durable.
2012 a été une année phare pour l’activisme actionnarial aux Etats-Unis, rapporte le Financial Times. Nombre d’activistes ont fait pression avec succès sur des sociétés pour qu’elles distribuent des dividendes ou réalisent une opération et plusieurs grandes entreprises, comme P&G, ont fait l’objet d’un véritable siège. Dans le même temps, face à des rendements de plus de 20 % par an pour certains, les fonds activistes ont assisté à une vague de souscriptions. A la fin du troisième trimestre, 57 milliards de dollars étaient dédiés à des stratégies activistes, contre 51 milliards à la fin de l’année dernière et 32 milliards fin 2008, selon HFR.
MidAmerican Energy, l’entreprise dédiée aux projets énergétiques de l’investisseur américain Warren Buffett, va dépenser entre 2 et 2,5 milliards de dollars pour investir dans deux projets solaires en Californie, qui seront construits et exploités par SunPower, détenue à 66 % par le français Total, rapporte Les Echos.
Les investisseurs américains ont perdu près de 200 milliards de dollars en gains boursiers en raison de leur méfiance vis-à-vis du marché au cours des quatre dernières années. Les actifs des mutual funds, des ETF et des fonds fermés se sont accrus de quelque 85% à 5.600 milliards de dollars depuis le début du marché haussier en mars 2009, alors que l’indice S&P 500 a progressé dans le même temps de 94%, selon des statistiques de Bloomberg et Morningstar. La proportion des fonds dédiés à la retraite investis en actions a diminué de 0,5 point de pourcentage, à comparer à une hausse moyenne de 8,2 points de pourcentage dans toutes les phases de hausse depuis 1990. C’est la première fois depuis vingt ans que les investisseurs diminuent la part des actions dans ces fonds. Autrement dit, les investisseurs continuent de bouder le marché boursier alors que les indices se multiplient d’un redressement progressif de l'économie. A un peu plus de 1.430 il y a quelques jours, le S&P 500 affiche une progression de 14% depuis le début de l’année après avoir touché un plus bas de 676,53 le 9 mars 2009. Les statistiques de l’association américaine des gestionnaires d’actifs (ICI), qui couvrent actions, obligations, fonds hybrides hors fonds monétaires, montrent que les particuliers vendent pendant le «rally», ramenant la part des actifs en actions à 72% contre 72,5% en 2009
Le groupe de capital investissement Blackstone semble décidé à maintenir ses investissements dans SAC Capital Advisors pourtant sous le coup d’une enquête pour délits d’initiés, rapporte l’agence Reuters.Le pôle gestion d’actifs de Blackstone, qui a investi quelque 550 millions de dollars dans SAC Capital, n’a pas jusqu’ici manifesté une quelconque volonté de récupérer les fonds investis dans le hedge fund dont les actifs sous gestion s'élèvent à quelque 14 milliards de dollars. Blackstone a eu plusieurs entretiens avec les responsables de SAC Capital sur l’enquête en cours et le capital investisseur a également consulté ses propres investisseurs, dont des fonds de pension, des fondations et des clients fortunés.
Durant la semaine au 19 décembre, les fonds d’actions européennes dans leur ensemble ont terminé dans le vert et les fonds d’actions européennes avec un mandat régional se sont généralement bien comportés, remarque le cabinet de recherche EPFR Global. Les fonds dédiés à un pays ont toutefois eu quelques difficultés à attirer de nouveaux capitaux. Pour leur part, les fonds dédiés aux actions françaises ont enregistré leur plus forte décollecte depuis le deuxième trimestre 2008, selon les estimations du cabinet qui ne communique pas toutefois les montants en jeu. Les fonds d’actions américaines ont également collecté durant la semaine au 19 décembre si bien que les fonds d’actions dans leur ensemble ont enregistré une collecte nette de 5,56 milliards de dollars. Parallèlement, les fonds obligataires dans leur ensemble ont terminé la semaine sur une décollecte de 4,1 milliards de dollars, la plus forte observée depuis début août 2011. Les rachats sur les obligations immobilières, les obligations européennes et américaines ont été particulièrement élevés durant la semaine au 19 décembre. Aux Etats-Unis, les discussions sur la «falaise fiscale» ont pénalisé les obligations municipales qui ont enregistré leur plus forte décollecte depuis près de deux ans. A noter enfin que les fonds monétaires ont enregistré une décollecte de 18,8 milliards de dollars, les fonds monétaires européens représentant 60% de ce total.
Les opérations de fusions-acquisitions au niveau mondial ont fortement augmenté au quatrième trimestre pour se retrouver à leur niveau du quatrième trimestre il y a quatre ans, selon les estimations de l’agence Bloomberg. Des transactions américaines, entre autres dans les télécommunications, ont tiré l’activité, nourrissant un certain optimisme pour 2013.Les opérations de fusions-acquisitions ont totalisé entre octobre et décembre 691,9 milliards de dollars, un montant jamais vu depuis 2008, selon les statistiques de Bloomberg. Les transactions sur l’ensemble de l’année accusent toutefois un recul de 10% environ à 2.190 milliards de dollars. En Europe, l’activité de fusions-acquisitions a redémarré durant les trois derniers mois de l’année, avec un bond de 73% par rapport au troisième trimestre à 176 milliards de dollars. Le risque d’un éclatement de la zone euro s’est dissipé et les investisseurs n’excluent pas un rebond de l’activité dans la deuxième moitié de 2013 mais attendent d’avoir un peu plus de visibilité sur les perspectives macroéconomiques dans la zone.
L’Empire State Building pourrait faire son entrée à Wall Street en février prochain, rapporte Les Echos. La SEC (Securities and Exchange Commission), a en effet donné son feu vert à l’opération présentée par Peter Malkin et son fils Anthony, les dirigeants de Malkin Properties, la foncière qui contrôle le célèbre gratte-ciel. Ces derniers comptent lever à cette occasion 1 milliard de dollars.
Les sociétés de l’indice S&P 500 ont moins dépensé sur les rachats d’actions au troisième trimestre, selon le cabinet de recherche FactSet Research, rapporte le CFO Journal. Ce ralentissement pourrait toutefois être temporaire compte tenu de la volonté affichée par certaines sociétés comme General Electric et United Technologies de reprendre leurs programmes de rachats d’actions.Sur l’ensemble du troisième trimestre, les sociétés de l’indice S&P 500 ont consacré au total 93,4 milliards de dollars à des opérations de rachats d’actions, un montant en recul de 15,1% par rapport au deuxième trimestre et de 25,8% sur un an.
La performance - ajustée du risque - d’un trader haute fréquence est 5 à 10 fois plus importante que celle d’un gérant traditionnel, un témoignage que les machines ne sont pas seulement rapides mais intelligentes, selon une étude présentée par Les Echos. Les THF sont bien moins fragiles qu’il n’y paraît. En dépit d’une volatilité de leurs bénéfices parfois très élevée, leur probabilité de faillite est jugée « pratiquement égale à zéro », selon l'étude de Jonathan Brogaard et Andrei Kirilenko, deux des meilleurs spécialistes du secteur, qui ont analysé les 65 principales sociétés de trading à haute fréquence. Environ 1 sur 5 est prédatrice, c’est-à-dire qu’elle spécule à très court terme ; 1 sur 3 est teneuse de marché ou passive, elle ne fait que se porter contrepartie des ordres des investisseurs ; et 1 sur 2 a un profil intermédiaire et mixte. Les agressifs gagnent 20 fois plus d’argent que les passifs et 2 fois plus que les mixtes, soit autour de 45.000 dollars par jour mais avec de très fortes variations dans leurs bénéfices. Ils peuvent aussi perdre jusqu'à 400.000 dollars en une journée comme les passifs.
Selon le dernier World economic league table (welt) du Centre for economics and business research, un think tank londonien, publié aujourd’hui, le Royaume-Uni verrait son PIB dépasser celui de la France dès l’an prochain ou en 2014, rapporte Les Echos. Raisons notamment invoquées par le patron de cet organisme, Douglas Mc Williams, un ancien du patronat britannique (CBI) : les « difficultés de l’euro » et des « effets économiques de la taxe à 75 % » sur les hauts revenus mise en place par le gouvernement socialiste de François Hollande. Le welt prédit le PIB à échéance de dix ans pour les principales économies de la planète. Si l’on s’y fie, la France, qui se classe cinquième en 2012, chuterait à la neuvième place en 2022, tandis que le Royaume-Uni reculerait, lui, du sixième au huitième rang. L’Allemagne régresserait, elle, de la quatrième à la sixième place et l’Italie de la huitième à la treizième. Au profit de l’Inde qui grimperait du dixième rang au quatrième, du Brésil qui progresserait de deux cases (de 7 à 5) et de la Russie (de 9 à 7).
L’indice de confiance des investisseurs State Street Investor Confidence Index a gagné 0,4 point en décembre et termine l’année à 80,9. La confiance des investisseurs institutionnels en Amérique du Nord a rebondi de 5,4 points pour s’établir à 77,8 après avoir atteint un niveau de baisse record à 72,4 en novembre. L’optimisme est également de mise en Asie, avec une hausse de 3,8 points de l’indice de confiance régional qui s’inscrit à 89,1. En revanche, l’appétit pour le risque des investisseurs en Europe termine l’année en repli, avec une baisse de 4,8 points de l’indice régional qui s’établit à 95,2 en décembre.