Nos articles d’actualité et d’analyse sur les projets d’investissement d’un point de vue macro comme micro, au niveau des entreprises comme des acteurs financiers.
L’investissement immobilier n’inspire toujours pas l’optimisme. Les panélistes ayant participé au 10e baromètre IPD de l’investissement immobilier en France envisagent en 2012 un montant d’investissement de 13,4 milliards d’euros, soit un recul de l’ordre de 12% par rapport à 2011. Les deux baromètres précédents anticipaient une baisse deux fois plus prononcée. Cette embellie trouve sa source dans un retour de la liquidité sur le segment des grandes transactions (supérieures à 500 millions d’euros). Les freins à l’investissement en 2013 restent nombreux. Les panélistes citent au premier chef des investissements bancaires limités. «Dans ce contexte, les investisseurs full-equity continueront à faire la loi en 2013", souligne IPD.Les investisseurs du panel indiquent prévoir des acquisitions de 466 millions d’euros en moyenne en 2013, un niveau en ligne avec les précédents baromètres. Paris enregistre un record en captant 35% des intentions d’investissement. Les panélistes cherchent toutefois de plus en plus à diversifier leurs investissements hors du seul marché français, puisqu’ils sont 90% à souhaiter investir à l’étranger. Leur choix se concentre d’abord sur l’Allemagne avec 42% des intentions exprimées.Le panel se compose de : Aerium, AEW Europe, Allianz Real Estate France, Altaréa France, Amundi Immobilier, BNP Paribas Assurances, BNP Paribas REIM, Caisse des Dépôts et Consignations, CBRE Global Investors, Foncière des Régions, Generali Immobilier France, Invesco Real Estate, KanAm Grund, Klépierre, La Française REM, La Mondiale, LaSalle Investment Management, STAM Europe, Union Investment France, Viveris REIM.
La boutique de BNY Mellon, Alcentra, spécialisée dans la dette spéculative en Europe et aux Etats-Unis, va participer à l’initiative du Trésor britannique visant à fournir jusqu'à concurrence de 200 millions de livres de financements aux entreprises britanniques de qualité du middle market. Alcentra devrait développer cette stratégie au cours des douze à quinze prochains mois, avec des investissements unitaires moyens de 10 à 25 millions de livres.
Le fonds de pension du réseau des transports londoniens, Transport for London, a indiqué qu’il entendait renforcer son exposition aux hedge funds, rapporte l’agence Reuters.Le fonds de pension serait sur le point d’investir notamment dans l’américain Och-Ziff Capital Management ainsi que dans Arrowgrass Capital Partners. Le fonds de pension souhaite également augmenter ses engagements dans Bridgewater Associates. Les investissements dans les actifs alternatifs pourraient ainsi monter à 25% contre 12% sur l’année à fin mars, et 10,1% un an plus tôt.
Old Mutual Global Investors (OMGI) a indiqué que son fonds Skandia Global Best Ideas (275 millions de livres) va diversifier son portefeuille en adoptant pour son allocation stratégique une approche pondérée par les PIB au lieu de celle, traditionnelle, qui consistait jusqu'à présent à exposer le portefeuille pour moitié aux actions britanniques et pour moitié aux actions mondiales.Cela se traduira pour le fonds par une plus vaste diversification en termes de pays et de devises. En dehors du changement de répartition géographique, cette modification se traduira par une baisse d’environ 6 points de base du taux de frais sur encours.Les nouvelles pondérations régionales seront les suivantes :Région/Ancienne allocation/Nouvelle allocation Europe dont R-U 61,89 %//26,66 % Etats-Unis 13,66 %/26,29 % Japon 4,91 %/9,46 % Asie-Pacifique hors Japon 8,33 %/23,93 % Marchés émergents hors Asie/11,21 % 13,66 %
Christian Parisot, responsable de la recherche économique chez Aurel BGC, estime que le retour de confiance sur le marché actions traduit de réelles avancées en Europe, telles que la mise en place de l’OMT ou la recapitalisation des banques espagnoles par le MES. Par ailleurs, «la Grèce ne sortira pas de la zone euro à court terme», selon Christian Parisot. Dans ce contexte, plusieurs facteurs sont favorables aux indices européens. «La pondération des actions européennes est faible dans les portefeuilles des investisseurs internationaux. Le risque systémique est en recul alors que les incertitudes budgétaires augmentent aux Etats-Unis et pèseront sur la croissance 2013. La valorisation des actions européennes est plus faible que ses homologues américains, même pour les groupes européens très internationalisés. Une poursuite de la surperformance de la Bourse européenne est probable, d’autant que la hausse récente du marché actions s’est réalisée sans volume», analyse-t-il.
Le britannique Standard Life Investments (SLI) a annoncé qu’en conformité avec le Stewardship Code, le délai de publication sur son exercice des droits de vote lors des assemblées générales de sociétés britanniques et d’Europe continentale sera ramené à deux semaines après la fin du mois de référence au lieu de trois mois jusqu'à présent.Chaque année, SLI participe au vote dans plus de 1.000 assemblées générales au Royaume-Uni et dans le reste de l’Europe.
Dans un contexte de taux d’intérêt historiquement bas, les investisseurs institutionnels sont à la recherche de rendement en dehors de leurs frontières. Selon un sondage réalisé par Pyramis Global Advisors auprès d’institutionnels européens, asiatiques et américains (1), 43% d’entre eux vont accroître leur exposition aux stratégies d’obligations globales dans les prochaines années.En Europe, 38% des participants indiquent vouloir chercher au-delà de leurs frontières des stratégies obligataires susceptibles de leur fournir un supplément de rendement. Cette tendance est encore plus marquée en Asie où 54% des participants envisagent de faire de même.Au niveau mondial, 24% des investisseurs précisent qu’ils vont augmenter leur exposition à la dette émergente au cours des prochaines années. En Asie, 37% des participants veulent renforcer leur allocation dans la dette émergente libellée en devises dures alors qu’ils sont 33% à préférer la dette émergente en devises locales.Le sondage indique par ailleurs que les institutionnels semblent également modifier leur attitude vis-à-vis des stratégies de couverture de change, désormais considérées comme une source d’alpha. En effet, 47% des investisseurs asiatiques considèrent la couverture de change comme un risque supplémentaire mais également comme une source potentielle d’alpha. En Europe, le pourcentage est de 30%, contre 24% au Canada et 21% aux Etats-Unis. A noter enfin que le recours aux dérivés, abandonné après la crise de 2008, semble revenir sur le devant de la scène. Dans l’ensemble, 47% des investisseurs les utilisent pour se protéger à la baisse, 43% pour des ajustements tactiques de leur exposition beta et 42% pour allonger la duration. (1) Sondage réalisé en juin et juillet 2012 auprès de 632 investisseurs institutionnels en Europe (149 établissements), en Amérique du Nord et en Asie représentant des actifs sous gestion de plus de 5.000 milliards de dollars
Filiale de MAN Investments, FRM estime dans une étude que les investisseurs reviendront en 2013 à la recherche de rendements, ce qui devrait profiter aux hedge funds qui sont à deux points de vue en situation favorable, puisqu’ils ne sont pas handicapés par les problèmes financiers de 2008 et que le niveau de risque de leurs portefeuilles est exceptionnellement bas, rapporte Funds People.FRM pense que l’an prochain les encours des hedge funds continueront d’augmenter comme en 2012 grâce à un effet de marché positif et à des souscriptions nettes. Mais l’augmentation des flux vers les hedge funds les plus gros sera un problème parce que cela pèsera sur les rendements. D’autre part, FRM s’attend à une poursuite de la tendance à la baisse des commissions.
A l’occasion d’une présentation de la stratégie d’investissement pour 2013, Nicolas Bouët, directeur général délégué d’Invesco à Paris a indiqué que l’encours de la maison pour le compte de clients français représente actuellement 3,5 milliards de dollars. Il était, apparemment, de 2 milliards fin mai. Les ETF de PowerShares représentent plus d’un quart du total, sachant que les fonds ouverts pèsent 50 % du volume intermédié.La collecte brute a été de l’ordre de 1,2 milliard de dollars, dont plus de la moitié correspondant à des rentrées nettes.Par ailleurs, Invesco Paris affiche environ 500 millions d’euros en multigestion, dont 20 % intégrés dans l’encours d’Invesco Paris et 400 millions gérés pour le compte de clients étrangers.Pour 2013, Nicolas Bouët compte mettre l’accent sur les produits haut rendement, y compris extra-européens, et les fonds de coupons tout en continuant de pousser le IBRA (Invesco Balanced-Risk allocation), qui a eu beaucoup de succès en 2012 auprès des CGP, notamment.D’autre part, Invesco a obtenu le 4 décembre l’agrément de commercialisation pour huit fonds, quatre asiatiques (Asian focus Equity Fund, géré par Invesco Perpetual, China focus Equity Fund, Renminbi Income Fund et Asian Bond Fund, gérés par Invesco Hong-Kong), deux américains (US Equity Fund et US High Yield Bond fund) plus un autre produit obligataire (Global Total Return (EUR) Bond Fund et un fonds actions Pan European Focus Equity Fund, gérés par Invesco Perpetual à Henley.Par ailleurs, Bernard Aybran, directeur général délégué et responsable de la multigestion, a indiqué qu’actuellement le portefeuille équilibré correspondant à l’allocation optimale serait composé à 30 % d’obligations incontournables (emprunts d’Etat refuges), à 50 % d’actions, dont la moitié d’européennes, et 20 % d’asiatiques, et à 20 % d’obligataire diversifié. En matières de devises, la multigestion d’Invesco prend le moins de risque de change possible par rapport au dollar et à l’euro.
Après une année 2012 marquée par une bonne performance, mais sans collecte, les actions semblent devoir constituer une classe d’actifs à nouveau intéressante pour des investisseurs toujours en quête de rendement, a indiqué Allianz Global Investors à l’occasion d’un point de presse.Bien que leur potentiel d’appréciation reste limité dans un contexte de croissance globalement modérée, Andreas Utermann, co-head et global CIO d’Allianz Global Investors (AGI), anticipe néanmoins que des opportunités seront au rendez-vous dans les douze prochains mois. Il souligne toutefois qu’une approche sélective est essentielle dans un environnement toujours marqué par des défis de taille. Des opportunités de croissance devraient perdurer pour les entreprises qui bénéficient d’un modèle d’exploitation robuste à l’international, ainsi que d’une position concurrentielle dominante.A l’instar des deux dernières années, Andreas Utermann réaffirme sa conviction que les investisseurs devraient privilégier les valeurs de rendement. Au cours des douze derniers mois, la moyenne des dividendes versés par des entreprises robustes s’établit largement au-dessus des rendements des produits obligataires traditionnels. Une situation qui, selon lui, ne devrait pas s’inverser de sitôt.Toutefois, Andreas Utermann recommande aux investisseurs de ne pas s’exposer exclusivement aux marchés d’actions : « Cela peut être tentant compte tenu de la récente progression des marchés cette année, mais seule une diversification des actifs à long terme permet de limiter les risques. Dans le contexte économique actuel, je pense qu’il est risqué de spéculer sur la valorisation à court terme. » La volatilité devrait rester à des niveaux élevés en 2013, dans la mesure où les marchés restent principalement influencés par des événements politiques, notamment des élections en Italie et en Allemagne.D’autres sources de rendement potentiel procédant d’investissements plus défensifs pourraient inclure les emprunts d’Etat et les devises de certains pays émergents, les obligations d’entreprises, notamment à haut rendement, et les investissements dans les infrastructures.Sur le front des emprunts d’Etat, la dette française devrait ainsi continuer de bénéficier de la quête de rendement des investisseurs dans un environnement persistant de répression financière, même si le gouvernement de Jean-Marc Ayrault n’a aucune chance de respecter son objectif de ramener le déficit public en 2013 à 3% du PIB, estime Franck Dixmier, directeur général France d’AGI et CIO taux pour l’Europe. Malgré le retour dès cette année à l'équilibre budgétaire outre-Rhin qui pourrait mettre Paris sous pression, AGI estime avoir été peut-être trop sévère à l'égard de la dette française et vient de passer à une position neutre.
La place financière suisse doit devenir dans les prochaines années un des leaders de la gestion d’actifs, selon une étude de l’Association suisse des banquiers (ASB) publiée le 6 décembre. Cette association a créé un groupe de travail avec l’Association des fonds suisses (SFA) pour montrer comment atteindre cet objectif. La gestion d’actifs doit former un des piliers du secteur, aux côtés de la gestion de fortune, de la banque de détail et de la banque d’affaires, souligne l’ASB dans un communiqué.Alors que la Suisse est essentiellement reconnue à l’international pour la gestion de fortune, la gestion d’actifs, un important fournisseur de produits et de services pour les investisseurs privés et institutionnels, est peu considérée dans la Confédération et à l'étranger.Même si une grande partie des banques suisses dispose d’une gestion d’actifs, cette dernière est rarement considérée comme une activité à part entière. Selon une étude de l’ASB et du cabinet Boston Consulting Group, un renforcement de l’activité de gestion d’actifs permettrait de faire progresser les revenus bruts de 1,8 milliards de francs suisses d’ici à 2015.L'étude a ciblé huit champs d’action, permettant une mise place de cette stratégie ou la création de conditions cadres nécessaires. Ces objectifs prévoient notamment d'établir la gestion d’actifs comme marque, de garantir une surveillance du secteur, d’améliorer l’accès au marché, de développer l’infrastructure, de créer un environnement fiscal optimal et de proposer une formation adéquate.Une majorité de ces initiatives peut être mise en place par les établissements financiers, selon l'étude. Mais la régulation, l’accès au marché et la fiscalité dépendent de la politique et des autorités, qui doivent «apporter leur pierre à l'édifice».Les produits et les services de la gestion d’actifs peuvent être sollicités par les investisseurs privés et institutionnels. A l’opposé de l’activité traditionnelle de crédit et d’assurance, la gestion d’actifs compte très peu de risques systémiques ou de réputation. Elle est donc «moins gourmande en capital», a relevé l'étude.Ce projet «doit faire de la Suisse une place de premier plan» dans la gestion d’actifs, a estimé le directeur général de l’ASB, Claude-Alain Margelisch, cité dans le communiqué. «Nous souhaitons que l’administration fédérale et les autorités de surveillance soutiennent également ce projet. Ainsi, nous offrirons à la place financière une assise plus importante, minimiserons les risques systémiques et saisirons des opportunités d’avenir», a-t-il ajouté.
La société de private equity Partners Group a annoncé avoir investi dans 574 unités d’habitation à Alexandria, en Virginie, une ville située dans les environs de Washington DC. Ces biens sont loués à 93% et le montant de la transaction n’a pas été dévoilé, selon un communiqué publié le 7 décembre. Le plan d’action prévoit la modernisation des 183 unités d’habitations qui ne le sont pas encore, ce qui permettra de relever les loyers.
L’agence GMI Ratings, qui se veut le leader mondial de la recherche sur les risques environnementaux, sociaux, de gouvernance (ESG) et comptables affectant les résultats de sociétés cotées, a annoncé le lancement du Global LeaderBoard (GLB), un outil web de recherche et visualisation des liens entre sociétés et membres du conseil d’administration.Les utilisateurs du GLB peuvent ainsi découvrir des relations complexes et approfondir leur analyse des pratiques de gouvernance d’entreprise et les risques des émetteurs. Le GLB fournit des informations détaillées et des outils de détection de liens sur plus de 370.000 administrateurs, 270.000 dirigeants et 70.000 entreprises dans le monde, représentant tous les secteurs d’activités principaux.
La fondation Nobel à Stockholm s’est tournée vers les hedge funds dans l’espoir de restaurer ses finances, après dix ans de déclin, écrit Investment Europe, citant une interview de Lars Heikensten, le directeur exécutif, réalisée par Bloomberg. Ces dix dernières années, le fonds a dégagé 1,5-2 % en moyenne, soit moins que les 3,5-4 % nécessaires pour stabiliser son capital.En 2011, 47 % de l’encours de la fondation était investi en actions, contre 67 % en 2007. Sur la période correspondante, les placements alternatifs ont augmenté de 12 % à 33 %. L’obligataire est resté à environ 20 %.
The Wall Street Journal a analysé le parcours d’environ 10.000 actions depuis 2004 et a pu établir que durant la dernière séance de chaque trimestre, on assiste à une forte augmentation (à 280 contre 217) du nombre de valeurs qui battent le marché d’au moins cinq points de pourcentage et le sous-performent d’au moins trois points le lendemain.Cette pratique, connue sous le nom de «marking the close» ou de «portfolio pumping», s’explique selon les régulateurs et les analystes par le fait que certains gérants de fonds attendent les dernières minutes du trimestre pour se porter agressivement acheteurs d’une actions qu’ils possède déjà. Cela «booste» leur performance au moment où ils publient les résultats de leur gestion, ce qui doit rendre leur fonds plus attrayant pour les investisseurs potentiels. Cela peut augmenter les souscriptions et les recettes de commissions.
Après avoir décliné son credo sur le chapitre de l’armement, le Crédit Agricole doit prochainement publier sa politique sectorielle sur le secteur de l'énergie, a indiqué le 4 décembre Stanislas Pottier, directeur du développement durable chez crédit Agricole, à l’occasion d’une table ronde organisée par Novethic dans le cadre de sa conférence annuelle.Un chantier énorme puisqu’il s’agit de mettre en œuvre cette politique sectorielle dans l’ensemble des lignes métiers du groupe, à commencer pas la banque d’investissement, jusqu’au activités de conseil. Les deux prochains secteurs sur lesquels travaille d’ores et déjà le Crédit Agricole sont les mines et métaux et les transports. Stanislas Pottier a par ailleurs indiqué que le Crédit Agricole allait publier début janvier la première édition de son indice de performance sociétale du groupe Crédit Agricole, l’indice FReD, qui devrait avoir un impact sur la rémunération variable des dirigeants de l’ensemble du groupe. Un bon moyen pour que le sujet de RSE suscite une «attention régulière» au sein du groupe, a souligné Stanislas Pottier.
L’US Patent & Trademark Office a délivré à Pimco (groupe Allianz) ainsi qu'à Bill Gross (co-CIO) et Ramin Taloui (global co-head of emerging markets portfolio management) un brevet portant sur la méthodologie qui sous-tend le Global Advantage Bond Index (GLADI). La demande de brevet avait été déposée en novembre 2008.Il s’agit d’un indice obligataire destiné à mieux «capturer» les possibilités d’investissement dans un environnement de «nouvelle normalité». Il est pondéré en fonction des PIB et non capi-pondéré, afin de proposer des rendements ajustés du risque plus élevés que ceux fournis par la méthode traditionnelle.
Il semblerait que la Responsabilité Sociale (RSE) soit de plus en plus étroitement associée aux enjeux stratégiques des entreprises, si l’on se réfère à l’évolution des modes de mangement dans les Comités de Direction (Comex/Codir), ou encore aux pratiques au sein des Conseils d’Administration, depuis les cinq dernières années. Le cinquième baromètre annuel Capitalcom relève notamment que le nombre d’entreprises qui indexent une part variable de la rémunération de leurs dirigeants et/ou de leurs managers sur des critères extra-financiers a presque doublé en cinq ans ! On en compte 21 en 2011. Si cette part représente, en moyenne, 15% de la rémunération variable des dirigeants pour les groupes de l’indice concernés, cette dernière peut aller jusque 1/3 dans des entreprises comme France Télécom Orange ou Danone. Outre les sujets liés à la rémunération, l’implication du top management en faveur de la RSE se manifeste par le cumul, dans certains Groupes, des responsabilités liées aux enjeux stratégiques et du Développement Durable. C’est le cas, notamment, de Bruno Bensasson, qui siège au Cemex de GDF SUEZ en qualité de «Directeur de la Stratégie et du Développement Durable». De façon plus générale, la fonction de Directeur du Développement Durable - très récente dans l’entreprise - a rapidement pris beaucoup de poids au sein dez grands groupes, puisque près d’un quart d’entre eux ont intégré le top management (Comex ou Codir).En matière de gouvernance, le nombre d’entreprises ayant créé un comité dédié aux enjeux de la Responsabilité Sociale (RSE) au sein de leur Conseil d’Administration a triplé en 5 ans! On en compte 14 aujourd’hui. En plus d’être abordés lors de ces comités spécialisés, les sujets liés à la Responsabilité Sociale sont traités de plus en plus largement, soit directement à l’occasion des sessions plénières du Conseil.Le baromètre souligne par ailleurs que la RSE est une démarche de plus en plus structurée et chiffrée. Le nombre moyen d’objectifs extra-financiers chiffrés a augmenté cette année, passant de 9 en 2010 à 10 en 2011. Cette pratique est aujourd’hui complètement mise en oeuvre au sein de l’indice CAC 40, puisque plus des trois quarts des entreprises publient des objectifs de cette nature.
responsAbility, le spécialiste des placements ayant un impact sur le développement, a présenté le 5 décembre la troisième édition de son rapport annuel « Microfinance Market Outlook ». Son message clé pour 2013 : un potentiel de rendement solide, un niveau durable de faible volatilité, et une contribution au développement social dans les pays d’investissement continuent d’apporter des perspectives positives en matière de placements dans la microfinance. En 2012, le secteur mondial de la microfinance a progressé de près de 20 %, et de nombreux éléments laissent penser que cette tendance se poursuivra également en 2013. Alors que l’économie devrait encore stagner pour la troisième année de suite dans les pays industrialisés, les économies en voie de développement et émergents demeurent attractives, suite à une croissance dynamique et durable : selon le Fonds Monétaire International, le produit intérieur brut des 15 principaux marchés de la microfinance devrait s’accroître de 6,2 % en termes réels en 2013.Dans le monde entier, la demande de refinancement destiné aux institutions de microfinance est ininterrompue. Outre les marchés de microfinance en Asie du Sud et de l’Est, ceux de l’Afrique enregistrent également une forte croissance, et ce, notamment grâce à des progrès technologiques comme par exemple. les transactions de paiement par téléphone mobile. Du côté des placements, ce sont les investissements Debt qui dominent, avec un volume total de quelque 4 milliards de dollars. Mais l’intérêt pour les investissements en titres de participation ne cesse de croître : ils ont en effet doublé depuis 2008, s’inscrivant aujourd’hui à près de 1 milliard de dollars. Les institutions de microfinance doivent leur stabilité au fait que 96 % des crédits accordés sont remboursés en bonne et due forme. Selon les experts interrogés pour la rédaction de l’étude « Microfinance Market Outlook 2013 », le plus grand risque pour ces institutions réside dans l’instrumentalisation par la politique. Un monitoring professionnel des risques de pays et une large diversification offrent ici une protection efficace aux investisseurs.
Les investisseurs institutionnels européens, sondés à l’occasion de la 4ème édition du RiskMonitor d’AllianzGI ont indiqué vouloir explorer d’autres voies que l’exposition à leur dette souveraine domestique. Interrogés sur les substituts aux emprunts d’Etat, ils mentionnent les obligations sécurisées (22,7%), la dette d’infrastructure (13,6%), les actions (13%), le private equity (10,4%) et les matières premières (5,8%). La réponse la plus citée reste toutefois de loin les obligations d’entreprises pour 68,8% des investisseurs. La dette des marchés émergents (37%) et l’immobilier (31,2%) sont également régulièrement citées. AllianzGI note que les actions émergentes (10,4%) ont gagné en popularité. Elles ont ainsi dépassé les actions des marchés développés (9,7%).