Nos articles d’actualité et d’analyse sur les projets d’investissement d’un point de vue macro comme micro, au niveau des entreprises comme des acteurs financiers.
Les besoins d’emprunt bruts des administrations publiques des pays de l’OCDE devraient s‘accroître légèrement pour se situer aux alentours de 10 900 milliards de dollars en 2013, soit plus que le montant déjà élevé de 10 800 milliards de dollars de 2012, d’après un nouveau rapport de l’OCDE.Selon le rapport The OECD Sovereign Borrowing Outlook 2013, les agences de notation continueront de maintenir la pression sur les gouvernements en 2013. Compte tenu du bilan peu satisfaisant de la tarification du risque souverain ces vingt dernières années, ce rapport suggère que toute révision à la baisse de la notation doit faire l’objet d’un examen attentif, au lieu d’être prise au pied de la lettre.Le déficit des administrations publiques pour l’ensemble de la zone OCDE a atteint, selon les estimations, 5,5 % du PIB en 2012, soit l’équivalent de près de 2 600 milliards de dollars. Il devrait revenir à 4,6 % du PIB en 2013, soit l’équivalent de près de 2 300 milliards de dollars.Les taux d’endettement des États pour l’ensemble de la zone OCDE devraient s’accroître ou rester à des niveaux élevés durant l’année à venir. Le rapport de la dette des administrations publiques au PIB devrait se situer à 111,4 % en 2013. La bonne nouvelle, d’après le rapport, est que les taux d’endettement globaux progressent beaucoup plus lentement que par le passé puisque la hausse de 11,5 % en 2008-2009 devrait faire place à une augmentation prévue de 1,1 % en 2013-2014.Pour beaucoup de pays, on s’attend à un niveau relativement élevé de remboursements de titres de long terme en 2013. S’agissant de la zone OCDE dans son ensemble, les États devront refinancer 30 % environ de l’encours de la dette à long terme au cours des trois prochaines années. Le taux d’intérêt moyen à long terme pour la zone devrait passer aux alentours de 4,0 % en 2013, contre 3,8 % en 2009.
Un phénomène de « démondialisation » est à l’oeuvre dans la sphère financière depuis l'éclatement de la crise, en 2007, rapporte Les Echos. Au cours des cinq dernières années, la valeur des actifs financiers dans le monde ne progresse plus que de façon anémique, de seulement 1,9 % par an en moyenne, alors qu’elle s'était installée sur un rythme de croissance de 8 % par an au cours des quinze années précédentes, selon le dernier rapport du MGI, le think tank du cabinet McKinsey. Surtout, on assiste depuis 2007 à un véritable effondrement des flux de capitaux transfrontières, qui sont 61 % inférieurs à leur niveau d’avant-crise. Entre 2007, le total des flux de capitaux transfrontières atteignait 11.800 milliards de dollars. En 2012, il est tombé à 4.600 milliards.
L’indice Russell Global Defensive surperforme le Russell Global Index, de 2 % voire plus sur certaines périodes, au cours de la dernière décennie, selon un communiqué publié le 27 février. L’indice a affiché une performance de 12,8 % sur un an, 12,9 % sur trois ans (annualisé), 7 % sur cinq ans (annualisé) et 8,3 % sur dix ans (annualisé) au 21 février 2013. « Le Global Russell Defensive Index identifie et classe les actions en fonction de leur sensibilité aux cycles économiques, aux cycles de crédit et à la volatilité du marché, des facteurs que nous regroupons sous l’appellation stabilité. L’indice mesure ainsi la performance des sociétés les plus stables, c’est-à-dire celles se distinguant par leurs caractéristiques de haute qualité et de faible volatilité », a déclaré Phil Hoffman, gérant actions internationales chez Russell Investments. « La performance historique de l’indice contribue à soutenir la conviction qu’un portefeuille activement géré d’actions défensives plus stables peut présenter des caractéristiques de risque et rendement supérieures dans le temps. »
Le marché des programmes de pension internationaux (IPP) poursuit son développement à vive allure, selon la cinquième étude annuelle réalisée par Towers Watson auprès des groupes multinationaux («International Pension Plan survey»).L’enquête a recensé 33 nouveaux programmes de pension internationaux en 2012, ce qui porte à 403 le nombre total de programmes des entreprises interrogées. L’enquête précise que les IPP sont développés dans des formats multi-pays, dont les structures paneuropéennes comme les institutions de retraite professionnelle (IORP).Les programmes à contributions définies restent la formule la plus courante des IPP à prestations définies encore en vigueur mais généralement fermés aux nouveaux membres L’enquête relève toutefois qu’un nouveau programme à prestations définies a été mis en place l’an dernier. En outre, le nombre de fonds d’investissement offerts par les IPP, ainsi que leur sophistication, continuent de croître, environ 40% des IPP proposant jusqu'à 10 fonds d’investissements, les autres allant au-delà de ces dix options. Quelque 40% des IPP offrent désormais des options de mode de vie qui prennent en compte la démographie, les profils de risque ou encore les devises."Le développement des fonds d’investissement institutionnels a entraîné une baisse des frais des produits IPP. Cela peut représenter des économies substantielles pour ceux des membres qui ont des stratégies passives chargées à seulement six points de base. De tels niveaux de frais peuvent avantageusement entrer en concurrence avec les frais pratiqués sur les marchés des plans à contributions définies aux Etats-Unis et au Royaume-Uni», estime Michael Brough, consultant senior chez Towers Watson.
L’Organisation internationale des commissions de valeurs (OICV ou Iosco en anglais) vient de publier un rapport sur les initiatives prises en matière d'éducation des investisseurs («Report on Investor Education Initiatives Relating to Investment Services»).L’objectif de cette inititiative est de présenter aux membres de l’organisation internationale et au public un panorama des différentes approches mises en œuvre par les autorités de supervision pour initier les investisseurs retail sur des questions relatives à l’investissement dans des produits financiers distribués par des intermédiaires. Le rapport met notamment en évidence la multiplicité des approches. Certaines juridictions ont mis l'éducation au centre de leur stratégie visant à assurer la protection de l’investisseur. Mais certaines autorités cantonnent leurs initiatiives en matière d'éducation à la publication d’alertes aux investisseurs.Une pratique très courante en matière d'éducation est de structurer la population des investisseurs en groupes cibles, chacun ayant un profil de risque spécifique et des connaissances financières variables. Par exemple, dans les pays émergents où les classes moyennes se développent à grande vitesse, les revenus moyens constituent une cible de choix. Le rapport relève que la plupart des autorités de supervision n’ont pas mis en place de processus d'évaluation de leurs différentes initiatives. L’OICV précise toutefois qu’une autorité, AMF Québec, est en train de mettre au point un indice d’alphabétisation financière afin de mesurer l’impact des initiatives en matière d'éducation financière.
L’indice de confiance des investisseurs de State Street Investor ressort en hausse de 8,7 points à 94,8 en février, par rapport au niveau de 86,1 (en données corrigées) enregistré le mois dernier. Comme en janvier, cette hausse est principalement attribuable aux institutions nord-américaines, la confiance de l’indice régional atteignant 99, soit un bond de 13,9 points par rapport au mois précédent (85,1 en données corrigées). Les investisseurs institutionnels en Europe affichent également un plus grand optimisme, passant de 89,4 (en données corrigées) à 92,2 en février. En revanche, la confiance des investisseurs institutionnels en Asie est en recul, l’indice régional terminant à 85,5, en baisse de 4,5 points par rapport au niveau corrigé de 91 atteint en janvier. «En février nous avons observé une demande continue pour les actions de la part des investisseurs institutionnels commente Kenneth Froot, auteur de l’indice mensuel. «Depuis le record de baisse atteint en novembre dernier, l’appétit pour le risque a fortement repris. Cependant, un certain nombre de risques se profilent à l’horizon qui pourront bientôt leur donner à réfléchir, notamment les négociations fiscales aux États-Unis, le résultat des élections en Italie, et la direction que prendra la politique de la Réserve fédérale américaine. La prudence est donc de mise. Cela dit, on peut raisonnablement affirmer que le désinvestissement fort et soutenu des institutions qui a caractérisé ces dernières années s’est interrompu, tout du moins pour l’instant».
Si les Français rêvent de passer leur retraite à voyager et profiter de la vie, ils n’auront peut être pas les moyens financiers de la faire. Selon une récente étude de HSBC, les efforts des Français en matière d'épargne retraite sont en décalage par rapport à leurs aspirations. Plus d’un Français sur trois n'épargne pas du tout pour sa retraite. Lorsqu’ils le font, les Français sont ceux qui commencent à épargner le plus tardivement dans le monde, en moyenne à l'âge de 30 ans, précise HSBC. Les raisons pour justifier ce manque de préparation sont diverses. Le Français a une certaine confiance en l’Etat pour lui verser un revenu une fois qu’il ne travaillera plus. Même si 59 % des Français sont conscients qu’ils ne se préparent pas suffisamment sur le plan financier pour espérer bénéficier d’une retraite confortable, 36 % ne la préparent pas du tout. En effet, 48 % estiment que les dépenses de la vie courante prennent tous les revenus disponibles. L’autre frein à l’épargne retraite est la tendance à se focaliser sur le court terme, avec des besoins d’épargne immédiats pour financer des projets tels que les vacances. Ces objectifs «peuvent se voir priorisés au détriment de projets plus éloignés comme la retraite», souligne l'étude. Les participants français sont aussi 24 % à indiquer qu’ils n’hésiteraient pas à puiser dans leur épargne retraite pour faire face à des besoins financiers ponctuels. Lorsque les Français épargnent pour leur retraite, HSBC constate que les méthodes les plus courantes de planification financière de la retraite sont informelles. Elles se fondent le plus souvent sur les propres opinions (22%) et les propres estimations (17 %) des épargnants.
Dominique Carrel-Billiard a été clair : Axa Investment Managers dispose de tous les moyens pour gagner des places dans le palmarès mondial des gestionnaires d’actifs, où la maison se classe actuellement en quinzième position. Pour ce faire, le directeur général de la société de gestion, qui présentait ses résultats annuels le 26 février (lire par ailleurs), compte s’appuyer sur la gestion pour le groupe Axa qui représente déjà plus de 370 milliards d’euros d’encours. «Cela accélère la maturation des nouvelles expertises et crédibilise les produits aux yeux des clients externes, tout en continuant de «servir au mieux» le client Axa en se renforçant tant sur l’actif général que sur les unités de compte», a-t-il expliqué en substance. Axa IM compte ainsi améliorer son service aux clients tiers, ce qui passera par un renforcement des équipes chargées des appels d’offres, qui comptent actuellement une vingtaine de personnes, et des consultants (4-5 personnes à Londres, 1 en Asie et 2 aux Etats-Unis dirigées par Tim Gardener, l’ancien global CIO de Mercer).Le gestionnaire français compte aussi muscler ses équipes commerciales au Royaume-Uni, en Allemagne, en Suisse, au Japon et "à plus long terme» aux Etats-Unis «où il faut reconstruire une présence», selon les termes du directeur général.Concernant l’Asie, Axa IM a l’intention de se renforcer en gestion et en ventes à Hong-Kong et être davantage présent grâce aux partenariats avec Kyobo en Corée du Sud, Bank of India et Shanghai Pudong Development Bank.En matière de produits, la maison a l’intention de développer les stratégies «globales» et pays émergents, les «loans» et l’infrastructure, domaine où une équipe est en cours de constitution sur le versant dette, à l'échelon d’Axa Real Estate (une première personne a déjà été recrutée).L’accent sera mis sur le développement organique, sachant qu’Axa IM «préfère embaucher des équipes plutôt que de les acheter», précise Dominique Carrel-Billiard.De son côté, Joseph Pinto, responsable du marketing et de la stratégie d’investissement, a indiqué que la mise en œuvre de la directive OPCVM IV et l'élagage régulier de la gamme se sont traduits en 2012 par des fusions, regroupements ou liquidations d’une centaine de fonds, mais que la gamme n’a diminué que d’une cinquantaine d’unités environ, compte tenu des nouveaux produits. La formule du fonds maître-nourricier a été mise à profit pour toiletter l’offre de manière judicieuse, mais les fusions transfrontières de fonds butent toujours sur les barrières fiscales.
Le dernier Emerging-Markets-Investmentbarometer (janvier) de J.P. Morgan Asset Management (JPMAM) montre que seuls 2,7 % des 2.000 Allemands sondés par GfK ont déjà investi dans les «régions de croissance» du monde, contre 2,8 % lors de l’enquête de novembre. En outre, 96,9 % des personnes interrogées, contre 97,1 % en novembre, n’envisagent pas d’investir dans ces régions, ce que Jean-Guido Servais, directeur du marketing Europe continentale de JPMAM considère difficilement compréhensible.Ces réticences résultent certainement d’une méconnaissance puisque 42,7 % des Allemands ne connaissent même pas l’expression «marchés émergents» tandis que 35,7 % (contre 36,8 % en novembre) jugent les marchés émergents beaucoup plus risqués que les obligations d’Etat de la zone euro. Par ailleurs, 36,2 % du panel affirment n’être absolument pas intéressés par des investissements sur les marchés émergents, contre 35 % en novembre.Néanmoins, la proportion de personnes interrogées disant envisager d’investir dans les pays émergents s’est légèrement accrue, passant de 3,2 % en novembre à 4,5 % en janvier.
De part et d’autre de l’Atlantique, les grandes entreprises sont assises sur des montagnes de cash, rapporte Les Echos. D’après les calculs de Bloomberg, les sociétés européennes (hors financières) de l’indice Stoxx 600 ayant déjà publié leurs résultats 2012 (soit, plus de 265 entreprises) auraient accumulé près de 477 milliards de dollars de trésorerie. Il y a dix ans, ce trésor de guerre était trois fois et demie moins important. Ce sont les groupes pétroliers (BP, Shell, Statoil ou ENI) qui présentent en général les niveaux de cash les plus élevés en Europe, entre autres géant français Total qui serait assis sur plus de 18 milliards d’euros de cash.Mais les entreprises hésitent à utiliser ce cash, en tout cas en Europe. Outre le peu de rachats d’actions et une distribution des dividendes qui devrait rester stable, en 2013, la plupart des analystes ne misent pas non plus sur une franche augmentation des dépenses d’investissement, ni sur une reprise de grande ampleur des opérations de fusion-acquisition avant 2014.
Les investisseurs dans les fonds monétaires, notamment aux Etats-Unis, sont en quête de nouvelles stratégies d’investissement. Toutes les classes d’actifs ont attiré de nouveaux flux dans les premiers jours de la deuxième moitié de février alors que les fonds monétaires ont subi des rachats jamais vus depuis le troisième trimestre 2011. Au terme de la semaine au 20 février, les fonds monétaires ont affiché une décollecte nette de 32,1 milliards de dollars, dont près de 26 milliards de dollars sur les fonds monétaires américains, selon les statistiques communiquées par EPFR Global.Toutes les autres grandes classes d’actifs ont terminé la semaine dans le vert, avec des collectes nettes de 5,58 milliards de dollars pour les fonds actions, 3,47 milliards de dollars pour les fonds obligataires, 1,11 milliard de dollars pour les fonds diversifiés et 710 millions de dollars pour les fonds alternatifs.Les actions émergentes continuent de figurer parmi les classes d’actifs favorites des investisseurs avec une collecte nette de plus de 33 milliards de dollars depuis le début de l’année. La part du lion de la collecte est allée dans les fonds d’actions émergentes globales, suivis mais à une distance significative par les fonds d’actions asiatiques hors Japon.
Selon Dealogic, Gingko Tree Investment Ltd, une filiale (britannique) à 100 % de l’Office des changes chinois (State Administration of Foreign Exchange ou SAFE), a investi récemment plus de 1,6 milliard de dollars dans quatre actifs britanniques, dont une compagnie des eaux, des logements étudiants ainsi que des immeubles de bureaux à Londres et Manchester, rapporte The Wall Street Journal. Et, d’après les proches du dossier, il y aurait eu d’autres opérations, mais les détails n’en ont pas été publiés.Ces investissements marquent un tournant significatif dans la manière dont les gestionnaires très discrets des plus grandes réserves de change du monde utilisent leurs moyens financiers.
Nordine Naam est stratégiste taux et change chez Natixis. Il parie sur un euro/dollar à 1,27 à six mois. «A horizon six mois, l’euphorie actuelle sur la zone euro devrait s’estomper face à une croissance européenne toujours décevante avec une demande intérieure restant déprimée par un chômage élevé et des déficits publics bien supérieurs aux objectifs», anticipe-t-il dans L’Agefi. A l’inverse, la situation économique américaine devrait continuer de s’améliorer. Cela devrait se traduire par la hausse des anticipations en faveur d’une réduction de la politique quantitative de la Fed (QE3.5) et par là, par un dollar plus fort au second semestre.
Pour Alain Zeitouni, directeur gestion multi-actifs chez Russell, «tant d’un point de vue fondamental que technique», la prudence semble nécessaire à court terme sur les marchés actions. «Les principaux indicateurs techniques montrent des signaux clairs que les niveaux de surachats ont été atteints (le VIX a des quasi plus bas historiques, les RSI, Relative Strength indicator, au-delà du seuil de 70), nous poussant à la prudence. D’un point de vue fondamental, les marchés actions nous paraissent également correctement valorisés», souligne-t-il dans L’Agefi. Face à des rendements anémiques sur les marchés obligataires et des perspectives à moyen terme de remontée des taux, Russell se positionne sur des stratégies d’arbitrage sur du crédit, ou d’arbitrage de duration afin de capter les tendances liées à une repentification des courbes de taux.
Désormais, la croissance américaine a gagné en visibilité, et quand les dernières hypothèques politiques et fiscales seront levées, l’investissement repartira, entre autres parce que certaines entreprises vont rapatrier des productions («re-shoring») et parce que la construction se ressaisit, estime Christophe Foliot, responsable de la gestion actions internationales et gérant du fonds EdR US Value & Yield (900 millions d’euros contre 800 millions fin 2011) chez Edmond de Rothschild Asset Management (EdRAM).La stratégie porte sur environ 1,5 milliard d’euros, en comptant quelques mandats pour 450 millions d’euros. Le fonds principal US Value & Yield a décollecté début 2012 et beaucoup recollecté en fin d’année, tendance qui se poursuit actuellement.Le gérant, qui investit sur un horizon à deux ans, demeure convaincu de la pertinence de l’approche value (un style qui se trouve à son plus bas actuellement) sur une base sélective, avec seulement 50 lignes «plutôt décotées» en portefeuille, sachant que les coupes budgétaires devraient surtout affecter des pans entiers du secteurs de la santé et de la défense.La plus grosse ligne est le laboratoire pharmaceutique Merck, avec 4 %, et Christophe Foliot affiche une prédilection, dans le BTP, pour les équipementiers et la rénovation, avec Masco et Owens Corning, par exemple. Dans le domaine du gaz et du pétrole de schiste, le gérant favorise aussi les équipementiers comme Schlumberger ou Halliburton. Il apprécie aussi par ailleurs certaines financières, des banques régionales, ainsi que des valeurs de consommation, qui vont profiter des créations d’emplois pour les classes moyennes. Christophe Foliot cite également comme lignes du portefeuille des sociétés comme TRW ou United Technologies.
Le groupe de services financiers américain Catella renforce son offre de services de conseil dans l’immobilier en Allemagne avec l’inclusion de services de conseil sur la dette, rapporte Investment Europe.L'équipe sera dirigée Simone Schmidt, une spécialiste des financements structurés, qui a travaillé précédemment pour EAA, l’entité de liquidation de l’immobilier de la West LB. Catella, qui emploie quelque 440 personnes dans 12 pays européens, a deux grands pôles d’activité, gestion d’actifs et corporate finance. Le conseil immobilier comprend trois grandes divisions «Sales and Acquisitions», «Debt and Equity» et «Research and Valuation».
L’incubateur français NewAlpha Asset Management et son partenaire asiatique Woori Absolute Partners viennent d’annoncer le premier investissement stratégique de leur fonds d’incubation asiatique Woori NewAlpha Fund LP dans Mosaic Asset Management, une nouvelle société de gestion basée à Singapour et spécialisée dans les actions asiatiques, rapporte le site Opalesque.Mosaic a été créée par deux spécialistes australiens de la gestion qui se connaissent depuis plus de 25 ans, Tristan Edwards et Greg Laughlin.
Le Market Vectors Vietnam ETF (VNM), qui fait partie des fonds proposés sous la marque Market Vectors du groupe Van Eck, a progressé de 26% depuis le début de l’année, rapporte IndexUniverse.VNM, dont les actifs sous gestion s'élèvent à 446 millions de dollars, est le seul ETF exclusivement dédié aux actions du Vietnam. La collecte nette depuis le 1er janvier atteint 52 millions de dollars. Le fonds bénéficie d’une forte dynamique liée à la Chine, dont de nombreux emplois manufacturiers disparaissent pour être récupérés par le Vietnam.
Le Livret A a enregistré en janvier une collecte nette de 8,21 milliards d’euros, signant ainsi son meilleur mois depuis début 2009, selon des chiffres publiés le 21 février par la Caisse des dépôts.Ce placement a profité d’un deuxième relèvement de 25% de son plafond, passé de 19.125 à 22.950 euros le 1er janvier. Le premier relèvement, déjà de 25% le 1er octobre, avait entraîné une collecte nette de 7,35 milliards d’euros le premier mois.Le Livret de développement durable (LDD), dont le plafond avait été doublé le 1er octobre pour être porté à 12.000 euros, a pour sa part enregistré une collecte nette de 2,70 milliards d’euros en janvier, pratiquement équivalente à celle observée lors des deux mois précédents. Il avait signé un mois record en octobre, avec une collecte nette de près de 14 milliards d’euros.Le recul à 1,75% (contre 2,25% auparavant) de la rémunération de ces deux livrets, annoncé mi-janvier pour une entrée en vigueur le 1er février, ne semble donc pas avoir entamé la forte popularit de ces deux placements. Ils avaient connu une année 2012 record avec une collecte nette totale de 49,17 milliards d’euros, dont 28,16 milliards pour le seul Livret A.A fin janvier 2013, l’encours total sur les deux produits atteint 353,5 milliards d’euros, contre 342,6 milliards d’euros à fin décembre 2012.
UBS Asset Management va renforcer son offre de gestion passive outre-Manche avec le premier produit d’une nouvelle gamme destinée aux investisseurs retail, rapporte Investment Week.Ce véhicule sera un fonds obligataire britannique dont le lancement est programmé pour le début du deuxième trimestre. Par la suite, l’offre devrait comprendre à la fois des produits obligataires et des produits actions. Ces nouveaux fonds viendront compléter les stratégies actives disponibles.