Nos articles d’actualité et d’analyse sur les projets d’investissement d’un point de vue macro comme micro, au niveau des entreprises comme des acteurs financiers.
Près d’un an après la fronde d’actionnaires minoritaires, Altamir Amboise doit proposer à l’AG du 18 avril de doubler le dividende à 0,41 euro pour les porteurs d’actions ordinaires. «Nous sommes satisfaits d’avoir été entendus, mais ce n’est qu’un premier pas», réagit Romain Burnand, directeur général de Moneta Asset Management, qui détient via des fonds un peu plus de 9% du capital. Le dividende offert ne représente qu’un taux de distribution de 26% du résultat IFRS, un niveau très faible pour le secteur. Pourtant, le prospectus de 1998 lors du transfert de la société sur le nouveau marché précisait ‘l’intention de distribuer 90% de ses bénéfices’.»Moneta AM milite désormais pour une gestion de la société en extinction, comme l’a fait Siparex, par une politique de rachats d’actions régulière.
Les investisseurs italiens sont 55 % à se dire prêts à envisager d’investir à l’étranger, parmi ceux qui ne le font pas encore, contre seulement 25 % en Allemagne, 20 % en France et 24 % aux Etats-Unis, montre une étude de Legg Mason citée par Bluerating. Pour 2013, 40 % des investisseurs transalpins interrogés veulent augmenter leur exposition aux obligations, contre 29 % aux actions. 25 % comptent réduire leur allocation aux actions, 24 % veulent diminuer l’alternatif et 21 % le cash.
Lancée début 2011, la levée de fonds pour le quatrième fonds de buy-out du capital investisseur allemand Quadriga Capital a été parachevée avec 529 millions d’euros d’engagements provenant d’une trentaine d’investisseurs, rapporte la Börsen-Zeitung. Trois investissements ont déjà été réalisés à partir de ce fonds, dont l’acquisition auprès d’Alpha Private Equity de parts dans le fabricant de chemises Eterna Mode. A présent, Quadriga détient 85 % de la société.
Alors qu’ils sont en train de conquérir le monde, les ETF restent marginaux en Suède, constate le site Internet de l’hebdomadaire suédois Veckans Affärer. La faute aux banques qui dominent la distribution et qui gagnent plus d’argent avec les fonds traditionnels.Le marché suédois des ETF et même le marché nordique sont dominé spar l’acteur local Xact détenu par Handelsbanken. Ainsi, 85 % des encours gérés dans des ETF dans les pays nordiques reviennent à Xact. SEB et Swedbank offrent trois ETF chacun, tandis que Nordea est absent du marché.Xact gère environ 20 milliards de couronnes suédoises et 25 ETF. En dehors des acteurs suédois, Deutsche Bank et UBS ont des ETF cotés en Suède, mais aucun n’a de produit en actions suédoises.En Europe, 5-6 % des encours sous gestion sont investis dans des ETF, contre seulement 1 % dans les pays nordiques, note encore Veckans Affärer.
Les investisseurs vendent des ETF or à un rythme record, le rally actions entamant l’attrait pour le métal précieux, rapporte le Financial Times. Ainsi, selon Bloomberg, les ETF ont vendu 106 tonnes d’or en février, soit le plus fort mois de sorties. Depuis début janvier, les participations dans des ETF or ont chuté de 140 tonnes.
Alors que les indices Dow Jones Industrial Average et S&P 500 ont atteint leur niveau record ou sont sur le point de le faire, certains hedge funds vendent les actions, rapporte The Wall Street Journal. Pourtant, les hedge funds spécialistes de la vente à découvert n’ont gagné que 4 % depuis le début de l’année et jusqu’au 4 mars, contre 5 % pour les autres fonds.James Litinsky, qui dirige le gestionnaire alternatif JHL Capital Group (1,3 milliard de dollars), estime que le rally des actions s’appuie sur un interventionnisme sans précédent du gouvernement. Il mise sur une hausse du taux des Treasuries.Sahr Adrangi, CIO de Kerrisdale Capital, a gagné de l’argent en pariant contre des actions, entre autres chinoises, et se dit préoccupé par la hausse du cours de petites sociétés spéculatives, ce qui est pour lui un indice que le marché est artificiellement gonflé.
Primonial REIM a annoncé le 6 mars l’acquisition, auprès de la Ville de Paris, pour le compte de ses fonds sous gestion, le magasin Darty situé Place de la Madeleine (Paris 9ème), au coeur du triangle « Opéra - Madeleine - Grands Magasins Haussmann ».Darty y exploite depuis 1975 une surface totale de plus de 2.000 m². Un bail neuf de type institutionnel assorti d’une durée de 9 ans fermes a été signé avec l’enseigne Darty.
Quelque 75% des Français qui ont l’intention de mettre de l’argent de côté lors des six prochains mois vont en placer tout ou partie sur le Livret A, selon une enquête réalisée par l’institut Ipsos pour la Fédération française des sociétés d’assurance (FFSA). Au total, 53% des Français ont l’intention d'épargner au cours des six prochains mois. Pour près de trois quarts d’entre eux (74%), lorsque l’on possède de l'épargne la priorité est de la sécuriser en ne prenant pas de risques.Bien qu’ayant connu une passe difficile entre août 2011 et septembre 2012, l’assurance-vie arrive en deuxième position derrière le Livret A, citée par 42% des Français qui ont l’intention d'épargner. Elle devance le Livret de développement durable (LDD, 40%), le Plan épargne logement (PEL, 40%) et l'épargne retraite (30%). Seuls 10% des Français qui prévoient de mettre de l’argent de côté ont l’intention d’acheter des actions et 3% de l’or.En matière de fiscalité de l'épargne, 92% des Français estiment qu’il ne serait pas opportun de taxer davantage l’assurance-vie. Parmi les détenteurs d’un contrat d’assurance-vie, 62% affirment qu’un alourdissement de la fiscalité aurait un impact négatif sur leur comportement vis-à-vis de ce placement, soit parce qu’ils ne l’abonderaient plus ou plus autant (42%), soit parce qu’ils retireraient tout ou partie de l’argent placé (20%).Par ailleurs, concernant le contenu des placements, seuls 20% des détenteurs de contrat d’assurance-vie estiment qu’un allègement de la fiscalité des contrats comportant des actions renforcerait leur intérêt pour ces produits.Le sondage a été réalisé les 4 et 5 janvier auprès d’un échantillon de 956 personnes représentatifs de la population française âgée de 18 ans et plus.
Les investisseurs en actions sont beaucoup plus confiants sur les perspectives des marchés en 2013 que leurs homologues spécialisés sur l’investissement obligataire, selon l’enquête annuelle réalisée par Aviva Investors auprès d’un échantillon de gestionnaires à la tête de 2.500 milliards de livres et basés au Royaume-Uni, aux Etats-Unis et en Europe.Près de 70% des professionnels des actions ont davantage confiance dans les marchés qu’il y a un an, peut-être parce que la rentabilité des actions a battu les prévisions tout au long de l’année écoulée.. Du côté des gérants obligataires, seulement un professionnel sur quatre se montre plus confiant que l’an dernier à la même époque. Le pessimisme sur la zone euro reste élevé, :mais davantage chez les investisseurs obligataires qui sont 90% à prévoir une persistance des incertitudes contre seulement 71% chez les investisseurs actions. Les investisseurs actions tablent tous sur une reprise des opérations de fusions-acquisitions en 2013 contre seulement 17% il y a un an. Ils sont également très optimistes sur les financières alors que 44% d’entre eux étaient sous-pondérés sur le secteur l’an dernier.
Elizabeth Corley, CEO d’Allianz Global Investors, est plutôt pessimiste sur les actions et les obligations, peut-on lire dans le Financial Times Fund Management de cette semaine. Dans ce contexte, la filiale du groupe allemand encourage les investisseurs à s’intéresser à d’autres classes d’actifs comme les obligations convertibles, les produits indiciels, les matières premières et les infrastructures. AGI a aussi créé une équipe « renouvelables » et prévoit de lancer un fonds dédié à ce thème couvrant l’Europe et éventuellement d’autres pays développés. Elizabeth Corley pense aussi que les obligations asiatiques en devises locales à haut rendement offrent « de réelles opportunités ».
Un sondage effectué par TNS Infratest pour le compte d’Axa Investment Managers Allemagne auprès d’un échantillon représentatif de 1.000 personnes montre que la majorité des Allemands, s’il disposaient librement de 50.000 euros, les dépenseraient. C’est notamment le cas pour 60 % des 18-39 ans et de 57 % des titulaires de revenus nets supérieurs à 3.000 euros mensuels. Ces montants seraient consacrés à des voyages, des vêtements ou des achats plus importants, comme une nouvelle voiture.Selon Karin Kleinemas, head of marketing, communications & brand, Northern Europe, d’Axa IM, cela tend à prouver que les Allemands donnent de premiers signes de lassitude face à la crise. Après des années d’incertitude, ils veulent à nouveau s’offrir des choses.Néanmoins, précise Axa IM, la propension à l'épargne reste élevée chez les Allemands, même si elle diminue légèrement. Ils privilégient les comptes d'épargne (28 %) et les dépôts à court terme (20 %). Les parts de fonds d’investissement intéressent surtout ceux qui en détiennent déjà et les personnes qui disent avoir de bonnes à très bonnes connaissances en matière financière. En revanche, 10 % seulement des Allemands placeraient les 50.000 euros dans des assurances vie ou retraite ou encore en contrats d'épargne retraite subventionnés Riester.Enfin, le sondage montre que les Allemands sont moins soucieux qu’un an plus tôt d’utiliser leurs disponibilités pour investir dans l’immobilier ou pour se désendetter.
Avec la forte croissance de leur patrimoine, les Chinois fortunés sont de plus en plus nombreux à envisager de mettre en place des family offices, très souvent à Hong Kong ou Singapour, rapporte Asian Investor.Le nombre de Chinois fortunés dont les avoirs disponibles pour l’investissement dépassent le million de dollars a progressé de plus de 5% en 2011 à 562.000, selon les statistiques publiées par Capgemini et RBC Wealth Management dans leur Asia-Wealth Report 2012
La CNMV publie le 4 mars une notification de la compagnie pétrolière Repsol selon laquelle le fonds souverain singapourien Temasek (115 milliards d’euros d’encours) a acheté la totalité de l’autocontrôle du groupe espagnol, soit 5,04 % du capital, pour 1.036 millions d’euros (64,7 millions de titres à 16,01 euros l’unité). De ce fait, Temasek monte à 6,3 % dans le capital de Repsol.Le pétrolier espagnol précise que cette transaction lui permet de réaliser son objectif de revendre la totalité de l’autocontrôle acquis en décembre 2011 auprès des banques créancières de Sacyr Vallehermoso.
Les fonds d’actions suédoises sont les fonds d’actions les plus populaires auprès des investisseurs suédois, alors que la Suède ne représente qu’une part infime de l’économie mondiale, constate le quotidien suédois Dagens Industri sur son site Internet. Environ 327 milliards de couronnes sont ainsi investis dans des fonds d’actions suédoises, soit 29 % du total des encours en fonds actions. Il s’agit ainsi de la catégorie de fonds la plus importante.
The Wall Street Journal souligne que si John Hess déclare que la société de gestion alternative activiste a manqué le train, il n’en demeure pas moins que Hess Corp a changé de voie après qu’Elliott Management ait envoyé au CEO une missive lui demandant de restructurer la société. Par exemple, il est prévu un remaniement du conseil d’administration affectant six des 14 administrateurs ainsi que de cessions d’actifs pour gonfler le dividende et un programme de rachat d’actions de 4 milliards de dollars, soit 18 % de la capitalisation de Hess.En revanche, John Hess n’a pas consenti à ce qui était l’exigence la plus importante d’Elliott, celle de scinder le groupe en un producteur de schistes bitumineux et une compagnie pétrolière internationale dont la survie eût été sujette à caution. D’autant que cela aurait aussi signifié la fin de Hess, un scénario difficile à accepter pour un CEO qui porte le nom de l’entreprise.
L’investisseur Warren Buffett estime avoir raté plusieurs achats l’an dernier et espère se rattraper cette année avec des acquisitions à plusieurs milliards de dollars, rapporte Les Echos. « Nous avons remis notre tenue de safari et nous reprenons notre chasse aux éléphants », écrit-il dans sa traditionnelle lettre annuelles aux investisseurs publiée le 1er mars. Il regrette par ailleurs que la valeur de ses actifs n’ait pas progressé autant que la Bourse américaine l’an dernier, de seulement 14,4% contre 16%. En près de cinquante ans d’activités, ce n’est que la neuvième fois que la comparaison lui est défavorable. « Nous nous débrouillons mieux quand les vents sont contraires », a-t-il reconnu.
Les investisseurs institutionnels américains seraient-ils en train de revenir sur les actions ? Des statistiques publiées par Morningstar le suggèrent en tout cas. L’examen des investissements les plus recherchés sur les plateformes de Morningstar en 2012 (mutual funds, ETF et comptes ségrégés) montre en effet que les institutionnels se sont surtout intéressés aux actions américaines et internationales. En janvier 2012, les mutual funds actions ont d’ailleurs enregistré une collecte de 15,5 milliards de dollars, un montant jamais vu sur un mois depuis 2004 et la première fois en près de deux ans que des fonds actions terminent une période mensuelle sur un résultat positif."Les investisseurs institutionnels semblent démontrer une préférence pour les actions américaines sur tout le spectre des capitalisations ainsi que pour les actions internationales Il est également intéressant de noter que les investisseurs institutionnels qui ont fait des recherches dans le segment des comptes ségrégés se sont presque exclusivement concentrés sur les stratégies actives l’an dernier. Les prix négociés plus bas des comptes ségrégés pour les grands investisseurs indiquent peut-être que les investisseurs ont encore de l’appétit pour la gestion active, mais seulement à un tarif concurrentiel», commente Paul Justice, directeur de la recherche sur les fonds chez Morningstar Les conseillers financiers et les particuliers ont plutôt recherché de leur côté les stratégies de rendement et celles permettant de réduire les risques. «Les investisseurs individuels et les conseillers financiers affichent une aversion élevée au risque, mais ils semblent faire une exception pour les actions émergentes, ce qui semble indiquer que l’appétit pour le risque qui subsiste, quel que soit son niveau, s’intéresse avant tout à l’international», relève Paul Justice.
John Paulson, dont le hedge fund est le plus gros actionnaire dans MetroPCS, a indiqué qu’il voterait contre les projets de fusion de l’opérateur de télécommunications avec T-Mobile USA, contrôlé par Deutsche Telekom, rapporte le Financial Times. Paulson & Co, qui détient une participation de 9,9% dans MetroPCS, vient ainsi soutenir Peter Schoenfeld, un autre gérant de hedge fund qui s’inquiète des montants de dette compris dans l’opération.
Les montants de capitaux alloués par les fonds monétaires américains aux banques de la zone euro ont atteint leur plus haut niveau depuis plus d’un an, preuve que les investisseurs étrangers sont en train de modifier leur point de vue sur la région, rapporte le Financial Times. A fin janvier, l’exposition des banques de la zone euro aux dix plus importants fonds monétaires américains représentait 14,5% de leurs actifs sous gestion, un niveau jamais vu depuis octobre 2011 et un bond de 90% en dollars depuis le point bas de juin 2012. Il est à noter que pour le septième mois consécutif, les fonds monétaires ont accru leurs allocations dans les banques françaises.
Un sondage de TNS Infratest pour Aquila Capital montre qu’un cinquième des 255 investisseurs institutionnels allemands, suisses, espagnols, français, italiens, néerlandais, britanniques et scandinaves interrogés ont l’intention de réduire l’exposition de leur portefeuille aux obligations d’Etat. Près de 40 % de ceux déjà investis en obligations d’Etat comptent augmenter leur exposition aux obligations d’entreprises tandis que 42 % de ceux qui sont déjà investis en obligations d’entreprises prévoient d’augmenter leur allocation à ce type de titres.Le sondage a fait ressortir des disparités importantes en ce qui concerne la réduction de l’exposition aux obligations d’Etat : alors que 4 % des institutionnels espagnols et britanniques interrogés prévoient de réduire leur allocation aux obligations d’Etat, 36 % des scandinaves et 48 % des suisses comptent réduire leur allocation aux «govies».On note d’autre part que les investisseurs institutionnels des pays d’Europe méridionale s’avèrent beaucoup plus confiants dans les titres d’Etat de leur pays que ceux des autres pays. Actuellement, par exemple, 84 % des responsables interrogés en Italie sont disposes à acquérir des obligations de leur propre Etat, et la proportion ressort à 68 % pour leurs homologues espagnols. Aquila Capital indique avoir l’intention de lancer au deuxième trimestre une stratégie obligataire «risk parity» couvant les obligations d’Etat, les obligations d’entreprises, les marchés émergents et les obligations indexées sur l’inflation.