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Les investisseurs tablent en grande majorité sur une progression des performances boursières en 2013, selon une enquête mondiale de Franklin Templeton sur le sentiment des investisseurs. Dans les marchés émergents, 66 % anticipent une amélioration de leur marché boursier local, contre 58 % dans les pays développés. Mais cet optimisme ne pousse pas les investisseurs à prendre plus de risques. 57 % des personnes sondées envisagent de poursuivre une stratégie d’investissement plus prudente cette année, note l’enquête. En tête des prudents, les jeunes investisseurs entre 25 et 34 ans. Ils indiquent massivement que les actions ne sont pas essentielles pour atteindre leurs objectifs d’investissement à long terme. «Par rapport aux autres tranches d'âges sondées, ce sont également les moins susceptibles de penser que les actions surperformeront les autres classes d’actifs et les plus susceptibles d'être prudents en 2013", souligne Franklin Templeton. Cela posé, c’est parmi cette classe d'âge que l’on trouve le plus grand nombre d’actifs actuellement investis à l'étranger (en moyenne 38 %) et qui semblent les plus disposés à investir à l'étranger à l’avenir.Cette tendance se retrouve sur l’ensemble des investisseurs. 66 % ont le sentiment que de meilleures opportunités en termes d’actions et d’obligations pourront être décelées en dehors de leur marché local en 2013. Sur une base géographique, la majorité des investisseurs (28 %) considère que les marchés actions asiatiques présentent les meilleures opportunités en termes de rendement .Même s’ils ne sont pas encore prêts à investir la plupart de leurs actifs à l'étranger en 2013, les investisseurs envisagent d’en placer près de 40 % sur des marchés étrangers au cours des 10 années à venir, à parts égales entre les marchés développés et émergents. En France, trois quarts des investisseurs locaux projettent d’investir dans l’Hexagone au cours des 12 prochains mois, contre un quart dans d’autres parties d’Europe et en Asie. Même s’ils ont le sentiment que les opportunités de performances sont meilleures à l'étranger, près de la moitié (46 %) pense n’investir qu’en France.
Comme annoncé il y a un peu plus de deux semaines (lire Newsmanagers du 18 avril), le britannique Schroders vient de compléter son offre institutionnelle dans le domaine des «insurance linked securities» en prenant une participation de 30 % dans le suisse Secquaero Advisors (215 millions d’euros d’encours fin mars). Et, avant la fin de l’année, le gestionnaire britannique compte proposer aux investisseurs institutionnels allemands un véhicule transparent et coordonné, investi en instruments cotés, notamment des emprunts catastrophe (cat bonds) mais également dans des assurances couvrant les risques de pandémie et des assurances automobiles.
Les actifs sous gestion des fonds alternatifs au format Ucits s'établissaient à la fin du premier trimestre 2013 à 96,1 milliards d’euros contre 82,4 milliards d’euros à fin décembre 2012, selon les dernières statistiques communiquées par MondoAlternative. Sur ce total, 93,4 milliards d’euros sont gérés par des single managers, 2,7 milliards par des fonds de fonds. Compte tenu de 19 nouveaux fonds proposés sur le marché et de 22 liquidations, le nombre de fonds s’inscrivait fin mars à 499 contre 502 à fin décembre 2012.Durant le trimestre sous revue, la collecte des single managers s’est élevée à 7,3 milliards de d’euros, la collecte des fonds de fonds représentant 24 millions d’euros. Les boutiques de hedge funds, qui pilotent 18,5% de l’encours, ont collecté 256 millions d’euros au premier trimestre contre 643 millions d’euros sur l’ensemble de 2012 tandis que les gestionnaires d’actifs globaux attiraient 7 milliards d’euros.contre 6,8 milliards d’euros pour l’année 2012.L’indice global des fonds alternatifs Ucits a progressé de 1,44% au premier trimestre, l’indice des fonds de fonds affichant pour sa part une hausse de 2,18%. Les stratégies les plus performantes du trimestre ont été le Long/Short Equity, avec un gain de 3,82%, devant le Relative Value (+1,79%), les managed futures (+1,75%) et les Gtaa ou Global Tactical Asset Allocation (1,61%).
«Actuellement, le marché est redevenu propice aux actions européennes. Depuis six mois, c’est le fondamental qui a repris le dessus sur la macro au jour le jour. Maintenant, c’est le «stock-picking» qui nous aide beaucoup, parce que la tendance sera plus sélective, les titres ne progressant plus uniformément», a indiqué lundi lors d’un passage à Paris Philippe Brugère-Trélat, gérant du compartiment Franlin Mutual European Fund*. Ce fonds de droit luxembourgeois spécialiste des titres value affichait fin mars un encours de 2,35 milliards d’euros répartis sur 73 lignes, avec des souscriptions nettes depuis le début de l’année («mais nous n’avons pas encore pas ressenti la fameuse Grande Rotation») et quelques sorties nettes en 2012.Interrogé sur ses préférences actuelles, le gérant-vedette de Franklin Mutual Series souligne que les valeurs européennes très internationales «ont été le grand thème de 2012, mais [que] tout le monde est monté dans le train, désormais, de sorte qu’il est plus difficile de trouver les bons».En ce qui le concerne, Philippe Brugère-Trélat a pris ses bénéfices au quatrième trimestre 2012 sur les alimentaires et les tabac (Nestlé, Ricard, Imperial Tobacco), parce que «les défensives sont devenues très chères». Il s’est recentré sur les industrielles et exportatrices comme Kingfisher, Metro ou Safran, et surpondère les financières (Axa) ainsi que certaines banques très épouvées l’an dernier comme HSBC.* LU0140363002
Le spécialiste des ETF Christian Magoon lance une nouvelle société dédiée à l’univers des ETF, YieldShares, qui va se concentrer sur le développement et la commercialisation de fonds avec une orientation marquée sur les revenus, une niche de marché de son point de vue sous-exploitée, rapporte IndexUniverse.Son premier ETF, en cours d’enregistrement, est le YieldShares High Income ETF, un fonds qui sera investi dans quelque 30 fonds fermés spécialisés sur les actions.
Le patron du fonds souverain norvégien, Yngve Slyngstad, a indiqué qu’il lui faudra plusieurs années pour augmenter dans des propositions significatives son exposition à l’immobilier. Yngve Slyngstad a récemment confirmé sa stratégie de développement dans l’immobilier, à l’occasion d’une audition devant la commission permanente des affaires économiques et financières du Parlement norvégien mais ajouté qu’il faudra quelques années pour atteindre l’objectif d’une allocation de 5% dans l’immobilier». Actuellement, malgré les efforts d’investissement engagés l’an dernier, la poche immobilière représente seulement 0,9% des encours. Les investissements ont pour l’essentiel été réalisés en Europe (Suisse, France, Allemagne et Royaume-Uni), mais le fonds a eu le feu vert en février pour investir sur le marché américain."Le rendement attendu à long terme sur les actifs réels est plus élevé que les obligations nominales», a souligné devant la même commission le gouverneur de la banque centrale de Norvège, Oystein Olsen. «Le risque est aussi plus élevé», a-t-il ajouté, «mais l’horizon d’investissement de long terme nous met dans une position très solide pour porter ce risque».
Les actifs sous gestion outre-Manche ont atteint au mois de mars le niveau record de 718,5 milliards de livres, contre 706,6 milliards de livres en février 2013 et 615 milliards de livres en mars 2012, selon les statistiques publiées par l’association britannique des gestionnaires d’actifs (IMA).La collecte nette retail s’est élevée en mars dernier à 787 millions de livres contre 1,4 milliard de livres en février et 1,5 milliard de livres en mars 2013. Au cours des cinq premiers jours d’avril, la collecte nette a totalisé 347 millions de livres, un montant plus élevé que la collecte mensuelle moyenne des onze derniers mois.La collecte nette auprès des investisseurs isntitutionnels s’est inscrite à 391 millions de livres contre 1,64 milliard de livres le mois précédent.Le secteur IMA de la performance absolue, qui doit être renommé «Targeted Absolute Return», a enregistré en mars une collecte nette retail de 334 millions de livres, la plus élevée depuis décembre 2009. Viennent les fonds diversifiés 20-60% actions avec une collecte nette de 245 millions de livres, les obligations globales (220 millions de livres et le secteur «Global Equity Income» (150 millions de livres).
Le SPDR Gold Trust ETF est l’ETF préféré des hedge funds, selon le dernier classement réalisé par Insider Monkey. Paulson & Co, First Eagle Investment Management ou encore Empyrean Capital Partners font partie des principaux hedge funds qui ont jeté leur dévolu sur cet ETF. Malheureusement pour eux, le fonds accuse un recul de quelque 12% depuis le début de l’année.Le numéro deux parmi les ETF préférés des hedge funds est le Financial Select Sector SPDR qui lui affiche une progression de près de 14% depuis le début de l’année et a été sélectionné par entre autres Renaissance Technologies, Moore Global ou encore Tudor Investment.iShares MSCI Emerging Markets Indx, le numéro trois sur la liste, est le favori notamment de Duquesne Capital et d’Arrowstreet Capital, Il accuse un recul de près de 3% depuis le début de l’année. En quatrième position, iShares FTSE/Xinshua China 25 index marque une baisse de plus de 7% depuis le début de l’année alors que le iShares Russell 2000 Index, sélectionné par Dreman Value Management et D.E. Shaw & Co, affiche une performance de plus de 11% depuis le début de l’année.SAC Capital et Caxton Associates peuvent se réjouir d’avoir jeté leur dévolu sur le iShares MSCI Japan Index, qui arrive en sixième position et qui a progressé de 19,64% depuis le début de l’année. En revanche, le Market Vectors Junior Gold Miners ETF, retenu par Soros Fund Management ou encore Tiger Management, accuse une baisse de plus de 36% depuis le début de l’année.
Des statistiques macroéconomiques ternes et l’approche de réunions de politique monétaire des deux côtés de l’Atlantique ont poussé fin avril les investisseurs vers les placements obligataires. Durant la semaine au 1er mai, les fonds obligataires ont ainsi enregistré une collecte record de 10,3 milliards de dollars, dont il est vrai 2 milliards de dollars liés au lancement d’un fonds, selon les statistiques communiquées par EPFR Global.Les fonds actions ont de leur côté enregistré des souscriptions pour un montant net de 2,24 milliards de dollars. Depuis leurs plus-bas de juin 2012, les fonds d’actions européennes ont progressé en moyenne de quelque 25%. Les investisseurs institutionnels ont depuis investi près de 10 milliards de dollars dans ces fonds européens. Toutefois, durant la même période, les investisseurs retail sont restés très réservés et sont à l’origine de rachats pour un montant net de 8 milliards de dollars.A noter l’intérêt des investisseurs pour les fonds sectoriels, entre autres les fonds dédiés aux financières, aux biens de consommation et aux télécommunications. Les fonds immobiliers ont encore enregistré une collecte nette de 833 millions de dollars durant la semaine au 1er mai.Les fonds monétaires ont affiché une décollecte de plus de 21 milliards de dollars, seuls les fonds monétaires japonais s’inscrivant à contre-courant avec une collecte nette de 1,4 milliard de dollars.
Les investisseurs européens continuent de rechercher du rendement, selon les dernières statistiques de collecte en Europe de Morningstar. Les fonds de long terme (hors fonds de fonds et nourriciers) ont affiché une collecte record de 115,12 milliards d’euros au premier trimestre. Et les fonds monétaires ont connu des rachats sur les trois premiers mois de 2013, ce qui signifie que les investisseurs continuent de rechercher le rendement plutôt que la sécurité malgré la crise de la zone euro.Au cours du seul mois de mars, Les investisseurs ont continué de rechercher les fonds obligataires, qui ont affiché une collecte de 15,1 milliards d’euros en mars. Les fonds d’allocation ont enregistré une collecte nette de 8,8 milliards et les fonds actions ont engrangé 4,2 milliards d’argent frais.Les fonds obligataires diversifiés en dollars ou en euros et les fonds britanniques grandes capitalisations mixtes ont affiché les plus fortes décollectes en mars. Les rachats s'élèvent à plus de 2 milliards d’euros au total pour les fonds obligataires et à 843 millions d’euros pour les fonds britanniques.Templeton Global Total Return Fund grimpe sur la première marche des fonds long terme en Europe à la fois pour mars et pour le premier trimestre avec des collectes de respectivement 1,72 milliard et 4,29 milliards d’euros.Viennent ensuite pour le premier trimestre Pimco GIS Unconstrained Bd avec 2,538 milliards d’euros, JP Morgan Asia Pacific Income Fund (2,47 milliards d’euros) et Templeton Glb Bond (1,99 milliard d’euros).
L’an dernier, Legal & General Investment Management (LGIM) a intensifié ses efforts pour combattre des rémunérations excessives en votant contre 126 politiques de rémunérations et 22 présidents des comités de rémunérations dans les société où elle avait investi, rapporte le Financial Times Fund Management (FTfm).Parmi les sociétés concernées figurent WPP, Barclays, Pendragon, novartis, UBS, Credit Suisse et UniCredit.LGIM indique aussi avoir étendu sa pratique du droit de vote aux pays émergents, maintenant qu’elle est plus exposée à ces pays.
L’Association luxembourgeoise des fonds d’investissement (Alfi) a annoncé le 3 mai l’ouverture d’une section en mandarin sur son site internet afin de renforcer les liens avec le secteur de la gestion d’actifs en Chine.Cette section comprend des informations de base sur le secteur de la gestion d’actifs au Luxembourg ainsi que sur la réglementation. Elle présente également la marche à suivre pour domicilier un fonds au Luxembourg et elle décline les recommandations de l’association en matière de gestion des risques. «Les relations bilatérales entre la Chine et le Luxembourg sont déjà bien développées dans le secteur des services financiers. Les sièges européens de la Banque de Chine et de ICBC sont installés au Luxembourg, et la China Construction Bank est aussi en train de mettre en place son siège dans le Grand Duché», indique le président de l’Alfi, Marc Saluzzi, cité dans un communiqué.
La société de gestion danoise Carnegie Asset Management Fondsmaeglerselskab A/S, spécialisée dans les actions internationales, a annoncé l’ouverture d’un bureau de représentation au centre financier international de Dubai (DIFC), selon le bulletin hebdomadaire de Mena Fund Manager.Une décision qui s’inscrit dans le cadre de la stratégie de développement de la société au Moyen-Orient.
Quelques heures à peine avant le coup d’envoi de l’assemblée générale d’UBS, Eric Knight a diffusé un texte dans lequel il demande à ce que l'établissement suisse se scinde en deux, avec d’un côté sa banque d’investissement et de l’autre sa gestion de fortune, rapporte Les Echos.Le fondateur et directeur général de Knight Vinke juge que les activités du géant zurichois sur les marchés ont «presque détruit» le groupe. «La banque d’investissement est un business très risqué et ces risques représentent une menace sérieuse pour la gestion de fortune d’UBS et pour son réseau bancaire en Suisse», juge cet actionnaire qui possède moins de 1 % de la banque. Les actionnaires ont toutefois approuvé à 82,5% le rapport de rémunération des dirigeants.
Au premier trimestre 2013, l’indicateur de marché Market Regime Indicator (MRI) publié par State Street Global Advisors est passé d’un régime de « faible aversion au risque » à un « mode normal ». Cet indicateur macroéconomique développé par l’équipe Investment solutions de SSgA est utilisé pour identifier le niveau d’aversion au risque sur plusieurs marchés, et ses niveaux aident à déterminer le degré d’appétit pour le risque des investisseurs. Le niveau du MRI est calculé à partir de la volatilité implicite des actions, la volatilité des devises et des spreads sur le fixed income."Le 1er trimestre 2013 a vu se dérouler une succession d’événements politiques et économiques majeurs. En effet, la dévaluation du Yen japonais , la crise chypriote ou encore, le manque de stabilité politique en Italie ont eu un impact direct sur les marchés», a commenté SSgA.
L’indice mondial de la confiance des investisseurs, publié par State Street, a augmenté de 5,5 points en avril pour terminer à 93,6 par rapport au niveau de 88,1 (en données corrigées) enregistré en mars.C’est le bond de 10,2 points de l’indice régional de la confiance des investisseurs institutionnels en Amérique du Nord, passé de 95,6 en mars (en données corrigées) à 105,8, qui est à l’origine de cette hausse. Pour sa part, la confiance des institutions européennes et asiatiques affiche un léger repli, l’indice européen de la confiance des investisseurs reculant de 3,9 points pour s’établir à 87,8 tandis que l’indice asiatique termine à 85,2, en baisse de 2,1 points."L’indice de la confiance en Amérique du Nord est désormais à son niveau le plus élevé depuis mai 2011. On notera également que sur le plan sectoriel, les flux se sont orientés de préférence vers les secteurs défensifs comme les services d’utilité publique, ce qui peut signaler une certaine circonspection vis-à-vis du secteur des ressources naturelles et plus généralement des perspectives de croissance mondiale», commentent les auteurs de l'étude.
Selon une étude de The Economist relayée par Fondsnieuws, le taux de rotation moyen des fonds d’investissement est passé de 15 % en 1950 à environ 100 % en 2011, ce qui se traduit par une hausse des coûts de transaction.Le taux de frais sur encours se situe à respectivement 1,39 % et 1,07 % pour les fonds américains de petites et de grandes capitalisations, mais les coûts moyens de transactions ressortent en moyenne à 3,17 % et 0,84 %.Et les fonds avec les coûts de transactions les plus élevés sont aussi ceux qui ont les performances les plus basses.
Les investisseurs dans les ETP, qui ont récemment délaissé le métal jaune, ont investi dans d’autres métaux précieux comme le platine ou le palladium, selon le dernier bulletin hebdomadaire publié par ETF Securities. La décollecte des ETP dédiés à l’or s'élève à 419 millions de dollars depuis le début du mois, précise ETF Securities qui précise que les détenteurs d’ETP sur l’or continuent de vendre alors que la demande de pièces, de lingots ou de bijoux reste soutenue. Les investisseurs passifs s’intéressent à d’autres métaux précieux. Le ETFS Palladium Trust a ainsi enregistré la semaine dernière une collecte de 19,8 millions de dollars, alors que ETFS Physical Platinum a drainé 8,7 millions de dollars. Selon des prévisions récentes de Capital Economics, l’or devrait terminer l’année 2013 à environ 1.700 dollars l’once, soit son niveau de fin 2012, alors que le platine pourrait progresser à 1.700 dollars l’once d’ici à fin 2013 contre 1.527 dollars fin 2012, et que le palladium pourrait atteindre 800 dollars l’once contre 704 dollars un an plus tôt.
Au premier trimestre 2013, les catégories de mutual funds affichant les plus fortes croissances ont été les actions sectorielles (14%), l’alternatif (12% et les actions américaines (10%), selon The Cerulli Edge-U.S. Monthly Product Trends du mois d’avril.Malgré les multiples évocations dans les publications spécialisées d’une «grande rotation» des obligations vers les actions, les fonds obligataires ont fait mieux que l’ensemble des autres catégories de mutual funds, avec une collecte nette de près de 70 milliards de dollars depuis le début de l’année.Toutes les classes d’actifs ont progressé au premier trimestre, à l’exception notables des obligations municipales qui ont enregistré une croissance proche de zéro.Les actifs des ETF ont augmenté de 8,8% à 1.400 milliards de dollars au premier trimestre. Les ETF les plus recherchés ont été les ETF sur les actions américaines qui ont enregistré une collecte nette de 16,3 milliards de dollars, les ETF sur les actions internationales (16 milliards de dollars) et les ETF dédiés aux actions sectorielles (15,7 milliards de dollars).A noter la forte croissance des fonds de prêts bancaires qui sont passés du neuvième rang en termes de collecte en 2012 à la quatrième place en février 2013. Les actifs de ces fonds de dette s'élèvent à plus de 97 milliards de dollars, à hauteur de 85,4% dans des mutual funds ouverts, le reliquat étant géré dans d’autres véhicules ou directement pour des clients institutionnels.
Directeur de la gestion diversifiée chez CPR AM, Malik Haddouk rappelle dans l’Agefi Hebdo de cette semaine que CPR AM est investi à hauteur de 800 millions d’euros (dans le cadre de la gestion diversifiée) dans des ETF au travers de ses différents portefeuilles. «En fait, nous ne regardons pas un, mais plusieurs critères : la performance de l’ETF, les actifs sous gestion, la tracking error. Nous voulons des ETF ayant des tracking errors faibles, c’est-à-dire collant à l’indice de référence - c’est la première fonction de ces produits -, mais également des ETF dont la performance est bien entendu en ligne avec l’indice qu’ils sont censés répliquer, quelle que soit la période retenue», souligne-t-il dans un entretien.