Nos articles d’actualité et d’analyse sur les projets d’investissement d’un point de vue macro comme micro, au niveau des entreprises comme des acteurs financiers.
Fédéris Gestion d’Actifs et Kepler commercialisent actuellement le fonds Fédéris Core Euro Crédit 2019, un fonds qui offre l’opportunité d’investir dans un portefeuille diversifié d’entreprises de taille moyenne, qui cherchent aujourd’hui à élargir leurs sources de financement en se tournant vers le marché obligataire. L’objectif du fonds est de financer majoritairement des entreprises françaises, dans la continuité de ce qui avait déjà été réalisé avec succès en 2012.En effet, le fonds prend la suite du fonds Fédéris Core Euro Crédit 2018, lancé en 2012 et dont l’actif de 290 millions d’euros a déjà été investi à plus de 96 %. Au total, ce sont 16 entreprises qui ont pu procéder à des émissions obligataires comprises entre 10 et 20 millions d’Euros. La politique d’investissement du fonds repose sur trois principes simples et clairs : • les émetteurs appartiennent aux pays du Nord de l’Europe : France, Allemagne, Benelux, Autriche et Suisse ; • les secteurs de la banque et de l’assurance sont exclus du champ d’investissement ; • les obligations sont destinées à être portées jusqu’à leur échéance. En s’appuyant sur la recherche crédit de Kepler, Fédéris Gestion d’Actifs sélectionne les émetteurs selon des critères financiers stricts afin d’assurer une bonne qualité de crédit et une homogénéité des investissements. Les actifs sous gestion de Fédéris Gestion d’Actifs s'élèvaient à 27,3 milliards d’euros à fin décembre 2012.
La filiale de Janus Capital, Intech Investment Management a annoncé le 23 avril le lancement d’une série de stratégies dédiées aux marchés émergents, Emerging Markets Managed Volatility, Emerging Markets Low Volatility and Emerging Markets Core, qui reflètent l’intérêt croissant des investisseurs institutionnels pour ce type de produits.Ces stratégies ont toutes pour référence l’indice MSCI Emerging Markets. La stratégie Managed Volatility a un objectif de rendement de 3% à 4% au-dessus de l’indice de référence, avec un objectif de risque d’environ 25% inférieur à l’indice de référence. Même objectif de rendement pour la stratégie Low Volatility avec un objectif de risque d’environ 35% inférieur à l’indice de référence. La stratégie core vise pour sa part un rendement de 3% à 4% au-dessus de l’indice avec une tracking error de 3% à 4%. Fondé en 1987, Intech, qui affiche environ 40 milliards de dollars sous gestion, offre aux investisseurs actions des stratégies d’investissement mathématiques très rigoureuses, dont l’objectif est de dégager un rendement à long terme supérieur à celui d’un indice de référence cible, tout en réduisant le risque de sous-performance importante. Intech n’effectue pas d’analyse fondamentale des sociétés et ne cherche pas à faire de prévisions sur le comportement futur de chaque valeur. Au contraire, la société de gestion s’appuie sur la volatilité naturelle et les caractéristiques de corrélation de chaque titre pour tenter de générer de la surperformance : un processus qui revient à capter la volatilité. Fondamentalement, Intech utilise une méthodologie mathématique qui ajuste le poids de chaque valeur en portefeuille en fonction de ces variables, dans le but de créer des couples rendement / risque potentiellement plus efficients. La filiale de Janus applique désormais cette méthodologie aux marchés émergents.
De passage à Paris, Christian von Engelbrechten, gérant de portefeuille, a tenu à souligner pour Newsmanagers que le compartiment Germany Fund de la sicav Fidelity Funds affiche constamment depuis cinq ans une performance supérieure aux trois ETF sur le Dax (db x-trackers, iShares et Lyxor). «C’est en prenant des paris forts sur des valeurs comme Volkswagen à 8.8% et MTU à 4% de l’encours que nous parvenons à dégager une surperformance par rapport à l’indice», précise-t-il. L’encours du fonds se situe actuellement à 715 millions d’euros (et la stratégie à 900 millions, en comptant un mandat ecclésial et un autre d’une société du Dax). Le fonds a atteint à lui seul en pointe les 900 millions d’actifs sous gestion, mais il a subi deux sorties dues à des réallocations géographiques par des investisseurs institutionnels. Depuis le début de l’année, il n’y a pas eu de sorties nettes.Interrogé sur la stratégie, Christian von Engelbrechten précise qu’en tant que gérant de portefeuille, il peut se reposer sur le travail de 50 analystes basés à Londres, dont certains suivent plus particulièrement des valeurs allemandes, et qu’il passe environ un quart de son temps dans la capitale britannique. «Nous nous focalisons sur les actions de sociétés de qualité et de croissance qui ont des projets d’investissement susceptibles d'être rentabilisés assez rapidement. Nous regardons aussi plus particulièrement les sociétés dont notre estimation de leur bénéfice est supérieure à celle du consensus. Et enfin nous accordons beaucoup d’attention à la valorisation. Au total, le bêta du portefeuille est proche de 1 ou légèrement inférieur», souligne le gérant.Le taux de rotation du Germany Fund s’avère généralement bien inférieur à 100 %. Le portefeuille comprend 40 à 50 lignes (60-80 % en grandes capitalisations, 20-40 % de “smidcaps”), des actions de sociétés potentiellement capables de générer des bénéfices supérieurs aux attentes du marché sur un horizon de 3 à 5 ans. L’univers compte environ 250 valeurs. L’indice de référence est le Hdax."Théoriquement, nous avons un plafond à 20 % pour les valeurs non allemandes, mais, dans la pratique, je veille à ce que la proportion n’excède pas les 10 %. Nos quatre seules valeurs étrangères sont actuellement Nestlé, Novo Nordisk, Richemont et Syngenta», conclut Christian von Engelbrechten.Germany Fund : LU0048580004
BNP Paribas Epargne & Retraite Entreprises a annoncé le 22 avril le lancement de la sicav garantie BNP Paribas Avisea, un nouveau support éligible à l'épargne salariale et à l’assurance collective.BNP Paribas E&RE s’appuie sur le savoir-faire financier du groupe BNP Paribas et l’expertise des équipes de gestion de THEAM (un partenaire de BNP Paribas Investment Partners). BNP Paribas AVISEA. est un investissement à horizon, au travers de 5 compartiments (10, 15, 20, 25 ou 30 ans) qui bénéficient de la garantie formelle du groupe BNP Paribas à l’échéance de chacun d’eux.Il offre une double garantie :1. récupérer au moins 100% du capital investi (hors commissions de souscription en épargne salariale et nettes des frais du contrat en assurance collective) à l’échéance du compartiment ;2. bénéficier de la plus haute valeur atteinte tout au long de la vie de chaque compartiment.Le fonctionnement de la sicav est simple, avec l’accessibilité à tous les dispositifs d’épargne et de retraite entreprise : PEE, Perco, Article 83 ; ainsi que le choix d’investir sur le ou les support(s) financier(s) correspondant(s) aux horizons d’investissement ou de retraite choisis.Au 31 décembre 2012, BNP Paribas Epargne & Retraite Entreprises gérait 17,3 milliards d’euros d’encours pour le compte de 26.000 entreprises.
Le fonds de pension de services publics de Taiwan (PSPF) a lancé un appel d’offres qui porte sur la gestion de cinq portefeuilles de 168 millions de dollars chacun pour une durée de 4 ans, rapporte Asian Investor.Les parties intéressées doivent soumettre leurs candidatures d’ici au 2 mai.Les actifs sous gestion du fonds de pension s'élèvent à environ 17 milliards de dollars, dont 35% ont été confiés à des gestionnaires externes.
L’agence berlinoise Scope a cherché à déterminer si les fonds d’actions qui ont subi les plus fortes pertes par le passé durant la baisse des marchés, en l’occurrence entre mars 2004 et février 2009, sont aussi ceux qui ont signé les meilleures performances en phase de hausse (mars 2009-février 2013).Après analyse des résultats des 25 % de fonds ayant accusé les plus forts «maximal drawdowns» (MDD) durant la première période, il s’avère que, dans onze catégories sur douze, ces fonds ont affiché les meilleurs résultats durant les hausses. La douzième catégorie, celle avec les plus mauvaises performances en phase de montée des marchés après les fortes baisses de la période précédente, est celle des actions émergentes.Autrement dit, les investisseurs qui ont misé début 2009 sur une stratégie anticyclique et investi dans les fonds qui avaient précédemment accusé les MDD les plus forts ont pu bénéficier en moyenne des meilleures résultats durant la phase de hausse.Selon Scope, ces résultats s’expliquent aisément : les fonds qui sont gérés de manière plus offensive, par exemple parce qu’ils investissent beaucoup en titres de croissance, ont tendance à supporter des pertes nettement supérieures en phase de baisse. En revanche, ils participent généralement dans une proportion supérieure à la moyenne aux augmentations de cours durant les périodes haussières.A titre d’illustration, l’agence berlinoise précise que le MDD des plus «mauvais» fonds d’actions européennes a atteint 60,54 % en période de baisse, mais que ces fonds ont ensuite enregistré une hausse moyenne de 82,10 % durant la hausse, signant ainsi le meilleur résultat de leur catégorie. En revanche, les fonds avec le plus faible MDD en première période (- 47,45 %) n’ont pas enregistré mieux qu’une hausse de 66,69 % durant la phase haussière suivante.
Le fonds britannique CVC Capital Partners va racheter le groupe allemand de services énergétiques Ista, dont il avait vendu la majorité il y a six ans, selon un communiqué publié le 19 avril.Cette opération, dont les détails financiers ne sont toutefois pas précisés, valorise l’entreprise allemande basée à Essen à 3,1 milliards d’euros, dette incluse, d’après le Financial Times, citant des sources proches du dossier.CVC avait déjà acheté Ista en 2003 à l'énergéticien allemand EON, puis en avait revendu la majorité à un fonds concurrent Charterhouse en 2007, tout en en gardant 24%.CVC détient des parts dans Ista depuis 2003 et a décidé de redevenir majoritaire au capital de la société, explique CVC dans un communiqué. La direction d’Ista conservera un intérêt dans le groupe.
Pour Dominic Rossi, le directeur Monde des investissements actions de Fidelity, le problème de l’Europe est d’abord celui de son système bancaire. «La situation ne s’améliore pas en Europe mais nous savons pourquoi. Les Européens n’ont pas encore remis sur pied leur système bancaire», a lancé Dominic Rossi, de passage à Paris à la veille du week-end. «Les banques doivent poursuivre leurs efforts de renforcement de leurs fonds propres. Elles devraient conserver leurs bénéfices et ne pas distribuer de dividendes. Les régulateurs devraient faire pression sur les banques européennes pour qu’elles cèdent leurs activités non stratégiques. Les investisseurs directs étrangers dans les banques devraient être encouragés», estime Dominic Rossi.Il évoque les crises mexicaine ou argentine. De son point de vue, «les situations sont un peu similaires. Ce qui s’est produit alors devrait se produire en Europe. Les banques européennes devraient trouver des partenaires étrangers», selon Dominic Rossi, qui cite l’exemple de la Banacci au Mexique, reprise par Citigroup.Quoi qu’il en soit, «le système bancaire est ma principale préoccupation en Europe, affirme Dominic Rossi. Tant que le système bancaire n’aura pas retrouvé la santé, il n’y aura pas de croissance dans la zone euro. La bonne santé du secteur bancaire est une condition préalable au retour de la croissance».
Le suisse Unigestion (10,7 milliards d’euros d’encours au 31 mars) a annoncé le 19 avril avoir signé les Principes de l’investissement responsable des Nations-Unies (UN-PRI)."En devenant signataire des PRI, la société accorde la plus grande importance au rôle que joue l’analyse ESG dans ses processus d’investissement à travers l’intégralité de sa gamme de produits. Unigestion consacrera également davantage de temps à veiller au comportement d’investisseur responsable des gérants auprès desquels elle investit, et les encouragera à apporter les améliorations nécessaires le cas échéant», précise un communiqué.
Selon Le Temps, les caisses de pension font face à de grandes remises en question stratégiques, dont celle du choix d’allocations d’actifs et du suivi des performances. Lors d’une conférence à Lausanne, les professionnels de la prévoyance suisse ont échangé sur ce sujet.Des problèmes se posent, comme la pondération des indices obligataires en fonction de la taille des émetteurs, ce qui donne une surpondération des Etats-Unis et du Japon, note le quotidien. Pour le marché actions, les critiques sont similaires.La pondération en fonction des capitalisations boursière a ses limites, convient Frédéric Dodard, de State Street. «Il faudrait davantage tenir compte de considérations économiques, comme les bénéfices des entreprises, par exemple». Pour Claude Schafer, directeur de la caisse de prévoyance du personnel de l’Etat de Fribourg, «un indice est avant tout un moyen de contrôler l’efficacité de nos gestionnaires».
Trian Fund, le hedge fund activiste de Nelson Peltz, a annoncé avoir acheté des actions supplémentaires de PepsiCo et de Mondelez. Selon The Wall Street Journal, le fonds détient désormais pour 1,4 milliard de dollars de titres PepsiCo et pour 1,3 milliard de dollars d’actions Mendelez. Selon les milieux financiers, Nelson Peltz chercherait à imposer un rapprochement entre PepsiCo (Frito-Lay, Tropicana et Quaker Oats) et Mondelez (Oreo et Cadbury).
L’Association Française des Investisseurs pour la Croissance (AFIC) réagit par voie de communiqué de presse aux données du cabinet américain Dealogic. Ce dernier affirme que «550 milliards de dollars de dettes LBO arrivent à maturité entre 2012 et 2016, avec un pic en 2014. Sur ce montant, les entreprises françaises détenues par des fonds de capital-investissement devraient rembourser 86 milliards d’euro». L’Afic estime que ces chiffres sont «totalement incohérents avec les données publiées par les banques françaises et certifiées par leurs auditeurs». Selon les données publiques «fournies par trois très grands établissements français, leur exposition aux LBO français représentait 8,8 milliards d’euros au 31 décembre 2010, soit seulement 0,2% du total de leur bilan», souligne l’association française. La part très faible de ces financements dans le bilan des banques, répartis sur 1.500 entreprises françaises, «permet d’éliminer l’hypothèse d’un risque systémique au titre de ces emprunts», conclut l’Afic.
Selon les chiffres de la Commodity Futures Trading Commission (CFTC), les hedge funds et d’autres grands spéculateurs ont réduit de 8,2 % le nombre de leurs paris sur une baisse des cours de l’or durant la semaine au 18 avril. Ils ont en revanche augmenté de 9,7 % à 61.579 contrats celui de leurs paris à la hausse du métal jaune durant une semaine qui a été marquée par les deux plus fortes baisses enregistrées depuis que le CME a commencé de traiter les contrats sur l’or en 1974 (4% le 12 avril et 9 % le 15 avril), rapporte The Wall Street Journal.
Le programme d’assouplissement quantitatif mis en œuvre au Japon, susceptible de donner un coup de fouet à la troisième économie mondiale, et les dernières statistiques chinoises suggérant une croissance plus modérée dans les prochaines années à moins de 8%, ont joué un rôle central dans les décisions d’investissement de la mi-avril.Les fonds d’actions japonaises ont ainsi enregistré une collecte nette de plus de 3 milliards de dollars durant la semaine au 17 avril alors que les fonds d’actions chinoises ont subi de nouveaux rachats pour un montant net de quelque 480 millions de dollars, selon les données communiquées par EPFR Global.Les fonds d’actions des marchés développés ont ainsi terminé la semaine dans le vert grâce aux souscriptions dans les fonds d’actions japonaises et américaines. Mais les investisseurs ont continué de bouder les fonds européens en raison de très médiocres perspectives de croissance. Les fonds d’actions allemandes ont subi une décollecte de plus de 400 millions de dollars durant la semaine au 17 avril et depuis le début du mois de mars, les fonds d’actions européennes dans leur ensemble accusent des rachats en net pour plus de 6 milliards de dollars.Au total, les fonds d’actions ont enregistré durant la semaine au 17 avril une collecte nette de 4,63 milliards de dollars, les fonds obligataires engrangeant de leur côté 3,47 milliards de dollars. Les fonds monétaires ont affiché l’une des plus importantes décollectes sur une semaine depuis le début de l’année, sous l’impulsion de quelque 30 milliards de rachats du côté des fonds monétaires américains.
Les ventes d’obligations catastrophes ont bondi de 20 % au cours du premier trimestre, note le Financial Times, qui cite des données de Guy Carpenter. L’intérêt des fonds de pension a fortement soutenu ce marché, note le quotidien. Ces fonds cherchent de la performance dans des investissements de niche alors que les taux sont bas. Les assureurs ont émis pour 1,64 milliard de dollars de cat bonds au cours des trois premiers mois de l’année.
Le troisième sondage annuel effectué par GfK pour le compte de Gothaer Asset Management (GoAM, 26,6 milliards d’euros d’encours) montre que seuls 8,8 % des Allemands placent leurs économies en fonds d’investissement et 4,8 % en actions, alors que 42,4 % préfèrent le livret d'épargne.A noter par ailleurs que 60 % des personnes interrogées indiquent privilégier la sécurité de leurs placements tandis que seuls 11,4 % donnent la priorité au rendement.La propension au risque des ménages allemands est tombée au plus bas : 93,4 % du panel indiquent ne pas être disposés à prendre en matière d’investissement un risque supérieur à celui encouru antérieurement.
Le Fonds de réserve pour les retraites (FRR) vient de lancer un appel d’offres restreint visant à sélectionner des prestataires pour la gestion financière de mandats de gestion active investis en actions de petites capitalisations européennes et françaises.Ce marché sera composé de deux lots . Un premier lot mettra en oeuvre une exposition aux actions de petites capitalisations européennes à hauteur d’un montant indicatif global de 500 millions d’euros. Un second lot, entièrement dédié aux seules actions de petites et moyennes capitalisations françaises, permettra d’investir un montant indicatif global de 300 millions d’euros. Gérant un portefeuille d’actifs très diversifié de plus de 37 milliards d’euros à la fin mars 2013, le FRR souhaite souligner son rôle d’investisseur avisé de long terme au service de l’économie réelle à travers ces investissements et accroître ainsi son impact sur cette dernière via une exposition encore plus significative aux petites et moyennes entreprises européennes et, parmi elles, aux entreprises françaises. A cette fin, le FRR souhaite examiner une diversité d’approches d’investissement (gestion avec ou sans biais de style, gestions opportunistes…). Les sociétés de gestion intéressées ont jusqu’au 17 mai 2013, 12h00 heure de Paris, pour répondre au FRR dans les conditions spécifiées par le règlement de la consultation.
Sur les treize stratégies régulièrement suivies par l’Edhec-Risk Institute, seule celle des ventes à découvert a accusé des pertes tant pour mars (- 1,90 %) que pour le premier trimestre (- 6,7 %). C’est aussi la seule stratégie à afficher une perte moyenne annuelle depuis janvier 2011 (- 1,3 %), et son ratio de Sharpe est négatif (- 0,39). Celui des fonds de fonds l’est aussi (- 0,04).La meilleure performance de mars a été affichée par les distressed securities, avec 1,68 %, qui gagnent 4,4 % sur l’ensemble du premier trimestre et qui sont la seule catégorie avec un ratio de Sharpe supérieur à 1 (1,07). Néanmoins, la meilleure performance pour le premier trimestre revient au long/short equity, avec 5,1 %.
Les prêts aux entreprises à haut rendement constituent une classe d’actifs à part entière qui suscite un très vif intérêt chez les investisseurs. Pour preuve, le fonds ouvert d’AXA Investment Managers dédié à cette stratégie, qui affiche des actifs sous gestion de quelque 300 millions d’euros, a doublé de taille grâce une collecte nette de quelque 150 millions d’euros au cours des six à sept derniers mois, a indiqué Renaud Tourmente, responsable crédit Corporate d’AXA IM en marge d’un séminaire consacré aux stratégies obligataires.Preuve supplémentaire que cette stratégie intéresse, AXA IM étudie la possibilité, à la demande de certains grands investisseurs, de proposer une autre déclinaison de ce fonds ouvert, actuellement au format irlandais QIF, pourquoi pas dans un format français.A l’occasion d’une présentation de la plate-forme HY Corporate Loans d’AXA IM, qui gère près de 4 milliards d’euros, Renaud Tourmente a rappelé la tendance à long terme favorable pour participer au financement des entreprises en raison des contraintes réglementaires qui pèsent sur les banques et qui encouragent la désintermédiation de l’offre de crédit.Dans ce contexte, le marché européen est assez profond puisqu’il comprend plus de 300 émetteurs et pèse environ 300 milliards d’euros, soit beaucoup plus que le marché obligataire high yield. Renaud Tourmente a d’ailleurs beaucoup insisté sur l’intérêt des loans à haut rendement, garantis et senior, par rapport aux obligations à haut rendement, ne serait-ce que dans une logique de diversification, mais aussi pour tenir compte de perspectives beaucoup moins brillantes que l’an dernier sur l’obligataire high yield.Car les high yield loans pourraient dégager des rendements de 4% à 6% en Europe, contre 5% à 7% pour les obligations à haut rendement, alors que le taux de recouvrement des premiers se situent à environ 80% contre seulement 40% pour des obligations high yield, généralement non garanties et subordonnées.
PGGM, le gestionnaire néerlandais de 133 milliards d’euros, va vérifier les sociétés de l’indice FTSE All-World dans lesquelles il a investi par rapport à un indice ESG développé en interne afin d’encourager les entreprises à améliorer leurs politiques de développement durable, rapporte IPE.com. Cet indice se base sur 70 critères environnementaux, sociaux et de gouvernance. PGGM indique qu’il associera l’indice ESG avec une politique active d’engagement et d’exclusion.