Nos articles d’actualité et d’analyse sur les projets d’investissement d’un point de vue macro comme micro, au niveau des entreprises comme des acteurs financiers.
En 2012, les caisses de pension suisses ont nettement amélioré leur degré de couverture, grâce aux bonnes performances de leurs placements. Mais de nombreuses institutions n’ont pas encore atteint le niveau de risque adéquat et la faiblesse des taux d’intérêt compromet une amélioration qui ne reposerait que sur la performance, estime Swisscanto dans sa dernière enquête, «Les caisses de pension suisses 2013", publiée le 15 mai.Le rendement moyen des placements de 7,2% a permis d’améliorer le degré de couverture de nombreuses caisses de pension, note Swisscanto. Il est passé fin 2012 à 109% pour les caisses de droit privé et à 100% pour les institutions de droit public pleinement capitalisées. Les caisses publiques avec capitalisation partielle ne présentaient qu’un taux de couverture de 74%. Fin 2012, seulement 8% des caisses de droit privé étaient en sous-couverture, contre 26% un an plus tôt. Les caisses publiques à capitalisation complète étaient 52% dans ce cas, mais la plupart affichaient un degré de couverture supérieur à 90%, soit une sous-couverture considérée comme minime par l’autorité de surveillance. En dépit des bonnes performances de 2012, qui se prolongent cette année, les caisses de pension font toujours face à d’importants défis, selon Swisscanto. Le niveau de couverture atteint est encore loin de l’objectif visé, soit 100% de degré de couverture, plus 16% de réserve pour fluctuation de valeur. Le bas niveau durable des taux d’intérêt constitue un autre problème, car il est synonyme de faibles rendements obligataires. Environ 30% des caisses ayant participé au sondage ont indiqué avoir ajusté leur stratégie de placements en 2012, dont une bonne moitié en diminuant leur exposition obligataire, alors que 50% environ ont augmenté leur part dans l’immobilier.
Une démarche basée sur l’investissement socialement responsable, qui cherche à intégrer au sein des processus d’investissement et de gestion des facteurs liés à l’environnement, au cadre social et à la gouvernance d’entreprise, peut apporter un nouvel élan aux portefeuilles, tant pour des institutionnels que pour des investisseurs particuliers. Telle est l’hypothèse proposée dans le dernier livre blanc rédigé par Andreas Hoepner pour le ‘Global Financial Institute’ (GFI), un think tank de Deutsche Asset & Wealth Management, et consacré à la problématique des Investissements de type ESG (Environnementaux, Sociaux et de Gouvernance). Selon ce professeur de l’Université de St. Andrews en Écosse, où il assure également la fonction de directeur adjoint de l’Institut for Responsible Banking and Finance, « l’investissement socialement responsable offre des opportunités génératrices de rendements plus élevées s’accompagnant également de niveaux de risque moins importants ».Hoepner met notamment en avant la croissance du volume total des investissements socialement responsables, qui a presque été décuplé au cours de ces dix dernières années. Une demande accrue de la part des investisseurs en faveur d’une orientation plus attentive aux critères ESG constitue, selon lui, le principal moteur de l’évolution constatée.Parallèlement, il souligne que, dû au fait que cet aspect d’investissement ne soit pas abordé au cours des programmes des diplômes de finance, les analystes et les gérants ne prennent pas suffisamment en compte les questions ESG. Il en résulte que les gérants soucieux de ces critères sont en mesure de profiter d’un avantage comparatif appréciable en termes d’informations, par rapport à leurs concurrents.Dans son étude, Andreas Hoepner donne des preuves empiriques démontrant que les investissements socialement responsables dans de nombreuses industries fournissent un potentiel de rendement supérieur à celui des investissements qui ne tiennent aucun compte des critères ESG. En outre, il note que les investissements socialement responsables comportent normalement un niveau de risque plus faible.Des études menées par les universités de Reading et de Maastricht suggèrent que les sociétés qui jouissent d’une notation ESG plus élevée ont en moyenne une meilleure notation de crédit et des coûts en capitaux moindres. Andreas Hoepner observe en effet un risque à la baisse moins important au sein des portefeuilles orientés sur la responsabilité sociale, bien que ces derniers soient moins diversifiés. Il observe de la même manière, une forte tendance à surperformer par rapport aux indices dans divers scénarios. L’ESG se présente alors comme une stratégie à la fois faiblement concurrentielle et d’une viabilité à long-terme servant à optimiser le rendement d’un investissement et à piloter les risques associés tout en mettant à profit le bon sens commercial qu’entraînent ces considérations.
En ce début du mois de mai, les investisseurs se préparent à un ralentissement de la croissance en Chine et à une période prolongée de faible inflation, selon la dernière enquête BofA Merrill Lynch réalisée entre les 3 et 9 mai auprès d’un échantillon représentant 661 milliards de dollars d’actifs sous gestion.Un quart des participants au sondage, contre seulement 18% en avril, estiment qu’un atterrissage en catastrophe de l'économie chinoise et un effondrement parallèle des matières premières sont le «risque extrême» numéro un. Quelque 8% en net des gestionnaires d’actifs au Japon, dans la région Asie-Pacifique et dans les grands marchés émergents s’attendent à un affaiblissement de l'économie chinoise au cours des douze prochains mois, alors qu’ils étaient 9% à prévoir un renforcement de la croissance il y a un mois.Les sondés ne s’inquiètent pas non plus des risques d’inflation, 30% seulement s’attendant à une augmentation de l’inflation «core» au cours des douze prochains mois, contre 45% en avril. Corollaire de cette évolution, la proportion des investisseurs prévoyant une hausse des taux d’intérêt à court terme s’est repliée à 14% en mai contre 32% en avril.Dans ce contexte, les investisseurs ont réduit leur exposition aux matières premières et aux marchés émergents tout en augmentant les allocations obligataires. Un peu moins de 30% des sondés sont sous-pondérés sur les matières premières, contre 11% en mars. Et 17% d’entre eux sont sous-pondérés sur les valeurs énergétiques. Les marchés émergents sont complètement délaissés, 3% seulement des investisseurs globaux étant exposés aux actions émergentes contre 34% encore en mars dernier. Les investisseurs ne sont plus que 38% à être sous-pondérés sur les obligations contre 50% en avril.L’enquête souligne que cette perte de confiance affectant la Chine ne touche pas la croissance globale. Les investisseurs semblent même s’intéresser à l’Europe et à la valorisation des actions européennes qui leur paraissent de moins en moins chères. Les inquiétudes sur le risque souverain semblent également se dissiper.A noter aussi l’optimisme marqué sur les actions japonaises, 31% des gestionnaires étant surpondérés sur cette classe d’actifs, un niveau jamais vu depuis six ans.
Partners Group cède sa participation Cabot Credit Management, un prestataire leader sur le marché britannique dans les achats à crédit, à une société de J.C. Flowers & Co. Les modalités de la transaction ne sont pas précisées dans le communiqué publié le 15 mai par le gérant de fortune suisse. En avril 2011, Partners Group avait investi dans Cabot pour ses clients avec AnaCap Financial Partners, afin de permettre la fusion entre Cabot Financial et Apex Credit Management. Les contrats ont été signés et la concrétisation de la transaction est imminente, indique Partners Group. Après le rapprochement réussi des deux sociétés, Cabot Credit Management gère aujourd’hui 7,7 milliards de livres.
Les sociétés d’investissement perçoivent avec plus d’acuité les risques auxquels elles sont confrontées depuis la crise financière mondiale, mais un grand nombre d’entre elles doit encore améliorer la manière dont ces risques sont communiqués en interne, selon une nouvelle enquête menée par l’Economist Intelligence Unit (EIU), et commanditée par State Street. Plus des trois quarts des participants (78 %) à cette enquête estiment que la culture de leur organisation est aujourd’hui fortement sensibilisée au risque, comparé à seulement 30 % pour qui le risque était la priorité numéro un en 2007. Cette évolution constitue un changement culturel significatif pour les sociétés d’investissement. La proportion des organisations considérant le risque comme leur première priorité a plus que doublé depuis le début de la crise financière de 2008.L’étude intitulée «Closing the Communication Gap: How Institutional Investors are Building Risk-Aware Cultures» a été menée au premier trimestre 2013. Plus de 300 dirigeants de sociétés d’investissement ont participé à cette enquête, dont 48 % de gérants d’actifs, 35 % de détenteurs d’actifs et 18 % d’intermédiaires en Asie Pacifique, en Europe et en Amérique du Nord.Selon David Suetens, vice-président exécutif et responsable international de la gestion du risque (CRO) chez State Street, «les investisseurs et les régulateurs seront rassurés par les résultats de l’enquête indiquant que les sociétés de gestion et détenteurs d’actifs ont amélioré leur perception du risque «de façon spectaculaire» depuis 2008. Mais un changement dans les mentalités doit encore s’opérer dans de nombreuses organisations pour améliorer la confiance et le dialogue entre les fonctions commerciales et de contrôle du risque, condition nécessaire pour assurer le développement d’une véritable culture de sensibilisation au risque à travers l’ensemble de l’organisation».Le risque de réputation est désormais considéré comme l’un des principaux risques pour les institutions. Selon l’étude, en effet, plus de la moitié des participants (56 %) classent le risque de réputation au même niveau que le risque de marché, parmi les plus importantes priorités de leur organisation.Cependant, malgré une meilleure prise en compte du risque, l’étude montre également un décalage entre les fonctions commerciales et de gestion du risque, et des différences d’opinion quant au rôle de la fonction gestion du risque dans de nombreuses institutions. La majorité des cadres extérieurs à cette fonction (52 %) considère que la gestion du risque a pour principal objectif de remplir les obligations liées à la réglementation tandis que moins d’un tiers (30 %) des professionnels de cette fonction adhère à cette vue.Selon le rapport, ces résultats suggèrent que les responsables de la gestion du risque ne diffusent pas suffisamment d’informations sur leur mission à travers l’ensemble de leur organisation, et qu’en outre, la fonction risque elle-même en est bien consciente. «Ce constat indique un certain degré de frustration de part et d’autre, qui empêche probablement une plus grande sensibilisation au risque de se développer au sein des organisations» ajoute M. Suetens.L’enquête a également identifié le rôle important que peuvent jouer un comité de direction du risque ou un organe de gouvernance regroupant des cadres supérieurs représentant les fonctions risque, conformité et audit. L’étude suggère que ces comités apportent une meilleure perception du risque, des informations de meilleure qualité, une plus grande coordination entre les fonctions risque, conformité et audit, et moins de malentendus entres les fonctions commerciales et risque de l’entreprise.
Le volume des investissements opérés l’an dernier en Suisse selon les critères de l’investissement durable ou socialement responsable (ISR) s’est étoffé de près de 15% à 48,5 milliards de francs, selon le dernier rapport publié hier par l’unité suisse du Forum sur les placements financiers durables FNG (Forum Nachhaltige Geldanlagen), rapporte L’Agefi suisse. Ce sont surtout les mandats - institutionnels principalement - qui ont apporté la contribution la plus importante (+18,2%). Même si les fonds de placements (+13,3%) demeurent la catégorie principale (52,5% du total) dans ce domaine, devant les mandats de gestion (45% du total), bien loin devant les produits financiers structurés, qui ont essuyé des sorties nettes de fonds (-11%) dans l’investissement durable. Le marché suisse est dominé dans ce type de placements par la Banque Sarasin (38% du marché ainsi considéré), devant Ethos-Pictet (16%), Credit Suisse (y compris ResponsAbility 10,6%), RobecoSAM (8,8%) et Vontobel-Raiffeisen (7,7%). De plus, la part des investisseurs institutionnels (54%) a nettement dépassé l’an dernier celle des particuliers en Suisse. Cette part institutionnelle n’en demeure pas moins nettement inférieure à celle constatée en Allemagne (77%) et en Autriche (81%).
State Street Global Advisors (SSgA) vient de passer un partenariat avec le programme de pensions SEI Master Trust qui souhaite utiliser des fonds à contributions définies de SSgA pour aider ses collaborateurs à participer à des fonds contre le risque d’insolvabilité.Au 31 mars 2013, les actifs des plans à contributions définies de SSgA s'élevaient à 261,6 milliards de dollars.
C’est un entretien qui mérite le détour. D’abord parce qu’il s’agit d’une figure de la gestion d’actifs qui se prête au jeu de l’entretien en la personne d’Edouard Carmignac, fondateur et président de la société de gestion éponyme. Ensuite parce que ce dernier ne se confie que très rarement à la presse, sinon par le biais de ses fameuses lettres ouvertes aux dirigeants de ce monde, au président François Hollande ces temps-ci, à Jean-Claude Trichet lorsqu’il dirigeait la banque centrale européenne. Enfin, Edouard Carmignac répond aux questions de la Frankfurter Allgemeine Sonntagszeitung dans le cadre d’un entretien croisé, avec une autre figure de la gestion d’actifs d’outre-Rhin, Friedrich von Metzler.Edouard Carmignac estime notamment que les investisseurs d’Europe du Sud, les Français y compris, sont plus prudents que leurs voisins du nord de l’Europe, notamment les Allemands, plus enclins à prendre des risques. Edouard Carmignac reconnaît toutefois que son produit le plus vendu outre-Rhin est son fonds phare, Carmignac Patrimoine, mais il ajoute que le véhicule qui vient juste derrière est son fonds de matières premières qui se vend même mieux en Allemagne qu’au Royaume-Uni.Le responsable français relativise son propos en précisant qu’il considère les Allemands plus ouverts à la prise de risque par comparaison avec les Espagnols ou les Italiens. Et Friedrich von Metzler estime pour sa part que les Allemands devraient avoir un peu plus de courage pour investir dans les actions, surtout dans une perspective intergénérationnelle.Edouard Carmignac défend par ailleurs son utilisation des dérivés, beaucoup plus pratiques de son point de vue pour modifier une exposition actions compte tenu de la taille des actifs sous gestion de Carmignac."C’est plus rapide et plus avantageux», estime le gestionnaire français. Friedrich von Metzler, en revanche, n’en veut pas, sauf pour un assureur ou un investisseur institutionnel dans le cadre d’un mandat dédié.Quid de la succession ? Friedrich von Metzler, qui a 70 ans, a cédé la gestion opérationnelle il y a déjà trois ans. Edouard Carmignac, 65 ans, se montre beaucoup plus évasif. Une certitude, l’entreprise devrait rester dans la famille. Mais dans la pratique, qui prendra les rênes : son plus jeune fils, sa fille Maxime ou quelqu’un d’autre… Son successeur devrait être le meilleur possible et prendre le relais au meilleur moment possible. Affaire à suivre...
Selon le dernier rapport Pridham, la collecte outre-Manche auprès des investisseurs retail a été décevante au premier trimestre 2013 même si certains gestionnaires d’actifs ont fait mieux que tirer leur épingle du jeu, rapporte Money Marketing. Les statistiques de l’Association britannique des gestionnaires d’actifs indiquent d’ailleurs que la collecte nette retail s’est élevée au premier trimestre à 2,7 milliards de livres, son plus bas niveau depuis 5 ans;L’environnement économique et les mesures d’austérité n’ont probablement pas favorisé l’investissement et la réglementation RDR a manifestement contribué au recul de la collecte, estime le rapport Pridham qui évoque les faibles investissements dans les comptes d'épargne (Isa). Cela dit, Standard Life Investments arrive en tête de la collecte retail du premier trimestre avec 917,3 millions de livres, devant BNY Mellon (658 millions de livres), Cazenove (498,1 millions de livres) et BlackRock (352,2 millions de livres).
La boutique allemande de gestion d’actifs Feri et la société d’investissement dans l’immobilier américain US Treuhand, toutes deux basées en Allemagne, ont décidé de lancer une co-entreprise à destination des clients institutionnels et privés souhaitant investir dans l’immobilier américain, rapporte Citywire.La nouvelle société, UST Immobilien GmbH, sera contrôlée à hauteur de 32,5% par Feri, le reliquat étant détenu par Lothar Estein, fondateur de US Treuhand et Volker Arndt, managing director de US Treuhand. Basée à Bad Homburg (le siège de Feri), la nouvelle société débutera ses activités avec le lancement exclusif de fonds fermés.
Le spécialiste obligataire Bill Gross a réduit ses positions cash dans son portefeuille phare, le Pimco GIS Total Return Bond dont les actifs sous gestion s'élèvent à 292 milliards de dollars, à 3% dernièrement contre 8% à fin mars, rapporte Citywire. Le gestionnaire a également ramené son exposition au crédit en catégorie d’investissement de 9% fin mars à 7%.Bill Gross ainsi renforcé son exposition aux Treasuries, de 28% en février à 33% fin mars et 39% à fin avril. Bill Gross a également redéployé des liquidités sur les MBS et la dette émergente. L’exposition aux MBS atteint désormais 34% contre 1% à fin mars tandis que la dette émergente pèse 8% contre 1% à fin mars.
Le fonds souverain norvégien a décidé de réduire significativement son exposition aux obligations indexées sur l’inflation en raison de l'étroitesse de ce marché, rapporte le Financial Times.Le fonds, qui affichait un encours d’obligations indexées de 95,7 milliards de couronnes norvégiennes en juin 2012, l’a ramené à un peu plus de 42 milliards à la fin de 2012 pour le faire tomber à 26,1 milliards de couronnes au terme du premier trimestre. Les perspectives d’inflation ont diminué aux Etats-Unis et en Europe où les inquiétudes sur les risques dé déflation ont pris le dessus.
D’ici à 2020, le nombre de millionnaires chinois devrait doubler, positionnant le pays juste derrière les Etats-Unis, selon les prévisions de WealthInside publiées par Asian Investor. Leur nombre devrait ainsi passer de 1,3 million en 2012 à 3,3 millions. Les millionnaires indiens devraient être plus d’un million en 2020. Selon une enquête de HSBC auprès de clients de Chine continentale, 70 % prévoient à l’avenir de confier la gestion de leurs avoir financiers à un professionnel et d’investir hors des frontières chinoises.
Dans le cadre des panels de L’Agefi, Hervé Boiral, responsable gestion crédit chez Amundi, indique que la dette bancaire constitue encore dans l’univers high grade son investissement préféré. Les fondamentaux de cette classe d’actifs sont amenés à s’améliorer, explique-t-il, tant au niveau de l’actif avec une augmentation programmée des fonds propres, qu’au niveau du passif avec un «deleveraging» (réduction de la taille du bilan) en cours, le tout sous la pression du régulateur. En contrepartie de l’amélioration attendue des fondamentaux, les primes bancaires restent bien plus intéressantes que les primes industrielles.
Russell Investments a annoncé la conclusion d’un accord de partenariat avec Distribution Technology pour la fourniture d’analyses de profils de risque indépendantes pour 16 de ses fonds et portefeuilles de référence.L’analyse des profils de risque prend en compte des facteurs tels que la volatilité, la performance, ainsi que les allocations tactiques et stratégiques afin d'évaluer le niveau de risque des différentes stratégies pour les investisseurs. Les profils de risque seront revus sur une base trimestrielle.Les stratégies concernées par l’analyse sont les suivantes:Russell Defensive Assets FundSecure Model PortfolioCautious Model PortfolioConservative Model PortfolioRussell Multi Asset Income FundModerate Model PortfolioBalanced Model PortfolioRussell Multi Asset Growth FundRussell Real Assets FundProgressive Model PortfolioAdventurous Model PortfolioGrowth Model PortfolioAggressive Model PortfolioAggressive Plus Model PortfolioRussell International Growth Assets Fund etRussell UK Growth Assets Fund
Pour la 9ème année d’affilée, Deutsche Bank est numéro un mondial sur les changes, avec une part de marché de 15,18 % selon l’enquête annuelle d'« Euromoney », rapporte Les Echos. La banque Citi est deuxième avec 14,9 % de part de marché contre 12,26 % en 2012, et obtient même deux places de leader, l’une sur les transactions au comptant et l’autre sur les devises émergentes avec 15,6 % de part de marché. Barclays (3 ème), UBS (4 ème) et JP Morgan (6 ème), enregistrent une modeste baisse de leur part de marché mais conservent leur rang. HSBC (5 ème) enregistre un gain de 6,7 % à 6,9 % de sa part de marché.Dans un contexte de légère décrue des volumes de transactions mondiaux, de 3 %, l’Asie s’est avérée la zone la plus dynamique devant l’Europe : son poids est passé de 21 % à 26 % alors que celui de l’Europe a baissé de 49 % à 44 % sous l’effet notamment du repli de l’activité des « hedge funds » sur le Vieux Continent.
Malgré la très bonne tenue de plusieurs grands marchés actions, les investisseurs ont continué de favoriser l’obligataire début mai. Les deux classes d’actifs ont toutefois réalisé des collectes hebdomadaires supérieures à 10 milliards de dollars. Les fonds obligataires ont ainsi enregistré une collecte nette de 13,07 milliards de dollars durant la semaine au 8 mai, selon les statistiques communiquées par EPFR Global.La société de recherche souligne que les fonds obligataires associés à une prise de risque plus élevée ont encore été très recherchés. Les stratégies high yield, Europe, marchés émergents en devises locales ou encore total return ont toutes enregistré des collectes nettes supérieures au milliard de dollars durant la semaine sous revue.Les fonds actions, soutenus pour la première fois depuis trois semaines par le regain d’intérêt des investisseurs retail, ont terminé la semaine au 8 mai sur une collecte nette de 10,49 milliards de dollars. EPFR Global relève que les fonds dédiés aux Etats-Unis ont représenté plus de 50% de tous les flux dans les fonds obligataires et plus de 70% de tous les flux dans les fonds actions.Les fonds monétaires ont enregistré une collecte de 21,67 milliards de dollars, un niveau jamais vu depuis début janvier.
Le fournisseru d’indices S&P Dow Jones Indices a annoncé le 6 mai le lancement du S&P 500 Buyback Index, un indice permettant de mesurer la performance des 100 premiers titres affichant les ratios de rachat les plus élevés au sein du S&P 500 au cours des douze dernier mois."Les rachats peuvent être considérés comme un indicateur important de la santé des entreprises. Tout comme les dividendes, les rachats sont un autre moyen pour les entreprises de rendre de la valeur aux actionnaires. En 2012, les sociétés du S&P 500 ont racheté pour 399 milliards de dollars de titres, et continuent de détenir des montants records de cash».
Selon une étude réalisée par Greenwich Associates et parrainée par iShares, les investisseurs institutionnels utilisent toujours davantage les ETF de diverses manières pour résoudre leurs problèmes d’investissement et plus de la moitié d’entre eux comptent recourir davantage à ces instruments d’ici à la fin de l’année.Cette quatrième étude annuelle a porté sur l’allocation des entreprises, des fonds de pension publics, des fondations et, pour la première fois, des consultants en investissement, des compagnies d’assurances et des registered investment advisors (RIA) aux Etats-Unis.D’après Greenwich Associates, 58 % des responsables interrogés (contre 57 % en 2012) utilisent les ETF avec une approche stratégique (pour un an ou davantage), mais 70 % d’entre eux s’en servent de manière tactique (contre 48 % l’an dernier), a rapporté Daniel Gamba, head of iShares Americas Institutional Business.L'étude montre que l’utilisation la plus commune des ETF par les investisseurs institutionnels s’inscrit dans le cadre des cœurs de portefeuille, ce qui vaut pour 72 % des assureurs et 67 % des fonds de pension et fondations. Environ 80 % des RIA se servent des ETF comme d’exposition passive cœur de portefeuille et 90 % des consultants en investissement recommandent à leur clients des placements dans ce type de produits pour une exposition passive de leurs portefeuilles cœur/satellite.Enfin, Greenwich constate que 90 % des investisseurs institutionnels utilisent des ETF pour leur exposition aux actions américaines et 74 % pour leur portefeuille d’actions étrangères. Les ETF gagnent également du terrain dans le domaine obligataire, puisque 55 % des responsables interrogés sont exposés à ce type de produits pour l’obligataire américain, avec une proportion de 78 % chez les assureurs et de 74 % chez les RIA.
Les actifs des hedge funds spécialisés sur l’Asie ont progressé au premier trimestre de 7,6% pour s'établir à près de 95 milliards de dollars, leur plus haut niveau depuis les sommets atteints en 2007, selon les statistiques communiquées par HFR dans son dernier bulletin asiatique HFR Asian GHedge Fund Industry Report.La collecte nette du trimestre s’est élevée à plus de 1,3 milliard de dollars, son plus haut niveau depuis le troisième trimestre 2011.L’indice HFRX Japan a enregistré un gain de 11,7% au premier trimestre, le plus élevé depuis le quatrième trimestre 2005, en retrait toutefois par rapport au bond de 19% du Nikkei 225. HFR estime que, sur un total d’un peu plus de 1.150 fonds, près de 370 hedge funds investissent en priorité sur les marchés japonais, en actions, obligations et devises, alors que quelque 270 fonds investissent par ailleurs dans les pays asiatiques développés et émergents, plus de 500 fonds investissant uniquement dans l’Asie émergente.HFR souligne que plus de 70% des actifs sous gestion dans les hedge funds asiatiques sont dédiés à des stratégies Equity Hedge, contre seulement 27% pour le secteur des hedge funds au niveau mondial. Seulement 5% des hedge funds asiatiques déclinent des stratégies macro.