Nos articles d’actualité et d’analyse sur les projets d’investissement d’un point de vue macro comme micro, au niveau des entreprises comme des acteurs financiers.
Selon El Confidencial, le fonds vautour Lone Star tente de négocier auprès de Sacyr l’acquisition de la société immobilière Vallehermoso pour un euro symbolique, plus la dette.Vallehermoso intéresserait aussi Fortress, Cerberus, Centerbridge et Baupost.
La zone Europe reste une terre d’investissement bon marché. «Dans les douze à dix-huit prochains mois, l’Europe offrira de meilleures opportunités et de meilleurs rendements que toutes les autres régions de la planète», a estimé le 27 mai Edwin Lugo, senior vice president et gérant de portefeuille chez Franklin Equity Group, de passage à Paris.Au sein de la région, «les meilleures opportunités se trouvent du côté des périphériques», selon Edwin Lugo qui gère des stratégies de petites et moyennes capitalisations. Il évoque notamment la Grèce, l’Irlande et l’Italie, dont beaucoup de sociétés proposent des bilans solides assortis de valorisations très «attractives» et précise être sorti de l’Allemagne, de la Suède ou encore de la Suisse. Du point de vue sectoriel, Edwin Lugo privilégie notamment l’immobilier, la construction ou encore les financières, mais plutôt les compagnies d’assurances, les banques européennes étant encore «très risquées».
L’association de consommateurs foodwatch se félicite dans un communiqué que la DZ Bank lui ait annoncé par un courrier du 13 mai 2013 qu’avec sa filiale de gestion Union Investment elle se retire complètement de la spéculation sur les matières premières agricoles.Foodwatch indique que Lars Hille, membre du directoire de la DZ Bank, se prononce par ailleurs en faveur d’une régulation sévère des marchés de matières premières agricoles, en particulier grâce à l’introduction de limites de positions efficace sur les Bourses ou sur les plates-formes de compensation. Cela devrait permettre de réduire le nombre de contrats négociés sur les marchés à terme pour éviter des excès de spéculation. Le banquier milite aussi en faveur de mesures de transparence pour faire appliquer ces limites également aux marchés hors cote (OTC).
La perspective d’une normalisation de la politique monétaire américaine commence à préoccuper les investisseurs. Compte tenu du redressement progressif de l'économie américaine, la Réserve fédérale américaine pourrait prochainement décider de mettre fin à sa politique d’assouplissement quantitatif qui a contribué au premier trimestre à la vigueur des marchés actions.Malgré ces inquiétudes, les fonds actions ont enregistré une collecte nette de 7,49 milliards de dollars durant la semaine au 22 mai, selon les statistiques communiquées par EPFR Global qui relève toutefois un essoufflement de l’intérêt pour les fonds d’actions japonaises, même si les souscriptions libellées en euros dans ces fonds ont atteint leur plus haut niveau depuis 75 semaines.Les fonds obligataires ont terminé la semaine au 22 mai sur une collecte nette de 4,49 milliards de dollars tandis que les fonds monétaires collectaient un peu plus de 16 milliards de dollars.
Selon Funds People, les cessions des plates-formes immobilières des caisses d’épargne, de Bankia, Novagalicia et Catalunya Banc se précise; les établissements concernés ont déjà prix contact avec des banques d’investissement et des capital-investisseurs comme les fonds de Morgan Stanley, Cerberus, NorthLink, Fortress ou Apollo sont disposés à soumissionner pour ces actifs des établissements nationalisés.Par ailleurs la «bad bank» Sareb est en train de négocier la première grande vente d’un portefeuille de logements à un groupe de fonds d’investissement. Les actifs, qui pourraient être vendus pour 200 millions d’euros, sont principalement situés en Andalousie et à Valence. Les acquéreurs sont notamment Apollo Global Management, Colony Capital et le milliardaire américain Wilbur Ross.
L’Employees Provident Fund (EPF), le fonds de pension public de la Malaisie, l’un des plus importants de la région Asie-Pacifique avec des actifs sous gestion de quelque 177 milliards de dollars, a augmenté son exposition à l’international à 17,55% contre 14% un an plus tôt, rapporte Asian Investor.Le fonds souverain a notamment investi 1,3 milliard de dollars dans l’immobilier, l’obligataire et les actions internationales.
L’Eglise anglicane attend des gérants des fonds dans lesquels sont investis ses 5,2 milliards de livres une performance de 500 points de base supérieure à celle de l’inflation, pour pouvoir élargir sa base financière, payer les retraites de ses salariés et soutenir les paroisses qui en ont besoin, indique la Frankfurter Allgemeine Zeitung. En 2012, la performance du portefeuille actions mondiales a été de 15,1 %, celle du portefeuille d’actions britanniques de 16 %. Au total, les placements ont généré un gain de 9,7 %, soit davantage que les 8,1 % visés.Pour parvenir à ce résultat, la «Church of England» a doublé à 10 % l’allocation aux hedge funds. Elle compte confier davantage de capitaux tant aux hedge funds qu’au private equity, mais dans le respect des règles éthiques de son comité d’investissement EIAG. Elle condamne ainsi les ventes à découvert, milite pour l’exclusion (pornographie, armes, tabac, jeux de hasard, alcool, usure) et pratique l’engagement pour exercer une pression éthique sur une quarantaine de groupes dans lesquelles est investie, notamment dans les matières premières, les banques et l’énergie. Elle s’efforce de faire accepter de meilleurs accords sur les bonus et un meilleur respect de l’environnement.
La banque suisse UBS va rencontrer la semaine prochaine des représentants de Knight Vinke Asset Management, la société d’investissements britannique qui réclame sa scission, rapporte vendredi le Wall Street Journal.Un investisseur activiste qui prône en faveur d’un démembrement d’UBS Ag va rencontrer des dirigeants de haut niveau de la banque suisse la semaine prochaine, affirme le quotidien financier américain, qui cite une source proche du dossier.Selon le Wall Street Journal, les représentants de la société britannique Knight Vinke doivent rencontrer Tom Naratil, le directeur financier de l'établissement suisse.La rencontre de la semaine prochaine est préliminaire et n’est pas nécessairement un signe que l'équipe dirigeante d’UBS est disposée à l'égard des propositions de Knight Vinke, précise cependant le Wall Street Journal.Le 2 mai, Eric Vinke, le fondateur et directeur général du fonds activiste, avait publié une lettre ouverte aux actionnaires dans laquelle il a appelé la banque à se séparer ses activités de gestion de fortune et de banque d’investissement, estimant que cette dernière avait affaibli la réputation de l'établissement.La société Knight Vinke détient, selon ses données, une participation de 1% dans UBS, la plus grande banque de Suisse.
Le fournisseur d’ETF Lyxor Asset Management développe sa gamme d’ETF à réplication physique en adoptant ce mode de réplication pour sept Ucits ETF qui répliquent les indices EuroMTS Investment Grade. Lyxor va ainsi se renforcer sur deux de ses priorités stratégiques : le développement de la gamme d’ETF physiques et le développement de l’offre obligataire."Pour chaque indice sous-jacent, Lyxor définit la structure de fonds qui optimise la performance de l’investissement par rapport à l’indice», souligne un communiqué de Lyxor. Chaque fonds sera investi directement dans des obligations souveraines de qualité investment grade d'échéances diverses émises dans la zone euro qui constituent les indices EuroMTS Investment Grade Government respectifs, sans l’utilisation de techniques d’échantillonnage, afin d’obtenir la corrélation la plus élevée possible avec la performance de l’indice. Le processus de gestion exclura toute opération de prêt de titres, ce dernier n’apportant pas dans ce cas suffisamment d’amélioration de performance pour l’investisseur pour justifier un risque de contrepartie. Lyxor souhaite en effet proposer à ses clients la solution qui présente le meilleur profil risque/rendement. Lire la liste des ETF concernés ci-joint.
Le Fonds stratégique d’investissement (FSI) a annoncé le 23 mai s'être renforcé au capital du groupe néerlandais Constellium à l’occasion de l’introduction à la Bourse de New York de l’entreprise issue de l’ancien fleuron industriel français Pechiney et spécialisée dans les produits en aluminium.Le FSI précise avoir ainsi porté sa participation dans l’entreprise à 12,5% contre 9,4% précédemment. Constellium s’est introduit hier sur le New York Stock Exchange au prix de 15 dollars (11,62 euros environ) par action. Ses actions sont aussi cotées sur Euronext Paris mais disponibles uniquement sur le segment professionnel de la Bourse de Paris.
Dans le cadre du programme d’investissement RENT (Renewable Energies & New Technolgies) de 2,5 milliards d’euros de sa maison-mère Munich Re, le gestionnaire allemand MEAG annonce avoir acheté à Eolus Vind AB trois parcs éoliens déjà raccordés au réseau en Suède. Ces unités ont une puissance totale de 30 mégawatts.Eolus reste chargé de l’exploitation des installations. Le montant de la transaction n’a pas été dévoilé.
Le gérant de fortune zougois Partners Group a annoncé le 22 mai avoir émis un financement «mezzanine» pour un projet immobilier au Royaume-Uni. Le prêt est destiné à la rénovation et au développement du site résidentiel et commercial Heyford Park à Oxfordshire.Le site, où résident 800 personnes et qui compte 1000 employés, comprend 1,4 million de m2 de surface commerciale et 312 logements, précise un communiqué. Dorchester Group a acquis le site en 2009 et va continuer à l’administrer. L’objectif est de rénover les logements existants et de créer 750 nouveaux logements, ainsi que de louer les surfaces commerciales.
Selon une étude de l’Association luxembourgeoise des fonds d’investissement (ALFI) et de KPMG, l’encours des fonds d’investissement responsable en Europe a gonflé entre fin 2010 et fin 2012 de 19 % à 237,9 milliards d’euros répartis sur 1.775 produits (contre 1.558), ce qui représente une augmentation de 14 %.Les fonds transversaux (cross-sector) environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) représentaient à la fin de l’an dernier des encours de 198,4 milliards d’euros, soit 83,3 % du total, pour 63,9 % du nombre de fonds, devant les fonds ESG à dominante environnementale avec 28,1 milliards soit 11,8 % de l’encours total et 21,7 % du nombre de fonds.Par domiciliation, la France arrivait en tête avec 25,9 % des encours, contre 25,1 % pour le Luxembourg, 7,9 % pour la Norvège, 7,6 % pour le Danemark et 6,6 % % pour la Finlande.L'étude montre aussi que 23 % des fonds européens d’investissement responsable bénéficient d’une commercialisation transfrontière (cross-border).
Cinco Días rapporte que, depuis la clôture du 29 avril, l’action Bankia a plongé de 87,6 %. Si les particuliers n’ont pas pu «jouer» la baisse en vendant à découvert parce qu’il n’y avait plus de titres disponibles pour être prêtés, le gestionnaire alternatif britannique GLG Partners a déclaré à la CNMV le 17 avril une position à découvert représentant 0,52 % du capital de Bankia ou 103.700 actions.Sans même aucun effet de levier, les actions qui valaient alors 12 euros et qui sont tombées à 1,4 euro auront permis à GLG de réaliser une plus-value de 1,1 million d’euros en un peu plus d’un mois.
Les fonds monétaires américains “prime” ont augmenté leur exposition aux banques de la zone euro en avril à 15,1 % de leurs encours, rapporte Fitch Ratings. Cela représente une hausse de 14 % par rapport au mois précédent. L’allocation d’actifs des fonds monétaires US à la zone euro a presque doublé depuis la fin juin 2012. Mais elle reste inférieure à la moitié des niveaux de 2011.
Lyxor propose une nouvelle stratégie d’investissement en dette senior européenne, «Lyxor European Senior Debt», qui sera mise en œuvre par la filiale britannique de Lyxor, a annoncé Lyxor AM le 22 mai à l’occasion d’un point de presse.Le marché des LBO loans n’est pas très pratiqué par les investisseurs institutionnels qui se sont généralement exposés aux prêts senior par le biais de CLO (collateralized loan obligations). «La classe d’actifs est peu présente chez les institutionnels mais le marché est assez large pour construire des portefeuilles biens diversifiés», a déclaré Thierry de Vergnes, responsable de la gestion dette chez Lyxor AM. Le marché européen des loans a été animé par 245 entreprises en 2011 et 2012 ayant emprunté au total quelque 72 milliards d’euros. Au premier trimestre 2013, 15 milliards d’euros de loans ont déjà été émis.La crise financière a conduit à l'émergence de conditions plus favorables pour les acheteurs de loans alors que la capacité d’investissement des CLO est en train de se réduire comme peau de chagrin. Une demande plus faible de la part des CLO européens, dont les périodes de réinvestissement arrivent généralement à leur terme, ainsi que des besoins en capitaux plus élevés pour les banques, ont entraîné une augmentation des marges sur les émissions primaires. Cette bonification des conditions d’investissement a modifié la base d’investisseurs, les fonds de dette et les investisseurs directs remplaçant peu à peu les CLO et les banques.Cela étant dit, les leveraged loans occupent une position privilégiée, au sommet du bilan de l’emprunteur et incluent des clauses dont la finalité est de limiter le risque de défaut de paiement. Ces caractéristiques ont contribué à un double avantage : un taux de défaut plus faible ainsi qu’un taux de recouvrement plus élevé pour les prêts que pour les obligations high yield.Autre avantage non négligeable, contrairement aux obligations high yield qui ont un coupon fixe, les loans ont des coupons à taux variables qui constituent une couverture au moins partielle en cas de hausse des taux.La stratégie proposée par Lyxor, dont la capacité pourrait atteindre 200 millions d’euros, visera à générer un rendement annuel de 6% à 7% au-dessus du taux Euribor 3 mois sur un horizon de 6 à 8 ans. Les parts distribuantes auront pour objectif de verser des revenus annuels de l’ordre d’Euribor 3 mois + 5%.
Le fonds souverain singapourien Temasek a pris une participation d’environ 10 % dans la société londonienne Markit, spécialisée dans les données et services financiers, rapporte Les Echos. Cette opération, pour un montant d’environ 500 millions de dollars, valoriserait Markit quelque 5 milliards de dollars. Il y a trois ans, la prise de participation de 7,5 % par la société de « private equity » General Atlantic Partners valorisait Markit 3 milliards de dollars.
BlackRock et un fonds géré par George Soros font partie des nouveaux investisseurs d’Outsourcery, le fournisseur de services de communication et de technologies de l’information basées sur le cloud qui doit être introduit en Bourse vendredi, rapporte le Financial Times. La société basée à Manchester a levé 13 millions de livres avec la vente d’une participation de 35 %, ce qui lui donne une capitalisation boursière de 34,6 millions de livres.
Le fonds londonien Balderton Capital a investi 10,7 millions de dollars dans la start-up basée à Lausanne Urturn (anciennement appelée Webdoc) qui développe un réseau social complémentaire de Facebook et Twitter. Urturn a levé au total un montant record de 13,4 millions de dollars, selon un communiqué de Balderton publié le 22 mai.
Le sondage annuel sur l’allocation d’actifs en Europe (European Asset Allocation Survey) du consultant Mercer montre que la proportion des 1.200 fonds de pension interrogés (750 milliards d’euros d’encours au total) qui alloue une part de leurs placements sous formes de mandats sous contrainte de passif (LDI) est passée de 15 % en 2012 à 26 % cette année, avec une généralisation de cette approche notamment au Royaume-Uni et aux Pays-Bas.Près de la moitié des responsables interrogés indiquent avoir désormais une exposition aux investissements alternatifs, la proportion atteignant environ 75 % au Royaume-Uni. Environ un quart des responsables du panel comptent augmenter leur allocation aux investissements alternatifs tandis que 7 % seulement envisagent de la réduire.En revanche, l’allocation aux actions a diminué en moyenne à 39 % contre 43 % l’an dernier (et 68 % en 2003). Désormais, les fonds britanniques, traditionnellement les plus exposés aux actions, sont dépassés par les irlandais, les belges et les suédois. A cela il faut ajouter que 30 % des dirigeants interrogés prévoient de réduire leur allocation aux actions de leur pays et que 25 % comptent diminuer leur exposition aux actions étrangères.