Nos articles d’actualité et d’analyse sur les projets d’investissement d’un point de vue macro comme micro, au niveau des entreprises comme des acteurs financiers.
Le fournisseur d’analyses financières Morningstar a annoncé avoir élargi sa couverture actions avec le lancement de notations quantitatives et de rapports sur près de 28.000 sociétés cotées dans le monde, selon un communiqué publié le 3 juin. Ces notations quantitatives reposent à la fois sur des analyses statistiques quantitatives et sur la méthodologie propriétaire Morningstar basée sur le travail de ses analystes. Les nouvelles notations quantitatives de Morningstar sont prospectives et produites au moyen d’un modèle statistique qui se fonde sur les paramètres d’évaluation des analystes : Morningstar’s Fair Value Estimate (ou Estimation Morningstar de la juste valeur), Morningstar® Economic Moat™ Rating (ou Avantage concurrentiel Morningstar®), Uncertainty Rating (Degré d’Incertitude) ainsi que sur des données financières telles que le rendement bénéficiaire, le volume quotidien moyen et la volatilité de la performance totale. Ces notations quantitatives sont calculées chaque jour sur la base des notations accordées par les analystes aux concurrents de la société grâce à des algorithmes statistiques. Morningstar pourra ainsi établir des notations quantitatives pour des sociétés cotées qui ne font pas l’objet d’une notation qualitative ou d’une couverture par les équipes d’analystes.Les composantes des nouvelles notations quantitatives sont :• Quantitative Fair Value Estimate (ou Estimation quantitative de la juste valeur) : elle est comparable à la Morningstar’s Fair Value Estimate calculée par Morningstar, qui mesure la valeur intrinsèque d’une entreprise sur la base d’un modèle d’actualisation des flux de trésorerie et qui représente la valeur par action des fonds propres d’une entreprise. Cette estimation est formulée en monnaie locale.• Quantitative Valuation (ou Valorisation quantitative) : elle se définit comme le rapport de l’Estimation quantitative de la juste valeur d’une entreprise par rapport au dernier cours de clôture de son action, et s’apparente au rapport de l’Estimation de la juste valeur établie par les analystes au dernier cours de clôture de l’action. Une entreprise peut être « surévaluée », « évaluée à sa juste valeur » ou « sous-évaluée ».• Quantitative Uncertainty (ou Degré d’incertitude quantitative) : il s’agit du niveau d’incertitude entourant l’Estimation quantitative de la juste valeur, comparable au Uncertainty Rating (degré d’Incertitude) qui s’applique à l’Estimation de la juste valeur calculée par les analystes. L’Incertitude peut être « faible », « moyenne », « élevée », « très élevée » ou « extrême ».• Quantitative Economic Moat (ou Avantage concurrentiel quantitatif) : il correspond à l’Avantage concurrentiel selon Morningstar (Morningstar® Economic Moat™ Rating), qui mesure la capacité d’une entreprise à se défendre durablement face à ses concurrents. Il peut être « inexistant », « moyen » ou « fort ».• Quantitative Financial Health (Santé financière quantitative) : elle est déterminée en fonction du risque de difficultés financières - calculé au moyen de l’instrument de mesure exclusif de Morningstar - auquel fait face l’entreprise. Elle peut être « faible », « modérée » ou « solide ». Dans le nouveau Rapport de recherche quantitative figure la notation quantitative Morningstar, assortie des comparaisons avec le score global de l’univers des entreprises notées, et avec ceux du secteur et du pays dans lequel l’entreprise se situe. Le rapport propose également un historique des données financières sur cinq ans et un graphique illustrant l’évolution de l’avantage compétitif au moyen des valeurs historiques du Quantitative Economic Moat observées durant les sept dernières années.Les notations et rapports quantitatifs sont disponibles via les flux de données Morningstar et les notations sont consultables sur Morningstar Direct, la plateforme mondiale d’analyse d’investissement destinées aux investisseurs institutionnels.
La banque britannique Lloyds Banking Group (LBG), qui se déleste d’actifs non stratégiques dans le cadre de son plan de redressement, a annoncé le 31 mai la cession d’un portefeuille de titres adossés à des créances hypothécaires (RMBS) aux Etats-Unis pour un montant de 3,3 milliards de livres.La plus-value avant impôts de cette cession s'élève à 540 millions de livres. Le fonds de pension de la banque (Lloyds TSB Group Pension Trust) a de son côté cédé sa part de ce portefeuille et réalisé une plus-value avant impôts de 360 millions de livres, qui lui permettra de réduire ses pertes. La cession de ce portefeuille, qui va renforcer les fonds propres de la banque à hauteur de 1,4 milliard de livres, rentre dans la stratégie du groupe de céder des actifs non stratégiques. Le 29 mai, LBG avait annoncé la cession de ses activités internationales de banque privée au suisse Union Bancaire Privée (UBP) pour 100 millions de livres.
Les actifs sous gestion dédiés aux actions et à la dette émergentes représentent 1% des 500 milliards d’euros d’Axa Asia, a indiqué Arnaud Mounier, chief investment officer pour l’Asie à l’occasion d’une conférence organisée par Asian Investor.Le responsable d’Axa précise que la question d’une présence plus significative sur les marchés émergents a été soulevée à de nombreuses reprises depuis 2011. Actuellement, l'équipe d’Arnaud Mounier s’intéresse de très aux fondamentaux du marché obligataire en devises locales, à savoir le niveau des primes de risque à long terme plutôt que les niveaux techniques à court terme. Côté actions émergentes, Arnaud Mounier insiste sur le rôle essentiel de la flexibilité. «Ce qui est important lorsqu’on investit dans les actions émergentes est de ne pas être contraint par un indice, car il y a beaucoup de possibilités de génération d’alpha avec des allocations tactiques entre pays», explique-t-il.
De nombreux investisseurs ont finalement choisi de respecter le dicton boursier «vendre en mai et s’en aller» en allégeant leurs positions durant les derniers jours du mois. Les fonds d’actions émergentes et les fonds obligataires ont été particulièrement affectés par ce mouvement. Les fonds d’actions ont terminé la semaine au 29 mai sur une décollecte de 2,79 milliards de dollars, les rachats de la clientèle retail s’inscrivant à leur plus haut niveau depuis le début de l’année, selon les données communiquées par EPFR Global. Les investisseurs restent notamment sceptiques vis-à-vis de la France, de l’Espagne, de la Belgique et des Pays-Bas qui ont obtenu des délais supplémentaires pour réduire leurs déficits et qui semblent renâcler à mettre en œuvre des réformes structurelles. Les fonds d’actions françaises ont encore subi une décollecte de 263 millions durant les derniers jours de mai. En revanche, les investisseurs reviennent sur la fonds d’actions grecques. Les fonds obligataires ont de leur côté enregistré une collecte nette de 1,37 milliard de dollars, l’une des plus modestes depuis le début de l’année. Les fonds monétaires ont terminé la semaine sur une collecte nette de 8,52 milliards de dollars, les souscriptions dans les fonds américains permettant de compenser les rachats observés sur les fonds monétaires européens et japonais.
Le groupe américain Northern Trust souhaite poursuivre son développement en Asie, où il a déjà une forte présence en Inde, rapporte Asian Investor.Northern Trust envisage notamment de s’installer dès l’an prochain, probablement dans le courant du second semestre, aux Philippines. Il étudie également les possibilités de se développer sur le segment du family office. Il entend aussi proposer des services de conservation à la clientèle chinoise et renforcer sa base de clientèle en Corée du Sud.
Dexia Asset Management a réaffirmé à la veille du week-end son engagement à participer et à soutenir des initiatives de collaboration qui visent à inciter les entreprises à améliorer leur communication externe à propos de défis liés au développement durable. Dexia AM précise dans un communiqué avoir avoir déjà renouvelé deux inititiatives de collaboration depuis le début de l’année : Carbon Disclosure Project et Carbon Disclosure Project Water Disclosure. «L’objectif ultime de cette démarche est de sensibiliser toujours plus les entreprises et de les amener à communiquer de manière plus transparente à propos de thèmes spécifiques associés au développement durable qui influencent l’analyse ISR best-in-class et les filtres normatifs et d’activités controversées», souligne la société de gestion.L’an dernier, Dexia AM a signé cinq nouvelles initiatives de collaboration et en a renouvelé cinq autres. Les cinq nouvelles initiatives sont les suivantes : Hydraulic Fracturing Investor Guide Investor Engagement on Environmental Risks of Shale Oil / Tight Oil Investor Statement Oil Sands Principles of Responsible Investment Rio Initiative Access to Nutrition Index Investor Statement Les initiatives renouvelées sont les suivantes : Carbon Disclosure Project (signataire depuis 2004) United Nations Global Compact (signataire depuis 2007) Forest Footprint Disclosure Project (signataire depuis 2009) Carbon Disclosure Project Leadership Index (signataire depuis 2010) Carbon Disclosure Project Water Disclosure (signataire depuis 2010)
UBS Suisse subit de plein fouet le bas niveau record des taux dans le pays. Entre 2008 et 2012, le numéro un bancaire helvétique a perdu près d’un milliard de francs sur les opérations d’intérêt des dépôts en banque, a déclaré Lukas Gähwiler, chef d’UBS Suisse, dans une interview à la SonntagsZeitung.Le chef d’UBS pour la Suisse estime qu’un niveau des taux de 2 à 5% est plus «favorable». Actuellement, rien n’annonce toutefois une prochaine valse à la hausse des taux. Le banquier est cependant conscient que ce mouvement peut prendre tout le monde par surprise.
Les actifs sous gestion des Perco comme le nombre de leurs adhérents ont bondi en 2012 respectivement de 34 % et 30 %. Quant au nombre d’entreprises équipées, proche de 160.000, il s’affiche en hausse de 8 %, soit 11.000 entreprises en l’espace d’un an. Dans le détail, selon les chiffres publiés hier par l’AFG, l’encours total géré dans les PERCO s’établit à la fin de l’année dernière à 6,7 milliards d’euros. Ce sont près de 1.250.000 salariés, sur les 4,4 millions couverts, qui ont déjà effectué des versements.Pour leur part, les flux d’alimentation des PERCO ont atteint 1,6 milliard d’euros, indique l’AFG, qui note une hausse de près de 14 % sur un an. Ces sommes sont issues de la participation versée aux salariés (22 %), de l’intéressement (18 %), de l’abondement de l’entreprise (32 %), des versements volontaires des salariés (28 %). «Le montant des rachats s’élevant à 300 millions d’euros, le solde net de souscription atteint 1,3 milliard d’euros soit une progression de 16 % par rapport à 2011", ajoute l’association.Plus d’un tiers des salariés bénéficient d’une gestion pilotée de leur PERCO, c’est-à-dire une gestion financière basée sur une désensibilisation programmée de l’allocation de leurs actifs au fur et à mesure de l’approche de la retraite.L'étude des tranches d’âge des adhérents indique que ce sont les adhérents âgés de 50 à 59 ans qui sont les plus nombreux, en représentant près d’un tiers de l’ensemble - contre 12 % pour les moins de 30 ans. Dans ce cadre, l’AFG rappelle que «la poursuite du développement des PERCO est une priorité, en ciblant plus particulièrement les plus jeunes actifs. Un forfait social allégé sur l’abondement favoriserait ce mouvement, suggère-t-elle en précisant les sommes épargnées dans le PERCO sont largement investies dans les entreprises créatrices d’emplois et de croissance.»
CPR Asset Management souhaite renforcer son offre thématique avec un nouveau véhicule qui pourrait être lancé dans le courant du mois de septembre, a indiqué Cyrille Collet, directeur de la gestion actions, le 29 mai à l’occasion d’un point de presse. Le nouveau fonds sera une stratégie dédiée aux habitudes de consommation qui serviront de base à la construction du portefeuille.Cyrille Collet a par ailleurs indiqué que les actifs sous gestion de CPR AM avaient récemment franchi la barre des 23 milliards d’euros, alors qu’ils s'élevaient à 20,6 milliards d’euros à fin décembre 2012.Dans cet ensemble, les fonds thématiques, très demandés par les investisseurs, représentent un encours de quelque 600 millions d’euros. Le fonds CPR Silver Age, dédiée à la thématique du vieillissement, a notamment enregistré une forte croissance en moins d’un an, passant de 35 millions d’euros en septembre 2012 à 92 millions d’euros à fin décembre et à plus de 150 millions d’euros actuellement.
Blackstone prévoit de demander à SAC Capital Advisors le remboursement de près de 400 millions de dollars, soit deux fois plus que ce qui était prévu en début de mois, rapporte The Wall Street Journal, citant des personnes proches du dossier. Cette somme représente l’essentiel des capitaux de Blackstone investis dans SAC, indiquent ces sources. Cela reflète les inquiétudes grandissantes concernant l’avenir de SAC qui fait l’objet d’une enquête pour délit d’initié. Même si ce montant de 400 millions de dollars est faible par rapport aux 15 milliards de dollars gérés par SAC, la décision de Blackstone est regardée de près par les autres clients, commente le WSJ. La veille, on apprenait, toujours via The Wall Street Journal, qu’un investisseur institutionnel Ironwood Capital Management a demandé à SAC Capital Advisors, le hedge fund au centre d’une enquête pour délit d’initié, le remboursement de ses 100 millions de dollars investis dans la société.
Les fonds coordonnés ont enregistré au premier trimestre une collecte nette de 130 milliards d’euros, un niveau jamais vu depuis le premier trimestre 2006, contre 78 milliards d’euros au quatrième trimestre 2012, selon les statistiques communiquées par l’Association européenne des gestionnaires d’actifs (Efama). A l’origine de cette évolution, la confiance retrouvée des investisseurs qui a contribué à la bonne tenue des marchés et à la forte croissance des flux.Les fonds d’actions ont terminé le trimestre sur une collecte nette de 44 milliards d’euros, contre 30 milliards d’euros au quatrième trimestre 2012 tandis que les fonds diversifiés affichaient une collecte de 36 milliards d’euros contre seulement 13 milliards un trimestre plus tôt.Les fonds obligataires ont encore attiré en net 44 milliards d’euros, à comparer toutefois à une collecte de 61 milliards d’euros au quatrième trimestre 2012. Les fonds monétaires ont subi une décollecte de seulement 2 milliards d’euros contre 28 milliards d’euros au trimestre précédent.Les actifs des fonds coordonnés ont progressé au premier trimestre de 5,5% pour s'établir à 6.641 milliards d’euros à fin mars 2013. Les actifs des fonds non coordonnés ont de leur côté enregistré une hausse de 3,9% pour s’inscrire à 2.751 milliards d’euros à fin mars.Les actifs de l’ensemble des fonds, Ucits et non-Ucits, se sont ainsi accrus de 5% au premier trimestre et ont pour la première fois franchi la barre des 9.000 milliards d’euros, à 9.393 milliards d’euros à fin mars.
Caceis et EDHEC-Risk Institute ont annoncé le 28 mai le lancement d’une nouvelle chaire de recherche intitulée «Nouvelles frontières dans l’évaluation des risques et le reporting de performance». Ce partenariat de trois ans fait suite à la précédente chaire de recherche «Risque et régulation dans l’industrie européenne de la gestion collective», déjà menée avec le soutien de Caceis.Dirigée par le Professeur Noël Amenc, Directeur d’EDHEC-Risk Institute et par le Professeur Lionel Martellini, Directeur Scientifique d’EDHEC-Risk Institute, l’équipe de recherche explorera les nouvelles avancées dans la mesure des risques et le reporting. L’objectif est d’identifier, pour le compte des investisseurs institutionnels et des gestionnaires d’actifs, à la fois de nouveaux concepts et des applications innovantes des concepts couramment utilisés dans le monde de l’investissement.La chaire se concentrera sur deux thèmes majeurs:· les conséquences pour le reporting du changement du paradigme conceptuel de l’allocation d’actifs vers l’allocation des risques, de plus en plus présent dans la gestion institutionnelle et la gestion d’actifs. Ce changement conduit à une focalisation non plus sur les catégories d’actifs mais sur les catégories de risques;· une amélioration dans la mesure des risques extrêmes et dans le reporting de gestion des fonds et des portefeuilles institutionnels.
L’indice de confiance des investisseurs de State Street pour le mois de mai 2013 s’est établi à 94,8 par rapport au niveau de 93,0 (en données corrigées) enregistré en avril, soit une hausse de 1,8 point."Un changement dans l’appétit pour le risque des institutions en Europe est à l’origine de ce gain, l’indice régional s’inscrivant à 93,3, en hausse de 5,6 points par rapport au résultat de 87,7 obtenu en avril», note State Street. La confiance des institutions en Asie a également augmenté légèrement, passant de 85,2 (en données corrigées) à 86,0. En revanche, après le bond considérable enregistré en avril, la confiance des investisseurs en Amérique du Nord s’est rétractée, l’indice régional terminant le mois à 102,5, en repli de 2,2 points."Les investisseurs institutionnels continuent d’accroître leurs allocations en actifs à haut risque, quoiqu’à un rythme moins rapide qu’observé au premier trimestre, ou dans les dernières semaines d’avril», analyse State Street, qui observe depuis la mi-avril des allocations plus importantes de la part des investisseurs institutionnels vers les marchés émergents.
Selon la Bourse de Bucarest, Aberdeen Asset Management est récemment devenu le second actionnaire par importance de la banque BRD, grâce à l’acquisition récente de l’américain Artio, qui détenait 2,6 % du capital. Le gestionnaire écossais contrôle à présent 5,43 % de l’établissement roumain, ce qui représente environ 70 millions d’euros au cours de Bourse actuel. Le plus gros actionnaire de BRD est le français Société Générale, avec 60 %.Le cours de l’action BRD a plongé de 70 % depuis son plus haut de 2008 et la banque a accusé en 2012 sa première perte (de 74 millions d’euros) depuis la privatisation, mais Romania Insider rapporte que William Scholes, assistant investment manager chez Aberdeen, considère toujours BRD comme une banque bien gérée disposant d’un réseau de qualité et dont la valorisation est attrayante.
Le fonds souverain norvégien est désormais le deuxième plus gros investisseur de la banque russe VTB derrière l’Etat, après la privatisation d’une participation de 14 % soit 3,3 milliards de dollars, rapporte le Financial Times.Norges Bank Investment Management a investi environ 700 millions de dollars, selon des personnes proches du dossier, ce qui lui donne une participation de 3,74 %.Deux autres fonds souverains ont participé à l’opération: le Qatar Investment Authority et le State Oil Fund d’Azerbaidjan ont investi environ 500 millions de dollars, soit une participation de 2,9 % chacun.
Au total, 87 % des 1.000 Allemands ayant investi au minimum plus de 10.000 euros et participé au sondage Schroders Global Investment Trends 2013, ont l’intention d’effectuer cette année des placements d’un montant égal ou supérieur à celui de 2012 et 66 % pensent qu’Angela Merkel sera reconduite comme chancelière à l’issue des législatives de fin septembre. Parmi ces derniers, 66 % considèrent que cette réélection sera positive pour le Dax et l’Euro Stoxx 50.Seuls 17 % des Allemands interrogés pensent que le candidat du SPD, Peer Steinbrück, sera élu chancelier et seuls 7 % pensent que si ce dernier est élu, cela aura une incidence positive sur le Dax et l’Euro Stoxx 50.Le sondage montre aussi que 76 % des investisseurs allemands ont l’intention de se positionner cette année sur les actions, -une proportion qui peut étonner, puisque les Allemands sont réputés rétifs à l’encontre des actions-, et qu’ils sont plus nombreux que la moyenne mondiale (68 %) à privilégier cette classe d’actifs.Cela posé, la confiance n’exclut pas la prudence : 52 % des Allemands misent sur des investissements peu risqués, même s’ils sont moins rentables, tandis que 33 % préfèrent un risque moyen et que moins de 16 % sont prêt à courir un risque plus élevé pour obtenir un rendement plus élevé également.
Axa Private Equity et le conglomérat chinois Fosun ont annoncé le 27 mai leur intention de déposer un projet d’offre amicale d’achat sur Club Méditerranée, dont ils sont les deux principaux actionnaires.L’opération, à laquelle sont associés les dirigeants du groupe, se fera au prix de 17 euros par action, ce qui représente une prime de 28,4% par rapport au cours moyen du titre pondéré sur un mois, précisent-ils dans un communiqué. Cette offre valorise le groupe de tourisme à 540,6 millions d’euros, à comparer à sa valorisation au cours actuel de 435,6 millions d’euros.Le conseil d’administration de Club Med, prenant note dans un communiqué distinct du caractère amical de l’opération, a repoussé son avis motivé à plus tard.Le projet d’offre «permettrait d’offrir à l’ensemble des actionnaires de la société une liquidité immédiate, qui valorise la montée en gamme du groupe», précisent les initiateurs de l’offre, soulignant que Club Med doit passer à une nouvelle phase de développement dans un contexte difficile pour le tourisme en Europe.En cas de succès de l’offre, les participations détenues par Axa Private Equity, Fosun, et Henri Giscard d’Estaing, représentant environ 19,33% du capital et 24,87% des droits de vote, ainsi que 7,5% des OCEANEs en circulation, seraient ainsi apportées en nature ou cédées à l’initiateur.L’initiateur de l’offre précise qu’il envisage de retirer l’action Club Med de la cote s’il obtient 95% du capital. Fosun est actuellement le premier actionnaire de Club Med avec 9,96%, tandis qu’AXA PE détient 9,4%.
Le fonds souverain d’Abou Dhabi, Abu Dhabi Investment Authority, a réduit son allocation d’actifs minimum à l’Europe de 25 % à 20 % afin d’investir davantage dans les pays émergents, rapporte le Financial Times. Il s’agit de la première diminution depuis qu’il a commencé à publier son rapport annuel il y a quatre ans.
Le portugais Caix Geral et le fonds Anchorage ont rejeté vendredi le refinancement d’un crédit de 230 millions d’euros contracté par l’espagnol La Seda, rapporte El Confidencial, ajoutant que ces deux protagonistes se comportent comme des vautours. Il aurait fallu 75 % des voix pour que La Seda puisse convertir sa dette en capital, mais Anchorage détient une part de 37 % dans le crédit et Caixa Geral en a apporté 25 %.L'établissement public portugais s’est de plus allié à la banque portugaise BCP, dont la participation au crédit est de 10 %, et avec BA Vidrio, qui est à l’origine de 20 % du crédit. Caixa Geral est par ailleurs actionnaire à 15 % de La Seda.Selon El Confidencial, Caixa Geral pourrait avoir voulu faire pression en faveur d’une cessation de paiement pour obtenir à prix sacrifié les 41 % que détient La Seda dans l’usine Artlant Pta à Sines (Portugal).Anchorage, pour sa part, s’engage à augmenter le capital de La Seda de 40 millions d’euros au moyen d’un crédit «supersenior bullett» sur huit ans et trois mois, nanti sur des actions La Seda.
Selon El Confidencial, le fonds vautour Lone Star tente de négocier auprès de Sacyr l’acquisition de la société immobilière Vallehermoso pour un euro symbolique, plus la dette.Vallehermoso intéresserait aussi Fortress, Cerberus, Centerbridge et Baupost.