Nos articles d’actualité et d’analyse sur les projets d’investissement d’un point de vue macro comme micro, au niveau des entreprises comme des acteurs financiers.
L’Association luxembourgeoise des fonds d’investissement (Alfi) a publié le 30 septembre un rapport sur l’impact de la crise financière sur le comportement des investisseurs européens et sur l’avenir de la gestion d’actifs. Réalisé par le cabinet de recherche MackayWilliams, ce rapport («Beyond 10%: the case for enlarging the pool of retail investors in Europe’s investment funds») souligne le fait qu’il existe en Europe quelque 4.000 milliards d’euros d’actifs des ménages qui ne sont pas gérés par des professionnels et qui soit perdent de la valeur soit ne sont pas en mesure de saisir les opportunités de croissance disponibles dans les véhicules à long terme."La conclusion évidente de ce rapport est qu’il existe un énorme montant de cash disponible, -un montant en réalité supérieur à la richesse des ménages en Amérique du Sud-, qui aurait tout à gagner à être placé dans des véhicules d’investissement. Toutefois, poru capter ces actifs non gérés, les gestionnaires doivent regarder au-delà des 10% les plus riches», indique le président de l’Alfi, Marc Saluzzi, cité dans un communiqué.Autrement dit, une occasion manquée tant pour les gestionnaires que pour les épargnants. Le rapport relève que depuis la crise financière, les actifs des ménages européens dans les organismes de placement collectifs ont diminué à 1.200 milliards en 2011 d’euros contre 1.700 milliards d’euros en 2006. Aux Etats-Unis en revanche, les actifs des mutual funds ont progressé de 8% durant la même période. En Europe, le cash représente 42% de la richesse des ménages, contre seulement 18% aux Etats-Unis.Malgré les turbulences des marchés et les performances médiocres des actions souvent évoquées dans la presse, les actifs des ménages européens (hors pensions et assurance) ont enregistré une performance de 34% au cours des dix dernières années, alors que les actifs des ménages américains, davantage investis sur le long terme, affichent une performance de 47%.Le rapport souligne la nécessité pour les gestionnaires d’actifs de s’intéresser davantage à certains aspects du marché des ménages. Outre le niveau de cash, qui dépasse les 40%, lle rapport évoque les vents contraires, comme la fiscalité, qui peuvent freiner l’intérêt des investissements pour les OPC, mais dont les gestionnaires peuvent influencer le cours, ou encore l'évolution de la demande des investisseurs pour par exemple la préservation du capital et la transparence.De véritables changements qui constituent autant d’opportunités pour des gestionnaires d’actifs prêts à faire un peu de pédagogie et à relever le défi du retour des ménages vers des marchés financiers qu’ils considèrent encore «trop risqués» pour leur épargne.
Jean-Pierre Jouyet, directeur général du groupe Caisse des dépôts, a confié à Laurent Vigier le développement de CDC International, selon un communiqué de la CDC publié le 30 septembre. Laurent Vigier, président directeur général de CDC International, devra mettre en oeuvre, pour le compte du Groupe, une stratégie ambitieuse d’attraction des fonds souverains, et autres grands investisseurs institutionnels internationaux, dans un cadre d’investissement partenarial à leur côté. L’objectif de la Caisse des Dépôts est ainsi de contribuer fortement à attirer des capitaux étrangers, sur de multiples classes d’actifs, pour le financement pérenne de l’économie française et le renforcement de sa compétitivité. CDC International avait déjà permis de développer un réseau dense de partenaires fonds souverains et de mettre en place les premiers partenariats d’affaire internationaux de long terme de la Caisse des Dépôts (Fonds Inframed et Marguerite, Fonds Franco-Chinois).Première société française d’investissement exclusivement tournée vers les fonds souverains, elle aura pour premier objectif de poursuivre la constitution des véhicules bilatéraux d’investissement avec le Qatar, les Emirats Arabes Unis et la Fédération de Russie. Elle portera les participations de la Caisse des Dépôts dans ces véhicules et sera en charge d’assurer le pilotage de leurs investissements. Elle aura également la responsabilité de développer une plateforme multilatérale d’investissement à même d’attirer plus largement et durablement les capitaux souverains. CDC international devient ainsi l’outil du Groupe pour l’investissement de long terme en partenariat avec les fonds souverains.Laurent Vigier sera membre du Comité de direction du groupe Caisse des Dépôts. Laurent Vigier était directeur des affaires européennes et internationales et représentant permanent du Groupe auprès des institutions européennes depuis 2007.
Lors des Assises de la finance participative, Fleur Pellerin, ministre déléguée chargée des Petites et Moyennes Entreprises, de l’Innovation et de l’Economie participative a annoncé le lancement par Bpifrance du site TousNosProjets.frCe site a pour objectif de fédérer l’ensemble des acteurs français du crowdfunding, et d’offrir un point d’entrée unique pour les particuliers qui souhaitent financer des projets à impact positif dans le domaine social, environnemental, culturel ou économique. Le marché du financement participatif (crowdfunding) en France représentait un montant global d’investissement de 25 millions d’euros en 2012 et devrait s’élever à 80 millions d’euros en 2013. On observe chaque année un-plus que-doublement des montants collectés auprès du grand public. Mais avec plus de 60 sites différents, recensés à ce jour, il était compliqué pour un particulier de faire son choix. La création par Bpifrance de TousNosProjets.fr, portail de la finance participative, en simplifiant la recherche de projets, permettra d’accroître le nombre de financements et de contributeurs. Il traduit, de plus, l’un des engagements pris par Bpifrance pour le développement de l ’Economie Sociale et Solidaire (ESS), en donnant un coup de pouce à ce mode de financement (don, prêt, investissement) pour des projets à impact positif pour la société.
Il y a cinq ans la semaine dernière, Warren Buffett a investi 5 milliards de dollars dans Goldman Sachs Group alors que la société luttait pour sa survie, rapporte le Wall Street Journal. Mardi, Berkshire Hathaway, la société de Warren Buffett, va devenir le sixième actionnaire de la banque avec 2,91 % du capital, sans investir un centime. En vertu d’un accord révisé annoncé en mars, Berkshire Hathaway va échanger des warrants qui auraient permis à Berkshire d’acquérir plus de 9 % de Goldman à 115 dollars. L’action de la banque a clôturé à 158,21 dollars lundi, ce qui signifie que ses warrants auraient permis de dégager un profit d’environ 2 milliards de dollars. Mais pour obtenir ces 9 % et le profit, Berkshire aurait dû payer 5 milliards de dollars supplémentaires. A la place, Goldman a accepté d’accorder à Warren Buffett des actions ordinaires ayant la même valeur que le profit.
Royal London Asset Management a annoncé le 30 septembre le lancement de trois nouveaux fonds destinés à répondre à la demande des investisseurs pour des fonds obligataires à duration courte présentant un moindre risque de taux.Ces trois fonds, le Royal London Short Duration Gilt Fund, le Royal London Short Duration Credit Fund et le Royal London Short Duration Global Index Linked Fund, seront disponibles à compter du 7 octobre.Ils seront domiciliés au Royaume-Uni et feront partie du fonds à compartiments Royal London Bond Funds ICVC. Voir ci-joint les principales caractéristiques des différents fonds.
Les paris des hedge funds sur la baisse des cours ont chuté à leur plus faible niveau depuis des années, les traders prédisant une longue période de hausse des actions dans les mois qui viennent, rapporte le Financial Times. Selon les données de Markit, la valeur totale des positions à découvert sur les actions européennes a diminué à 144 milliards de dollars, soit le plus bas niveau depuis que le fournisseur de données a commencé à publier des données en 2006.
Les fonds monétaires américains ont accru au mois d’août leur exposition aux banques de la zone euro pour le deuxième mois consécutif, en raison notamment d’une augmentation des allocations dans les banques françaises, selon l’agence d'évaluation financière Fitch Ratings.A fin août 2013, l’exposition aux banques de la zone euro représentait 15,8% des actifs sous gestion au sein de l'échantillon de Fitch. L’exposition aux seules banques françaises s'établissait à 9,1%, en hausse de 18% par rapport au mois précédent. Un niveau jamais vu depuis la fin août 2011, date à laquelle les inquiétudes sur la région avaient atteint des sommets.Fitch souligne le regain d’intérêt des investisseurs pour la zone euro mais relève aussi que l’exposition aux banques de la zone euro reste encore très en retrait par rapport à celle observée en mai 2011 qui était deux fois plus importante.
En Europe, l’engagement n’est pas une pratique universellement approuvée. De nombreux investisseurs institutionnels, même parmi les plus importants, ne s’engagent pas forcément systématiquement sur les problématiques environnementales, sociales et de gouvernance (ESG).Un rapport que vient de publier Eurosif («Shareholder Stewardship : European ESG Engagement Practice 2013") souligne toutefois que les pratiques d’engagement progressent en Europe et que leur contribution à la création de valeur à long terme est de plus en plus visible. Le dialogue des investisseurs avec les entreprises sur les problématiques ESG a le potentiel de créer de la valeur en générant des bénéfices, en réduisant les risques et les externalités ESG négatives, en encourageant de meilleures pratiques entrepreneuriales, en modifiant les comportements éthiques et en améliorant in fine la réputation des sociétés. Au cours des dix dernières années, les actifs soumis à une politique d’engagement autour des critères ESG n’ont cessé d’augmenter pour s'établir à près de 2.000 milliards d’euros fin 2011, selon le rapport d’Eurosif qui couvre quatorze pays européens. Le rapport souligne en outre que le développement de l’engagement ne concerne pas seulement les actifs, mais également les pays et les classes d’actifs. Du côté des pays couverts par l'étude, trois d’entre eux au moins se distinguent par une forte – voire spectaculaire - progression de l’engagement : l’Italie où les actifs concernés passent d’un peu plus de 300 millions en 2009 à 18,5 milliards d’euros en 2011, le Danemark qui affiche une progression de 111,9% à 187,7 milliards d’euros ou encore l’Espagne avec une hausse de 88,8% à plus de 11 milliards d’euros. Traditionnellement confiné aux actions, l’engagement est également à l'œuvre sur les segments des obligations corporate et de l’immobilier.La stratégie préférée d’engagement des investisseurs est le dialogue en direct, par le biais de communications écrites, téléphoniques ou encore dans le cadre d’une rencontre, avec un pourcentage de 37% du panel. Viennent ensuite l’engagement collaboratif (27%) et l’engagement de groupes industriels et/ou de responsables politiques (20%). L’engagement est souvent conjugué avec d’autres stratégies d’investissement durable comme l’intégration ou l’exclusion. En réalité, environ 70% des actifs européens soumis à une politique d’engagement font aussi l’objet d’une approche d’intégration.
Laurent Mignon, directeur général de Natixis, et Michel Crouhy, président de la Fondation d’entreprise Natixis pour la recherche quantitative, ont remis le prix 2013 du meilleur mémoire de master à Jiatu Cai, Olivier Daviet et Jens Olov Michael Ronnqvist.Pour la première fois cette année, la recherche en finance quantitative s’intéresse à des problématiques réglementaires, souligne Natixis dans un communiqué. " C’est la première année où nous constatons un net déplacement de la recherche en finance quantitative vers des problématiques qui touchent à la réglementation et à la gestion des risques, en particulier du risque systémique », note Michel Crouhy. Ce prix récompense chaque année des travaux d’une qualité exceptionnelle sur des sujets complexes d’actualité pour les banques, les assureurs et les sociétés de gestion. Ces travaux nécessitent le recours aux techniques de la finance quantitative les plus évoluées. Le prix du meilleur mémoire de master Jiatu Cai du master M2MO de l’Université Paris 7 pour son mémoire : « Risque de Contrepartie et de Liquidité », réalisé chez CA-CIB ; Olivier Daviet du master MScF de l’Université de Genève pour son mémoire : « Commodity Futures Contagion and Diversification Potential : An Empirical Study in the U.S. Market » ; Jens Olov Michael Ronnqvist du master MSc in Mathematics and Finance d’Imperial College pour son mémoire : « Default Contagion in Financial Networks ».
Le fournisseur d’indices Stoxx a annoncé à la veille du week-end le lancement d’un indice asiatique regroupant les cinquante sociétés distribuant les dividendes les plus élevés dans cinq pays membres de l’Association des pays du Sud-Est asiatique (Asean).Le Stoxx Asean-Five Select Dividend 50 Index est le premier indice dédié aux dividendes appliqué à l’Asean. L’indice a été spécialement conçu pour servir de sous-jacent à la construction d’ETF ou d’autres produits investissables.Les cinq pays sélectionnés dans l’indice sont l’Indonésie, la Malaisie, les Philippines, Singapour et la Thaïlande.Pour être éligible dans le nouvel indice, une société doit faire partie du Stoxx Asia Total Market Index, afficher un volume quotidien moyen de transactions d’au moins 1,5 million de dollars au cours des trois derniers mois précédant la sélection, et un taux de distribution de 80% ou moins. Les Reits sont exclues de l’indice et le nombre maximal de sociétés par pays est limité à 15.L’indice est disponible en euro, en dollar et en yen. Il est soumis à un rebalancement trimestriel, la revue annuelle intervenant en mars.
La décision de la Réserve fédérale de maintenir son soutien exceptionnel à l'économie, les initiatives diplomatiques au Moyen-Orient et des nouvelles positives sur le front macro-économique ont favorisé l’appétit pour le risque des investisseurs durant la quatrième semaine de septembre. Toutefois, la perspective ces derniers jours d’une nouvelle impasse sur le plafond de la dette américaine ont refroidi l’enthousiasme des investisseurs.Les fonds d’actions ont terminé la semaine au 25 septembre sur une décollecte nette de 1,54 milliard de dollars, selon les statistiques communiquées par EPFR Global. Les fonds d’actions émergentes ont encore attiré les investisseurs, les fonds d’actions européennes ont enregistré des souscriptions pour la treizième semaine consécutive, mais parallèlement, les fonds d’actions américaines ont subi une décollecte de plus de 7 milliards de dollars.Les fonds obligataires ont enregistré une collecte nette de 4,44 milliards de dollars. Les investisseurs sont revenus sur les fonds d’obligations émergentes pour la première fois depuis la mi-mai et la collecte des fonds d’obligations à haut rendement a enregistré une collecte de plus de 4 milliards de dollars, un niveau jamais vu depuis plus de deux mois.Les fonds monétaires ont de leur côté terminé la semaine au 25 septembre sur une collecte de 15,88 milliards de dollars.
Le fournisseur d’indices Stoxx a annoncé le 26 septembre une modification de ses règles d’entrée accélérée dans les indices afin de mieux répondre aux événements de marché exceptionnels d’une façon plus réactive et appropriée.Selon la nouvelle règle, tous les titres éligibles doivent afficher un classement dans la moitié haute de l’indice considéré. Autrement dit, les titres susceptibles d’entrer dans un indice doivent être classés entre la première et la vingt-cinquième place pour un indice composé de 50 valeurs.Cette règle est applicable immédiatement à tous les indices Stoxx appliquant une procédure d’entrée accélérée, à savoir EURO STOXX 50, STOXX Europe 50, STOXX Asia/Pacific 50 Index, STOXX Nordic 30, STOXX North Americas 50 et STOXX GLOBAL MAX TRADED 200 Index. Toutes les informations sur les modifications de la composition des indices continueront d'être publiées sur une base trimestrielle, précise Stoxx.
Le Fonds de réserve japonais des régimes de retraites publiques (GPIF), qui gère plus de 900 milliards d’euros, semble décidé désormais à contenir ses achats de dette publique nippone et à investir beaucoup plus sur le marché actions du pays ainsi que sur d’autres grandes Bourses de la planète, rapporte Les Echos. Un comité d’experts dont le rapport final sera dévoilé en novembre prochain estime que le fonds doit absolument diversifier ses investissements pour ne pas risquer une stagnation de ses revenus, qui souffrent depuis début 2013 d’un retour de l’inflation et du maintien à un très faible niveau du rendement des bons du Trésor japonais. Le fonds pourrait désormais viser un portefeuille comprenant seulement 60% d’obligations japonaises contre 67% en début d’année, 12% d’actions nippones contre 11%, et des allocations étrangères plus importantes.
La valeur de réalisation des placements des assureurs s’élevait fin 2012 à 1 970 milliards d’euros, montant voisin de celui du produit intérieur brut annuel de la France. L’encours des placements augmente de 206 milliards d’euros sur l’année, du fait principalement de la revalorisation des actifs détenus, selon une étude de la Banque de France parue dans le dernier Bulletin trimestriel. D’importantes plus-values latentes apparaissent, en particulier sur le segment des titres de créance, en raison de la baisse des taux obligataires à des niveaux historiquement faibles en 2012.La structure des placements du secteur des assurances reflète très largement celle des portefeuilles des assureurs-vie et mixtes qui représentent 86 % (1.687 milliards d’euros) du total des placements de l’ensemble du secteur. Elle résulte donc en grande partie des contraintes de gestion propres à ces catégories d’organismes, notamment en matière de gestion du risque de taux des actifs.Après mise en transparence des OPCVM, les placements des organismes d’assurance restent, comme les années précédentes, très majoritairement investis en titres de créance dont la proportion atteint 74,8 % du total en 2012, après 74,5 % en 2011. La part des actions dans le portefeuille des assureurs baisse légèrement (12 % en 2012, après 12,5 % en 2011).L’étude de la répartition des placements par type d’instrument révèle cependant des différences notables dans les choix d’allocation d’actifs selon les types d’assureurs. En particulier, la prépondérance des titres de créance est plus marquée pour les assureurs-vie et mixtes (77,1 %) que pour les assureurs non-vie (55,4 % de titres de créance).Les assureurs non-vie se distinguent par une proportion sensiblement plus importante d’actions (27,2 % de leurs placements, contre 10,4 % pour les assureurs-vie et mixtes), reflétant notamment les participations intragroupe qu’ils détiennent.Les mutuelles et les institutions de prévoyance (IP) ont des structures de placements proches de celles de l’assurance-vie. Les mutuelles se distinguent toutefois des IP par l’importance de leurs actifs immobiliers (10%, contre 4,4 % pour les IP) et par une plus faible part de placements en actions (6,7 % pour les mutuelles, contre 14,4 % pour les IP).
Une étude de Man Group, couvrant plus de 35.000 différentes recommandations d’achat ou de vente, a montré que les recommandations d’achat d’analystes basés en Asie surperforment les indices de 4,3 % en moyenne sur les 100 jours après qu’elles aient été faites, rapporte le Financial Times. A titre de comparaison, les recommandations des analystes au Royaume-Uni, en Europe et aux Etats-Unis affichent 1,5 %. Man a réuni les données sur plus de 6.500 recommandations sur de grandes capitalisations d’analystes dans le monde, remontant à huit ans, pour l’aider à développer son ETF Europe plus. La société songe à lancer une version asiatique.
La collecte des fonds actions dans le monde est repartie à la hausse ces derniers mois. Ce mouvement est particulièrement marqué dans la catégorie des fonds d’actions européennes, souligne l’agence d'évaluation financière Fitch Ratings dans sa dernière étude sur le secteur des actions européennes. La collecte s’est orientée à la hausse en mai dernier pour atteindre plus de 12 milliards d’euros au mois d’août, un niveau jamais vu depuis six ans. La classe d’actifs a bénéficié d’une amélioration de l’environnement économique en Europe et d’une réallocation récente des actions américaines et émergentes vers les actions européennes. La décollecte observée en mars et avril semble plutôt relever d’une brève interruption qui n’a fait qu’interrompre momentanément une dynamique qui a démarré il y a environ un an, estime Fitch.Les actions de croissance européennes, dont la prime de risque est un peu moins justifié dans un environnement macro-économiques moins déprimé, ont commencé à perdre de leur vigueur depuis avril. Selon l’agence, certains fonds de croissance de premier plan ont reculé par rapport à leurs pairs dans les classements de performance, ce qui remet en question la domination du style d’investissement growth mis en évidence l’an dernier par Fitch.Fitch observe par ailleurs que, depuis le début de l’année, les petites et moyennes capitalisations continuent de surperformer les grandes capitalisations, en raison d’une meilleure liquidité de marché et des caractères spécifiques de certaines sociétés.Fitch relève que le développement du marché des fusions et acquisitions depuis juillet 2013 a incité de nombreux gestionnaires d’actifs à faire de l’allocation sectorielle pour tirer parti de cette tendance. Selon l’agence, ce retour des fusions/acquisitions est encore trop peu marqué pour qu’on puisse en faire un thème d’investissement clé pour le stock picking.
Le gestionnaires d’actifs Principal Global Investors, basé à Hong Kong, vient de recruter Jane Fung en tant que responsable de la distribution de fonds en Asie, rapporte Asian Investor. Jane Fung travaillait précédemment chez Old Mutual Global Investors (OMGI) en tant que responsable de la distribution.Jane Fung doit prendre ses fonctions le 3 octobre prochain avec pour mission de proposer l’ensemble de l’offre de la société de gestion, y compris les fonds Ucits domiciliés à Dublin, sur les plateformes de distribution des grossistes et des banques privées de la région. Elle se concentrera dans un premier temps sur Hong Kong et Singapour pour ensuite passer en revue la Chine, l’Indonésie, la Corée, la Malaisie, Taiwan et la Thaïlande dans les prochains mois.Il s’agit aussi de tirer parti du marché que représente le programme réservé aux investisseurs institutionnels étrangers qualifiés libellé en RMB (RQFII) et du projet de reconnaissance transfrontalière des mutual funds entre Hong Kong et la Chine continentale.
Le britannique Standard Life Investments vient de recruter Virginia Devereux en qualité de responsable des ventes en Asie, un poste nouvellement créé, rapporte Asian Investor.Virginia Devereux travaillait précédemment chez Goldmans Sachs Asset Management.
Pour septembre, l’indice mondial de confiance des investisseurs institutionnels développé par State Street Associates a affiché une baisse de 3,5 points sur août pour ressortir à 101,4 contre 104,9 le mois dernier.Ce repli est imputable à la baisse de confiance en Amérique du Nord, l’indice régional ayant chuté de 7,6 points à 104,5 par rapport au niveau de 112,1 (en données corrigées) relevé en août. En revanche, la confiance en Europe affiche un rebond de 4,7 points à 101,7 tandis que la confiance en Asie augmente de 2,1 points à 95,3 par rapport aux données corrigées du mois dernier.
Aventicum Capital, une joint venture entre le Credit Suisse et le Qatar Holding lancée l’an dernier, prévoit de fournir des capitaux d’amorçage à un nouveau hedge fund long/short actions créé par une ancienne équipe de Pioneer, rapporte Financial News.