Nos articles d’actualité et d’analyse sur les projets d’investissement d’un point de vue macro comme micro, au niveau des entreprises comme des acteurs financiers.
Les investissements directs des fonds souverains dans l'énergie ont fortement augmenté ces dernières années. Selon la base de données du Sovereign Wealth Fund Institute, plus de 76,3 milliards de dollars ont ainsi été investis dans des sociétés ou des actifs liés à l'énergie entre 2008 et août 2013. Ce montant prend en compte des sociétés de production d'énergie, des sociétés d’exploration, des sociétés de services aux collectivités ainsi que des infrastructures liées à l'énergie.Ces investissements directs dans l'énergie ont surtout profité à l’Europe qui a drainé 40,8 milliards de dollars durant la période sous revue au travers de 254 transactions. Au sein de l’Europe, le Royaume-Uni fait partie des grands bénéficiaires de ces investissements. Parmi les sociétés particulièrement prisées par les fonds souverains figurent notamment Royal Dutch Shell, BP, BG Group et Total. L’Europe orientale et la Russie ont drainé une part beaucoup plus modeste d’investissements souverains et ces investissements ont surtout été réalisés par le biais de fonds d’investissement.Les investissements des fonds souverains en Europe devancent très largement ceux qui ont bénéficié à l’Amérique du Nord et qui s'élèvent à seulement 11,8 milliards de dollars sur la période considérée, au travers de 191 transactions.
Le groupe de conseil Towers Watson a nommé Jayne Bok responsable des activités de conseil auprès des souverains, une fonction nouvellement créée, rapporte Towers Watson. Jayne Bok était précédemment responsable à Séoul du conseil en investissement pour la Corée.Jayne Bok, qui est désormais basée à Hong Kong, a pris ses fonctions début septembre. Elle est rattachée à Peter Ruyan-Kane, responsable des activités de conseil en investissement pour la région Asie-Pacifique."Les souverains sont un univers à part qui présentent des problématiques qui vont au-delà de celles des autres grands investisseurs institutionnels tels que les fonds de pension et les fonds de dotation», a souligné Peter Ryan-Kane à Asian Investor
Dans une interview à la Börsen-Zeitung, Stefan Keitel, le nouveau managing director et global CIO de la banque privée Berenberg, annonce que l’établissement va transférer progressivement toutes ses activités de gestion de fortune de Hambourg à Francfort.L’ancien CIO de Credit Suisse a l’intention de concurrencer les grandes maisons comme JPMorgan, Goldman Sachs et Deutsche Bank au moins sur le plan de la gestion discrétionnaire, même s’il n’est pas question de rivaliser avec elles par les volumes. Berenberg veut convaincre par ses performances, sa gestion du risque, son processus d’investissement et la communication sur ce processus.
Le capital-investisseur américain Blackstone a mis en vente sur la base de 13,05 euros par titre ses 8,15 millions d’actions du groupe immobilier allemand Deutsche Wohnen, rapporte la Frankfurter Allgemeine.
Credit Suisse réduit ses activités offshore, jugées coûteuses et contraignantes. Le groupe suisse a indiqué au Tages-Anzeiger qu’il allait cesser ses activités dans certains pays et fermer les comptes de certains clients.Credit Suisse ne dévoile pas toutefois le nombre de pays, de clients et les montants concernés. Mais la banque veut se recentrer sur certains segments et régions. Elle va se retirer complètement de certains marchés et partiellement d’autres.La prise en charge des activités offshore est devenue compliquée et risquée en raison du conflit fiscal entre la Suisse et plusieurs pays. A l'étranger, la banque se sépare aussi de clients privés disposant de moyens limités. Credit Suisse n’accepte que les personnes qui disposent d’une fortune d’au moins 1 million de francs suisses.Lors de la publication de ses résultats du deuxième trimestre, la banque avait indiqué que l’abandon de certains marchés permettrait d'économiser près de 150 millions de francs suisses d’ici à la fin de l’année.
Le fonds souverain chinois China Investment Corporation (CIC) a acquis une participation de 12,5% dans le producteur russe de potasse Uralkali à la faveur d’une conversion d’obligations, rapporte l’agence Reuters qui se réfère à deux sources au fait du dossier.Les principaux actionnaires d’Uralkali, premier producteur mondial de potasse, avaient vendu des obligations convertibles en novembre dernier à Chengdong Investment Corporation, une filiale de CIC, et à la deuxième banque russe VTB pour quelque 3 milliards de dollars.La fondation du principal actionnaire, Suleiman Kerimov, conserve 21,75% du capital d’Uralkali, et ses partenaires Filaret Galtchev et Anatoly Skourov détiennent respectivement 7% et 4,8%. Le solde - 53,95% du capital - compose le flottant du groupe au coeur d’un bras de fer entre la Russie et la Biélorussie depuis qu’il a mis fin à un accord de distribution qui le liait au producteur biélorusse Belaruskali.
Selon une étude de l’agence ETFGI, Bank of America Merrill Lynch (BoA-ML) , avec plus de 50 milliards de dollars, est de loin le plus gros porteur institutionnel mondial d’ETF, rapporte Fonds Nieuws. Viennent ensuite Wells Fargo, Morgan Stanley, Goldman Sachs, UBS, BMO, JPMorgan et Citi avec au total 166 milliards de dollars.Paulson & Co est le plus gros gestionnaire alternatif utilisateur d’ETF, essentiellement à cause de ses placements dans le Gold ETF de SPDR, tandis que Tudor et Quantiative Investment Management ont chacun investi plus d’un milliard de dollars en ETF.Parmi les fondations universitaires (endowments), celle de Harvard est exposée pour 561 millions de dollars à des ETF, tandis que celles de Stanford et de Yale ont investi respectivement 146 millions et 28 millions de dollars en ETF.
Les hedge funds utilisent le Freedom of Information Act (FOIA), une loi conçue par les partisans de la démocratie ouverte pour faire la lumière sur la façon dont les décisions sont prises au plus haut niveau de l’Etat, pour obtenir des informations auprès du gouvernement. Une étude du Wall Street Journal sur 100.000 des 3 millions de requêtes FOIA recensées ces cinq dernières années montre que les investisseurs utilisent ce processus pour glaner toute sorte d’informations. Ils demandent par exemple à l’Agence de protection environnementale des renseignements sur les réglementations relatives à la pollution, au Département de l’énergie des informations sur les subventions pour les véhicules efficients en matière d’énergie, et à la SEC si des sociétés font l’objet d’enquêtes. Les rapports de la Food and Durg Administration au sujet des sociétés pharmaceutiques sont aussi particulièrement prisés par les hedge funds. Ces requêtes sont parfaitement légales. Les investisseurs indiquent ne pas prendre des décisions d’investissement basées uniquement sur ces informations, mais que cela les aide à mettre en œuvre une stratégie ou à évaluer les perspectives d’une entreprise.
Selon une étude de Cerulli Associates, plus de 60 % de l'épargne-retraite du secteur privé sont investis dans des plans qui bénéficient des services de consultants, et les grossistes defined contribution investment-only (DCIO) constituent une profession en plein essor. Kevin Chisholm, associate director chez Cerulli souligne en effet que les adhérents des plans d'épargne ne changent que très rarement leur allocation d’actifs, ce qui permet aux gestionnaires d’actifs de conserver les capitaux et de profiter des rentrées liées aux contributions régulières.Dans ces conditions, les gestionnaires d’actifs seraient bien inspirés de se doter d’une force de vente dédiée afin de s’assurer que les conseillers et consultants connaissent bien leur gamme. De plus, les gestionnaires doivent positionner leurs fonds pour qu’ils puissent intégrés aisément à des plans d'épargne commercialisés par des intermédiaires.
La collecte du Livret A et du Livret de Développement Durable (LDD) au titre du mois d’août 2013 est positive avec +0,26 milliard d’euros pour l’ensemble des réseaux, selon les chiffres communiquées le 23 septembre par la Caisse des dépôts. Cette collecte nette est en baisse par rapport au mois de juillet où elle était de 1,23 milliard d’euros. Au mois d’août 2012, elle s'était élevée à 2,1 milliards d’euros. Ce recul serait dû entre autres à la réduction du taux de rémunération qui est passé au 1er août de 1,75 à 1,25 %. La collecte du Livret A a été très modeste au mois d’août avec simplement 50 millions d’euros contre 380 millions au mois de juillet 2013 et 1,87 milliard d’euros au mois d’août 2012. La collecte nette du LDD a été de 210 millions en août 2013 contre 850 millions au mois de juillet et 140 millions au mois d’août 2012. Néanmoins sur les huit premiers mois de l’année, elle s'élève en cumulé à 23,06 milliards d’euros. La collecte nette a été de 15,57 milliards d’euros pour le Livret A et de 7,49 milliards d’euros pour le LDD. L’encours total sur les deux produits atteint ainsi 365,7 milliards d’euros à fin août 2013. L’encours du Livret A est de 265,6 milliards d’euros et celui du LDD de 100,1 milliards d’euros.
Selon des chiffres compilés spécialement pour « Les Echos » par LipperFundFile, depuis janvier 2008 (à fin juillet 2013), les fonds ouverts domiciliés en France ont enregistré des sorties nettes d’argent de plus de 61 milliards d’euros, quand les fonds irlandais et luxembourgeois collectent respectivement auprès des investisseurs mondiaux plus de 350 et 281 milliards d’euros. Si l’on inclut les fonds monétaires, l’une des grandes spécialités du marché français, le comparatif est encore plus défavorable : - 126,5 pour la France contre plus de 300 milliards de souscriptions chacun pour l’Irlande et le Luxembourg. Ces chiffres signeraient-ils l'échec de la politique de promotion de la place parisienne comme un centre de gestion reconnu à travers le monde ? L’AFG souligne que les chiffres disponibles sur le marché font essentiellement état des fonds ouverts. Autrement dit, ils ne tiennent pas compte des mandats dédiés aux investisseurs institutionnels qui passent souvent par des fonds de droit français. Ils ne tiennent pas non plus compte des fonds contenus dans l'épargne salariale. Ainsi l’AFG revendique 2.900 milliards d’euros sous gestion dont 1.500 en fonds de droit français. Cela dit, « à l’international, l’image «business friendly» est plus en faveur de l’Irlande et du Luxembourg que de la France », regrette Christian Dargnat, directeur général de BNP Paribas AM et président de l’Efama.
Les fonds de pension et autres grands investisseurs dépensent des milliards de dollars par an auprès de consultants en investissements pour des conseils inutiles, montre une étude universitaire d’Oxford citée par le Financial Times fund management. Les fonds recommandés par les consultants ne font pas mieux que les autres, et même, en fonction de certaines mesures, ils sous-performent le marché.Sur une base équipondérée, les fonds actions américaines conseillés par les consultants ont sous-performé les autres fonds de 1,1 % par an entre 1999 et 2011, selon l’analyse de 29 rapports de consultants.
John Paulson a réalisé son premier investissement à Porto Rico qui pourrait ne pas être le dernier, rapporte le Financial Times. Cet investissement concerne une participation de 80 % dans un hôtel haut de gamme et un complexe (St Regis Bahia Beach resort et Bahia Beach Resort and Golf Club) situés à l’extérieur de la capital San Juan. Le financier parie que les récentes réformes fiscales vont attirer les riches financiers dans l’île.
La baisse des revenus à la retraite est anticipée par beaucoup de futurs retraités français, selon l'étude 2013 «Future of Retirement 7 – L’Avenir des Retraites», présentée vendredi 20 septembre par HSBC. Une fois à la retraite, 75 % des Français interrogés constatent une baisse de leurs revenus, qui peut atteindre un quart pour 42 % d’entre eux. Pourtant, 39% seulement des retraités français regrettent leur manque de préparation, contre 70% en moyenne dans le reste du monde. L’étude s’est notamment penchée sur les différentes sources de revenu des retraités. La plus grande partie (83%) du revenu d’un retraité provient du régime public de retraite. C’est loin devant les autres pays, puisque la moyenne mondiale atteint 37%. Sur le total des revenus, 5% proviennent de l’épargne salariale et 3% de placements financiers tels que les actions, les obligations, ou les fonds commun de placement. Par ailleurs, les actifs interrogés s’attendent à ce que la part provenant du régime public de retraite diminue fortement (57 %). L’épargne salariale devrait contribuer à hauteur de 5% en moyenne, tandis que 2% devraient provenir d’un compte épargne. Enfin, 2% devraient provenir d’un compte personnel d’épargne retraite et 3% de placements en obligations ou en actions, analyse HSBC.
Les fonds monétaires américains sont revenus en France cette année, mais les banques veulent tout de même se sevrer de cette source de financement après avoir été pris à contrepied par son retrait brutal pendant la crise de la zone euro, observe le Financial Times. Sur l’année dernière, l’exposition aux banques françaises a bondi de 255 %, selon Fitch.
La société de gestion Fidelity Worldwide Investment a lancé un avertissement à 400 entreprises dans lesquelles elle est investie pour qu’elles réforment leurs politiques de rémunérations, rapporte le Financial Times. Si elles ne s’exécutent pas, les entreprises devront faire face à un vote contre leurs rémunérations lors de l’assemblée générale.En particulier, Fidelity veut que les entreprises augmentent la période durant laquelle les dirigeants détiennent les actions de la société de trois ans à cinq ans avant qu’ils ne soient autorisés à les vendre. Cela est destiné à les encourager à travailler sur le long terme.
TwentyFour Asset Management a été choisi pour gérer un nouveau mandat obligataire pour l’équipe de multigestion d’Aviva Investors, rapporte Investment Week. Il sera géré par l’équipe de gestion de la société composée de huit personnes, et comprenant les associés fondateurs Rob Ford, Ben Hayward, Gary Kirk et Eoin Walsh.
Skandia International, l’activité offshore de Old Mutual Wealth, a fait état d’une progression spectaculaire de 430% depuis 2006 du pourcentage des obligations dans les portefeuilles offshore logées dans des trusts.Skandia estime que les conseillers en investissement, qui ont bien identifié les avantages liés au trust, von continuer à accroître leur utilisation de ce véhicule. En 2006, précise Skandia, seulement 8,2% des portefeuilles obligataires de Skandia International étaient placés dans des trusts. Dans le sillage des modifications significatives appportées en 2006 au traitement fiscal des successions dans les trusts, le recours aux trusts s’est accéléré et en 2012, les portefeuilles obligataires de Skandia International étaient logés à 43,2% dans des trusts.
« Les démarches volontaires en matière d’investissement socialement responsable ont produit un certain nombre d’effets et notamment un effet volume », a déclaré Anne-Catherine Husson Traore, directrice général de Novethic, au cours du séminaire organisé par RobecoSAM et L’Agefi sur la finance responsable.« Mais cet effet volume crée une nébuleuse qui fait que plus personne ne comprend de quoi on parle », poursuit-elle, faisant sans doute référence à la diversité des approches ISR (best in class) et à toutes les pratiques d’intégration des critères ESG (environnement, social et gouvernance) ainsi que celles d’exclusion…Mais le vrai sujet de l’ISR, pour elle, est qu’il doit encore démontrer sa capacité à améliorer les choses en matière sociale, environnementale et de gouvernance. « Nous avons un gros déficit dans ce domaine », reconnaît-elle. S’agissant de la définition de l’ISR, Jean-Claude Guimiot, directeur général délégué d’Agrica Epargne, a reconnu qu’elle n’était pas aisée. Pour lui, qui rejette celle proposée par l’Association française de la gestion financière, « l’essentiel est que la démarche ISR soit globale, cohérente et au service de l’entreprise qui la pratique ». La question de la performance est d’une certaine manière secondaire. Mais, selon Jean-Claude Guimiot : « on peut supposer que les entreprises qui cherchent à obtenir la satisfaction de leurs clients et de leurs salariés s’en sortiront mieux que les autres ». Jusqu’ici, rien ne permet de montrer que la prise en compte des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance ont un impact positif sur la rentabilité des entreprises ou sur la rentabilité des fonds qui investissent selon ces critères, a indiqué en substance André Levy-Lang, ancien président du directoire du groupe Paribas. On s’accorde néanmoins à reconnaître qu’être responsable n’est pas pénalisant pour la rentabilité d’entreprise.En revanche, pour André Levy-Lang, les critères ESG ont un effet sur l’amélioration de la situation globale. « Les questions sociales, environnementales et de gouvernance sont manifestement devenues un thème important pour l’ensemble des entreprises, au-delà de l’aspect contrainte ». Dans le cas de l’ESG, ce ne sont ni les taxes ni les lois qui fonctionnent le mieux, mais l’effet psychologique !
William de Wijlder, CIO stratégie et partenaires de BNP Paribas Investment Partners, a mis en évidence lors d’une présentation à Paris jeudi l’avantage qu’il peut y avoir à opter pour une approche nuancée de l’investissement en actions dans les pays émergents en recourant à ce que l’on est convenu d’appeler le «smart beta».Le mode traditionnel, capi-pondéré, présente en effet des inconvénients pour les investisseurs des pays développés, avec notamment une prime de risque excessive injustifiée (aux alentours de 25 %), une nette corrélation avec les prix des métaux et une forte volatilité tenant au fait que les indices classiques tendent à couvrir l’ensemble des marchés émergents comme un ensemble homogène, alors qu’il s’agit d’un univers fondamentalement hétérogène. Autrement dit, la technique dite de la tondeuse à gazon ne permet pas de tirer le meilleur profit de la forte dispersion des performances entre pays émergents et au sein de ces différents pays eux-mêmes. «Cet univers prête au contraire à merveille à une gestion active, mais il ne faut surtout pas oublier les critères ESG (environnementaux, sociaux et de gouvernance) dans ce processus», avertit William de Wijlder. Face à la complexité de l’ensemble, BNPP IP a développé une modèle quantitatif multifactoriel d’allocation géographique de beta intelligent. Et le français Theam s’est vu déléguer la gestion du compartiment luxembourgeois BNP Paribas Flexi I Equity World Emerging Low Volatility (*), lancé le 29 juin 2012 et dont l’encours se situe pour l’instant à 117,2 millions de dollars. Le choix de la faible volatilité a permis de proposer un fonds dont le risque baissier est en principe inférieur à celui des produits capi-pondérés et doit ainsi mieux correspondre par la sélection de valeurs aux réalités du moment, d’autant que BNPP IP bénéficie des lumières d’un vaste réseau d’analystes locaux.(*) LU0819732701