Nos articles d’actualité et d’analyse sur les projets d’investissement d’un point de vue macro comme micro, au niveau des entreprises comme des acteurs financiers.
L’indice Lyxor des hedge funds affiche pour novembre une performance de 0,94 %, de sorte que les gains cumulés depuis le début de l’année ressortent à 5,79 %.Les trois stratégies les plus performantes ont été le mois dernier les CTA long terme (+ 4,2 %), le long/short equity market neutral (+ 1,7 %) et les CTA court terme (+ 1,6 %). En revanche le global macro et l’arbitrage obligataire ont subi des pertes respectives de 0,74 % et 0,69 %.Sur les onze premiers mois de l’année, seules deux stratégies sur onze sont dans le rouge. Il s’agit de l’arbitrage obligataire (- 0,45 %) et des CTA court terme (- 3,86 %). En revanche, le long/short equity long bias enregistre un gain de 14,56 % et les situations spéciales affichent une performance de 11,32 %.
La gestion des risques climatiques est encore peu prise en compte par les gestionnaires de long terme. Selon une enquête réalisée par l’ONG australienne Asset Owners Disclosure Project (AODP), moins de 2% des 60.000 milliards de dollars administrés par les 1.000 gérants ayant participé à l’enquête sont investis dans des actifs à faible émission carbone, rapporte L’Agefi suisse. AODP est une association à but non lucratif dont l’objectif est de protéger les retraites des risques associés au changement climatique, en redressant les déséquilibres entre investissement dans les actifs générateurs d’émissions carbone (qui représentent 50 à 60% des portefeuilles), et ceux qui le sont peu. AODP s’intéresse uniquement aux gérants à moyen et long terme: fonds de pension, compagnies d’assurance et fonds souverains, typiquement en charge de positions à long terme- souvent à 20 ans ou plus dans le cas des fonds de pension. Gérer correctement les risques associés aux changements climatiques fait pourtant partie des responsabilités des détenteurs de ces actifs, estime AODP, et il lui semble essentiel que les parties prenantes et l’opinion publique soient à même de différencier les gérants qui usent des bonnes pratiques de ceux qui n’en usent pas.
Il y a une dizaine d’années, la perception dans la sphère publique des fonds souverains était plutôt négative. Après la crise financière de 2008, cette connotation négative s’est peu à peu estompée. «La possibilité que des fonds souverains puissent contrôler des sociétés et des infrastructures britanniques a entraîné des réticences dans un premier temps et des craintes sur une influence étrangère non souhaitée (…) Ces craintes initiales se sont dissipées et ne sont plus d’actualité en 2013 comme le montrent bien les efforts accrus du gouvernement britannique pour courtiser les fonds souverains», écrit l'économiste Nicholas Garrott, conseiller auprès maire de Londres-Greater London Authority, dans un article à paraître dans la publication trimestrielle Sovereign Wealth Quartely (janvier 2014).Alors que les banques britanniques n’ont pas été à la hauteur des projets d’infrastructure avant et après la crise de 2008, les fonds souverains offrent en outre la possibilité de combler le déficit de financement qui ralentit la mise en œuvre des politiques de développement nationales. L’auteur rappelle au passage la croissance exponentielle des fonds souverains et leur intégration progressive dans la finance internationale, avec un partage de l’information et une transparence de plus en plus importante qui favorisent l’intégrité de ces institutions et réduit les risques d’instabilité dans les économies émergentes. Et le conseiller économique auprès de la mairie de Londres n’hésite à envisager la création d’un centre mondial des fonds souverains, à l’instar du Fonds monétaire international ou de la Banque Mondiale, qui, bien entendu, trouvait tout naturellement sa place à Londres…
Sur les neuf premiers mois de cette année, les investissements des fonds immobiliers allemands en actifs hôteliers ont représenté 1,1 milliard d’euros, ce qui représente un bond en avant de 75 % par rapport à la période correspondante de l’an dernier, selon les statistiques de CBRE relayées par l’agence berlinoise Scope.En ce qui concerne plus particulièrement les fonds immobiliers offerts au public, la part des actifs hôteliers des 15 fonds suivis par Scope était de 5,4 % en 2011, et elle avait augmenté de 5,7 % l’an dernier, contre 3,3 % en 2007. Cela correspondait fin 2012 à 3,4 milliards d’euros.En 2012, les fonds immobiliers allemands offerts au public ont investi 188 millions d’euros dans des actifs hôteliers. Les quatre fonds affichant les proportions les plus élevées d’investissement dans des hôtels ont été à fin 2012 le UniImmo Deutschland (12,1 %), le WestInvest InterSelect (11,5 %), le UniInstitutional European Real Estate (9,5 %) et le WestInvest ImmoValue (6,1 %).
Le fonds de réserve des retraites d’Irlande cherche un acquéreur unique pour des actifs mondiaux de capital investissement représentant un peu plus de 1 milliard de dollars, rapporte Dow Jones, citant plusieurs sources proches du dossier. La vente, qui regroupe des participations dans des fonds gérés par TPG Capital, CVC Capital Partners et Providence Equity Partners, devrait être bouclée d’ici à la fin de l’année. Cette cession intervient alors que le fonds de pension irlandais se repositionne sur des investissements domestiques.
Cerberus offre à ses investisseurs un moyen de vendre leur participation dans le fabricant de l’arme utilisée dans la tuerie de Newton il y a un an, la société de private equity n’ayant pas réussi à vendre l’entreprise comme promis, rapporte le Financial Times. Quatre jours après le drame qui a fait 26 morts dont 20 enfants, Cerberus avait annoncé qu’il se déferait de Freedom Group, cédant à la pression d’investisseurs comme CalSTRS lequel avait investi 600 millions de dollars dans les fonds qui détiennent l’entreprise d’armement. Mais la vente ayant échoué, la société de capital investissement va proposer à la place aux investisseurs de ses fonds la possibilité de céder leur participation dans Freedom Group. L’opération sera financée par ce dernier, qui s’endettera auprès d’un prêteur non identifié.
Les déficits comptables des programmes de pension des sociétés du FTSE 350 ont augmenté de 40% depuis le début de l’année, selon le Pensions Risk Survey publié par Mercer. Selon la société de conseil, ce déficit de 102 milliards de livres correspond à un taux de couverture de l’ordre de 85% contre 88% à la fin 2012.Les actifs des fonds de pension ont diminué de 3 milliards de livres en novembre pour s'établir à 563 milliards de livres, les engagements diminuant parallèlement d’un montant similaire à 665 milliards de livres.
Les créances transfrontalières ont reculé au deuxième trimestre 2013, pénalisées par les déclarations de la Réserve Fédérale américaine en mai dernier sur un éventuel resserrement de sa politique monétaire, a indiqué le 8 décembre la Banque des Règlements Internationaux (BRI). Les prêts internationaux des banques déclarantes à la BRI ont chuté de 515 milliards de dollars entre fin mars et fin juin, ce qui correspond à un recul de 1,8% sur la période, selon les statistiques publiées dans son rapport trimestriel.Fin juin, les encours totaux des crédits transfrontaliers se situaient ainsi à 28.300 milliards de dollars, accusant une baisse de 1,2% sur un an. Ce recul s’est traduit par une nette décélération des prêts accordés aux pays émergents, qui n’ont progressé que de 0,7%, après avoir enregistré une croissance record au trimestre précédent. Ce ralentissement significatif est «allé main dans la main» avec la forte volatilité des marchés, suite aux déclarations de la Réserve fédérale (Fed) qui avait laissé entendre au printemps dernier qu’elle pourrait réduire progressivement ses achats d’actifs dès lors que le chômage aux États-Unis passerait sous la barre des 7%. L’Amérique latine et les Caraïbes ont été les plus touchées par ce mouvement, la contraction étant particulièrement marquée au Brésil où les crédits ont reculé de 6,2%. Dans les autres marchés émergents, les créances transfrontalières sont restées stables, masquant cependant de fortes disparités d’un pays à l’autre. En Asie, notamment, les créances transfrontalières ont chuté de 3,3% en Inde et en Corée mais ont progressé de 8,1% en Chine. Celle-ci a vu son poids grandir sensiblement depuis 2007 puisqu’il recueille désormais 21% des prêts transfrontaliers, contre 8% fin 2007.Dans les économies développées, le recul a touché en premier lieu le secteur non bancaire, qui avait connu une forte expansion au cours des trimestres précédents. Les banques n’ont toutefois pas été épargnées.
Durant les premiers jours de décembre, des statistiques meilleures que prévu ont remis au premier plan la perspective d’une politique monétaire américaine moins accommodante, ce qui a entraîné une diminution significative des flux tant du côté des actions que des obligations.Les fonds actions ont affiché une décollecte nette de 2,03 milliards de dollars durant la semaine au 4 décembre, enregistrant ainsi leur cinquième semaine consécutive de rachats, selon les données communiquées par EPFR Global. Les investisseurs retail ont continué de se détourner des fonds émergents. Depuis la dernière semaine de février, la décollecte n’a pratiquement pas cessé, à l’exception d’une seule semaine, pour s'établir à plus de 42 milliards de dollars.Les fonds obligataires ont terminé la semaine sur une décollecte de 376 millions de dollars. Les fonds monétaires ont attiré plus de 31 milliards de dollars.
La stratégie offensive de la banque privée suisse Notenstein née début 2012 de la reprise de la clientèle non américaine de la banque Wegelin a déjà fait parler d’elle à de nombreuses reprises. Dans le sillage de l’engagement de nouvelles équipes, notamment dans le domaine de la gestion d’actifs, la banque poursuit le développement de son modèle qui donne la priorité à une approche centrée sur la gestion d’actifs, argument clé pour convaincre la clientèle institutionnelle, rapporte L’Agefi suisse."La gestion d’actifs joue un rôle central dans notre banque privée. Les différentes stratégies qui y sont gérées peuvent être utilisées dans le cadre de mandats balancés institutionnels, mais aussi au sein de la clientèle privée. Nous allons lancer une dizaine de fonds ces prochaines semaines», indique dans entretien au quotidien Adrian Künzi, le CEO de Notenstein.
Alors que certains investisseurs deviennent plus prudents vis-à-vis des marchés émergents, le hedge fund new yorkais Platinum Partners a trouvé un créneau porteur : la fraude au Brésil, rapporte le Financial Times. Concrètement, il finance les avocats qui cherchent à récupérer l’argent des fraudeurs pour le compte des victimes. Ce genre de procédure est coûteux, mais en cas de succès le gain est substantiel.
La collecte nette des ETF/ETP actions s’est élevée à 213,5milliards de dollars sur les onze premiers mois de l’année contre seulement 124,4 milliards de dollars pour la période correspondante de 2012, selon les estimations communiquées par ETFGI.Les ETF/ETP obligataires arrivent en deuxième position avec une collecte nette de 22,4 milliards de dollars sur onze mois, en net recul par rapport à celle de l’an dernier (61,6 milliards de dollars).Les ETF/ETP de matières premières ont subi une décollecte nette de 34,7 milliards de dollars à fin novembre alors que les onze premiers mois de 2012 avaient s'étaient soldé par une collecte nette de 22,4 milliards de dollars. Les actifs des ETF/ETP ont atteint fin novembre le niveau record de 2.400 milliards de dollars, sous l’effet de la performance positive des marchés et d’une collecte nette de 17 milliards de dollars Sur onze mois, les actifs ont ainsi progressé de 21% grâce à la bonne tenue des marchés et à une collecte nette de 220,6 milliards de dollars.Toujours sur onze mois, le premier fournisseurs d’ETF est iShares avec une collecte nette de 57,3 milliards de dollars, devant Vanguard (55,7 milliards de dollars), WisdomTree (13,6 milliards de dollars), PowerShares (13,3 milliards de dollars) et SPDR (11,5 milliards de dollars).Les ETF/ETP actifs transparents, dont on a beaucoup parlé ces derniers temps, ne représentent encore qu’un tout petit segment du secteur avec 126 produits détenant des actifs cumulés de 20,9 milliards de dollars, soit moins de 1% du total des actifs des ETF/ETP dans le monde.
Les banques Barclays, Coutts et Wells Fargo sont les plus présentes et de la façon la plus efficace sur les réseaux sociaux à destination de leur clientèle fortunée, selon la dernière étude réalisée par l’institut de recherche MyPrivate Banking. Toutefois, la qualité des activités des gestionnaires de fortune sur les réseaux sociaux ne s’est pas sensiblement améliorée l’an dernier, relève l'étude réalisée sur un échantillon d’une trentaine de gestionnaires de fortune et banques privées. L'étude indique que sur seulement Barclays, Coutts, Pictet et Société Générale ont une présence sur tous les réseaux qui comptent, Facebook, LinkedIn, Twitter, YouTube et Google+. Les mieux placés dans le classement se distinguent également par les «plus» qu’ils proposent à leur clientèle fortunée. Par exemple, Barclays se distingue par l’information sur la finance comportementale et Coutts affiche les comptes Twitter de plusieurs cadres, y compris le CIO.Du côté des banques suisses, on relève la bonne tenue de Pictet qui gagne quatre places dans le classement, passant de la huitième à la quatrième place. L'étude remarque que le segment Wealth Management de Pictet & Cie mène une approche exhaustive et globale des réseaux sociaux en reliant tous les canaux ensemble, après le lancement de sa nouvelle présence sur LinkedIn.
Avec Zelf Vermogensopbouw, ING vient de lancer une nouvelle plate-forme «execution only» destinée aux clients qui désirent investir par eux-mêmes dans des fonds, sans aucun conseil, rapporte Fonds Nieuws. Selon Karien van Gennip, directrice de la banque privée et des investissements, cette plate-forme se distingue de celles de Robeco et de la future plate-forme d’ING Investment Management du fait qu’elle couvre les fonds de tous promoteurs.Actuellement, environ 10 % de l’offre concernent des fonds indiciels. Zelf Vermogensopbouw comprend des fonds d’actions, des fonds obligataires, des fonds immobiliers et des fonds multi-classes d’actifs. Ils sont répartis en sept classes de profil de risque.
La société de gestion des Emirats Arabes Unis, Emirates NBD Asset Management, vient de conclure un accord de partenariat avec le britannique Japiter Asset Management qui va la conseiller sur quatre fonds globaux, rapporte Bloomberg.L'équipe de multigestion de Jupiter fournira du conseil sur environ 400 millions de dirhams, soit 109 millions de dollars, distribués dans quatre des fonds d’Emirates NBD, a indiqué à Dubai David Marshall, un des cadres de la société de gestion. Les actifs sious gestion de Emirates NBD ont fait un bond de 43% cette année à environ 7,7 milliards de dirhams, a précisé David Marshall qui estime que l’expertise apportée par Jupiter devrait permettre de’ porter les actifs des quatre fonds c onseillés dans une fourchette de 750 millions de dirhams à 1 milliard de dirhams dans les douze à dix-huit prochains mois.
Les ratios de liquidité des fonds immobiliers ouverts allemands se maintiennent à des niveaux élevés, selon une étude publiée par l’agence de notation Scope. Au 30 septembre 2013, la moyenne pondérée s'établissait à 24,1%, avec une dispersion allant de 15,7% pour hausInvest à 34,5% pour Unilmmo : Deutschland.Ces hauts niveaux de liquidité sont liés à une collecte nette de 3,6 milliards d’euros sur les neuf premiers mois de l’année, selon les chiffres de l’Association allemande des gestionnaires d’actifs (BVI). Cette collecte élevée est elle-même due à la nouvelle réglementation relative aux remboursements de parts entrée en vigueur en juillet 2013. De nombreux investisseurs ont acquis des parts de fonds avant l’entrée en vigueur des nouvelles règles afin de bénéficier de l’ancien régime. Depuis l’entrée en vigueur du nouveau dispositif, les souscriptions ont très significativement diminué, constate Scope.Cela dit, les hauts niveaux de liquidité observés génèrent des revenus d’intérêts moindres, ce qui réduit la performance des fonds. Selon les dernières statistiques disponibles, le rendement de la liquidité se situe entre 0 et 2%, très en dessous des rendements immobiliers.Scope relève qu’une bonne partie des fonds pris en compte dans l’enquête affichent des ratios de liquidité supérieurs à 30%. Outre Unilmmo : Deutschland (34,5%) qui a enregistré une collecte de 1,1 milliard d’euros, grundbesitz europa arrive en deuxième position avec un ratio de 34,1% et quatrième pour la collecte avec un montant de 406 millions d’euros, devant Deka-ImmobilienGlobal (30,8% et une collecte de 328 millions d’euros).Scope relève que les fonds institutionnels, qui ont un contrôle plus important des rachats, parviennent à maintenir des ratios de liquidité beaucoup plus bas, de 13,30% par exemple pour Euroinvest Immobilien, de 13,20% pour Unilnstitutional European Real Estate voire encore en desssous de ces niveaux.
Le nouveau compte d'épargne défiscalisé japonais, le NISA, qui sera lancé le 1er janvier devrait attirer entre 6.000 milliards et 14.000 milliards de yens par an au cours des cinq prochaines années, avec un potentiel de 68.000 milliards de yens, soit quelque 490 milliards d’euros, selon une étude conjointe publiée par Cerulli en partenariat avec Nomura Research Institute.(«Asset Management in Japan 2013: Opportunites and Challenges for Foreign Managers»)"Les projections de croissance du marché du nouveau compte marqueraient une évolution considérable de la mentalité des ménages japonais et une plus grande propension à délaisser le sanctuaire des actifs sans risque», estime Yoon Ng, director chez Cerulli Associates.Il faut dire aussi que des modifications de la réglementation sur les retraites et la perspective d’une remontée de l’inflation vont inciter les particuliers à protéger leurs actifs.
Les investisseurs qui suivent les indices de matières premières fuient la stratégie à un rythme record, observe le Financial Times. De nouvelles estimations de Citi montre que 36 milliards de dollars sont sortis des investissements passifs dans les matières premières sur l’année à fin novembre, alors que sur la totalité de l’année 2012, on avait enregistré des souscriptions nettes de 27,5 milliards de dollars.Les encours sous gestion dans les matières premières se montaient à 273 milliards de dollars en octobre, contre un pic de 380 milliards de dollars en avril 2011.
Le Fonds vert pour le climat (GCF), conçu par l’ONU comme son bras financier dans la lutte contre le changement climatique, a inauguré son siège le 4 décembre à Séoul, des débuts tout symboliques car ses caisses sont encore vides, rapporte Reuters.Le Fonds, qui devrait drainer l’essentiel des quelque 100 milliards de dollars (74 milliards d’euros) que les pays développés prévoient de consacrer chaque année à cette cause d’ici à 2020, ne devrait pas être opérationnel avant le second semestre 2014.Affectés par la crise économique, les pays riches n’ont en effet pas versé les sommes promises, si bien que le GCF n’a que 40 millions de dollars à sa disposition, un écot versé par la Corée du Sud qui doit aussi servir à couvrir les dépenses administratives.
Scor Global Life, filiale de Scor SE, a annoncé le 4 décembre la conclusion d’un contrat de longévité innovant avec l’assureur néerlandais Aegon. Il s’agit d’une des premières transactions de réassurance du risque de longévité réalisées en Europe continentale. «Cette opération confirme le rôle pionnier de Scor sur cet important marché émergent. Cette transaction marque une étape importante puisque l’une des initiatives notables du plan stratégique du Groupe «Optimal Dynamics» consiste à tirer parti du succès des produits de longévité de Scor au Royaume-Uni sur d’autres marchés», souligne le communiqué.La transaction couvre des réserves de longévité aux Pays-Bas s'élevant à 1,4 milliard d’euros. Son échéance est de 20 ans avec une commutation prévue de l’exposition résiduelle à la vingtième année du contrat. Scor tient un rôle prépondérant en réassurant 50% du risque résiduel de tendance.La couverture est entrée en vigueur le 1er janvier 2013. La Société Générale agit en qualité d’intermédiaire dans cette opération et RMS (Risk Management Solutions) est l’agence de modélisation pour la commutation.