Nos articles d’actualité et d’analyse sur les projets d’investissement d’un point de vue macro comme micro, au niveau des entreprises comme des acteurs financiers.
L’investissement mondial dans l’immobilier commercial devrait augmenter de plus de 55% en 2020 par rapport à 2012, avec une hausse de 27% en Europe, selon une étude PwC «Real Estate 2020".Cette forte augmentation s’explique principalement par la croissance démographique et économique des pays émergents. Selon Geoffroy Schmitt, Associé PwC, responsable de l’activité Immobilier, «même si ces tendances peuvent apparaître évidentes, il y a toujours une tendance à sous-estimer l’ampleur des changements attendus en 2020. En 2050, la population urbaine aura augmenté de 75%, avec 6,3 milliards d’habitants contre 3,6 milliards en 2010."Les villes se développant rapidement présenteront une plus large échelle de risques, du plus faible dans le centre-ville des économies développées au plus élevé dans les pays en développement, prédit l'étude. Les migrations urbaines conduiront à une demande de construction jamais vue auparavant. «Des migrations massives de la campagne vers les villes sont déjà constatées en Asie, au Moyen-Orient et en Amérique latine. En 2020, ces migrations seront pleinement établies et de nouvelles villes vont apparaître», analyse Geoffroy Schmitt.L’innovation technologique et le développement durable seront clés pour la création de valeur, selon l'étude. Tous les bâtiments sont appelés à respecter des critères environnementaux et l’enjeu sera davantage d’offrir un cadre de vie agréable. Dans ce contexte, la collaboration avec les Etats deviendra cruciale, permettant de limiter les risques. Dans les pays émergents, les Etats seront moteurs du développement urbain. Par ailleurs, la concurrence pour les actifs «prime» va s’intensifier avec le développement des économies émergentes. Afin d’obtenir des retours sur investissement intéressants, les investisseurs devront se diversifier avec des actifs plus risqués dans les pays émergents, ou se spécialiser sur des sous-segments. Enfin, de nouveaux risques vont surgir, avec notamment le risque climatique, le risque politique et le changement de comportement des citoyens.
Le fonds vedette de Pimco, Total Return Fund (237 milliards de dollars) géré par Bill Gross, a réduit de moitié son exposition à la dette canadienne à 2 % de son portefeuille au troisième trimestre, contre près de 4 % un an plus tôt. Cela intervient alors que des inquiétudes planent sur le marché immobilier local, qui serait surévalué.
Le renminbi (RMB) s’est hissé début 2014 au septième rang des devises les plus utilisées pour les paiements internationaux. Encore en 13ème position il y a un an, la monnaie chinoise dépasse désormais le franc suisse, selon un communiqué publié le 27 février par la société financière Swift.En janvier 2014, les paiements en renminbi, nom officiel du yuan, ont progressé de 30,6% alors que la croissance globale pour l’ensemble des devises de paiement était de 4,8%, précise Swift.Les paiements en RMB restent largement concentrés sur le marché de Hong Kong avec une part d’activité de 73%.
Amundi Private Equity Funds (PEF), Sofipaca et Jean-Fabrice Mathieu ont annoncé le 27 février leur entrée au capital d’Ekoï dirigée par Jean-Christophe Rattel, actionnaire majoritaire. Ekoï est le leader français de la vente en ligne d’équipements destinés aux cyclistes et triathlètes. A travers cette opération, le dirigeant a pour ambition de poursuivre son développement, en France et à l’international, renforcer le positionnement d’Ekoï sur Internet et élargir ses gammes de produits.
Selon Cinco Dias, les deux gestionnaires d’actifs américains BlackRock et Vanguard ont fortement augmenté leur exposition respective au secteur bancaire ibérique au cours des derniers mois. A eux deux, leurs expositions s’élèvent ainsi à 6,1 milliards d’euros, selon des données de Bloomberg dévoilées par le site d’information espagnol. BlackRock détient ainsi 3,5 milliards d’euros d’actions de banques espagnoles cotées, contre un peu plus de 2,3 milliards d’euros en septembre 2013. Pour sa part, Vanguard détient 2,6 milliards de titres de banques ibériques.
Un groupe d’investisseurs, dirigé par un multi-family-office suisse Verium SA, a annoncé le 27 février qu’il entrait au capital du prestataire de services aux personnes âgées suisse, Home Instead Holding SA, au travers d’une prise de participation minoritaire. Les investisseurs de Verium mettent ainsi à la disposition du leader du marché des services d’assistance non médicale aux personnes âgées, de nouveaux fonds qui seront utilisés pour des projets d’expansion dans toute la Suisse.Il est notamment prévu de créer de nouvelles agences régionales et de procéder à des achats supplémentaires ciblés. A travers l’augmentation de son capital, la position leader sur le marché de Home Instead sera ainsi renforcée et étendue. Le président du conseil d’administration de Verium, Alexander Krebs, siègera au conseil d’administration de Home Instead Holding en tant que représentant de Verium.Home Instead Holding SA est la société franchisée suisse de l’entreprise américaine Home Instead Inc., qui fournit des prestations de services privées, non médicales, aux personnes âgées dans le monde entier.
Le travail des enfants constitue toujours une préoccupation majeure pour la communauté de l’investissement responsable, estime Vigeo dans son dernier focus thématique intitulé «Les défis de la lutte contre le travail des enfants dans les chaînes d’approvisionnement complexes».Ce sujet concerne tout particulièrement les industries à «haute densité» de main-d'œuvre et plus précisément, selon Vigeo, les mines, l’alimentation, le tabac et la vente au détail.Globalement, les entreprises européennes sont celles qui affichent la meilleure volonté pour coopérer avec les parties prenantes externes et pour mener des audits de fournisseurs. Les secteurs de la vente au détail et du tabac enregistrent de meilleures performances (en termes de politiques et de mesures dévoilées) que les secteurs alimentaires ou miniers. Les risques pour les entreprises du travail des enfants sont nombreux lorsqu’ils ne sont pas gérés correctement, souligne Vigeo. Comme l’exemple de Nike a pu le démontrer, une marque ternie par une affaire de ce genre met des années à se remettre, même lorsque des mesures sont prises afin d’éviter que cela ne se reproduise.
Les actions Logitech vont faire leur entrée dans l’indice Stoxx Europe 600, selon un communiqué de Stoxx. En revanche, les titres de la Banque cantonale vaudoise (BCV) et de Valiant vont en sortir. Ces changements interviennent dans le cadre de la révision trimestrielle de l’indice. Ils seront effectifs à compter du 24 mars 2014.
Deutsche Asset & Wealth Management (DeAWM) a annoncé le 26 février le lancement de plusieurs ETF obligataires et actions de db X-trackers cotés à la Deutsche Börse.Du côté obligataire, DeAWM lance des ETF qui offrent une protection contre une hausse éventuelle des taux d’intérêt, l’une des préoccupations centrales des investisseurs.Les ETF proposés sont iBoxx Sovereigns Eurozone Yield Plus UCITS ETF, iBoxx EUR Liquid Corporate UCITS ETF, iBoxx EUR Liquid Corporate Financials UCITS ETF, et iBoxx EUR Liquid Corporate Non-Financials UCITS ETF, le premier étant chargé à 0,15% par an, les trois autres à 0,20%.DeAWM a également enrichi sa gamme d’ETF actions avec deux véhicules physiques, l’un sur l’indice MSCI All Country (AC) World, le MSCI AC World Index UCITS ETF (DR), l’autre dédié aux actions à dividendes élevés, le db x-trackers MSCI North America High Dividend Yield Index UCITS ETF (DR). Le premier est chargé à 0,39% par an, le second à 0,50%.
La société de gestion Nikko Asset Management a obtenu une licence auprès de la Deutsche Börse pour l’utilisation de l’indice de référence DAX, selon un communiqué publié le 25 février.Nikko AM va ainsi pouvoir lancer le 10 mars prochain une stratégie passive qui réplique l’indice des principales valeurs allemandes. «Compte tenu du lancement le mois dernier des comptes d'épargne défiscalisés (ISA), les investissements transfrontières, notamment par le biais de fonds indiciels, sont revenus sur le devant de la scène au Japon», souligne Kunihiro Asai, responsable mondial produits chez Nikko AM.
La place financière suisse continue de bénéficier de la prédilection des Family Offices (FO) en matière de gestion de patrimoine, rapporte L’Agefi suisse. Et si le Luxembourg recueille aussi certaines faveurs, les places financières émergentes telles que Singapour jouent encore un rôle mineur à cet égard ainsi que le révèle la dernière édition de l’étude dévolue aux family offices réalisée pour Complementa Investment Controlling, avec le concours notamment de KPMG. «Les family offices sont généralement orientés sur le long terme et se laissent peu influencer par les développements actuels» a expliqué Wolfgang Gerke, co-auteur de l’étude et président du Centre bavarois de la finance lors d’une conférence à Zurich. Les raisons possibles d’un déplacement de la gestion de fortune viseraient à se protéger contre une intrusion réglementaire, à obtenir une plus grande sécurité juridique ou à assurer une meilleure discrétion. Mais les responsables des family offices sondés sont loin d’envisager de tels changements pour la gestion de leur patrimoine.
Les exigences environnementales, sociales et de gouvernance peuvent non seulement être compatibles avec l’investissement en actions « smart beta », mais la combinaison des deux approches pourrait également améliorer les rendements ajustés du risque, montre la dernière publication ESG Insight d’Axa Investment Managers (« A responsible investment approach to smart beta equity investing »).Axa IM a construit un portefeuille en actions SmartBeta ESG (« le portefeuille ESG ») qui, testé rétroactivement, affiche une performance brute annualisée de 3,22% après cinq ans de maturité, surperformant l’indice MSCI World qui génère une performance de 0,84% sur la même période. En outre, le portefeuille ESG affiche une performance équivalente à celle du portefeuille-type en actions SmartBeta d’Axa IM, avec une performance accrue en matière ESG. En effet, il surperforme le portefeuille-type en actions SmartBeta et le MSCI World tant au niveau global ESG qu’au niveau des sous-facteurs E, S et G pris individuellement. Le portefeuille ESG affiche une volatilité annualisée plus forte (17,47%) que celle du portefeuille-type d’actions SmartBeta (16,08%), mais bien moindre que celle du MSCI (19,56%).Pour construire son portefeuille en actions SmartBeta ESG, Axa IM s’est inspiré de son portefeuille-type en actions SmartBeta, en passant l’univers d’actions internationales à travers 4 filtres : durabilité des bénéfices, volatilité, spéculation et distress.« A ce jour, peu de recherches académiques ont été menées sur la compatibilité des deux approches, mais notre étude montre que le SmartBeta ESG pourrait offrir aux investisseurs un rendement ajusté du risque équivalent ou supérieur à la gestion indicielle pour une meilleure diversification et une performance accrue des dimensions environnementale, sociale et de gouvernance » conclut Matt Christensen, directeur de l’investissement responsable d’Axa IM.
L’indice mondial de la confiance des investisseurs publiée par State Street a augmenté de 8,7 points en février, terminant à 123,0. Cette hausse est principalement alimentée par le regain de confiance des investisseurs en Amérique du Nord, l’indice régional ayant augmenté de 12,3 points à 125,5 par rapport au niveau de 113,2 (en données corrigées) enregistré en janvier. Ailleurs, l’optimisme est plus contrasté, l’indice de la confiance en Europe reculant légèrement pour s’établir à 110,6 par rapport au niveau corrigé de 112,8 le mois dernier, tandis que l’indice de la confiance en Asie enregistrait une légère hausse de 3,3 points, passant de 103,3 à 106,6. « Des données économiques américaines plus faibles et les problèmes dans les marchés émergents ont provoqué une correction significative sur les actions mondiales fin janvier et début février, mais les investisseurs sur le long terme n’ont pas cédé à la panique » commente Michael Metcalfe, senior vice president responsable de la stratégie multi-actifs chez State Street Global Markets. « Ils ont au contraire considéré cette liquidation massive des actifs à risque comme une opportunité d’achat et les indices mesurant la confiance des investisseurs ont augmenté dans toutes les régions sauf l’Europe ».
La société de gestion Tikehau IM et son prestataire CACEIS ont constitué le fonds commun de titrisation FCT Novo 2. Aux côtés de Tikehau IM, chargé de la gestion du fonds, Caceis assure la fonction dépositaire, la prestation comptable et la tenue du registre des actionnaires. Il est la banque de règlement du fonds.Fonds de prêts à l’économie, FCT Novo 2 a pour vocation d’accorder des prêts aux ETI et aux PME en allouant l'épargne au financement des entreprises de croissance. Son univers d’investissement se concentre sur le financement des entreprises françaises de taille intermédiaire. «Nous avons proposé CACEIS, aux Investisseurs, à la CDC et à la FFSA, à l’initiative de ce fonds, pour assurer le rôle de dépositaire de la trésorerie et des créances du fonds. CACEIS assure cette fonction pour tous nos FCT et nous apprécions sa réactivité, son agilité dans les processus et la constance de la qualité de ses services; ce choix nous a donc semblé naturel.», explique Bruno de Pampelonne, président de Tikehau IM, cité dans un communiqué.
Morgan Stanley Wealth Management a annoncé un enrichissement de son offre de services de conseil sur les programmes de retraite à contributions définies avec l’introduction d’un nouveau programme d’investissement discrétionnaire.Ce nouveau programme permet aux responsables retraite de Morgan Stanley et Graystone d’assumer certaines responsabilités fiduciaires pour assister les promoteurs des plans de retraite comportant des décisions d’allocation et des sélections complexes. Les promoteurs peuvent utiliser les modèles de Morgan Stanley basés sur le risque ou les nouveaux portefeuilles à horizon mis en place par Morgan Stanley Wealth Management.
Les investisseurs se ruent sur les ETF obligataires, rapporte le Wall Street Journal. Les ETF obligataires cotés aux Etats-Unis ont engrangé 16 milliards de dollars entre le 1er et le 21 février, selon TrimTabs Investment Research. Il devrait s’agir du plus gros mois depuis le lancement en 2002 du premier ETF obligataire, et du double du dernier record mensuel de mai 2012 (8,4 milliards de dollars). Parmi les ETF ayant bénéficié de ce mouvement figurent le iShares 3-7 Year Treasury Bond ETF, qui a plus que doublé de taille à 6,3 milliards de dollars après avoir reçu 3,8 milliards de dollars depuis le début février. Le Pimco 7-15 Year U.S. Treasury Index ETF a vu ses encours être multipliés par six après des souscriptions de 57,3 millions de dollars.
Le fonds de pension danois ATP, l’un des principaux en Europe (592 milliards de couronnes danoises), a vendu des obligations allemandes et des swaps sur les taux pour 20 milliards de couronnes danoises, afin de renforcer ses investissements dans les infrastructures rapporte le Financial Times fund management. Il s’agit du premier gros changement du fonds depuis l’arrivée du nouveau directeur général Carsten Stendevad.
SinoPac Asset Management est sur le point de lancer une nouvelle stratégie hybride, mêlant une approche value sur des petites capitalisations avec une stratégie d’arbitrage, rapporte Asian Investor. Tant les stratégies value que les stratégies d’arbitrage sont utilisées depuis longtemps en Asie mais la combinaison des deux est inhabituelle dans la région, selon Manuel Schlabbers, précédemment chez Credit Suisse, et qui rejoint SinoPac AM le 1er mars, pour piloter le fonds. Le fonds Accudo Asian Value Arbitrage devrait être lancé début mars. Les actifs sous gestion pourraient atteindre 30 millions de dollars d’ici à la fin de l’année, espère SinoPac AM. Sa capacité est d’environ 200 millions de dollars. Au-delà, il serait difficile de trouver des cibles d’investissement susceptibles de produire les performances souhaitées. Le fonds se propose de surperformer le MSCI All Country Asia-ex Japan d’au moins 5% par an sur cinq ans.La stratégie d’arbitrage, dans un premier temps entre ETF et d’autres véhicules cotés commes les fonds fermés et les futures, est soumise à des contraintes de liquidité, favorisant les opérations de plus petite taille. Les opérationsd d’arbitrage se feront principalement en Australie, à Hong Kong, en Corée, au Japon, aux Philippines, à Singapour, à Taiwan, en Thaïlande et au Vietnam.
Selon une étude de PricewaterhouseCoopers (PwC) citée par Reuters, les sociétés de private equitu actives sur le marché européen se montrent confiantes sur les évolutions du secteur en 2014. Conduite auprès de 232 sociétés de private equity, l'étude révèle que 60 % d’entre elles misent sur des marchés en hausse et que 70 % attendent des investissements en hausse. Mais si les conditions de financement se sont améliorées, les sondés n’espèrent pas pour autant atteindre le niveau d’avant-crise cette année, précise Steve Roberts, directeur Private-Equity de PwC Allemagne.
Le spécialiste suisse de la recherche sur le développement durable, RepRisk, vient de publier une étude sur les problématiques environnementales, sociales et de gouvernance (ESG) dans quatre pays émergents, le Mexique, l’Indonésie, le Nigéria et la Turquie. Jim O’Neill, de Goldman Sachs, qui a popularisé l’acronyme BRIC en référence au Brésil, à la Russe, à l’Inde et à la Chine, utilise désormais le terme de MINT en référence à ces quatre pays.Ces pays offrent un potentiel de performance considérable mais des risques non négligeables sont associés à ce potentiel, notamment en matière de développement durable. L’indicateur de risque (RRI) lancé par RepRisk en décembre 2013, qui se concentre sur les risques ESG ainsi que sur les risques associés en matière d’investissement, de déontologie et de réputation, s’inscrit actuellement à 57 sur 100 pour le Mexique après avoir culminé à 58 en décembre 2013. L’indice RRI pour la Turquie, qui avait atteint 59 en avril 2013, s’inscrit actuellement à 51, ceux du Nigéria et de l’Indonésie s’inscrivant actuellement à 59 contre 64 en avril 2013.