Nos articles d’actualité et d’analyse sur les projets d’investissement d’un point de vue macro comme micro, au niveau des entreprises comme des acteurs financiers.
Les prix de l’immobilier résidentiel en Allemagne sont très différenciés, les prix observés dans les villes ouest-allemandes les plus recherchées étant 60% plus élevés que dans les villes de l’est du pays, selon une étude réalisée par l’institut de recherche sur l’immobilier de l’université de Ratisbonne (IREBS) en partenariat avec la Deutsche Bank.Selon l'étude, les villes de l’ouest peuvent se diviser en quatre catégories. Tout d’abord, sept villes de premier plan dont les prix ont enregistré des augmentations supérieures à la moyenne depuis plusieurs années. Exemple type : Munich sans conteste la ville la plus chère d’Allemagne. Deuxième groupe, les villes universitaires, où le nombre croissant d'étudiants pousse également les prix à la hausse, par exemple à Freiburg im Breisgau.Viennent ensuite les villes qui ont enregistré récemment une forte croissance de leurs prix, à l’instar de Bremerhaven ou de Schweinfurt. Enfin, l'étude distingue les villes structurellement faibles, situées pour beaucoup dans la Ruhr et également dans le nord de l’Allemagne (Gelsenkirchen, Lübeck).L'étude distingue également deux groupes pour l’est de l’Allemagne, avec d’une part des villes peu dynamiques (Görlitz, Chemnitz), et d’autre part des villes où les prix ont récemment fortement augmenté (Erfurt, Dresde, Leipzig et Weimar).Depuis 2009, les prix de l’immobilier neuf outre-Rhin ont augmenté de 5,5% par an. Le mètre carré neuf à Munich coûte plus de 5.500 euros, soit environ un tiers de plus que dans les villes les plus chères après Munich, à savoir Hambourg et Francfort. Dans une dizaine de villes allemandes, l’augmentation annuelle des prix depuis 2009 a été supérieure à 7,5%, les hausses les plus marquées étant à Bamberg et Lüneburg.
Mark Mobius, le gérant légendaire de Franklin Templeton, a déclaré au Handelsblatt qu’il ne craignait pas que la situation en Ukraine devienne ingérable. Selon le spécialiste des marchés émergents, La Russie ne devrait pas envahir son pays voisin. La solution politique devrait prendre plusieurs mois, estime-t-il, mais du moment que les représentants élus en Ukraine respectent les droits de tous les Ukrainiens, russophones de Crimée y compris, il n’y a pas raison de craindre des débordements, analyse Mark Mobius. En attendant, il n’a pas l’intention de vendre des positions sur le marché ukrainien. «Au contraire, si je trouve des titres à bon prix, j’en rachèterai», souligne-t-il.
Dans le sillage d’ABN Amro, Rabobank a décidé de retirer de son offre les fonds d’investissement de Franklin Templeton, rapporte Fondsnieuws. A l’origine de cette décision, le fait que Rabobank ne souhaite plus avoir en portefeuille de sociétés fabriquant des armes controversées, notamment les bombes à fragmentation.
Larry Fink, le directeur général de BlackRock, a déclaré que le rattrapage technologique rapide dans le monde en voie de développement mettait en danger tellement d’emplois que cela était devenu son nouveau « cygne noir du moment », rapporte Financial News. Le dirigeant s’exprimait mercredi à l’occasion de la conférence annuelle de la National Association of Pension Funds au Royaume-Uni. Larry Fink a ajouté qu’il s’attendait à ce que le terme « marchés émergents » cesse d’avoir beaucoup de pertinence pour les investisseurs, la zone étant très hétérogène.
La collecte des ETP dans le monde s’est élevée en février à 27,2 milliards de dollars, selon les premières estimations communiquées par BlackRock.La collecte obligataire notamment a atteint 19,6 milliards de dollars, un nouveau record mensuel, en raison des perspectives de maintien des taux d’intérêt à des bas niveaux et d’une inflation toujours très modérée.La collecte de titres de Trésor a représenté 11,4 milliards de dollars, les segments de dette corporate en catégorie d’investissement apportant 3,6 milliards de dollars et le high yield 1,4 milliard de dollars. Les fonds à maturités courtes ont engrangé 7,4 milliards de dollars.Du côté des actions, la collecte s’est inscrite à 5,8 milliards de dollars, les invetisseurs continuant de donner la préférence aux expositions sur les marchés développés hors Etats-Unis.Les fonds d’actions japonaises ont attiré 4,1 milliards de dollars et les fonds paneuropéens 2,8 milliards de dollars. En revanche, les fonds américains ont terminé le mois sur une décollete de 0,2 milliard de dollars et les fonds dédiés aux marchés émergents sur des rachats nets pour un montant de 4,5 milliards de dollars.
Scor Global Life, filiale de réassurance vie du groupe Scor, Swiss Re et Munich Re ont annoncé le 6 mars avoir conclu un contrat de longévité avec l’assureur britannique Aviva. Cette transaction couvre les pensions en cours de quelque 19.000 retraités affiliés au régime de retraite d’Aviva. Le risque d’allongement de la durée de vie de ces affiliés est transféré du régime de retraite d’Aviva au marché de la réassurance. Les engagements associés représentent près de 5 milliards de livres, soit le swap de longévité pour régime de retraite le plus important jamais conclu à ce jour sur le marché international. La transaction prend effet au 1er janvier 2014.Pour Scor, il s’agit du quatrième swap de longévité souscrit au Royaume-Uni, confirmant la solidité du fonds de commerce et la grande expertise du groupe sur ce marché en plein croissance. Le succès rencontré au Royaume-Uni, dans le prolongement de la transaction de réassurance du risque de longévité innovante réalisée par Scor aux Pays-Bas en décembre 2013, témoigne du chemin déjà parcouru par Scor Global Life pour la mise en oeuvre du plan stratégique «OptimalDynamics». Scor entend doubler son volume d’affaires en longévité au cours du plan triennal tout en maintenant un niveau de rentabilité conforme à l’objectif fixé dans «OptimalDynamics» d’un ROE de 1.000 points de base au-dessus du taux sans risque. De son côté, Swiss Re est présent sur le marché de la longévité depuis 2007, avec plusieurs opérations à son actif en partenariat avec des assureurs et des fonds de pension des secteurs privé et public. Derniers en date, des contrats de longévité conclus en 2012 avec LV=Employee Pension Scheme pour un montant de 1,3 milliard de dollars et avec Akzo Nobel (CPS) Pension Scheme pour un montant de 2,2 milliards de dollars. Selon Paolo De Martin, directeur général de Scor Global Life, «cette transaction de longévité importante est pleinement conforme à l’appétence au risque de Scor et à la stratégie suivie par le groupe en matière de longévité, et elle respecte les critères de rentabilité du groupe. Elle intervient seulement quelques mois après la conclusion de la transaction réalisée avec Aegon aux Pays-Bas, démontrant les solides compétences de Scor Global Life sur le marché mondial de la longévité. Scor est un acteur important de ce marché et nous entendons établir de nouveaux partenariats afin d’offrir des solutions de longévité dans les mois et les années à venir».
Amundi repart à l’offensive sur le terrain des actions. Convaincu que l’environnement actuel est propice aux placements dans cette classe d’actifs, la société de gestion vient de rénover et d’adapter sa gamme actions pour répondre à la fois aux besoins des clients particuliers et à ceux des entreprises. «2014 est l’année de la relance des actions autour d’une gamme resserrée, simple et lisible», ne cache pas Yves Perrier, directeur général d’Amundi.La société de gestion bénéfice pourtant d’une solide expertise dans ce domaine. Fort d’une équipe de 94 gérants actions basés en Europe (Paris, Londres) et en Asie (Hong Kong, Japon, Inde) et d’importantes compétences d’analyse et de recherche, Amundi gère déjà 100 milliards d’euros d’encours actions, soit 13 % de ses actifs sous gestion totaux. Pour autant, à en croire les dirigeants du groupe français, plusieurs facteurs militent aujourd’hui pour réinvestir en actions. «La croissance mondiale va être de 3 %. De plus, les bénéfices des sociétés européennes vont continuer de croître, a ainsi estimé Eric Turjeman, responsable adjoint des gestions actions. Enfin, les taux d’intérêt vont rester durablement bas en raison de la politique accommodante des banques centrales. Cet environnement est favorable aux actions.» Dans un tel contexte, Amundi a donc pris le parti de redonner un coup de jeune à sa gamme actions avec le lancement de trois nouveaux produits en France visant avant tout la clientèle patrimoniale. «Ce sont en fait des anciens fonds qui ont été renommés et relancés», précise toutefois Eric Turjeman. Les deux premiers véhicules, à savoir Amundi Actions France et Amundi Actions Europe, sont éligibles au PEA. Amundi Actions France, qui représente un total de 3 milliards d’euros d’encours en incluant les fonds «clones» distribués dans les réseaux bancaires partenaires (LCL, Société Générale, Crédit du Nord), investira dans une «sélection des meilleurs valeurs françaises», se référant au SBF 120 comme indice de référence. Pour sa part, le fonds Amundi Actions Europe, qui est également décliné sous une marque différente dans les réseaux bancaires partenaires, a été réaménagé pour «se concentrer désormais sur 50 valeurs au lieu d’une centaine précédemment», indique Eric Turjeman.Enfin, à l’instar de bon nombre de sociétés de gestion hexagonales, Amundi prend position sur le terrain de la nouvelle offre PEA PME, dont le décret a été publié le 5 mars, avec son nouveau fonds Amundi Actions PME. Orienté sur la zone euro, ce véhicule 100 % actions investira dans une sélection de PME et ETI (entreprise de taille intermédiaire) cotées françaises et de la zone euro. «Ce fonds était déjà dans notre gamme mais il ne répondait qu’à 90 % environ aux critères du PEA PME», précise Eric Turjeman, tout en soulignant que l’actuel fonds actions PME affiche 80 millions d’euros d’encours. Après application des filtres imposés par le régulateur et de filtres internes à Amundi – capitalisation supérieure à 50 millions d’euros et liquidité supérieure à 100.00 euros échangés par jour -, l’univers d’investissement d’Amundi Actions PME a été ramené à un total de 500 valeurs. Toutefois, «son portefeuille est composé de 75 valeurs, dont 45 % de sociétés françaises, indique Eric Turjeman. Nous nous concentrons sur les valeurs les plus liquides.»Si Amundi a refusé de dévoiler le moindre objectif, la société de gestion n’a pas caché que son offre PEA PME constitue «un outil de conquête commercial pour nos réseaux bancaires».
Prudential Investments vient de lancer le Prudential Jennison Rising Dividend Fund, qui investira en priorité dans les grandes capitalisations cotées aux Etats-Unis, la préférence étant donnée aux titres de sociétés distribuant des dividendes en croissance.Le fonds est conseillé par l'équipe rendement et infrastructures de Jennison Associates qui utilise une approche fondamentale pour sélectionner ses titres.Les gérants de la stratégie seront Shaun Hong et Bobby Edemeka, qui gèrent les fonds de sociétés de services aux collectivités, de rendement actions, d’infrastructures globales et de MLP.
Le spécialiste de l’investissement dans les start-up du secteur des écotechnologies, Emertec, a annoncé le 6 mars le lancement d’un fonds de nouvelle génération dédié en particulier aux domaines de l'énergie, de la chimie verte et de l’environnement. Ce fonds, bapitsé Emertec 5, est d’ores et déjà doté de près de 50 millions d’euros pour un objectif de 55 à 60 millions d’euros.Il s’appuie sur des partenaires industriels et institutionnels privés et publics, au premier rang desquels Bpifrance à hauteur de 23 millions d’euros, via le Fonds national d’Amorçage (FNA). Emertec 5 bénéficie également d’un fort soutien du Fonds européen d’investissement au travers du Programme-cadre de l’Union européenne pour la Compétitivité et l’Innovation (CIP).Dans le prolongement de la stratégie mise en œuvre par le fonds précédent Emertec 4 (lancé en 2008 et doté de 60 millions d’euros), le fonds Emertec 5 intègre également à son tour de table des groupes industriels de premier plan, avec qui de véritables partenariats sont noués au profit des entreprises du portefeuille. Parmi ces industriels investisseurs et partenaires figurent notamment GDF Suez, Areva, Siclaé ou encore Unigrains.Emertec 5 se propose d’investir des tickets unitaires allant jusqu'à 5 millions d’euros dans 15 à 20 start-up développant des technologies de rupture dans le secteur des écotechnologies. Parmi les 16 sociétés financées depuis 2008 par Emertec 4 et accompagnées tout au long de leur développement, quelques-unes présentent d’ores et déjà des parcours qualifiés d’"exceptionnels», à l’instar de McPhy, une société spécialisée dans la production et le stockage d’hydrogène, en cours d’introduction en Bourse, cinq ans à peine après son premier tour de table.
L’indice du sentiment des investisseurs européens d’Invesco reflète la persistance d’un appétit pour les actifs risqués. Encouragés par la confiance dans l'économie, les 100 sélectionneurs de fonds interrogés ont indiqué à 55% envisager d’accroître leur allocation en actions européennes dans les 12 prochains mois. En outre, 54% prévoient d’investir davantage sur les marchés émergents et 34% sur la région Asie-Pacifique.Ce sont les obligations qui sont la classe d’actifs que les investisseurs souhaitent réduire le plus. Quelque 28% envisagent de réduire leurs investissements en titres du Trésor américains, contre 21% dans l’enquête précédente, suivi par les obligations d’État de la zone euro (23%) et les obligations d’entreprises américaines (17%).L’enquête montre également que 46% des sondés ont une opinion favorable sur l'économie mondiale. «Un pourcentage inférieur aux 55% de juin 2013, mais bien supérieur au niveau d’il y a 18 mois, quand seulement 17% exprimaient leur confiance dans l’environnement économique», souligne Invesco.
Le Raiffeisen Immo Fonds a permis de lever 70 millions de francs durant la période de souscription qui s’est achevée le 28 février dernier, rapporte L’Agefi suisse. Un bon début pour le premier fonds immobilier de Raiffeisen, qui pose ainsi une base solide pour investir dans des biens immobiliers existants et des projets de constructions dans toute la Suisse. Le fonds investit dans des immeubles à grande efficience énergétique, construits avec des matériaux recyclables, qui permettent une variété d’usages et offrent un grand confort. L’objectif reste d’introduire le fonds en Bourse d’ici trois à cinq ans.
Les investisseurs français se disent plus confiants qu’en 2013, selon une étude mondiale réalisée par Schroders auprès de 15.000 investisseurs (dont plus de 1.000 Français) dans 23 pays du 2 au 24 janvier sur les tendances de l’investissement en 2014. Seulement 13% d’entre eux se disent moins confiants mais il reste que les investisseurs français sont malgré tout moins optimistes que la moyenne mondiale.Toujours en France, 43% des investisseurs interrogés estiment que l’Europe fournira les meilleures opportunités d’investissement au cours des 12 prochains mois, devant la région Asie-Pacifique (39%). Du côté des classes d’actifs, les actions restent en tête (63%, en léger retrait par rapport à l’année précédente), devant l’immobilier physique (21%) et les obligations (15%).L’investissement pour l’avenir semble être devenu une priorité pour une partie significative des investisseurs français. L'épargne en vue de la retraite, un thème qui se trouve au cœur des débats des dernières semaines, constitue l’objectif principal d’investissement de 45% des Français, un pourcentage proche de la moyenne globale (46%).En revanche, l'étude souligne un décalage entre les intentions avouées des investisseurs, désireux de prendre les devants pour préparer leur retraite, et les stratégies employées. Seulement 5% visent des performances sur un horizon suffisamment long (entre 10 et 20 ans) pour atteindre cet objectif. Quant à leurs préoccupations essentielles, la plus importante pour les investisseurs hexagonaux est un éventuel alourdissement de la fiscalité, 41% d’entre eux le citant comme un motif d’inquiétude, contre une moyenne mondiale de 26%.Lorsqu’il est question de leur processus de prise de décision pour investir, plus d’un quart des investisseurs français (27%) avouent que les conseils d’un intermédiaire, qu ce soit un conseiller indépendant en gestion de patrimoine (CGPI), un banquier ou un expert comptable, jouent un rôle important. Néanmoins, ce pourcentage est quelque peu éclipsé par ceux qui disent être davantage influencés par la conjoncture (40%), leur propre analyse des scenarii (32%) et leurs précédentes expériences d’investissement (29%).
La décision de la Norvège de créer un groupe d’experts pour étudier si son fonds souverain de 840 milliards de dollars devrait cesser d’investir dans les entreprises de combustibles fossiles a provoqué une vague de spéculations, rapporte le Financial Times. Si le fonds cédait ses participations dans ce domaine, cela n’affecterait pas forcément immédiatement Royal Dutch Shell ou BP, qui font tous les deux partie des 10 principales lignes du portefeuille, ni les autres entreprises pétrolières et gazières qui ensemble représentent 8,4 % des investissements en actions du fonds. Mais cela galvaniserait une campagne pour convaincre les investisseurs que les entreprises de combustibles fossiles sont des paris de plus en plus risqués.
Connue pour sa stratégie de trading de la volatilité, la société de gestion genevoise Dominicé & Co lance un fonds immobilier, rapporte L’Agefi suisse. Le véhicule de droit suisse investira dans du résidentiel neuf, avec l’intention d’entrer en Bourse dans trois ans. En lançant ce fonds, la société de gestion, dont les actifs sous gestion s'élèvent à 900 millions de francs, élargit son offre de produits, à côté de sa stratégie sur la volatilité déployée notamment dans le fonds Cassiopée (performance 2013 : +1%, après +25% en 2012 ou +19% en 2008). Avec les arguments et les risques classiques de l’immobilier (alternative à l’obligataire, protection contre l’inflation, rendements défiscalisés).
Lyxor Asset Management (Lyxor) a annoncé le 3 mars le lancement de 3 ETF Double Short sur obligations d’Etat. qui offrent aux investisseurs une protection contre une hausse des taux. Ces trois produits, LYXOR UCITS ETF Daily Double Short 10Y US Treasury - C – USD (FR0011607084), LYXOR UCITS ETF Daily Double Short 10Y Japan Govt Bonds - C-USD (FR0011614189) et, enfin, LYXOR UCITS ETF Daily Double Short 10Y UK GILTS - C-GBP (FR0011614031), sont chargés à 0,20%.Les taux d’intérêt sont proches de leur plus bas de 30 ans et les emprunts d’Etat deviennent relativement plus exposés à des baisses qu'à des hausses de prix. Avec des niveaux d’endettement élevés, une croissance atone et des rythmes de réfome fiscale différents selon les régions, il devient nécessaire de disposer d’outils de couverture pour se protéger face à une éventuelle hausse des taux des emprunts d’Etat à long terme dans les différentes devises majeures, explique Lyxor. C’est à cet objectif que répondent les nouveaux ETF Double Short sur les bons du Trésor américain, les Gilts et les emprunts d’Etat japonais. Ils viennent compléter le Lyxor ETF Daily Double Short Bund dont les encours s’élèvent déjà à 600 millions d’euros d’actifs sous gestion au 20 février et le Lyxor ETF Double Short BTP (150 millions d’euros sous gestion). Grâce à leur exposition Double Short, ils permettent de couvrir les actifs d’un portefeuille obligataire, moyennant un investissement en capital inférieur et des frais limités. Ces ETF viennent enrichir la gamme de solutions obligataires proposées par Lyxor.
Les fonds Ucits de long terme ont enregistré l’an dernier une collecte nette de 313 milliards d’euros, contre 233 milliards d’euros en 2012, selon les dernières statistiques communiquées par l’association européenne des gestionnaires d’actifs (Efama).Les fonds diversifiés ont attiré 114 milliards d’euros, les fonds d’actions 99 milliards d’euros et les fonds obligataires 70 milliards d’euros.La collecte des fonds non coordonnés s’est élevée à 181 milliards d’euros en 2013 contre 114 milliards d’euros l’année précédente. Les fonds institutionnels ont engrangé 154 milliards d’euros contre 107 milliards d’euros en 2012, grâce à la forte demande des assureurs, des fonds de pension et d’autres acteurs insitutionnels.Dans un environnement de taux d’intérêt toujours très bas, la décollecte des fonds monétaires s’est accentuée l’an dernier à 84 milliards d’euros contre 37 milliards d’euros en 2012.La collecte cumulée des fonds Ucits et non-Ucits ressort à 410 milliards d’euros pour 2013, à comparer à 307 milliards d’euros l’année précédente.Les actifs des fonds en Europe se sont accrus l’an dernier de 8,9% à 9.788 milliards d’euros, avec notamment une progression de 9% des actifs des fonds coordonnés à 6.866 milliards d’euros. Les actifs des fonds représentaient ainsi 68% du PIB à fin 2013 contre 63% un an plus tôt.On relève toutefois que les actifs des fonds Ucits ont enregistré des progressions à deux chiffres entre autres au Royaume-Uni (13,1%), en Allemagne (11,8%), en Espagne (24,2%), en Italie (13,5%), en Suède (17,7%) alors qu’ils reculaient de 0,5% en France.
Virginie Maisonneuve, qui dirige depuis la mi-janvier les activités actions chez Pimco, laisse entendre dans un entretien au Börsen Zeitung que le pôle actions devrait connaître de nombreux changements au cours des douze prochains mois. Pimco, dont les actifs gérés pour compte de tiers s'élèvent à quelque 1.500 milliards de dollars, veut réduire sa dépendance vis-à-vis de l’obligataire en développant notamment son pôle actions. Actuellement, les stratégies actions gérées activement représentent 12 milliards de dollars, auxquelles s’ajoutent des stratégies indicielles qui pèsent quelque 43 milliards de dollars.
Fidelity Worldwie Investment a annoncé le 3 mars le lancement sur le marché allemand de nouveaux fonds à horizon, Fidelity Target Fund 2045 et Fidelity Target Fund 2050. Ces deux produits viennent compléter la gamme de fonds à horizon disponibles (2015 à 2040 avec des intervalles de cinq ans).Fidelity, qui propose des fonds à horizon outre-Rhin depuis 2003, estime que le marché allemand des fonds à horizon pourrait fortement augmenter au cours des dix prochaines années. D’ici à 2020, les actifs gérés dans ces fonds pourraient atteindre 15 à 20 milliards d’euros contre 2 à 5 milliards d’euros actuellement.
Les fonds d’actions commercialisés en Europe ont collecté l’an dernier dans presque tous les principaux pays européens, avec toutefois quelques exceptions. Ces fonds ont collecté au total 92 milliards d’euros l’an dernier.Les statistiques de Lipper sur l’année 2013 montrent notamment que les fonds d’actions commercialisés en Allemagne ont subi une décollecte de près de 6 milliards d’euros. La décollecte approche les 3 milliards d’euros en Belgique et elle s'élève à 1,71 milliard d’euros pour les Pays-Bas. En France, les fonds d’actions ont engrangé une collecte nette de 2,43 milliards d’euros. La collecte a également été au rendez-vous en Espagne (2,83 milliards d’euros) et dans les pays scandinaves (4,2 milliards d’euros en Suède et 1,24 milliard d’euros en Norvège).Les fonds diversifiés ont eu beaucoup plus de succès auprès des investisseurs européens, entre autres auprès des investisseurs allemands qui ont engagé plus de 9,5 milliards d’euros dans ces stratégies. Les investisseurs italiens, peu attirés par les fonds d’actions (182 millions d’euros de collecte), ont engagé près de 18 milliards d’euros dans les fonds diversifiés et les investisseurs britanniques près de 12 milliards d’euros.
Durant la dernière semaine de février, les investisseurs sont restés figés sur leurs positions. La sous-valorisation des actions émergentes et des perspectives mitigées dans les marchés développés n’ont pas modifié la direction des flux. Les investisseurs ont aussi réagi à la crise en Ukraine et à la dépréciation de la monnaie chinoise.La collecte dans les fonds actions et obligations des pays développés s’est élevée à 15,9 milliards de dollars alors que les fonds actions et obligations des pays émergents ont subi des rachats pour un montant de 4,8 milliards de dollars, selon les estimations communiquées par EPFR Global. Depuis le début de l’année, les premiers ont ainsi engrangé près de 90 milliards de dollars alors que les seconds marquent une décollecte de 41 milliards de dollars.Durant la semaine au 26 février, les fonds actions dans leur ensemble ont attiré en net 8,2 milliards de dollars tandis que les fonds obligataires terminaient la période sur une décollecte de 2,9 milliards de dollars. Les fonds monétaires ont enregistré une collecte nette de 14,7 milliards de dollars malgré les rachats significatifs observés sur les fonds monétaires européens. EPFR Global souligne que la collecte dans les fonds d’actions japonaises, qui avait atteint plus de 1 milliard de dollars durant la semaine au 19 février, s’est élevée à seulement 5 millions de dollars durant la semaine au 26 février. Les flux libellés en yen sont devenus négatifs pour la première fois depuis la mi-décembre en raison de l’augmentation prochaine de la TVA qui va passer de 5% à 8% à compter du 1er avril.