Nos articles d’actualité et d’analyse sur les projets d’investissement d’un point de vue macro comme micro, au niveau des entreprises comme des acteurs financiers.
Le coût des catastrophes assurées au niveau mondial est estimé au premier semestre 2013 à 20 milliards de dollars par la dernière étude Sigma de Swiss Re, publiée le 21 août. La facture des catastrophes naturelles atteint à elle seule 17 milliards de dollars. L'étude dénombre en outre 7 000 décès liés aux catastrophes sur la première moitié de l’année.Le montant total des dégâts causés par les forces de la nature ou par l’homme se monte à 56 milliards de dollars, soit 16% de moins que les 67 milliards constatés sur les six premiers mois de 2012. L’an dernier, les assurances avaient dû débourser 21 milliards de dollars à la même époque, dont 3 milliards de dollars pour des dommages causés par l’homme, comme cette année.Depuis janvier, le montant total des dégâts assurés se situe quelque peu en dessous de la moyenne, mais la saison des ouragans et les aléas de l’hiver en Europe pourraient faire grimper la note pour les assureurs, met en garde Kurt Karl, économiste en chef de Swiss Re.
Lombard Odier Investment Managers a utilisé le 21 août pour la première fois le service électronique de routage d’ordres de Calastone pour sa gamme de sicav luxembourgeoises, rapporte Investment Europe.Calastone propose une plateforme de transactions globales qui automatise les transactions de fonds entre distributeurs et fournisseurs de fonds. Le réseau de Calastone comprend plus de 90% des intermédiaires et des plateformes de fonds britanniques, ainsi que des centaines d’autres distributeurs du reste du monde.
Fidelity Worldwide Investment vient de lancer un fonds dédié aux dividendes asiatiques qui sera géré par Polly Kwan, rapporte FundWeb.Le fonds Fidelity Asian Dividend sera investi entre 60% et 80% dans des sociétés de la région Pacifique hors Japon, avec une préférence donnée aux entreprises génératrices d’un fort cash flow et dotées d'équipes de management de qualité.Le fonds distribuera des dividendes trimestriels. Les frais de gestion s'élèvent à 1,5% sur les actions A.
L’intérêt des investisseurs pour les actions émergentes semble sur le déclin même si les flux restent positifs. La progression des actifs dédiés aux actions émergentes progresse désormais beaucoup moins vite que durant les années 2010, 2011 et 2012, selon la base de données eVestment dédiée à l’investissement institutionnel, rapporte le site IPE.Au deuxième trimestre 2013, le taux de progression de ces actifs s'établissait encore à 16%, soit 1,8% de moins qu’au premier trimestre de l’année. Mais entre le quatrième trimestre 2008 et le premier trimestre 2012, les taux de croissance des actions émergentes a toujours dépassé la barre des 20%, pour culminer au premier trimestre 2009 à 30,4%. L’an dernier, les taux de croissance des deuxième, troisième et quatrième trimestres ont atteint 18%, 20% et 19,5% respectivement. La base de données relève d’ailleurs que l’activité de remplacement des gérants a commencé à augmenter durant l’année 2011 pour demeurer élevée pendant toute l’année 2012. Un phénomène classique lorsqu’une classe d’actifs atteint une certaine maturité, remarque eVestment. Dans ce contexte, la collecte nette est de plus en plus modeste, dépassée par les encours liés à la substitution de gérants. Au deuxième trimestre 2013, la progression des actifs d’actions émergentes était due à hauteur de seulement 53,5% à la collecte nette, contre 59,6% au deuxième trimestre 2012 et 65,8% au deuxième trimestre 2011.
Les créances douteuses des banques espagnoles ont enregistré un nouveau record en juin, à 11,61% du total des crédits, signe de la fragilité persistante du secteur malgré le sauvetage européen, selon des chiffres publiés le 19 août par la Banque d’Espagne.Ces créances, surtout présentes dans l’immobilier, ont atteint 176,42 milliards d’euros en juin, soit 6 milliards d’euros de plus qu’en mai (11,2% du total). Indice de la vulnérabilité des banques, les créances douteuses ont commencé à grimper dans le bilan de tous les établissements financiers du pays après l'éclatement de la bulle immobilière en 2008. Elles ont désormais dépassé le précédent record atteint en novembre 2012 (11,37%, chiffre révisé).
La rentabilité économique des entreprises se redresse après l’irruption d’un fonds au sein de leur capital, selon plusieurs travaux sur les effets de l’activisme des hedge funds, rapporte Les Echos . C’est notamment le cas pour les opérations hostiles qui suscitent pourtant une forte opposition et une grande résistance du management des entreprises, et qui représentent en moyenne une opération sur cinq des activistes. Contrairement aux idées reçues, l’activisme n’accroît ni la vulnérabilité ni la fragilité des entreprises. Ainsi les sociétés ciblées par les activistes avant la crise de 2008 n’ont pas eu plus de soucis (rentabilité, faillite...) que les autres par la suite.
Après avoir perdu près d’un tiers de sa valeur entre octobre 2012 et juin 2013, le métal jaune a regagné 12,3 % depuis le 5 juillet, rapporte Les Echos. Il a atteint hier un plus haut à 1.384,55 dollars l’once, dans la matinée, retrouvant ainsi son niveau d’avant sa dégringolade de fin juin, qui l’avait mené à toucher un plus bas en presque trois ans à 1.180,50 dollars l’once. Le métal jaune a notamment profité de la forte demande physique des pays émergents, entre autres asiatiques. L’or a aussi fait office de valeur refuge, alors que les craintes d’une réduction de la politique d’assouplissement monétaire de la banque centrale américaine ont incité de nombreux investisseurs occidentaux à se retirer des marchés d’actions des pays émergents.
Durant le seul premier trimestre 2013, les sociétés russes ont placé à l’étranger des sommes dépassant de 50% le total de ce qu’elles y avaient envoyé durant toute l’année précédente, soit 67,8 milliards de dollars, selon des statistiques de la banque centrale de Russie, rapporte Le Temps. Au cours du premier trimestre 2012, la fuite de capitaux n’avait atteint que 11,4 milliards de dollars.La crise chypriote a bouleversé les habitudes et l’argent russe a traversé l’Atlantique pour atterrir aux îles Vierges britanniques, qui ont enregistré un afflux sans précédent, avec près de la moitié des flux (31,7 milliards de dollars), soit huit fois plus qu’en 2012. Le Luxembourg est la deuxième destination favorite des Russes (14 milliards de dollars) devant le Royaume-Uni (11 milliards de dollars). La Suisse arrive loin derrière, avec 157 millions de dollars.Les économistes russes signalent que les facteurs stimulant l’évasion fiscale vers les zones offshore sont le sentiment de vulnérabilité des hommes d’affaires envers la bureaucratie et la corruption. Deux facteurs conjoncturels observés ces derniers mois s’y ajoutent: le ralentissement de la croissance économique et l’arrêt inopiné du programme de privatisations.
Sur un volume d’actifs de quelque 1 200 milliards de francs gérés dans l’asset management par cinq des plus grands noms de ce métier (UBS AM, CS AM, GAM, Vontobel AM et Partners Group), cotés à Zurich, la collecte nette du premier semestre 2013 ne s’élève qu’à quelque 12 milliards de francs, rapporte L’Agefi suisse. Et à un peu moins de 20 milliards sur 18 mois. Ce qui illustre l’effort qui reste à déployer pour permettre à la gestion d’actifs de devenir un pilier de croissance de la place financière suisse. A titre de comparaison, les cinq grands groupes emblématique de la gestion privée ou wealth management (UBS, CS, Julius Baer, EFG Int, Vontobel) avaient attiré quelque 44 milliards de francs de nouveaux fonds au cours de ce premier semestre 2013, et près de 100 milliards sur 18 mois.
La boutique britannique Cerno Capital Partners, spécialisée dans la gestion de fortune, va lancer le 4 septembre son premier fonds retail, le fonds Cerno Select, doté d’un capital de départ de 30 millions de livres, rapporte Investment Week.Ce fonds multi-classes d’actifs sera domicilié à Dublin et intégré dans le secteur IMA des actions «Mixed investment 40-85%». Le fonds devrait être investi à environ 70% en actions, avec la possibilité de faire varier la pondération entre 40% et 85%.La société, dont les actifs sous administration s'élèvent à 420 millions de livres, a déjà mis au point une stratégie similaire, le fonds Cerno Global.
Le fonds souverain de Malaisie, Khaszanah Nasional, serait sur le point d’ouvrir ses premiers bureaux hors d’Asie, en Turquie à Istanbul, et aux Etats-Unis à San Francisco, rapporte Asian Investor.Khazanah Nasional, dont les actifs sous gestion s'élèvent à environ 40 milliards de dollars, souhaite ainsi accentuer son exposition à la Turquie et au secteur des technos américaines.Malgré les récentes turbulences politiques, la Turquie semble intéresser de plus en plus les investisseurs. A l’instar de Temasek qui a envoyé début juin une délégation de 45 personnes pour étudier les opportunités d’investissement dans le pays. L’antenne turque de BNP Paribas IP relève de son côté un intérêt croissant des investisseurs japonais pour la Turquie.
Un retour au beau fixe n’est peut-être pas pour tout de suite mais l’Europe semble bien orientée sur la voie du redressement, selon la dernière édition trimestrielle The Cerulli Edge - Europe Edition. Un sentiment qui recoupe le regain d’optimisme des investisseurs européens relevé dans le dernier Manager Survey de BofA Merrill Lynch (Newsmanagers du 14 août)."Les professionnels de l’allocation sont devenus optimistes sur l’Europe aussi rapidement qu’ils sont devenus pessimistes sur les marchés émergents et la Chine», relève Barbara Wall, director chez Cerulli Associates, citée dans un communiqué. «Ils arrivent même à apprécier les banques européennes, sur une base sélective. Il est judicieux de se montrer prudent. La sélection de titres bottom-up va dominer un marché encore hésitant», ajoute-t-elle.Les acheteurs de fonds ne sont pas forcément aussi optimistes que les gestionnaires actifs. La collecte obligataire dépasse encore la collecte actions et Cerulli relève avec étonnement que ce sont les investisseurs espagnols qui sont les plus optimistes avec des souscriptions de 232,4 millions d’euros sur leurs marchés locaux durant les cinq premiers mois de l’année.Quand l’appétit des investisseurs européens pour l’obligataire va-t-il s'étioler ? Cerulli ne tranche pas mais souligne que les investisseurs doivent faire preuve de discipline face aux nouvelles émissions. Le marché européen du high yield a enregistré une forte croissance et se retrouve un peu «mou aux entournures», estime Yoon Ng, associate director chez Cerulli. «Les amoureux des benchmarks seront confrontés à des pertes et des contraintes de liquidité si les sorties s’accélèrent. Il pourrait être nécessaire de repenser sa stratégie si l’on ne veut pas se faire piéger», ajoute-t-il.Cerulli estime par ailleurs que l’immobilier européen pourrait constituer un thème d’investissement fort au cours des douze prochains mois. Les fonds immobiliers britanniques signalent un rebond d’intérêt, notamment pour les portefeuilles dédiés à Londres et au Sud-Est. Même les fonds immobiliers ouverts allemands semblent retrouver des couleurs.
Les estimations d’Eurostat confirmant la fin de la récession dans la zone euro, une récession qui avait débuté au quatrième trimestre 2011, a suscité un regain d’intérêt des investisseurs pour la région. Durant la semaine au 14 août, les fonds d’actions européennes et d’actions régionales européennes hors Royaume-Uni ont enregistré une collecte nette de plus de 2 milliards de dollars, selon les données communiquées par EPFR Global.Les investisseurs se sont même intéressés aux fonds d’actions italiennes alors que la péninsule ne semble pas encore sortie de la récession. La France a pour sa part retrouvé le chemin de la croissance mais les investisseurs, qui restent sceptiques sur la situation dans l’Hexagone, sont restés à l'écart des fonds d’actions françaises.Malgré le regain d’intérêt pour les actions européennes, les fonds d’actions dans leur ensemble ont enregistré une collecte modeste de seulement 1,26 milliard de dollars. Les fonds d’actions chinoises ont notamment subi une décollecte nette de plus de 5 milliards de dollars.Les fonds obligataires ont de leur côté subi une décollecte nette de 1,38 milliard de dollars alors que les fonds monétaires ont attiré en net 6,53 milliards de dollars en raison pour l’essentiel des souscriptions des investisseurs américains qui ont tendance à délaisser les fonds d’obligations américaines en raison de la fin du programme d’assouplissement quantitatif QE3.
Le FCT «LFP Créances Immobilières», lancé en février dernier par La Française REM, vient de signer deux nouvelles acquisitions de créances, portant le montant total de son portefeuille à près de 200 M€ d’engagements, répartis sur 6 créances, rapporte Business Immo.Les deux dernières opérations, concrétisées début août, portent toutes deux sur des immeubles de bureaux situés à Paris ou à proximité, participant ainsi à renforcer cette composante du portefeuille de créances du fonds.La Française REM vise, à horizon fin 2013/début 2014, un fonds d’une taille finale de l’ordre de 350 à 400 millions d’euros, répartis sur une douzaine de lignes.
En juillet, l’indice Hennessee Hedge Fund a progressé de 1,82 %, ce qui porte ses gains depuis le début de l’année à 6,91 %. L’indice Hennessee Long/Short Equity a notamment augmenté de 2,95 % en juillet et de 11,22 % depuis le début de l’année. L’indice Hennessee Emerging Market avance pour sa part de 1,87 % sur le mois, mais de seulement 3,42 % depuis le début de l’année.
L’indice Lyxor du secteur des hedge funds a enregistré au mois de juillet une performance de 1,32%, selon le dernier Baromètre Lyxor sur le secteur de la gestion alternative. Il affiche depuis le début de l’année un gain de 3,19%.Durant le mois sous revue, onze des quatorze indices de stratégie de l’indice ont terminé dans en territoire positif. La stratégie L.S Equity Long Bias a notamment dégagé un gain de 3,08%, ce qui porte la performance depuis le début de l’année à un peu plus de 10%. Autre grand gagnant du mois sous revue, l’indice Lyxor Special Situations qui affiche une hausse de 2,63%, ce qui porte les gains depuis le début de l’année à 7,20%.
Les investisseurs internationaux affichent une confiance beaucoup plus marquée dans les perspectives de croissance de l'économie mondiale, selon le dernier sondage BofA Merrill réalisé entre les 2 et 8 août auprès d’un échantillon de 229 participants à la tête de 671 milliards de dollars d’actifs sous gestion. Près des trois quarts (72% en net) des participants s’attendent à une croissance de l'économie mondiale au cours des douze prochains mois, contre seulement 52% le mois précédent. Un tel niveau de confiance ne s'était pas vu depuis près de quatre ans.Les investisseurs restent malgré tout préoccupés par l'éventualité d’un atterrissage forcé de l'économie chinoise même si cette perspective s’est estompée depuis le mois dernier. Près de la moitié du panel estime malgré tout que l'économie chinoise constitue le plus grand risque pour les marchés et les économies, alors que les sondés ne sont plus que 32% à prévoir un ralentissement de l'économie chinoise, contre 65% en juillet.Les perspectives dans la zone euro semblent également s’améliorer. Pas moins de 88% des gestionnaires de fonds européens anticipent désormais un renforcement de la croissance dans la région, soit deux fois le niveau observé le mois précédent. Et 20% des sondés seraient prêts à surpondérer la zone euro dans les douze prochains mois, un niveau jamais vu depuis plus de six ans. Mais si la zone euro veut sortir de la crise de la dette, elle doit impérativement retrouver une croissance beaucoup plus forte plutôt que de compter sur les interventions de Banque centrale européenne, estiment les investisseurs.Cette amélioration de l’environnement macro-économique donne un peu plus de poids au scénario de la «grande rotation» des obligations vers les actions, déjà maintes fois évoqué en début d’année. La surpondération des actions a continué de progresser à 56% alors que la sous-pondération des obligations, favorisée par les perspectives de hausse des taux d’intérêt, atteint 57%. Toutefois, les investisseurs maintiennent un niveau élevé de cash car ils estiment dans leur grande majorité que le rebond de la croissance restera en dessous de son niveau potentiel dans l’immédiat.
J. C. Penney a indiqué le 13 août dans un communiqué que William Ackman, le patron du fonds d’investissement Pershing Square Capital Management, avait démissionné du conseil d’administration avec effet immédiat.Actionnaire du groupe de distribution américain à hauteur de quelque 18%, William Ackman avait transmis aux médias la semaine dernière un courrier dans lequel il réclamait le départ de l’actuel directeur général Myron Ullman. Le conseil d’administration de JC Penney a par ailleurs coopté Ronald Tysoe, qui a occupé durant 16 ans le poste de vice-président de Federated Stores, l’actuel Macy’s. Le conseil indique avoir l’intention de désigner une autre personne «hautement qualifiée» pour le rejoindre dans un futur proche.
L’investisseur activiste Carl Icahn, également actionnaire de Dell, a annoncé le 13 août sur son compte Twitter détenir une « importante » participation dans le capital du groupe américain Apple, rapporte Les Echos. « Nous pensons que l’entreprise est extrêmement sous-évaluée », a-t-il déclaré. Il souhaite une augmentation du programme de rachats d’actions qui porte déjà sur 60 milliards de dollars. L’action a terminé en hausse de 4,75 % à la Bourse de New York.
Les fonds immobiliers sont de plus en plus nombreux à s’intéresser à l’Amérique latine. Un nombre record de 14 fonds immobiliers dédiés au marché latino-américain sont actuellement sur le marché. Ces fonds cherchent à placer quelque 3,8 milliards de dollars, selon des données de Preqin.Le Brésil est le pays le plus souvent visé par les gérants immobiliers. Sur les 9,3 milliards de dollars levés par les fonds dédiés à l’Amérique latine sur la période 2009-2013, un montant de 6,4 milliards de dollars a été levé par 17 fonds dédiés au Brésil.