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Le géant japonais Sony a apporté une fin de non-recevoir ce mardi à la demande de Third Point de mettre en Bourse une partie de ses activités médias. «Le conseil d’administration de Sony a conclu à l’unanimité que continuer avec 100% de nos activités dans le divertissement est le meilleur chemin et constitue un pilier de la stratégie de Sony», a écrit le PDG du groupe, Kazuo Hirai, dans une lettre au patron de Third Point, Daniel Loeb, rendue publique.Daniel Loeb, considéré comme un investisseur «activiste», dont le fonds détiendrait 6,9% des actions de Sony, faisait campagne pour pousser Sony à placer en Bourse, dans une entité capitalistique séparée, 15 à 20% de Sony Entertainment. Cette division regroupe les contenus audiovisuels et médias: banque de films de cinéma, séries télévisées, musique enregistrée, participations dans des chaînes.D’après Daniel Loeb, cette introduction sur le marché devait permettre de nommer une direction plus inventive et capable de générer de meilleurs rendements. Mais selon Kazuo Hirai, ces activités «font partie intégrante de la stratégie» du groupe dont elles constituent «un important vecteur de croissance».
La boutique espagnole Abante Assesores vient de lancer une stratégie multi-classes d’actifs qui sera pilotée par Alberto Espelosin, rapporte Citywire.La nouvelle stratégie Abante Global Fund Pangea sera logée dans la gamme de sicav luxembourgeoises de la société.Le fonds peut être investi à 100% dans des titres de sociétés enregistrées dans les pays de l’OCDE. Le fonds peut aussi investir jusqu'à concurrence de 20% de ses actifs nets dans des titres de sociétés hors-OCDE.
Lorsqu’ils doivent choisir un fonds d’un gérant tiers, la philosophie d’investissement est le premier critère des sélectionneurs de fonds en Europe. C’est ce qui ressort d’un sondage mené par Cerulli auprès de 150 responsables de la sélection de fonds en France, Allemagne, Italie, Espagne, Suisse et au Royaume-Uni. Ces derniers ont attribué une note allant de 1 (peu important) à 10 (très important) aux différents critères. En moyenne, la philosophie d’investissement se voit attribuer une note de 9 par les personnes sondées. Les deux autres critères le mieux notés sont la transparence, avec une note de 8,7, et la due dilligence/contrôle du risque avec 8,4. Sont également cités la disponibilité du gérant (8,2), la performance du fonds (7,9) ou l’envoi de données pertinentes sur le produit (7,2). Les sélectionneurs de fonds attribuent en moyenne moins d’importance à la taille du fonds (6,6), aux frais facturés par les sociétés de gestion (6,4) et à la marque du fonds et son marketing (5,4).Si bien comprendre la philosophie d’investissement d’un fonds apparaît comme primordial pour les responsables de la sélection de produit, l'étude de Cerulli fait ressortir que de nombreux asset managers, particulièrement en Europe continentale, négligent la communication autour de la philosophie d’investissement de leurs produits. Parmi les raisons qui poussent les sélectionneurs de fonds à retirer un produit de leur listes, on retrouve notamment le manque de transparence. Les Suisses y sont particulièrement sensibles, 73 % indiquant qu’une mauvaise transparence peut les pousser à renoncer à investir dans un produit. Si le contrôle du risque est un critère de plus en plus décisif, Cerulli note que la sélection de fonds reste un métier de contact et que les relations entre les sélectionneurs de fonds et les gérants sont essentielles. C’est pourquoi 64 % des professionnels sondés indiquent que le départ d’un gérant serait la première raison pour retirer un fonds de leur liste d’achat.
Le hedge fund activiste TCI a écrit au directeur général d’EADS, Tom Enders, pour lui demander de vendre immédiatement la participation de 4 milliards d’euros du groupe dans Dassault Aviation, selon les informations du Financial Times. Dans cette missive lue par le journal, TCI estime que la participation constituait une mauvaise utilisation du capital, ne présentait aucune synergie et une valeur stratégique limitée. Avec le fruit de la cession, EADS pourrait distribuer un dividende ou racheter des actions.
L’indicateur de régime de marché MRI pour le second trimestre, publié le 1er août par State Street Global Advisors, signale un niveau extrême d’aversion au risque. L’indicateur a franchi fin juin le seuil de «crise» L’augmentation de la volatilité, en particulier pour les actions et les devises, au cours de ce trimestre «a mis fin à l’appétit des investisseurs pour le risque», souligne SSgA. Le discours du président de la Réserve Fédérale américaine Bernanke et les inquiétudes liées au ralentissement de la croissance chinoise, ont notamment contribué à accroître cette volatilité. Mais SSgA tient à modérer ce constat. «Au courant du mois de juillet, nous observons déjà une réduction des facteurs ayant déclenché le passage à ce niveau extrême d’aversion», note la société, qui rappelle que «ce phénomène est cohérent car, empiriquement, lorsque le MRI entre en régime de crise cela est souvent dû à une réaction excessive des investisseurs ; les chances de retour à un régime dit normal sont donc importantes».
«La classe d’actifs «dette émergente» pèse actuellement environ 3.500 milliards de dollars dont 1.100 milliards d’obligations d’entreprises. Les émissions en monnaies «dures» représentent 600 milliards, le reste est en monnaies locales ; environ 1.500 milliards de dollars en monnaies locales sont véritablement négociables», résume pour Newsmanagers Claire Husson-Citanna, portfolio manager Emerging Markets Debt Research Analyst chez Franklin Templeton Fixed Income Group. Cette spécialiste rappelle en outre que la dette émergente est une classe d’actifs où il y a quatre risques principaux : liquidité, convertibilité, change et risque souverain. Et que les risques exogènes peuvent s’avérer très élevés.Chez Franklin Templeton, l’encours en dette émergente amassé depuis 1996 représente environ 10 milliards de dollars, dont 25 % en monnaies locales, sous forme de fonds de droit américain, dont un fonds Nasdaq de 690 millions de dollars, un «trust», un fonds des îles Caïman et un fonds canadien, plus des comptes cantonnés ainsi qu’un fonds de droit irlandais (800 millions de dollars) et un autre de droit luxembourgeois (moins de 400 millions de dollars). La poche de cash représentait 8-10 % fin mai, mais elle a été ramenée à 5 % ces dernières semaines.Interrogée sur la stratégie actuelle, Claire Husson-Citanna explique que les «sweet spots» sont en ce moment l’Afrique et les devises locales, l’écart de rendement des émissions en monnaies dures n’étant pas suffisamment rémunérateur. Après la récente correction, il existe des points d’entrée, avec le «repricing ".D’une manière générale, la gérante de portefeuille préfère les souverains frontaliers, et se maintient à distance des titres high beta (comme les BRIC). Elle s’intéresse aux primo-entrants d’Afrique, Asie centrale et Amérique latine (Paraguay, Rwanda, Mongolie) et surtout aux émissions en monnaies locales plus qu’à celles en dollars (Nigeria, Ouganda, Tanzanie). Elle attend aussi avec curiosité une émission du Bangladesh en préparation.Cela posé, Claire Husson-Citanna explique que, d’une manière générale, «Franklin Templeton n’a pas vocation à être le seul prêteur d’un pays». L’équipe dette émergente travaille avec des courtiers disposant de filiales locales ainsi qu’avec des banques «pas trop grosses».
La division investissement immobiliers du pôle gestion d’actifs et de fortune Deutsche Asset & Wealth Management (DeAWM) de la Deutsche Bank a annoncé le 31 juillet la cession par l’un de ses fonds de sa participation de 70% dans le Printemps "à des intérêts privés du Qatar». Le montant de la transaction n’a pas été divulgué.Le Printemps avait été acquis en octobre 2006 auprès de Kering (anciennement PPR), à travers une joint-venture avec Borletti Group SCA. Suite à l’acquisition, DeAWM a réorganisé l’entreprise – composée initialement de 12 magasins lui appartenant et d’une activité de distribution - et vendu sept magasins à des investisseurs, pour être loués. En outre, DeAWM a mis en œuvre un plan stratégique global «qui a transformé le Printemps d’une chaîne de grands magasins traditionnels en une destination de luxe», précise un communiqué. La stratégie de repositionnement «a contribué à améliorer le chiffre d’affaires et la marge d’EBITDA de la société».
L’indice de confiance des investisseurs institutionnels State Street Investor Confidence Index est ressorti en hausse de 0,8 point pour le mois de juillet 2013. Il s'établit à 107,6 par rapport au niveau de 106.8 (en données corrigées) enregistré en juin. C’est majoritairement l’appétit pour le risque des investisseurs en Asie qui est à l’origine de cette hausse, l’indice régional ayant bondi de 89,3 points à 100,8. On note, dans une moindre mesure, un accroissement de l’appétit pour le risque parmi les investisseurs européens (augmentation de 98.2 à 105.7 pour ces derniers). A l’opposé, les investisseurs Nord-Américains sont devenus un peu plus conservateurs, ce qui se traduit par une légère chute de l’indice de 114 à 113,7."Ce mois ci, les investisseurs d’Amérique du Nord sont inquiets de la hausse rapide du prix des actions et des taux d’intérêt, commente Kenneth Froot, co-auteur de l’indice. La perspective «risk on» du mois dernier pariait sur le fait que la hausse des taux d’intérêts ne laissait pas présager une augmentation de l’inflation ni de la croissance – ce serait simplement une réduction de la distorsion de la courbe des taux causée par le QE III de la Fed. Les investisseurs sont revenus à une inquiétude plus réaliste : avec ou sans distorsion, une hausse du taux d’intérêt nominal ou réel se traduit par un ralentissement de l’extension du crédit, moins d’effet de levier, et une croissance ralentie. Ceci a été souligné par les derniers résultats trimestriels, qui ont été mitigés. Cela rappelle également que les précédentes prévisions sur la croissance des bénéfices sont, pour le moment, invérifiées». Pour Paul O’Connell, autre co-auteur de l’indice, «la partie la plus décisive du scénario qui se déroule depuis le début du mois est ce qui se passe avec les investisseurs européens et asiatiques», commente M. O’Connell. «Nous apercevons enfin au bout du tunnel la lumière de l’ajustement du ralentissement des croissances chinoise, japonaise et européenne. Elles semblent montrer que, en dépit des taux d’intérêt plus élevés à l'échelle mondiale, les autorités monétaires des pays développés sont les plus susceptibles d’agir pour réduire les risques liés à la croissance économique, en agissant avec souplesse, et en profitant de l’occasion pour accélérer la croissance afin de resserrer leurs bilans. Par conséquences, la gamme des répercussions de la croissance économique réelle est, en réalité plus limitée qu’elle ne l’a été depuis longtemps».
Selon Fitch, les 10 plus grands fonds monétaires américains ont alloué environ 15 % de leurs encours de 652 milliards de dollars à des dépôt à court terme et à des titres de dette émis par des banques de la zone euro, rapporte le Financial Times. Cela représente un gonflement de presque 90 % par rapport à juin 2012 lorsque les craintes d’une explosion de la zone euro étaient à leur paroxysme.
Malgré le départ chez Aviva Investors (comme CEO) d’Euan Munro, qui pilotait le fonds Global Absolute Return Strategies (17,8 milliards de livres), Standard Life Investments (SLI) a l’intention de lancer à la fin de l'été une version plus agressive de ce produit qui serait destinée aux investisseurs institutionnels, rapporte Money Marketing.Concrètement, SLI viserait avec ce nouveau fonds une surperformance de 750 points de base par rapport au Libor UK 6 mois, au lieu d’une surperformance de 500 points de base avec le produit actuel.
D’après les statistiques de la Commission des valeurs espagnole (CNMV) les fonds d’investissements et sicav espagnols étaient investis au 31 mars à hauteur de 17.528 millions d’euros dans d’autres véhicules d’investissement collectif, ce qui représentait 11,3 % de leur encours total, qui avait augmenté durant le premier trimestre de 5,04 % à 130 milliards d’euros pour les fonds et de 3,67 % à 24 milliards pour les sicav, rapporte Funds People.En janvier-mars, les fonds ont augmenté de 12,40 % leur exposition aux fonds espagnols et de 11,14 % celle aux fonds étrangers et l’encours des fonds espagnols sous forme de parts de fonds étrangers a atteint 7.904 millions d’euros fin mars tandis que celui sous forme de parts d’autres fonds espagnols se situait à 3.563 millions. Cela correspond à respectivement 6,07 % et 2,74 % de leurs actifs gérés totaux.Les fonds internationaux représentaient avec 5.261 millions d’euros 21,42 % de l’encours des sicav espagnols, contre 800 millions ou 3,26 % pour les fonds espagnols.
La gamme des nouveaux Trend Master Indices présentée le 29 juillet par Credit Suisse et Cass Business School va servir de base à un grand nombre d’investissements, dérivés et valeurs mobilières destinés aux investisseurs institutionnels ainsi que des produits structurés protégés à la baisse conçus pour les family offices et les banques privées.Les indices Trend Master utilisent une stratégie de suivi de tendance destinée à offrir des rendements similaires à ceux des actions mais avec une volatilité considérablement plus faible. Cette stratégie utilise une analyse du momentum sur cinq classes d’actifs couvrant 20 marchés, pour déterminer l’allocation des ressources. L’indice est repondéré à la fin de chaque mois et un système exclusif fondé sur des moyennes mobiles est utilisé pour identifier les marchés qui figureront en catégorie «risk on» et ceux qui seront dans le camp du «risk off». Et les performances de la stratégie sont ensuite transcrites dans la valeur des indices.Credit Suisse précise que l’historique de performance pour les indices Trend Master est disponible jusqu’au début de 2010. Ces indices seront fournis sous trois formats : total return, volatility controlled et excess return volatility controlled.
Le sondage annuel de TNS Infratest pour le compte d’Allianz Deutschland, effectué du 20 au 22 juin, a montré qu’en 2013 la proportion de ménages satisfaits de leur situation patrimoniale est ressortie à 45 % contre 38 % en 2012. De même, 40 % contre 33 % des personnes interrogées se disent satisfaites de leur revenu, ce qui est probablement le résultat des récentes augmentations salariales et qui se traduit par une plus forte propension à consommer, constate Burkhard Keese, directeur financier d’Allianz Deutschland.La constitution d’épargne demeure néanmoins «importante» à «très importante» pour 62 % du panel et 76 % des personnes interrogées indiquent vouloir s’en tenir à des formes de placement «sûres» comme les produits d’épargne traditionnels et les plans d’épargne retraite. Cela posé, l’immobilier reste le vecteur d’épargne privilégié.
La Bundesbank indique qu’au 31 mars l’épargne financière des ménages allemands ressortait à 4.992 milliards d’euros, ce qui représente une augmentation de 52 milliards d’euros en un trimestre, dont 5 milliards d’euros d’effet de performance (contre 15 milliards pour octobre-décembre.La constitution d’épargne a porté sur 47 milliards d’euros, ce qui est comparable aux premiers trimestres des années précédentes. Toutefois, les placements sous forme de parts de fonds d’investissements se sont montés en net à 11 milliards d’euros, ce qui est le montant le plus élevé depuis le début de 2003, notamment grâce à des achats de parts de fonds d’investissements diversifiés.Les achats nets d’actions ont porté sur 3 milliards d’euros contre des ventes nettes de 2 milliards le trimestre précédent, ce qui s’explique probablement par la persistance de taux réels négatifs sur nombre de dépôts bancaires. Les ventes nettes d’obligations ont diminué de près de 3 milliards sur octobre-décembre, pour revenir à 5 milliards d’euros.
Un sondage effectué en juin auprès de 165 investisseurs institutionnels européens par Aquila Capital a montré que 54 % des professionnels interrogés pense que la fameuse «grande rotation», la migration massive des investissements en obligations vers les actions n’aura pas lieu. Un petit tiers des institutionnels envisage de s’en tenir à l’allocation actuelle aux obligations et 29 % comptent même l’augmenter.Selon Oldrik Verloop, directeur chez Aquila Capital, les investisseurs institutionnels ont l’intention de maintenir leur exposition à l’obligataire même si l’environnement des difficile. Les deux tiers des personnes interrogées jugent en effet le contexte actuel éprouvant à très éprouvant tandis que trois cinquième considèrent qu’il est difficile à très difficile de générer des résultats positifs à ce stade du cycle des taux d’intérêt. Les défis principaux cités sont l’éventualité d’une hausse des taux, l’environnement de taux faibles et la possibilité d’atteindre une diversification suffisante ainsi que les risques de solvabilité et le danger d’inflation.Près des trois quarts du panel jugent difficile à très difficile de pronostiquer l’évolution des taux d’intérêt sur les trois prochaines années. Cela incite évidemment à rechercher des solutions de remplacement, et 44 % des institutionnels interrogés ont indiqué qu’ils comptent adopter des stratégies à parité de risque pour leur allocation à l’obligataire.
Dans un communiqué publié le 26 juillet, JPMorgan Chase annonce qu’après une étude interne il a été décidé d’explorer les options stratégiques qui s’offrent pour son pôle d’actifs matières premières et les activités de négoce physique y afférentes. Cela peut passer par une vente, un essaimage ou un partenariat stratégique, comme ce pourrait être le cas pour Goldman Sachs et Morgan Stanley, qui ont également mis leurs activités correspondantes sur la liste des désinvestissements.L’annonce intervient alors que JPMorgan a été accusé par la Commission de régulation de l’énergie (FERC) d’avoir manipulé le marché de l’énergie en Californie et dans le Midwest. Une composition administrative sur la base de 410 millions de dollars serait d’ailleurs actuellement en négociation pour ce dossier, d’après The Wall Street Journal du 27 juillet.
Les hedge funds attirent toujours plus les investisseurs institutionnels. C’est ce qui ressort de l’enquête Credit Suisse sur l’allocation de 185 professionnels dans le monde aux fonds alternatifs. 88 % indiquent vouloir renforcer leur exposition aux hedge funds au cours du second semestre 2013. Les stratégies alternatives les plus prisées par l’ensemble des répondants sont le long/short equity- fundamental (57% des sondés), l’event driven (47%) et le global macro (39%). Les sondés aux Etats-Unis privilégient le long/short equity- fundamental (58 %), l’event driven (48%) et le global macro (22%). Les institutionnels asiatiques sont 50 % à préférer en premier lieu le long/short equity-trading, suivi des stratégies long/short equity- fundamental (40 %) et global macro (40%). Les investisseurs issus des pays Europe, Moyen Orient et Afrique choisissent le long/short equity- fundamental (57 %), le global macro (52 %) et l’event driven (47 %). Les stratégies susceptibles d’avoir le moins de succès dans les mois à venir sont celles investies sur les marchés des matières premières et sur le crédit émergent.
Durant la semaine au 24 juillet, les investisseurs sont restés convaincus de la croissance américaines et ont manifesté davantage de confiance dans le fait que l’économie européenne est enfin sortie d’affaires, constate EPFR Global.Les souscriptions retail pour les fonds d’actions américaines se sont situées à leur niveau le plus élevé depuis le troisième trimestre 2009 pendant que les fonds d’obligations à haut rendement américaines enregistraient leur deuxième collecte la plus élevée depuis le début de la série statistique. Quant aux fonds d’actions européennes, leurs rentrées nettes ont été les plus importante depuis la mi-décembre.Au total, précise EPFR Global, les fonds obligataires ont drainé 4,36 milliards de dollars pendant que les fonds d’actions absorbaient 8 milliards de dollars. Cela surcompense les sorties nettes de 12 milliards de dollars accusées par les fonds monétaires (dont 90 % pour les fonds monétaires américains).
L’autrichien Erste Asset Management a annoncé avoir signé l’Investor Statement on Bangladesh du 16 mai 2013, promu par l’Interfaith Center on Corporate Responsibility et visant à obliger les responsables du secteur de l’industrie textile à promouvoir de bonnes pratiques en matière du droit de travail et de sécurité de leur salariés.
Selon un sondage effectué par Baring Asset Management, deux tiers (66 %) des gestionnaires de fonds de pension sont actuellement préoccupés par le niveau élevé de la volatilité des marchés et 22 % sont d’avis que l’augmentation de la volatilité devient davantage une préoccupation qu’une chance.De plus, Barings a pu établir que près des deux cinquièmes (38 %) des professionnels interrogés s’efforcent d’atténuer l’impact de la volatilité en basculant leur portefeuille sur des produits multiclasses d’actifs, sachant que 19 % des fonds de pension sont déjà investis dans ce type de fondsAu total, 70 % des fonds de pension recourent à des stratégies multi-classes d’actifs qui intègrent un objectif de performance, une poche de croissance diversifiée et une allocation d’actifs dynamique. Ils n'étaient que 65 % dans ce cas lors du sondage de novembre 2012.Enfin, Barings rapporte que 46 % (contre 43 %) des gestionnaires de fonds de pension ont augmenté leur exposition à des fonds de croissance diversifiés.Le sondage a par ailleurs montré que les fonds de pension tendent à se positionner sur les marchés émergents au travers de véhicules multiclasses d’actifs : 14 % utilisent ce moyen pour s’exposer aux actions émergentes, contre 11 % lors du précédent sondage.