Nos articles d’actualité et d’analyse sur les projets d’investissement d’un point de vue macro comme micro, au niveau des entreprises comme des acteurs financiers.
Les fonds immobiliers sont de plus en plus nombreux à s’intéresser à l’Amérique latine. Un nombre record de 14 fonds immobiliers dédiés au marché latino-américain sont actuellement sur le marché. Ces fonds cherchent à placer quelque 3,8 milliards de dollars, selon des données de Preqin.Le Brésil est le pays le plus souvent visé par les gérants immobiliers. Sur les 9,3 milliards de dollars levés par les fonds dédiés à l’Amérique latine sur la période 2009-2013, un montant de 6,4 milliards de dollars a été levé par 17 fonds dédiés au Brésil.
La société d’investissement CVC Capital Partners a débuté des négociations finales exclusives avec le groupe américain Campbell Soup Company pour la reprise d’une série d’activités européennes, a indiqué CVC Capital Partners le 12 août dans un communiqué.
Blackstone Group a passé un accord avec GE Capital pour acquérir un portefeuille de 80 immeubles d’appartements, rapporte le Financial Times. L’opération, valorisant le portefeuille à environ 2,7 milliards de dollars, donnera à Blackstone une participation majoritaire dans des complexes d’appartements dans le sud des Etats-Unis.
Le fabricant américain d’instruments de musique Steinway, qui prévoyait de se faire racheter par le fonds Kohlberg, créé par l’ex-poids lourd de KKR, a annoncé hier avoir reçu une offre à 38 dollars par action, supérieure à celle de Kohlberg qui propose 35 dollars, rapporte Les Echos. Cette offre, émanant d’un fonds d’investissement non identifié doté de plus de 15 milliards de dollars d’actifs, valorise Steinway à 473 millions de dollars, soit une prime de 49% par rapport au cours de clôture moyen depuis 52 semaines, et de 5 % comparé au cours de clôture du vendredi 9 août.Selon le Wall Street Journal, l’auteur de l’offre est Paulson & Co, la société de hedge funds de John Paulson.
La société d’investissement française Time Equity Partners, spécialisée dans le numérique, cherche à lever 100 millions d’euros avant la fin de l’année, rapporte Les Echos. Ce nouveau fonds viendra compléter le premier, créé en 2010 et doté de 50 millions d’euros. Time Equity Partners a d’ores et déjà récolté environ deux tiers de la somme. Sa maison mère, Yam Invest, qui avait apporté l’intégralité de l’argent la première fois, va remettre au pot à hauteur d’un tiers des capitaux. L’Etat pourrait également être intéressé. Rien n’est encore signé, mais le fonds espère convaincre la Caisse des Dépôts et Consignations et le Commissariat général à l’investissement d’apporter, à eux deux, entre 20 et 30 millions d’euros.
La crise financière de 2008 a modifié le comportement de la clientèle fortunée lorsqu’il s’agit de prendre une décision d’investissement, et cette évolution est particulièrement marquée chez les plus grandes fortunes, selon une enquête publiée par SEI et réalisée par le cabinet de recherche indépendant Phoenix Marketing International.Près de la moitié (48%) des participants au sondage disposant de plus de 5 millions de dollars d’actifs investissables indiquent que, depuis la crise de 2008, leur famille prend ses décisions d’investissement de façon plus démocratique, c’est-à-dire au terme d’une discussion impliquant tous les membres de la famille. En revanche, seulement un quart du segment des «mass affluent», dont les actifs investissables se situent dans une fourchette de 250.000 dollars à 1 million de dollars, prennent leurs décisions selon un processus plus démocratique.Le sondage souligne également un clivage très marqué en matière de confiance en l’avenir. Plus de la moitié des participants disposant de plus 5 millions de dollars estiment que la génération montante de leur famille est bien préparée aux défis des prochaines années. En revanche, ils ne sont plus que 42% à le penser dans le segment «wealth market» (plus de 1 million de dollars d’actifs investissables) et 19% dans le segment des «mass affluent».Lorsqu’il s’agit en revanche de mesurer la réussite de leur gestion, les clients fortunés, quel que soit leur niveau de fortune, sont au moins 60% à estimer que la performance absolue et le montant total des actifs sont les deux paramètres de référence qu’il faut prendre en compte.
Le fonds souverain norvégien indique dans son dernier rapport trimestriel qu’il a réduit son exposition en obligations britanniques, françaises et australiennes et augmenté la part de dettes souveraines japonaises, américaines et brésiliennes dans son portefeuille. Le fonds précise qu’il a réduit de 26% ses avoirs en titres de dette souveraine britannique, à 7,26 milliards de dollars, tout en augmentant parallèlement de 30% ses avoirs en obligations japonaises.Le fonds souverain, dont les actifs sous gestion s’inscrivaient fin juin à environ 558 milliards d’euros (4.397 couronnes norvégiennes), indique par ailleurs avoir porté la part des actions dans son portefeuille à 63,4% au deuxième trimestre, contre 62,4% au premier trimestre, dans l’anticipation d’une reprise de la croissance aux Etats-Unis.Du côté des valeurs, Nestlé demeure en tête des valeurs détenues par le fonds, avec environ 38,2 milliards de couronnes norvégiennes, tandis que Royal Dutch Shell est passé de la troisième à la deuxième place.Sur l’ensemble du deuxième trimestre, le fonds a dégagé une performance de 0,1%, les investissements en actions affichant un rendement de 0,9% alors que la poche obligataire termine le trimestre sur un rendement de -1,4%. L’immobilier, dont la part dans le portefeuille est de 0,9%, a enregistré une performance de 3,9%.
Quels sont les grands investisseurs publics les plus influents de la planète ? Le Sovereign Wealth Fund Institute (SWF Institute) vient de publier son classement 2013 de ces investisseurs, les 100 plus importants d’entre eux, non seulement en fonction des actifs gérés par leur société mais aussi en tenant compte de la contribution des uns et des autres aux tendances lourdes à l'œuvre dans le secteur de la gestion.Même si la taille n’a pas été déterminante dans l'établissement de ce classement, force est de constater que tous les grands fonds souverains se retrouvent peu ou prou dans les dix ou vingt premiers. Le trio de tête est constitué du Sheikh Hamed bin Zayed Al Nahyan, managing director du fonds souverain des Emirats ADIA (Abu Dhabi Investment Authority), devant Mark Wiseman, patron du fonds du Canada Pension Plan Investment Board et Yngve Slyngstad, CEO du fonds souverain norvégien (NBIM).La France compte deux représentants dans ce classement, Olivier Rousseau, membre du directoire du Fonds de réserve pour les retraites (FRR), en 44ème position, et Jean-Pierre Jouyet, directeur général du Groupe Caisse des dépôts en 52ème position.
Les investisseurs peuvent surperformer les grands indices de marchés actions simplement en analysant les données économiques publiques, selon des universitaires britanniques et américains cités par le Financial Times fund management. Ainsi, une stratégie qui aurait investi sur un indice lorsque les conditions macroéconomiques s’amélioraient et aurait vendu à découvert le marché lorsque ces conditions se détérioraient aurait dégagé un rendement annuel moyen de 14 % entre 1997 et 2011, affirment les universitaires. « Tout ce que la macro me dit, le marché actions devrait déjà le savoir », commente le professeur Alessandro Beber de la Cass Business School à Londres, l’un des auteurs de l’étude.
Selon le « South China Morning Post », la banque centrale chinoise réfléchit à l’idée de lancer un nouveau fonds souverain afin de relancer la compétition pour gérer les réserves de change du pays, rapporte Les Echos. Ils sont déjà quatre, à savoir les deux plus importants, Safe et CIC, auxquels s’ajoutent le National Social Security Fund et le China Africa Development Fund, centré sur l’Afrique. Les réserves de change chinoise (3.500 milliards de dollars) sont l’objet d’une intense lutte d’influence entre la banque centrale chinoise, qui a sous son aile le fonds Safe, et le ministère des Finances, dont dépend CIC. Aujourd’hui, la Safe est le plus gros fonds souverain au monde avec autour de 750 milliards de dollars, devant le fonds pétrolier norvégien. CIC en gère autour de 580. Leur rivalité peut expliquer leur course aux rendements et certains de leurs investissements aventureux.
Le fonds pétrolier norvégien, qui gère 760 milliards de dollars, vient de créer un comité consultatif sur la gouvernance d’entreprise, rapporte le Financial Times. Ayant quadruplé ses encours ces 8 dernières années, le fonds souverain cherche à jouer un plus grand rôle dans la sélection des administrateurs dans les principales entreprises qu’il détient en portefeuille. Le comité se composera de trois experts britanniques de la gouvernance et de la finance : Peter Montagnon, John Kay et Tony Watson.
Le retour des fusions et acquisitions favorise les hedge funds spécialisés dans ce domaine, rapporte le Financial Times. Ainsi, les stratégies d’arbitrage de fusions et acquisitions ont surperfomé tous les autres styles de hedge funds depuis le début de l’année. Selon HFR, l’arbitrage de fusions et acquisitions a dégagé 5,7 % contre 3,6 % pour l’ensemble du secteur.
Les investisseurs particuliers et institutionnels, ainsi que les conseillers ont continué au premier semestre 2013 de s’intéresser de très près aux stratégies dédiées aux grandes capitalisations, selon le classement établi par Morningstar des investissements les plus recherchés sur ses plateformes de distribution.Le sondage indique notamment que dans la catégorie des «separate accounts», sept parmi les stratégies les plus recherchées par les institutionnels ont concerné au premier semestre les stratégies de croissance dédiées aux grandes capitalisations. Deux stratégies value figurent également parmi les dix premières (Federated Strategic Value Dividend MA et CS McKee Value Equity)."Dans le segment institutionnel, nous avons observé une augmentation spectaculaire de l’intérêt pour les actions préférentielles internationales ainsi que pour les obligations domestiques spéculatives, probablement en raison des mouvements rapides de taux d’intérêt aux Etats-Unis», remarque Paul Justice, responsable de la recherche sur les fonds chez Morningstar;Deux stratégies de dette figurent parmi les mutual funds et les ETF les plus recherchées par les investisseurs particuliers. Aucune stratégie de ce type ne figurait dans les classements de 2012, relève Morningstar.Les investisseurs particuliers se sont plus particulièrement intéressés aux ETF sur les marchés émergents tandis que les conseillers ont marqué un intérêt pour les ETF obligataires et les stratégies de grandes capitalisations.
Deux organisations engagées dans la promotion du développement durable, Ceres et ICCR (Interfaith Center on Corporate Responsability), viennent de publier des documents susceptibles d’aider les investisseurs à intégrer le développement durable dans leurs décisions d’investissement. ICCR relève que la responsabilité première pour le contrôle des émissions de gaz à effet de serre est d’abord celle des responsables politiques mais les investisseurs peuvent aussi influencer les stratégies des industriels par un engagement activiste.
Les gestionnaires de fonds institutionnels ont beaucoup de mal à remplir les besoins de leur clientèle à la recherche de rendements stables et plus élevés. Selon une étude que vient de publier le cabinet de conseil Cerulli (European Institutional Investor 2013), les objectifs de rendement moyen minimum fixés par les gestionnaires pour leurs clients institutionnels, typiquement entre 3% et 5%, sont très largement insuffisants pour permettre à une bonne partie de leurs clients de respecter leurs engagements, et même tout simplement de survivre.L'étude de Cerulli estime notamment que les assureurs allemands devront être renfloués et que les fonds de pension néerlandais vont continuer de réduire leurs prestations. «Les gestionnaires de fonds institutionnels sont très sévèrement mis à l'épreuve sur de multiples fronts, et au cours des prochaines années, la pression des clients, des concurrents et des régulateurs permettra de faire le tri entre ceux qui auront l’agilité et le caractère pour survivre, et ceux qui ne l’auront pas», souligne David Walker, l’auteur de l'étude et analyste senior chez Cerulli.L'étude relève des désaccords profonds sur le secteur de la gestion fiduciaire en Europe, qui pèse quelque 1.000 milliards d’euros. Selon le sondage réalisé par Cerulli, plus d’un tiers (38%) des participants estiment que la gestion fiduciaire est négative ou très négative pour les institutionnels qui prennent les décisions d’investissement, un peu plus du quart (27%) affirmant en revanche qu’elle est positive.L'étude se penche également sur l’utilisation croissante des comptes ségrégés depuis la crise financière, les allocataires tant alternatifs que traditionnels souhaitant que leurs fonds soient gérés séparément, et exigeant davantage de transparence pour mieux répondre aux exigences futures de Solvabilité II. Les gestionnaires refusant les mandats ségrégés seraient moins d’une dizaine, relève l'étude…
A l’approche du mois d’août, les investisseurs ont mis la pédale douce dans l’attente de plusieurs statistiques américaines (croissance, chômage) et des précisions de la Réserve fédérale sur la fin programmée de sa politique d’assouplissement quantitatif.Durant la semaine au 31 juillet, les fonds actions ont enregistré une collecte nette de 6,6 milliards de dollars, soit le montant le plus bas observé depuis quatre semaines, selon les chiffres communiqués par EPFR Global. Les fonds d’actions japonaises ont enregistré leur première décollecte hebdomadaire depuis début janvier, pour un montant de 383 millions de dollars. Malgré de bonnes perspectives pour les entreprises nippones, les investisseurs commencent à s’interroger sur les réformes qui pourraient être effectivement mises en œuvre dans les prochains mois.Parallèlement, les fonds obligataires ont affiché une décollecte de 1,55 milliard de dollars, les fonds monétaires étant confrontés à des rachats pour un montant net de 10,29 milliards de dollars. Les fonds d’obligations espagnoles ont drainé près de 300 millions de dollars, un montant qui n’a toutefois pas suffi à compenser les rachats observés notamment sur les fonds d’obligations allemandes, suisses et britanniques.
Le Fonds de Réserve pour les Retraites (FRR) a précisé fin juillet qu’il avait fait part de son intention d’investir 120 millions d’euros dans les fonds obligataires de prêts à l'économie NOVO lancés dans le cadre de l’initiative de place rassemblant, aux côtés de la CDC et de la CNP -et du FRR, 18 grands assureurs et destinée à accroître le financement des entreprises françaises de taille moyenne.A l’occasion du lancement de ces fonds, le 10 juillet dernier, Alain Vasselle, président du conseil de surveillance du FRR, avait rappelé les deux principales raisons qui ont conduit le FRR à cette décision. D’une part, celle-ci s’inscrit pleinement dans la logique de son allocation stratégique, très diversifiée et sécurisée. Le FRR, comme de nombreux investisseurs, recherche des produits présentant des rendements plus élevés que ceux des obligations gouvernementales des pays développés mais cette recherche de rendement ne saurait s’accomplir en dehors d’un cadre de risque maîtrisé. De ce point de vue, les fonds NOVO présentent un bon équilibre entre les rendements et les risques pris grâce à la qualité des dettes et des projets de développements des entreprises qu’ils permettront de financer.Cette décision participe également d’une volonté de contribuer au financement de l’économie française. Ce second objectif s’inscrit pleinement en cohérence avec l’objet même du FRR qui est de contribuer au financement du régime public de retraite par répartition. Au sein de son allocation diversifiée, un accent est volontairement mis sur le financement de l’économie française : détentions d’actions, en particulier dans les ETI et PME, d’obligations d’entreprises de toutes tailles et, aujourd’hui, intention d’investir dans des parts de fonds finançant l’économie.Enfin, le FRR est sensible à l’accent porté sur la dimension socialement responsable lors de la sélection des entreprises financées par les fonds, l’investissement socialement responsable étant en effet au coeur de la stratégie financière du FRR..
La société de private equity TPG a demandé aux investisseurs de son fonds vedette TPG IV de 19 milliards de dollars si elle peut bénéficier d’une année supplémentaire pour dépenser 3 milliards de dollars de capitaux encore non déployés, rapporte le Financial Times. Cette décision inhabituelle illustre la difficulté de trouver de bonnes opérations dans le sillage de la récession mondiale. Les investisseurs ont jusqu’au 9 août pour donner leur accord. En échange, ils obtiendront des réductions de frais.
Le géant japonais Sony a apporté une fin de non-recevoir ce mardi à la demande de Third Point de mettre en Bourse une partie de ses activités médias. «Le conseil d’administration de Sony a conclu à l’unanimité que continuer avec 100% de nos activités dans le divertissement est le meilleur chemin et constitue un pilier de la stratégie de Sony», a écrit le PDG du groupe, Kazuo Hirai, dans une lettre au patron de Third Point, Daniel Loeb, rendue publique.Daniel Loeb, considéré comme un investisseur «activiste», dont le fonds détiendrait 6,9% des actions de Sony, faisait campagne pour pousser Sony à placer en Bourse, dans une entité capitalistique séparée, 15 à 20% de Sony Entertainment. Cette division regroupe les contenus audiovisuels et médias: banque de films de cinéma, séries télévisées, musique enregistrée, participations dans des chaînes.D’après Daniel Loeb, cette introduction sur le marché devait permettre de nommer une direction plus inventive et capable de générer de meilleurs rendements. Mais selon Kazuo Hirai, ces activités «font partie intégrante de la stratégie» du groupe dont elles constituent «un important vecteur de croissance».
L’indice HFRX Global a progressé au mois de juillet de 1,01%, ce qui a porté sa performance depuis le début de l’année à 4,20%. L’indice HFRX Market Directional a de son côté marqué une hausse de 1,87% en juillet.L’indice HFRX Equity Hedge affiche un gain de 2,57% en juillet, avec des contributions positives des stratégies Fundamental Value (+2,91%), Growth (+2,32%) et Market Neutral (+0,60%). L’indice HFRX Special Situations a enregistré une progression de 2,08% en juillet, si bien que sur les huit premiers mois de l’année, il affiche un gain de 11,78%. L’indice HFRX Macro a reculé pour sa part de 0,54% au mois de juillet.