Le gouvernement britannique a averti l’industrie agroalimentaire qu’elle devait se préparer à une hausse de 400% des prix du dioxyde de carbone (CO2), un gaz utilisé dans de nombreux process de production (bières, sodas, abattage de volaile…) et dont les stocks ont chuté ces dernières semaines. La flambée des prix du gaz naturel a contraint certaines usines d’engrais, principales sources de CO2, à fermer ces dernières semaines, entraînant une pénurie. Face à cette situation, la Grande-Bretagne a conclu un accord avec la société américaine CF Industries, qui fournit environ 60% du CO2 britannique. Mais ce dispositif d’urgence, dont les détails n’ont pas été dévoilés par le gouvernement, ne suffira pas à enrayer la hausse des prix.