Nos articles d’actualité et d’analyse portant sur les opérations de fusion-acquisition et de cessions menées par les grandes entreprises françaises et internationales, le classement M&A de L’Agefi.
Le groupe minier anglo-suisse a annoncé hier qu’il allait augmenter sa participation dans la société péruvienne Volcan Compania Minera, en acquérant auprès de certains actionnaires 26,73% actions de classe A pour 531 millions de dollars (452 millions d’euros). Il compte présenter une offre publique d’achat à tous les actionnaires de Volcan de manière à acquérir une part supplémentaire de 21,47% des actions de classe A de la société. Glencore prévoit de présenter son offre le 27 octobre au plus tard. En fonction des titres qui seront apportés à l’offre, il détiendra entre 44,84% et 66,30% de la totalité des actions de classe A de Volcan, ainsi qu’un intérêt économique - en incluant les actions de classe B mais hors autodétention - allant de 18,98% à 28,07%. Le montant de opération sera compris entre 531 millions et 956 millions de dollars.
Edizione Holding, véhicule d’investissement de la famille Benetton, a fait équipe avec la filiale de capital investissement de Goldman Sachs en vue d’une offre sur la société d’emballages italienne Guala Closures, rapporte Reuters qui cite deux sources. Guala suscite l’intérêt de six consortiums différents, ont dit les sources, précisant que la société pourrait valoir plus d’un milliard d’euros. Apriori Capital Partners, le principal actionnaire de Guala, avait mandaté Barclays et Credit Suisse en mai pour étudier soit une vente soit une introduction en Bourse.
Le groupe canadien de distribution alimentaire et pharmaceutique Metro compte acquérir Groupe Jean Coutu pour un montant de 4,5 milliards de dollars canadiens (3,59 milliards de dollars américains), ce qui lui permettra de créer une entité dotée d’un réseau de plus de 1.300 établissements. Les actionnaires de Groupe Jean Coutu recevront 75% de cette somme en numéraire et 25% en actions Metro. L’entité issue de la fusion devrait réaliser un chiffre d’affaires de 16 milliards de dollars canadiens et des synergies de coûts de 75 millions de dollars canadiens d’ici trois ans. Elle comptera 677 pharmacies et 630 magasins alimentaires.
AccorHotels a annoncé hier la signature d’un accord en vue d’acquérir Gekko, acteur majeur de la réservation hôtelière sur le segment de la clientèle d’affaires. La société, fondée en 2010 et qui restera dirigée par Olivier Delouis et Stéphane de Laforcade, a vu HLD, groupe d’investissement européen, devenir son actionnaire de référence en 2015. L’opération, qui valorise Gekko à 100 millions d’euros, sera relutive dans les résultats d’AccorHotels dès 2018.
Atos a annoncé hier son projet d’acquérir Siemens Convergence Creators (CVC), un fournisseur international de solutions de transformation numérique multisectorielles dont le siège social est établi à Vienne. Avec un effectif d’environ 800 personnes, CVC était initialement un partenaire interne de solutions et de R&D pour différentes unités opérationnelles de Siemens. La finalisation de la transaction, dont le montant n’est pas dévoilé, est prévue pour fin décembre 2017.
Unilever enchaîne les acquisitions. Le groupe anglo-néerlandais de produits de grande consommation a annoncé lundi sa troisième acquisition en moins d’un mois avec l’achat de la société brésilienne Mae Terra, spécialisée dans l’alimentation bio. Le montant de l’opération n’a pas été dévoilé. Créée en 1979, Mae Terra propose notamment des céréales, des biscuits, des en-cas et des produits culinaires.
Le groupe canadien de distribution alimentaire et pharmaceutique Metro compte acquérir Groupe Jean Coutu pour un montant de 4,5 milliards de dollars canadiens (3,59 milliards de dollars américains), ce qui lui permettra de créer une entité dotée d’un réseau de plus de 1.300 établissements. Metro paiera 24,50 dollars canadiens par action Jean Coutu, soit une prime de 1% par rapport au cours de clôture de la chaîne de pharmacies vendredi, et de 15,4% par rapport au cours moyen sur 20 séances au 21 août, la veille de la conclusion d’un protocole d’accord non contraignant par les deux groupes. Les actionnaires de Groupe Jean Coutu recevront 75% de cette somme en numéraire et 25% en actions Metro.
En n'exerçant pas les options auprès de Bouygues pour monter au capital d'Alstom, l'Etat se prive de plusieurs centaines de millions de recettes potentielles.
Le géant suédois de l’ameublement en kit Ikea a annoncé hier l’acquisition pour une somme non précisée du site américain TaskRabbit, spécialisé dans les annonces de petits boulots. Ikea souhaite notamment faciliter dans le futur le montage de meubles chez ses clients via les services proposés par TaskRabbit. D’après le site Recode qui a révélé l’information, TaskRabbit avait une valorisation d’environ 50 millions de dollars lors de sa dernière levée de fonds.
Toshiba a annoncé hier avoir signé l’accord pour céder sa division de puces-mémoires à un consortium emmené par le fonds d’investissement Bain Capital pour 2.000 milliards de yens (15,1 milliards d’euros), au terme de tractations aux multiples rebondissements. Le consortium comprend aussi le fabricant de semi-conducteurs sud-coréen SK Hynix ainsi que Dell, Seagate et Kingston Technology. Bain envisagerait dès à présent d’introduire en Bourse ces activités à l’horizon 2020, indiquait hier Bloomberg.
L’italien Fincantieri et le français Naval Group pourraient échanger des participations allant de 5% à 10% pour sceller une future alliance navale entre Rome et Paris, indique un document publié hier sur le site du Trésor italien. Plus tôt dans la journée, Herve Guillou, PDG de Naval Group, a dit vouloir créer avec Fincantieri une alliance sur le modèle de Renault-Nissan, avec des participations croisées, plutôt que de devenir l’Airbus du naval.
Toshiba a annoncé aujourd’hui avoir signé l’accord pour céder sa division de puces-mémoires à un consortium emmené par le fonds d’investissement Bain Capital pour 2.000 milliards de yens (15,1 milliards d’euros), au terme de tractations aux multiples rebondissements. Le consortium comprend aussi le fabricant de semi-conducteurs sud-coréen SK Hynix ainsi que Dell, Seagate et Kingston Technology.
Il pourrait toucher plus de 500 millions d’euros de dividende exceptionnel et peut espérer une meilleure valorisation pour céder ses 14% du nouvel ensemble.
Le groupe de BTP espagnol ACS prendra une décision dans les trois ou quatre prochaines semaines sur l’opportunité de lancer une contre-offre sur Abertis, indiquait hier Reuters. La possibilité d’une offre d’ACS, qui pourrait être lancée via sa filiale allemande Hochtief, peut être évaluée à plus de 50%, précise l’agence. L’offre envisagée serait tout en numéraire et financée en partie par une augmentation de capital. Le groupe italien d’infrastructures Atlantia a soumis en mai une offre de 16,3 milliards d’euros sur Abertis, en actions et en numéraire.
Le groupe italien Fincantieri va prendre le contrôle effectif des chantiers navals STX selon un accord prévoyant un actionnariat à parité entre la France et l’Italie. Dans le détail, Fincantieri aura 50% du capital alors que côté français, l’Etat détiendra 34,34%, Naval Group 10% et, dans la mesure du possible, 2% iraient aux salariés de STX et 3,66% aux sous-traitants locaux. L’Etat français prêtera 1% du capital à Fincantieri pour 12 ans, et pourra reprendre cette part au bout de 2, 5, 8 et 12 ans s’il estime que Fincantieri n’a pas respecté ses engagements, qui portent notamment sur la gouvernance, l’emploi et l’investissement. Fincantieri pourra alors exiger que l’Etat français rachète sa part de 50%. Le conseil d’administration comportera quatre membres nommés par Fincantieri -dont le PDG- deux par l’Etat français, un par Naval Group et un par les employés. Laurent Castaing, actuel dirigeant de STX France, sera PDG et aura une voix prépondérante au conseil en cas d'égalité. Les deux pays sont par ailleurs convenus de mettre sur pied un groupe de travail pour étudier la possibilité, d’ici juin 2018, de créer un champion européen dans le naval militaire en rapprochant leurs sociétés Naval Group et Fincantieri.
La Commission européenne a annoncé hier avoir ouvert une enquête approfondie sur le projet de fusion à 46 milliards d’euros entre le français Essilor, numéro un mondial de l’optique ophtalmologique, et l’italien Luxottica, premier fabricant mondial de montures de lunettes. L’autorité antitrust a précisé dans un communiqué qu’elle craignait que l’opération ne réduise la concurrence sur le marché des verres de lunetterie et qu’elle examinerait plus en avant ses effets potentiels sur les articles de lunetterie. Essilor et Luxottica ont annoncé par la suite qu’ils poursuivaient leur projet de rapprochement et réaffirmé leur objectif de finaliser leur fusion à 46 milliards d’euros autour de la fin de l’année.