Nos articles d’actualité et d’analyse portant sur les opérations de fusion-acquisition et de cessions menées par les grandes entreprises françaises et internationales, le classement M&A de L’Agefi.
Le président de Luxottica a estimé aujourd’hui que les autorités chinoises de la concurrence pourraient émettre des réserves mineures avant de donner leur feu vert au projet de rapprochement avec le français Essilor pour 48 milliards d’euros. Ces réserves pourraient affecter davantage Essilor que Luxottica, au vu de la taille des activités des deux groupes en Chine, a ajouté Leonardo Del Vecchio, le président de Luxottica, qui s’exprimait en marge de l’assemblée générale. Il a dit un peu auparavant qu’il pensait que ce projet de fusion pourrait être finalisé d’ici la fin du mois de mai, une fois obtenu le feu vert de la Chine.
Qualcomm a annoncé ce jeudi qu’il allait déposer une nouvelle demande de validation de son projet de rachat de NXP Semiconductors auprès des autorités chinoises de la concurrence. Les deux groupes vont prolonger le délai de leur accord de fusion, une opération de 44 milliards de dollars (35,6 milliards d’euros), du 25 avril au 25 juillet. Reuters avait rapporté auparavant qu’un porte-parole du ministère chinois du Commerce estimait que Qualcomm devrait faire davantage de concessions pour parvenir à prendre le contrôle de NXP.
Procter & Gamble a annoncé ce matin la conclusion d’un accord en vue d’acquérir la branche de santé grand public de l’allemand Merck KGaA pour 3,4 milliards d’euros, une opération lui permettant d’ajouter à son portefeuille de produits sans ordonnance une gamme de vitamines et de compléments alimentaires. L’opération constitue l’une des plus importantes acquisitions de ces dernières années pour le géant de Cincinnati, qui fait face à un ralentissement de sa croissance dans des marchés clés et à une chute des revenus de sa division de rasoirs, Gillette. P&G devrait publier ses résultats trimestriels jeudi, en avance d’une journée.
Rothschild & Co a officiellement annoncé ce mardi qu’Alexandre de Rothschild succéderait le mois prochain à son père David à la tête de la banque d’affaires. Âgé de 37 ans, il sera nommé président exécutif de Rothschild & Co Gestion et gérant de Rothschild & Co, tandis que David de Rothschild prendra la tête du conseil de surveillance après l’assemblée générale du 17 mai 2018. Diplômé de l’Ecole supérieure de commerce extérieur, Alexandre de Rothschild a rejoint la banque de l’avenue de Messine en 2008 et a contribué à lancer les activités de capital-investissement et de dette privée. Avant d’intégrer la banque familiale, spécialiste des fusions-acquisitions et de la gestion d’actifs et privée, il a d’abord travaillé chez Bear Stearns à New York puis chez Bank of America à Londres.
La division de poids lourds de Volkswagen considère qu’il pourrait être sensé de sa part d’acquérir à terme son partenaire américain Navistar International, a déclaré hier Matthias Gründler, directeur financier de la division. Cette dernière a pris en 2016 une participation de 16,9% dans Navistar dans le cadre de ses efforts pour internationaliser ses activités. Dans le cadre de sa réorganisation annoncée jeudi, Volkswagen réfléchit à une mise en Bourse de ses poids lourds. Le patron de cette division, Andreas Renschler, a déclaré hier qu’une IPO était l’une des options envisagées, mais pas la seule.
Servier débourse 2,4 milliards de dollars pour se renforcer en oncologie et prendre pied aux Etats-Unis. Takeda doit se prononcer sur Shire au plus tard le 25 avril.
La division de poids lourds de Volkswagen considère qu’il pourrait être sensé de sa part d’acquérir à terme son partenaire américain Navistar International, a déclaré aujourd’hui à la presse Matthias Gründler, directeur financier de la division. Cette dernière a pris en 2016 une participation de 16,9% dans Navistar dans le cadre de ses efforts pour internationaliser ses activités.
L’achat par BNP Paribas des actifs de Raiffeisen Bank en Pologne ne semble pas sujet à controverse, a déclaré vendredi le président du KNF, l’organisme de tutelle du secteur financier polonais. «La transaction annoncée, relative au rachat d’une partie de Raiffeisen Bank Polska par BNP Paribas, ne me semble pas discutable mais les décisions adaptées à ce dossier seront prises collectivement par l’ensemble de la commission (de KNF)», a indiqué Marek Chrzanowski par courriel. Le KNF avait par le passé exprimé sa déception quant au fait que Raiffeisen n’avait pas coté sa filiale en Bourse de Varsovie.
Saint-Gobain a annoncé vendredi l’acquisition des activités pharmaceutiques de la PME irlandaise Micro Hydraulics, spécialiste des composants et des systèmes à usage unique en plastique de haute performance pour le traitement des fluides, afin de se renforcer dans les matériaux pour la santé. Les termes financiers de l’opération n’ont pas été communiqués. «Cette acquisition renforcera l’activité matériaux haute performance (MHP) de Saint-Gobain, permettant au groupe d'élargir son offre de services et produits et d’accroître sa présence locale auprès des clients du marché de la santé», précise le groupe.
L’achat par BNP Paribas des actifs de Raiffeisen Bank en Pologne ne semble pas sujet à controverse, a déclaré aujourd’hui le président du KNF, l’organisme de tutelle du secteur financier polonais. «La transaction annoncée, relative au rachat d’une partie de Raiffeisen Bank Polska par BNP Paribas, ne me semble pas discutable mais les décisions adaptées à ce dossier seront prises collectivement par l’ensemble de la commission (de KNF)», a indiqué Marek Chrzanowski par courriel. Le KNF avait par le passé exprimé sa déception quant au fait que Raiffeisen n’avait pas coté sa filiale en Bourse de Varsovie.
Le cours de Bourse de Klépierre grimpait de 3,36% à 34,14 euros en fin de matinée à la Bourse de Paris, en réaction à l’annonce par la foncière commerciale de l’abandon de son projet d’offre sur Hammerson. A Londres, le cours d’Hammerson plongeait de 10,77% à 464 pence.
Le conglomérat pourrait profiter de la publication de ses résultats trimestriels, puis de son AG, pour annoncer avant la fin du mois de premières actions concrètes.
Dans le cadre de la revue stratégique de ses activités, General Electric étudie la possibilité d’introduire en Bourse l’une de ses divisions et discute de diverses transactions hybrides avec d’autres groupes cotés en vue de fusionner des actifs, ont indiqué à Dow Jones des personnes proches du dossier. Ces transactions hybrides permettraient aux actionnaires du conglomérat industriel américain de détenir des participations dans diverses entreprises cotées.
Le britannique Playtech, spécialisé dans les logiciels de paris en ligne, annoncé ce matin avoir acquis une participation de 70,6% dans son concurrent italien Snaitech pour 846 millions d’euros, afin de renforcer le poids de ses revenus émanant d’activités réglementées. Playtech devra faire une offre sur le solde de Snaitech une fois l’opération finalisée, ce qui se traduira par le retrait de sa cible de la Bourse de Milan.
Open innovation. Edenred Capital Partners, qui a déjà investi dans une dizaine de petites entreprises innovantes, a pris une participation dans la start-up américaine Candex dans le cadre d’une levée de fonds de 3,5 millions de dollars. Cette jeune pousse est une marketplace spécialisée dans le suivi et le paiement des fournisseurs qui facilite les échanges inter-entreprises. Le service numérique permet d’entrer en contact avec un fournisseur via un module de chat, de suivre ses performances et de le payer simplement (jusqu’à 100.000 dollars). L’usage de la blockchain permet d’assurer la conformité et de rationaliser la gestion financière. La plate-forme connecte déjà plusieurs milliers d’entreprises dans une cinquantaine de pays.
Aperam a annoncé ce matin l’acquisition de l’allemand VDM Metals pour une valeur d’entreprise de 596 millions d’euros, une opération qui doit permettre au sidérurgiste de se renforcer dans les alliages de spécialité. L’accord d’achat d’actions avec Falcon Metals et Lindsay Goldberg devrait générer des synergies d’environ 20 millions d’euros à partir de 2020 et améliorer le résultat par action et les flux de trésorerie disponible dès la première année pleine.