Le Fonds de réserve pour les retraites (FRR) a dégagé l’an dernier une performance de 15%, un résultat très positif lié au rebond de l’ensemble des marchés. Cette performance «compense à hauteur de 60% celle, très négative (24,9%) enregistrée en 2008 en raison de l’amplification de la crise financière dans le sillage de Lehman Brothers», souligne le FRR dans un communiqué. Le Conseil de surveillance considère que ces résultats confortent les choix faits en juin 2009. «Ces choix reposaient sur la conviction qu’un investisseur de long terme qui n’a pas de contrainte de liquidité avant 2020 pouvait bénéficier, dans la durée, du surcroît de performance attendu des catégories d’actifs présentant une volatilité importante, en particulier les actions», rappelle le Fonds.La performance annualisée depuis juin 2004, date de démarrage des investissements du Fonds, qui était de 0,2% à fin 2008, remonte ainsi à 2,8%. Le montant des actifs du Fonds passe lui de 27,7 milliards d’euros à 33,3 milliards d’euros.Le Fonds de réserve a bien entendu bénéficié du très fort rebond des marchés d’actions mais également du bon comportement des principales classes d’actifs constituant le portefeuille du Fonds en 2009. Outre les 11,3% des actions, la contribution des obligations a été de 3,4% et celle des matières premières de 0,5%. Il convient toutefois de soustraire 0,2% correspondant à l’ensemble des frais financiers et administratifs engagés.La structure de portefeuille du FRR comprenait au 31 décembre une poche actions de 46,9% contre 49,2% un an plus tôt et une poche obligataire de 47,6%, dont 27,5% à taux fixe, 9,5% de titres indexées sur l’inflation et un volant de monétaire en attente d’investissement de 10,6%, contre 39,6% un an plus tôt (36% de fixed income et 3,5% d’obligations indexées sur l’inflation). Les matières premières remontent à 3,9% fin 2009 contre 1,4% un an plus tôt alors que l’immobilier, absent en 2008, prend une part de 1,6%.Le Conseil de surveillance a par ailleurs procédé à un certain nombre d’ajustement du référentiel qui encadre l’exercice, par ses gérants, des droits de vote du FRR dans les entreprises dans lesquelles le Fonds est investi. Les principales modifications portent notamment cette année sur une plus plus grande attention portée à la représentation des femmes lors du renouvellementdes postes d’administrateurs dans les conseils d’administration. Elles concernent aussi une exigence de transparence renforcée s’agissant des modes de rémunération. «Elle vaut pour l’ensemble des entreprises s’agissant de l’attribution d’options ou d’actions gratuites avec l’indication du pourcentage attribué avec conditions de performance aux dirigeants mandataires sociaux. Elle vaut aussi pour la politique de rémunération des sociétés du secteur financier soumises aux recommandations fixées par les autorités politiques lors du sommet de Pittsburgh en 2009", précise le FRR.
NYSE Euronext a annoncé avoir admis à la négociation trois ETF de la marque ComStage émis par le luxembourgeois Commerz Derivatives Funds Solutions S.A., fililale de la Commerzbank.Il s’agit du ComStage ETF CAC 40 (LU0419740799), chargé à 0,20 %, du ComStage ETF CAC 40® Short TR (LU0419740955), qui est assorti d’une commission forfaitaire de 0,35 % et enfin du ComStage ETF CAC 40® Leverage (LU0419741094), qui est facturé 0,30 %.Les ETF ComStage sont enregistrés comme des compartiments de fonds d’investissement de droit luxembourgeois et conformes à la directive OPCVM III. Désormais, NYSE Euronext compte sur le marché européen 469 ETF émis par 16 émetteurs portant sur plus de 300 indices.
L’exemple récent du TMW Pramerica Weltfonds montre qu’un fonds immobilier peut être contraints à suspendre ses remboursements si les investisseurs institutionnels se comportent de manière irrationnelle. D’où le principe général pour les particuliers : se garder d’investir dans des fonds où il y a une forte proportion d’institutionnels comme clients, souligne le Handelsblatt.Dans le cas du Weltfonds, le rapport annuel montrait que 63,7 % des fonds propres provenaient d’investisseurs ayant apporté plus d’un million d’euros, alors que la proportion est seulement de 0,03 % pour le Deka Immobilien Europa. De son côté, le Morgan Stanley P2 Value, également fermé, affiche 98,3 % d’investisseurs particuliers dont les avoirs sont confiés à des gestionnaires de fortune ou à des fonds de fonds, justement les deux catégories qui ont provoqué la crise d’octobre 2008. Autres points communs entre le Weltfonds et le P2 Value : d’une part, ils ont été lancés en 2005, et ont donc dû investir durant la période de prix élevés, d’autre part, ils ne disposent pas de réseau de distribution.
Le Labour Pension Fund (LFP), l’un des plus gros fonds de pension de Taiwan qui a réussi à préserver ses encours pendant la crise (plus de 30 milliards de dollars américains), est à la recherche d’un consultant pour déterminer sa nouvelle politique d’investissement. Une annonce qui a surpris la communauté financière locale dans la mesure où l’exercice a déjà été réalisé par un poids lourd du conseil, Mercer, qui a toutefois présenté son plan d’allocation à long terme en mars 2009 après huit mois de recherches.Selon le LFP, ces travaux sont dépassés et l’exercice doit être reconduit par un autre consultant.Le LFP devrait prochainement publier ses performances pour 2009. A fin novembre, le pool d’actifs dénommé «the Old System» à savoir les actifs à prestations définies qui totalisaient quelque 15,6 milliards de dollars à fin 2009, affichait une position cash de 42,27%, dont 5% en papier commercial, et près de 12% en obligations locales. Le «New System», à savoir les actions à contributions définies, détenait près de 32% en cash et près de 13% en obligations locales.En 2008, le New System affichait une performance de 11,84%, l’ancien système une performance de 13,40%.
Sur l’ensemble de l’année 2009, les ventes nettes de fonds de fonds outre-Manche ont totalisé 3,9 milliards de livres, soit quatre fois le niveau atteint l’année précédente et un record historique, selon les dernières statistiques publiées par l’association britannique de la gestion d’actifs (IMA).Les actifs sous gestion des fonds de fonds se sont ainsi élevés à 42,7 milliards de livres, soit un bond de 42% d’une année sur l’autre, supérieur au rythme de croissance de l’ensemble des fonds sous gestion (33%). Les fonds de fonds représentent 8,9% de tous les fonds sous gestion, une proportion double de celle observée il y a dix ans (4,2% pour un encours de 10,6 milliards de livres).L’IMA souligne que les fonds de fonds sont de plus en plus nombreux à investir une partie de leurs capitaux dans des fonds gérés par d’autres sociétés. L’an dernier, la proportion des capitaux ainsi externalisés par les fonds de fonds s’est élevée à 56% contre seulement 21% dix ans plus tôt.Les fonds indiciels ont pour leur part drainé l’an dernier un montant net de 313 millions de livres, jamais vu depuis 2003. L’encours de ces fonds a ainsi fait un bond de 38% à 27,7 milliards de livres. Sur les 73 fonds indiciels répertoriés, 42 d’entre eux répliquent les principaux indices britanniques, pour l’essentiel le FTSE All Share et le FTSE 100.L’IMA indique enfin que les ventes nettes de fonds éthiques ont progressé de seulement 1% l’an dernier à 155 millions de livres. Elles sont même en net recul par rapport à 2007, en raison notamment de sorties à hauteur de 14 millions de livres au deuxième trimestre 2009 mais la collecte a rebondi au quatrième trimestre 2009. L’encours sous gestion des fonds éthiques a tout de même enregistré une hausse de 26% à 5,6 milliards de livres à fin 2009. Le nombre de fonds dans cette catégorie s’est inscrit l’an dernier à 54, en léger repli par rapport à l’année précédente (56).
Selon Investment Week, Christopher Morrell, le gérant du fonds JPMorgan Emerging Markets Alpha Plus, va quitter le groupe. Il sera remplacé par Ashraf el Ansary.
La CNMV a donné son agrément à la nouvelle plate-forme luxembourgeoise de hedge funds au format OPCVM III de Schroders, Global Alternative Investor Access (GAIA) qui a déjà obtenu cette autorisation il y a un peu plus d’un mois pour l’Allemagne et l’Autriche (lire notre dépêche du 11 janvier). Comme pour ces deux pays, Schroders a fait enregistrer par le régulateur espagnol le fonds Schroder GAIA Egerton European Equity A.La «due diligence» des fonds entrant dans le portefeuille sera effectuée par NewFinance Capital (NFC), une filiale de Schroders spécialiste des fonds de hedge funds.GAIA va viser prioritairement les banques privées et la clientèle institutionnelle.
En une période où les fonds d’investissement étrangers, surtout les hedge funds, à vrai dire, sont accusés de comploter contre l’Espagne, l’association Inverco des sociétés de gestion publie une statistique sur l’encours des fonds internationaux qui s’est monté fin décembre à 15,19 milliards d’euros, ce qui représente une augmentation de 854,3 millions d’euros sur un an.Mais en fait le montant le plus pertinent, parce qu’il comprend aussi les fonds espagnols des filiales locales de sociétés de gestion étrangères ainsi que ceux commercialisés en direct par des gestionnaires étrangers, serait plutôt voisin de 30 milliards d’euros, après une hausse de 21 %, les souscriptions nettes représentant environ la moitié de la hausse des actifs, avec 2,54 milliards d’euros sur 5 milliards. Toutefois, les statistiques disponibles ne couvrent qu’environ 73 % de l’encours commercialisé par les gestionnaires étrangers.Pour JPMorgan Asset Management, l’encours s’est contracté de 13,15 % à 4,81 milliards d’euros, mais le gestionnaire reste largement le numéro un étranger en Espagne, devant BNP Paribas avec 2,77 milliards (+ 20,43 %), Schroders avec 2,77 milliards également (+ 77,76 %) et Crédit Agricole avec 2,44 milliards (+ 16,71 %).
Avec le Fondespaña Bolsa Europea Garantizado F.I., Caja España lance un fonds d’investissement qui garantit le capital versé au 5 mars 2010 augmenté de 100 % de la hausse moyenne mensuelle du Dow Jones Eurostoxx 50 entre le 10 mars 2010 et le 10 octobre 2014. Les autres modalités n’ont pas encore été précisées.
Le fonds souverain de Singapour, Temasek, a créé une filiale dénommée Seatown Holdings, qui pourrait être le premier hedge fund mis en place par un fonds souverain. Selon Asian Investor, la plate-forme sera dirigée par Charles Ong, déjà senior managing director et chief strategist de Temasek.Cette structure est la deuxième plate-forme d’investissement créée par Temasek après Fullerton Investment Management, un fonds long only qui gère à la fois des fonds de Temasek et des actifs émanant de tiers.
Lyxor a annoncé mercredi 10 février le lancement de quatre ETF investis sur l’immobilier coté. L’un d’entre eux est investi en Europe, un autre aux Etats-Unis, un troisième en Asie ex Japon et enfin un dernier sur l’ensemble des marchés mondiaux. En préambule, les responsables de Lyxor ont insisté sur l’intérêt de bien choisir l’indice de référence pour ce type de produit. Plusieurs options lors de la construction des quatre ETF se présentaient : le choix de l’indice MSCI qui regroupe des sociétés réalisant au moins 60 % de leur chiffre d’affaires dans l’immobilier. Celui du Footsie Epra/Nareit Index dont la composition est basée sur les sociétés dont 75 % de l’ebitda est réalisée via la sphère immobilier. Enfin dernière possibilité : le choix de l’indice Dow Jones Stoxx Real Estate Index qui se présente comme un sous-ensemble immobilier d’un indice large. Compte tenu, entre autres éléments, de la grande liquidité de l’indice MSCI - ce dernier fait la part belle aux grandes capitalisations puisque les deux tiers affichent plus de 3 milliards d’euros - ou de sa très forte corrélation avec le Footsie Epra - Lyxor a opté pour cet indice. Et ce d’autant qu’il dispose également d’une couverture géographique exhaustive avec des sociétés foncières représentant 60,5 % du MSCI World Real Estate par exemple ou... 100% de l’indice MSCI Europe. Dans un autre genre, le choix de l’indice MSCI permet à Lyxor de disposer d’un indice focalisé sur un nombre réduit de pays européens. Or, alors que la répartition est homogène sur l’indice global par exemple, la concentration est nette sur le Vieux Continent où seuls des valeurs françaises (48,06 % de l’ensemble), britanniques (35,79 %), suisse (7,13 %), néerlandaises (5,53 %) et autrichiennes (3,49 %) composent la référence. De fait, les valeurs espagnoles – assimilées à des « small caps » - ou les valeurs allemandes – non cotées sont éliminées. Une aubaine notamment pour les sociétés foncières espagnoles durement éprouvées de l’autre côté des Pyrénées. Dans ce contexte, interrogé sur l’opportunité de s’intéresser aux ETF immobilier dans un marché européen plutôt hétérogène et qui devrait de facto inciter à privilégier la gestion active et le stock-picking, Alain Bokobza, chef stratégiste de la recherche actions à la Société Générale, a confirmé l’intérêt de la première solution. Grâce il est vrai à l’indice choisi...Caractéristiques Lyxor ETF Msci Europe Real Estate Code isin : FR0010833558Frais de gestion annuels : 0,40% Devise : euros Lyxor ETF Msci Usa Real Estate Code isin : FR0010833566Frais de gestion annuels : 0,40%Devise : Usd Lyxor ETF Msci Asia ex-Japan Real Estate Code isin : FR0010833541Frais de gestion annuels : 0,65% Devise : Usd Lyxor ETF Msci World Real Estate Code isin : FR0010833574Frais de gestion annuels : 0,45% Devise : Usd
Allianz Global Investors vient d’annoncer le lancement de la commercialisation en France d’Allianz RCM Discovery Europe Strategy, un compartiment de la Sicav luxembourgeoise Allianz Global Investors Fund géré par RCM (Groupe Allianz Global Investors).Investi en actions européennes avec un objectif de performance absolue selon une stratégie long/short neutre, ce compartiment estampillé UCITS III est plus particulièrement destiné aux investisseurs institutionnels et gérants d’actifs qui recherchent des rendements plus prévisibles avec une volatilité contrôlée sur l’horizon d’investissement recommandé de 10 ans», précise le communiqué de l'établissement. La stratégie long/short neutre du fonds se traduit généralement par une exposition de deux tiers du portefeuille sur des positions longues en actions correspondant aux convictions fortes du gérant, le tiers restant étant investi techniquement sur un horizon plus court, afin de profiter des fluctuations des actions, tout en se décorrélant des tendances du marché. Caractéristiques : Code Isin : A - EUR: LU0384022694 / A - GBP: LU0384023239/ I - EUR: LU0384030010/ CT - EUR: LU0384027578 Montant initial à la souscription : 105.00 euros (A)
Selon Bluerating, il aura suffit de seulement 9 jours au nouveau compartiment de Pictet, le PF (LUX) – Convertible Bonds fund, géré par Philippe Jabre, pour atteindre son objectif d’encours, soit 800 millions d’euros.D’après le site Internet italien, les distributeurs de Pictet ont reçu mercredi une lettre leur indiquant que suite aux importantes souscriptions en provenance d’Italie et d’Europe, le compartiment dédié aux obligations convertibles va être fermé. Le fonds a été lancé le 1er février (lire article du 22 janvier 2010).
Le Handelsblatt constate que les six fonds immobiliers offerts au public dont les remboursements sont actuellement suspendus (Axa Immoselect, Degi International, Degi Europa, TMW Immobilien Weltfonds, Morgan Stanley P2 Value, Kanam-US-grundinvest) ont comme point commun de ne pas disposer d’un réseau commercial qui leur soit dédié.Le porte-parole de KanAm souligne que la situation du US grundinvest est particulière, parce qu’il s’agit du seul fonds immobilier allemand libellé en dollars, mais que le KanAm grundinvest «normal» n’a pas subi de remboursements.
BlackRock a annoncé le 10 février le lancement du fonds BGF (BlackRock Global Funds) World Agriculture qui devrait permettre aux investisseurs de tirer parti du savoir-faire de la société sur l’agriculture. La croissance de la population mondiale, l'élévation du niveau de vie dans les pays émergents et la hausse de la demande de biocarburants sont autant d'éléments qui devraient favoriser une croissance à long terme du secteur.Le fonds sera géré par Richard Davis et Desmond Cheung, tous deux membres de l'équipe «Ressources naturelles» de BlackRock, qui gère environ 35 milliards de dollars d’actifs. «L’équipe, de par son expérience et sa renommée, peut accéder aux principales entreprises agricoles de la planète ainsi qu'à celles des pays émergents ce qui lui permet de procéder à une analyse plus détaillée de ces entreprises et du secteur agricole dans son ensemble que les fonds concurrents», souligne un communiqué de BlackRock.BlackRock se dit convaincue que la demande de céréales et de matières premières progressera. Le rendement des récoltes devrait augmenter en réponse à une rentabilité croissante, et il en ira de même de la demande dont font l’objet l’ensemble des intrants, des équipements agricoles. L’offre étant en outre susceptible de baisser à court terme, l’argumentaire en faveur de l’investissement dans le secteur agricole apparaît très convaincant.» Le secteur agricole est tiré par l’évolution démographique, une industrialisation croissante et la concurrence à laquelle donne lieu l’utilisation des surfaces cultivables. La population mondiale devrait atteindre 9 milliards d’habitants d’ici à 2050 et entre temps, la production de denrées agricoles devra augmenter de plus de 70 % pour répondre à l’essor de la demande», a souligné hier Richard Davis, co-gérant du fonds, à l’occasion d’un point de presse.Le fonds BGF World Agriculture investira dans le monde entier et n’est pas tenu de respecter aucune limite en matière de sous-secteurs, de devises, de pays ou de capitalisation boursière. Les entreprises agricoles sont celles dont les activités ont trait à l’agriculture, aux produits chimiques, à l’équipement et aux infrastructures agricoles, aux matières premières agricoles et à l’alimentation, aux biocarburants, aux sciences agricoles, aux terres agricoles et à la sylviculture. Le fonds sera composé de quelque 50 lignes sur un univers de quelque 350 sociétés cotées au niveau mondial qui représentent une capitalisation boursière de plus de 500 milliards de dollars. Le fonds sera d’autant plus concentré que les dix principales lignes devraient représenter de 40 à 45% du total.Il n’y a pas a priori de limite à l’encours, avec toutefois un objectif de l’ordre de 100 millions de dollars d’ici à la fin de l’année. La volatilité sur ce produit pourrait être assez élevée, de l’ordre de 20 % à 25 %. «Il s’agit bien là d’une thématique de long terme avec un risque de court terme», a souligné le managing director de BlackRock à Paris, Eric Wohleber.Caractéristiques du fonds Structure : Sicav Ucits Domicile : Luxembourg Monnaie de référence : dollar Fréquence des transactions : quotidienneInvestissement initial : 5.000 dollars minimumFrais : frais de lancement : 5%; frais de gestion : 1,75% par an
Selon Fitch Ratings, l’industrie des hedge funds a délivré des performances satisfaisantes au quatrième trimestre 2009. L’indice HFRI a gagné 2,7 % sur la période et plus de 20 % sur 2009, année la plus favorable aux fonds alternatifs depuis une décennie, selon la newsletter «Fund of Hedge Funds Quarterly - Q1 2010".
Stuart O’Gorman, director, technology equities, chez Henderson Global Investors (HGI) considère que si les technologiques sont les enfants mal aimés de la Bourse, savoir les sélectionner a permis au Henderson Horizon Global Technology Fund de surperformer l’indice sectoriel (MSCI All Countries World Information Technology) sur toutes les périodes et d’afficher pour les cinq ans à fin 2009 un gain cumulé de 34,3 % contre 18,07 % pour le benchmark et 12,27 % pour le fonds moyen du peer group. En fait, souligne le gérant britannique, «seul Galleon a fait mieux que nous, mais avec des délits d’initiés».Avec environ 2 milliards de dollars au total sur cette stratégie, HGI se veut le spécialiste numéro un des technologiques qu’il aborde sous l’angle de la sélection de valeurs et en fonction non seulement du potentiel de croissance organique mais également -et surtout- en fonction des barrières à l’entrée. Le choix des valeurs s’opère en fonction de thématiques qui peuvent être transversales au sein du secteur, «parce qu’une technologique, ce n’est pas seulement de la technologie mais aussi une marque, de la distribution et un effet d'échelle». Certains groupes «s’avèrent en pratique des monopoles non régulés». Privilégier des thèmes transversauxEt plusieurs thèmes sont logiquement porteurs comme les économies sur les coûts, qui seront les premières bénéficiaires de la reprise de l’investissement ou les besoins de remplacement (le parc mondial de PC est en moyenne âgé de 6 ans et demi «et il coûte une fortune à entretenir»). De même, la publicité en ligne gagne rapidement du terrain, comme le commerce électronique ou le haut débit et la transmission de données mobile. Il ne faut pas sous-estimer non plus la concentration dans certains domaines comme dans les centres de données.A cela s’ajoute que les valorisations sont souvent ridicules, surtout si l’on considère que non seulement les technologiques ne sont pas endettées mais que certaines sont assises sur des montagnes de cash. «Par exemple, pour Apple, le magot en numéraire est de 44 dollars par action sur un cours de 200 dollar -nous l’avons acheté à 17 dollars-, tandis que Cisco est assis sur 39 milliards de cash», insiste le gérant.Cela posé, Stuart O’Gorman insiste aussi sur la nécessité de ne pas courir non plus de risques thématiques excessifs. A titre d’exemple, le gérant du fonds Horizon Global Technology est en principe capable de vendre ses dix premières lignes en l’espace de deux heures sans grand impact sur le marché, parce que la liquidité est un point très surveillé et qu’aucune position, sur les petites valeurs, ne peut excéder l'équivalent de deux journées de transactions. Le fonds luxembourgeois (libellé en dollars et avec une classe en euros non couverte), pèse actuellement quelque 750 millions de dollars, avec 65 lignes et un taux de rotation d’environ 100 %. Il a enregistré en 2009 des souscriptions nettes d’environ 111 millions de dollars.
La succursale hambourgeoise de Berenberg Lux Invest a annoncé le lancement avec Universal Investment du fonds de droit allemand Select A-Credit-Rated-Stocks-Universal, un fonds d’actions de sociétés européennes notées au moins A- par Standard & Poor’s, A3 par Moody’s et A- par Fitch Ratings. L’objectif consiste à générer, après les frais, une performance supérieure de 300 points de base à celle de l’Eurostoxx 50. Le portefeuille comporte environ 140 lignes sur un univers de 600 valeurs. Le produit figure dans la catégorie fonds diversifiés. Il peut aussi investir en dérivés, en obligations d’Etat, en Pfandbriefe (covered bonds) et en obligations d’entreprises «investment grade».Caractéristiques Dénomination : SELECT A-CREDIT-RATED-STOCKS-UNIVERSAL-FONDS Code Isin : DE000A0YEQX8 Droit d’entrée : 5,5 % maximum Commission de gestion maximum 1,75 % actuellement Commission de performance : 10 % de la surperformance par rapport à l’Eurostoxx 50 en euros
Avec effet au 8 février, 12 heures, le munichois TMW Pramerica Property Investment GmbH a suspendu, initialement pour trois mois, le remboursement de parts de son fonds immobilier offert au public TMW Immobilien Weltfonds. Cette mesure est justifiée par le fait que les liquidités disponibles ne suffisent plus pour payer les parts présentées au remboursement et pour permettre une gestion convenable du fonds. Les achats de parts et le calcul quotidien de la valeur liquidative ne sont pas affectés par cette mesure.Le Weltfonds, qui a été rouvert aux remboursements le 10 décembre après douze mois et demi de fermeture (lire nos dépêches du 22 janvier et du 6 décembre 2009), semble avoir été victime par contagion des inquiétudes suscitées par l’annonce que la valeur du portefeuille du DEGI Global Business d’Aberdeen a été révisée à la baisse de 21,6 %.
Selon la Tribune, le fonds souverain chinois, China Investment Corp, (CIC), a dévoilé auprès de la Securities and Exchange Commission le montant de ses positions à la fin 2009 aux Etats-Unis. De plus de 9 milliards de dollars. Sans surprise, le fonds fait la part belle aux matières première mais le CIC est aussi très présent dans les fonds adossés à des matières premières, les Exchange Traded Fund (ETF), notamment le fonds indexé sur le pétrole léger américain, le West Texas Intermediate (WTI). Le CIC est ainsi un des premiers actionnaires de l’United States Oil Fund (USO), dont il détient près de 4 %. Ce fonds, exclusivement composé de barils de WTI est accusé d’avoir un fort impact sur la volatilité des cours du pétrole : il accentue en effet la tendance haussière ou baissière des cours de l’or noir. Pour le CIC, cette position représente une façon de se couvrir contre la hausse des cours des matières premières qu’il attise en achetant à tout va. S’il subit d’un côté la hausse des cours à l’achat, il en récolte aussi les fruits par le biais de cette position dans l’USO, ajoute le quotidien.